En l’absence de concurrence, nos hommes continuent leurs moissons sur les manches de Coupe de France. Privé des Monuments Flandriens, Laporte parachève le travail d’équipe sur la Route Adélie de Vitré en disposant de Declerq au sprint réduit. Pidcock vient se placer sur le podium devant McCarthy et Zingle.
Sur Paris-Camembert, Vauquelin, Brenner, Grégoire et Engel sont dans le final d’un groupe de 16. En supériorité, Brenner et Engel attaquent successivement mais sont immédiatement pris en chasse par EF Pro Cycling qui joue la carte Joyce. La troisième sera la bonne lorsque Vauquelin contre et s’envole vers un nouveau succès. Barceló remporte le sprint en comité réduit devant Joyce pour les dernières places du podium.
Enfin, sur le Grand Prix de l’Escaut, l’équipe tente bien de faire de gros dégâts avec le vent, mais les meilleurs sprinteurs accrochent le bon wagon. Au sprint, Turgis ne peut faire mieux que dixième, loin derrière Jakobsen qui s’offre son meilleur ennemi Philipsen.
Dans les Apennins, l’absence de grands noms offre malgré tout un très beau dénouement.
Ficara se trouve piégé entre
Hessmann et
Vansevenant de
DSM, mais l’Italien répond à chaque attaque et la victoire se joue au sprint. Le coureur d’
Astana était décidément le plus costaud en levant les bras devant
Hessmann.
Entre les Flandriennes et Ardennaises, la Flèche Brabançonne sert d’intermédiaire et nos anciens hommes nous passent le bonjour. En effet, le récent vainqueur de Paris-Roubaix,
Simmons, sort avec
Hocevar et
Herrada. Au sprint,
Hocevar lève les bras devant
Simmons pour un doublé d’anciens
Safran.
Au tour de l’Espagne de placer une classique préparatoire avec la Klasika Primavera de Amorebieta. Un groupe de 6 hommes se distingue dans le final avec
Conti,
Calmejane,
Cristian Rodriguez,
Petrucci,
Gabburo et
Dreyer. Les deux derniers cités sont chez
BORA-hansgrohe alors le jeune Allemand se sacrifie pour que l'Italien lève les bras dans ce sprint en petit comité.
Conti et
Calmejane complètent le podium.
Retour en France pour trois manches de Coupe de France où nos
Flandriens vont finir leur premier cycle revanchard d’un Paris-Roubaix désastreux. Sur le Grand Prix de Denain, le sprint est inévitable et
Politt se mêle aux Français pour une quatrième place derrière
Manzin,
Russo et
Penhoët. Sur le Tour du Finistère, l’équipe est piégée par l’offensive de 6 hommes à l’entame du dernier tour. Dommage pour nous car
Turgis était le plus fort derrière, mais il finit 7ᵉ et assiste au loin au sacre de
Pacher devant
Lopez et
Vendrame. Enfin, sur le Tro-Bro Leon, l’équipe durcit sur les secteurs tout en se jouant du vent.
Politt et
Laporte se trouvent dans un groupe de 6 avec
Gradek,
Malecki,
Bjerg et un rescapé de l’échappée matinale,
Terente. Dans le final vers Lannilis, le gazier
Bjerg se fait la malle et nous laisse sur place.
Politt se sacrifie pour
Laporte, mais les deux hommes n’ont plus rien dans leurs socquettes. Le Danois s’impose en solitaire.
Gradek et
Terente se payent le luxe de devancer
Laporte pour le podium.
Un avant-goût de Giro sur les routes du Trentin avec un chrono inaugural sacrant
Leknessund. Le lendemain, malgré une montée roulante,
Albanese a su s’accrocher et s’impose devant les principaux favoris sur le replat final. La première étape de montagne voit
Champoussin faire la différence avec le duo
Ineos :
Kuss et
Knox. Forcément, à deux contre un, le vainqueur du
Tour ne peut répondre à toutes les attaques et laisse
Kuss s’imposer 8 secondes devant. Le coéquipier de l’Américain prend le leadership grâce au chrono initial.
Ciccone,
Masnada et
Buitrago suivent à 29 secondes. Sur la dernière étape,
Kuss joue l’équipier de luxe pour
Knox en sautant sur tout ce qui bouge. Les 6 hommes forts de la veille sont encore à l’avant. Sur le final,
Ciccone prend quelques longueurs pour s’adjuger l’étape, mais c’est bien
Knox qui remporte le
Tour du Trentin en finissant à 16 secondes avec
Kuss,
Masnada et
Champoussin. En dehors du Français, nous retrouvons tout ce beau monde dans deux semaines sur le premier Grand Tour de l’année.
D’autres privilégient une préparation en Croatie sur le tour national.
Aranburu se fait plaisir sur les deux sprints en dominant à chaque fois
Lecroq et le jeune
Andresen. Sur l’étape de montagne,
Powless,
Ryan,
Pronskiy,
Rivera et
Calle sont les plus costauds, et c’est le Costaricien qui a le dernier mot !
Fisher-Black est à 12 secondes. Le
Français Lecroq rompt la malédiction des deuxièmes places en remportant le sprint du quatrième jour devant le jeune
Morey. Quelques secteurs pavés parsèment la dernière étape et
Zijlaard est le plus costaud ! Sur le dernier secteur, il sort en costaud avec sur son porte-bagage
Fisher-Black ! Le Néo-Zélandais règle le sprint à deux mais surtout renverse le Tour de Croatie pour quelques secondes, puisque le peloton des favoris arrive 17 secondes plus tard.
Aranburu continue son mois d’avril prolifique, à domicile cette fois en s’offrant les deux premiers sprints massifs. Sur la dernière étape vallonnée, il est un peu juste. 6 hommes finissant légèrement devant son groupe avec
Tizza,
Bagioli,
Hindley,
Van Baarle,
Coroba et
De Gendt. Au sprint,
Van Baarle fait coup double avec l’étape et le général devant les deux italiens d’
UAE.