PCM France
CADEL EVANS GREAT OCEAN ROAD RACE 2017
Nouvelle venue au calendrier World Tour après une progression éclaire (création en 2015 en 1.1 puis passage en 1.HC l'année dernière), cette course et ses 2 ans d'existence est donc dorénavant hiérarchiquement supérieure à une épreuve comme Paris-Tours et ses 120 ans d'histoire et permet à l'Australie de compter 2 courses World Tour soit autant que l'Allemagne et les Pays-Bas par exemple ! 
Cette remarque sarcastique étant faite, cette course mérite t-elle quand même qu'on s'y attarde ?
Oui car elle a rencontré un succès populaire immédiat dès sa première édition qui coïncidait avec la retraite de l'homme qui a grandement contribué à sa création : Cadel Evans, le vainqueur du Tour 2011 et champion du monde en 2009.
voir photo ci dessus prise au départ de l'épreuve en 2015
Oui car elle bénéficie chaque année d'un très beau plateau de coureurs et s'est déjà offert à 2 classieux coureurs, Gianni Meersmann qui s'est imposé au terme d'un sprint en petit comité et Peter Kennaugh vainqueur sortant en solitaire après une attaque tranchante dans la dernière bosse.
![Image]()
Oui car son parcours est somptueux, empruntant notamment la Great Ocean Road qui compose donc la seconde partie du nom à rallonge de la course mais aussi et surtout la Blackgate Road.
![Image]()
Oui car dans la foulée du Tour Down Under, elle offre une nouvelle (et dernière pour ceux qui n'enchaînent pas sur l'Herald Sun Tour) occasion à ceux qui ont fait le long déplacement en Australie, d'accrocher un résultat significatif. Pour rappel Kennaugh et Meersmann les 2 premiers vainqueurs de cette course avait terminé à des anonymes 51e et 56e place au Tour Down Under
Oui car comme le Tour Down Under, cette course sera retransmise en clair sur la télévision française grâce à la chaîne lequipe
![Image]()
Pour toute ces raisons, voici donc la présentation de cette Cadel Evans Great Ocean Race 2017.
La course se tient dans l'état de Victoria dans le sud de l'Australie, dans une zone un peu plus à l'Ouest que la capitale de l'Etat, Melbourne. Le départ et l'arrivée se font dans la ville de Geelong (188 000 habitants) qui avait accueilli les championnats du Monde de cyclisme sur route en 2010 où Thor Hushovd avait justement succédé à l'icône locale, Cadel Evans.
La première partie se compose d'une grande boucle de 113 kilomètres appelée la Surf Coast Loop qui passe par Barwon Heads (la ville d'où est originaire Evans) puis par Torquay puis la Great Ocean Race (à un endroit de la route où l'on ne voit pas l'océan néanmoins
) et enfin un retour à Geelong par les terres.
![Image]()
La grande boucle :
![Image]()
La première partie de la boucle ne présente aucune difficulté dans ses 50 premiers kilomètres jusqu'à Torquay (attention au vent tout de même) mais c'est juste après que se tient le premier KOM (King of Mountain), une pente de 1.7km à 5%.
La deuxième partie dans les terres est plus vallonnée et si certaines parties sont propices aux bordures comme l'ont fait les Garmin-Cannondale en 2015, d'autres, beaucoup plus pentues, le sont nettement moins, ce qui a d'ailleurs condamné la tentative de 2015 en à peine plus de 10kms.
Le circuit urbain final :
![Image]()
De retour à Geelong, les coureurs devront alors couvrir à trois reprises un circuit de 20.2kms (à droite sur l'image ci-dessus) à moitié semblable à celui des mondiaux de 2010 (à gauche).
Voici le profil du circuit :
![Image]()
Il comprend donc trois bosses, la première, d'où s'était échappé Peter Kennaugh l'an dernier est longue d'un kilomètre à 10% et intervient au 6e kilomètre le long du Barwond Boulevard. Elle attribuera des points au classement du KOM. Elle est immédiatement suivie de la Queens Park Road Hill qui contrairement aux Mondiaux de 2010 n'est pas escaladée jusqu'au bout étant donné que le coureurs vireront à gauche sur la Melville Avenue pour aller chercher la partie "discordante" du circuit et la 3e bosse sur la Hyland Street (700m à 5.5%) dont le sommet sera situé à 6kms de l'arrivée
L'arrivée sera jugée au bout d'un long faux plat montant de 2 kilomètres sur la Western Beach Road.
Cette remarque sarcastique étant faite, cette course mérite t-elle quand même qu'on s'y attarde ?
Oui car elle a rencontré un succès populaire immédiat dès sa première édition qui coïncidait avec la retraite de l'homme qui a grandement contribué à sa création : Cadel Evans, le vainqueur du Tour 2011 et champion du monde en 2009.
voir photo ci dessus prise au départ de l'épreuve en 2015
Oui car elle bénéficie chaque année d'un très beau plateau de coureurs et s'est déjà offert à 2 classieux coureurs, Gianni Meersmann qui s'est imposé au terme d'un sprint en petit comité et Peter Kennaugh vainqueur sortant en solitaire après une attaque tranchante dans la dernière bosse.
Oui car son parcours est somptueux, empruntant notamment la Great Ocean Road qui compose donc la seconde partie du nom à rallonge de la course mais aussi et surtout la Blackgate Road.
