Clap de fin pour Euskaltel

Disparition d’une équipe historique

Qu’on apprécie l’équipe Euskaltel ou non, il faut bien reconnaître la dignité de ce projet et la fidélité à certaines valeurs essentielles au cyclisme comme la formation de jeunes coureurs. Depuis presque vingt ans et hormis sur cette dernière année, l’équipe basque campe sur ses positions et constitue son effectif avec des coureurs basques ou issus de la formation d’une équipe de la région. Retrouver Euskaltel à ce niveau depuis ces années retenait presque du miracle. Mais on le sentait venir et l’annonce est tombée, l’équipe va s’arrêter à la fin de l’année. Lire la suite »




Analyse des puissances du Semnoz : Quintana finit en trombe

Après le grand rendez-vous de l’Alpe d’Huez, le Semnoz est attendu comme le dernier juge de paix pour sceller le classement général. Entre temps, les organisateurs ont réservé une grosse étape de montagne aux coureurs, enchainant 5 cols dont les redoutables Glandon et Madeleine. Visiblement fatigués des efforts de la veille, les coureurs ont préféré faire l’impasse sur cette étape, développant des puissances relativement faibles tout au long de l’étape. Ils n’ont d’ailleurs pas été aidés par le climat et cet orage qui a lessivé le peloton dans l’ultime difficulté, le Col de la Croix-Fry. Lire la suite »


Analyse des puissances de l’Alpe d’Huez : Une montée rapide

Les coureurs sont servis sur cette étape avec une double ascension de l’Alpe d’Huez, sommet mythique et point de référence pour comparer les puissances développées par les leaders. Il y a deux ans, Pierre Rolland s’imposait, même si la meilleure montée étaient réalisée par Samuel Sanchez, en 41’45. Avec seulement 404 watts, il se situe loin du record de Marco Pantani, établi en 1995, avec 36’40 et le chiffre astronomique de 470 watts. Il est temps de passer le peloton au révélateur. Lire la suite »


Tour de France 1964: Le jaune joue avec Poulidor

En 1964, le Tour de France tient en haleine tout l’hexagone. Le duel Anquetil-Poulidor semble, sur le papier, inégal. Le normand a remporté quatre Tours de France. Le limousin, de son côté, n’a pris le départ que de deux éditions, les deux précédentes, terminant tour à tour troisième et huitième en 1962 et 1963. En cette année 1964, Poupou croit en ses chances. Le vainqueur sera sans doute l’un des deux français. Tout au long des trois semaines de course, ils se livreront une bataille sans fin, qui n’aura désigné son vainqueur que le dernier jour. Lire la suite »



Cyclisme Autrichien #2 : Georg Totschnig, 70 ans après

Dimanche, s’est achevée, dans l’ombre du Tour de France, la dix-neuvième édition professionnelle du Tour d’Autriche. L’épreuve mélange, en son palmarès, un panel de grands noms étrangers (Vandenbroucke, Evans,…) et de coureurs locaux qui avaient fait de ce Tour un objectif prioritaire (Glomser, Rohregger). Le parcours, toujours corsé, profite de l’environnement montagneux du pays et offre ainsi régulièrement une arrivée au sommet de la mythique station de ski de Kitzbühl. Contrairement à ses voisins suisses et allemands et malgré cet environnement riche en difficultés, le cyclisme autrichien n’a que très peu compté sur l’échiquier mondial. Voici quatre coureurs qui font ou ont fait l’histoire de ce cyclisme.  Lire la suite »


Le Ventoux retrouve sa place

La volonté des organisateurs du Tour de France était de faire une étape démesurée, à l’image du Mont Ventoux. C’est chose faite. Sur le centième Tour, le 14 juillet, la dernière journée de la deuxième semaine de course, à la veille de la journée de repos, se forme une étape de plus de 240 kilomètres qui aura mené, depuis Givors, le peloton de la Centième Grande Boucle au Géant de Provence. Ce col mythique, qui n’a eu besoin que de huit arrivées d’étapes pour être l’un des cols les plus attendus et craints de France, a retrouvé à l’occasion de cette édition 2013 la place qui a toujours été la sienne, celle d’un juge de paix.  Lire la suite »