[Créations] Tour de France

[darth-minardi]

J'ai profité du repos pour faire un Tour moins montagneux également.

C'est amusant de remarquer qu'on combine le même tracé général, sans aucune ville étape en commun.

Moi aussi, je poste déjà la carte :





Edit : ajout de la ligne des étapes, distances et types d'étapes.



Le picto symbolise l'idée générale, donnant ainsi 7 étapes de plaine, 6 étapes accidentées, 5 étapes de montagne, 3 chronos (par équipes, en côte et plat)
Sauf qu'au lieu du terme générique mis pas ASO sur le site du Tour, j'ai voulu être un peu plus précis.
Donc on a 7 étapes de montagne : 4 de haute montagne pour les favoris (2 dans les Alpes, dont chrono, 1 en Provence, 1 dans les Pyrénées) et 3 étapes de moyenne montagne, dont surtout les Vosges en ouverture et le Massif Central en clotûre (l'autre est classifiée comme par le picto d'étape accidentée, puisqu'étant offerte aux baroudeurs).

On a ainsi moins de montagne et surtout moins de haute montagne. Aussi, les étapes sont un peu plus séparées (jamais de raisons de refuser d'attaquer par peur d'un retour de bâton dès le lendemain) et il n'y a pas de dernière semaine monstrueuse (donc il ne faudra pas l'attendre pour faire la course).

Je mettrai les profils demain, mais vous pouvez déjà remarquer à quel point il est possible de faire un Tour difficile et varié, avec de la montagne "optimisée" plutôt que "aglutinée".
Aussi, les parcours pris sont faits en sorte qu'il y ait de l'animation en cours d'étape dans la mesure du possible (pour différents objectifs des coureurs et avec des buts différents dans le tracé).

[Paul-henri]

Les points clefs du parcours :
~ 3 250 km
2 contre-la-montres individuels
8 étapes de plaine
5 étapes de vallons ou de moyenne montagne
6 étapes de haute montagne dont 3 arrivées au sommet
33 cols ou côtes de 2e, 1re ou Hors catégories

On a donc un Tour relativement court. Il n'y a que trois étapes de plus de 200 km mais deux en font plus de 230. Malgré 8 étapes classées en plaine, les sprinters auront quasiment toujours des pièges à déjouer avant d'en découdre. On trouve des étapes de montagne du premier mercredi au dernier vendredi bien qu'on ait deux blocs majeurs en fin de 1re semaine et en début de 3e. Je me rends compte qu'il y a quand même pas mal de cols mais les étapes en fin de Tour ne sont pas favorables à une course d'attente.

01 Maubeuge - Maubeuge - 19,7 km

Les coureurs parcourront la campagne avant de revenir vers le centre de la plus belle ville des Hauts de France.

02 Maubeuge - Fourmies - 145 km

Ramousies - km 59 / 0,9 km à 4,6 %
Bousignies sur Roc - km 86 / 0,9 km à 5 %
Eppe-Sauvage - km 117 / 1,6 km à 3,9 %

Première étape hommage à la plus grande course d'un jour des Hauts de France. Je me suis assez largement inspiré des parcours de Darth et Bullo du concours en question. On obtient ainsi une première étape courte, nerveuse et avec peu de temps mort. L'arrivée est évidemment la même qu'au GPF. Quelques GPM histoire d'avoir un maillot à pois le soir.

03 Fourmies - Charleville-Mézières - 144 km

Les Mazures - km 98 / 2,1 km à 7,1 %
Mont Malgré Tout - km 110 / 3,7 km à 7,9 %
Monthermé - km 132 / 4 km à 5,3 %

Le cyclisme avait un peu déserté les Ardennes depuis le déménagement du Critérium International. Les quelques côtes dans le final devraient inspirer les attaquants.

04 Sedan - Nancy - 198 km

Saint Maurice - km 115 / 2,6 km à 5 %
Chavigny - km 187 / 3,4 km à 4,2 %

La côte dans le final n'est pas très pentue et les sprinters à l'aise en côte devraient pouvoir se disputer la victoire.

05 Nancy - Le Markstein - 161 km

Schlucht - km 108 / 10 km à 4,2 %
Petit Ballon - km 137 / 11,6 à 6,7 %
Platzerwasel - km 154 / 8,2 km à 7,6 %

Dès le 1er mercredi les coureurs devront s'attaquer à la montagne. On espère qu'au moins une équipe sera intéressée à l'idée de tester ses adversaires sur un terrain favorable.

06 Mulhouse - Lausanne (CH) - 189 km

Mont Crosin - km 88 / 3 km à 6,5 %
Saint Imier - km 98 / 4,2 km à 7,8 %

Étape de transition vers le sud en traversant le Jura. L'arrivée est jugée au centre de Lausanne au sommet d'une montée de 300 m précédée d'un virage à angle droit.

07 Genève (CH) - La Plagne - 176 km

Forclaz de Montmin - km 61 / 10,2 km à 6,5 %
Forclaz de Queige - km 92 / 5,6 km à 8,3 %
Cormet de Roselend - km 127 / 20,3 km à 6 %
La Plagne - km 176 / 21,4 km à 6,6 %

Encore du costaud aujourd'hui même si ça devrait se limiter à une course de côte dans la montée finale.