Oui car dans la foulée du Tour Down Under, elle offre une nouvelle (et dernière pour ceux qui n'enchaînent pas sur l'Herald Sun Tour) occasion à ceux qui ont fait le long déplacement en Australie, d'accrocher un résultat significatif. Pour rappel Kennaugh et Meersmann les 2 premiers vainqueurs de cette course avait terminé à des anonymes 51e et 56e place au Tour Down Under
Oui car comme le Tour Down Under, cette course sera retransmise en clair sur la télévision française grâce à la chaîne lequipe
Pour toute ces raisons, voici donc la présentation de cette Cadel Evans Great Ocean Race 2017.
La course se tient dans l'état de Victoria dans le sud de l'Australie, dans une zone un peu plus à l'Ouest que la capitale de l'Etat, Melbourne. Le départ et l'arrivée se font dans la ville de Geelong (188 000 habitants) qui avait accueilli les championnats du Monde de cyclisme sur route en 2010 où Thor Hushovd avait justement succédé à l'icône locale, Cadel Evans.
La première partie se compose d'une grande boucle de 113 kilomètres appelée la Surf Coast Loop qui passe par Barwon Heads (la ville d'où est originaire Evans) puis par Torquay puis la Great Ocean Race (à un endroit de la route où l'on ne voit pas l'océan néanmoins
) et enfin un retour à Geelong par les terres.
La grande boucle :
La première partie de la boucle ne présente aucune difficulté dans ses 50 premiers kilomètres jusqu'à Torquay (attention au vent tout de même) mais c'est juste après que se tient le premier KOM (King of Mountain), une pente de 1.7km à 5%.
La deuxième partie dans les terres est plus vallonnée et si certaines parties sont propices aux bordures comme l'ont fait les Garmin-Cannondale en 2015, d'autres, beaucoup plus pentues, le sont nettement moins, ce qui a d'ailleurs condamné la tentative de 2015 en à peine plus de 10kms.
Le circuit urbain final :
De retour à Geelong, les coureurs devront alors couvrir à trois reprises un circuit de 20.2kms (à droite sur l'image ci-dessus) à moitié semblable à celui des mondiaux de 2010 (à gauche).
Voici le profil du circuit :
Il comprend donc trois bosses, la première, d'où s'était échappé Peter Kennaugh l'an dernier est longue d'un kilomètre à 10% et intervient au 6e kilomètre le long du Barwond Boulevard. Elle attribuera des points au classement du KOM. Elle est immédiatement suivie de la Queens Park Road Hill qui contrairement aux Mondiaux de 2010 n'est pas escaladée jusqu'au bout étant donné que le coureurs vireront à gauche sur la Melville Avenue pour aller chercher la partie "discordante" du circuit et la 3e bosse sur la Hyland Street (700m à 5.5%) dont le sommet sera situé à 6kms de l'arrivée
L'arrivée sera jugée au bout d'un long faux plat montant de 2 kilomètres sur la Western Beach Road.
Les équipes et coureurs engagés (à venir) :
13 équipes World Tour (sur 18. Manque la FDJ, Bahrain, Abu Dhabi, Astana et Movistar)
AG2R La Mondiale
BMC Racing Team
Bora Hansgrohe
Cannondale Drapac
Dimension Data
Quick Step Floors
Team Katusha Alpecin
Team Lotto NL Jumbo
Lotto Soudal
Orica Scott
Team Sunweb
Team Sky (Froome, Rowe, Henao, Stannard, ?, ?, ?)
Trek Segafredo (Theuns, De Kort, Didier, Pedersen, Stetina, Guerreiro, Pantano)
4 équipes Continentales Pro
Aqua Blue Sport
Gazprom Rusvélo (Brutt, Savitskiy, Nikolaev, Ershov, Trusov, Sveshnikov, Tsatevich)
Roompot (Meijers, Asselman, Tusveld, Van der Lijke, Van Ginneken, Van der Hoorn, Ariesen)
United Healthcare (Acevedo, Clarke, Hegyvary, Henderson, McCabe, Norris, Putt)
1 équipe nationale
Australie
Favoris (à venir) :
Le champion du Monde, Peter Sagan, en Australie depuis fin 2016 a préféré rentré en Europe directement après le Tour Down Under, il ne participera donc pas à cette semi-classique dont il aurait pourtant été l'immense favori.
Météo (Geelong) :
Vent à 21kmh souflant du Sud-Est. Les coureurs l'auront donc de côté tout le long de la côte jusqu'à Torquay puis globalement de dos sur la remontée vers Geelong puis à nouveau de côté avant d'entrer à Geelong. Course ultra rapide à prévoir
Diffusion TV :
En différé sur la chaîne lequipe à 16h30 le dimanche 29 janvier.
Le classement 2016 :
| 1 | Peter KENNAUGH | SKY | en 4h04'59" |
| 2 | Leigh HOWARD | IAM | à 6" |
| 3 | Niccolo BONIFAZIO | TREK | " |
| 4 | Pim LIGTHART | LOTTO | " |
| 5 | Simon GERRANS | ORICA | " |
| 6 | Nathan HAAS | DIMENSION DATA | " |
| 7 | Alexey TSATEVICH | KATUSHA | " |
| 8 | Ben SWIFT | SKY | " |
| 9 | Enrico BATTAGLIN | LOTTO NL | " |
| 10 | Dion SMITH | ONE | " |
La course 2015 :
Articles complets (mais en Anglais
) :
). Eh ben ça en valait le coup 