08 Bourg Saint Maurice - Le Monetier les Bains

Col d'Iseran - km 45 / 45 km à 4,1 %
Col du Télégraphe - km 134 / 11,8 à 7,3 %
Col du Galibier - km 157 / 18,1 km à 6,9 %

Le Galibier est mis à l'honneur avec une arrivée au pied de sa descente. Les perdants de la veille auront le terrain pour passer à l'attaque.

09 Briançon - Gap - 119 km

Col d'Izoard - km 20 / 19,4 km à 5,9 %
Puy-Sanières - km 76 / 4,2 km à 6,9 %
Saint Apollinaire - km 90 / 6,4 km à 7,4 %
La Rochette - km 112 / 3,9 km à 6,7 %

La sortie des Alpes se fait au sprint. Il reste encore de grosses étapes après mais c'est l'étape idéale pour se remettre dans la course avant le repos.

Repos - Gap

10 Gap - Marseille - 235 km

Espigoulier - km 192 / 13,8 km à 3,8 %

La route est longue pour rejoindre la côte. L'Espigoulier devrait faire hésiter certains sprinters à se lancer tête baissée à la poursuite des échappés.

11 Marseille - La Grande Motte - 151 km

Étape courte et plane. Le problème pourrait venir du vent lors de la traversée de la Camargue.

12 Montpellier - Millau - 170 km

Roquedur - km 54 / 7,4 km à 5,7 %
Col du Minier - km 85 / 22,6 km à 4,6 %
Trèves - km 120 / 4,6 km à 5,7 %
Nant - km 140 / 5 km à 6,2 %

La traversée des Cévennes et des contreforts du Massif Central sont rarement de tout repos, en particulier si la chaleur s'en mêle. Cette étape ouvre un diptyque piégeux à l'approche des Pyrénées.

13 Millau - Castres - 145 km

Saint Georges de Luzençon - km 11 / 2,6 km à 6,4 %
Col de Sié - km 72 / 12,1 km à 4,5 %
Mont Roucous - km 82 / 3,6 km à 5,6 %
Sardagne - km 132 / 5,3 km à 4,6 %

Le peloton poursuit sa route escarpée vers l'ouest. Il y a encore moyen de voir une échappée aller loin.

14 Castres - Revel - 43 km

Pas du Sant - km 17 / 3 km à 9 %
Ce chrono pourrait être difficile à gérer. D'une part de longues routes planes, de l'autre une bien vilaine côte.

15 Revel - Monts d'Olmes - 139 km

Col du Bac - km 76 / 3 km à 5,3 %
Col de Montségur - km 116 / 6 km à 6,8 %
Les Monts d'Olmes - km 132 / 13,2 km à 4,7 %

L'étape est courte et les coureurs arriveront vite dans le final en palier vers la station des Monts d'Olmes. Un relais à l'avant pourrait être utile si un coureur attaque avant les 5 derniers kilomètres.

Repos - Tarascon

16 Tarascon sur Ariège - Aspet - 178 km

Col de Port - km 17 / 17 km à 4,6 %
Col de Péguère - km 26 / 3,5 km à 12 %
Col de la Core - km 74 / 13,8 km à 6,4 %
Col de Portet d'Aspet - km 109 / 5,5 km à 7,1 %
Col des Ares - km 131 / 6,7 km à 4,6 %
Col de Mentet - km 157 / 9.3 km à 9,1 %

Départ costaud au lendemain du repos. La suite est plus tactique vue la vallée entre les cols. L'arrivée est située après une quinzaine de kilomètres de rapides faux-plats. Il ne faudra donc pas attendre le dernier kilomètre d'ascension pour se découvrir.

17 Bagnères de Luchon - Lourdes - 139 km

Col de Peyresourde - km 15 / 15 km à 6,1 %
Col d'Azet - km 32 / 7,5 km à 8,3 %
Hourquette d'Ancizan - km 57 / 10,3 km à 7,8 %
Col du Tourmalet - km 91 / 17,2 km à 7,4 %

A nouveau un départ en col mais cette fois tout s'enchaîne sans répit jusqu'au Tourmalet. C'est l'étape idéale pour renverser le Tour. Il y aura encore 30 km de plaine après. Aux coureurs de prendre leurs responsabilités.

18 Tarbes - Cahors - 201 km

L'étape ne présente pas de difficulté. Il s'agit avant tout de remonter vers le Nord. En revanche, rien ne dit que les sprinters se sentiront de mener la poursuite.

19 Cahors - Murat - 237 km

Col de Legal - km 157 / 8,5 km à 5 %
Col de Néronne - km 184 / 4,2 km à 6 %
Pas de Peyrol - km 196 / 5,5 km à 7,5 %
Col du Pertus - km 212 / 4,5 % à 8,6 %
Col de la Cère - km 224 / 5,9 km à 5,4 %

Tout le monde ici s'accorde à dire que l'enchaînement Peyrol-Pertus-Cère est idéale pour mettre le bazar. Les cols précédents (dont Néronne que j'ai oublié sur le profil) doivent favoriser le lancement de relais pour le final.

20 Saint Flour - Clermond-Ferrand - 139 km

Opme - km 130 / 2,7 km à 6,3 %

Une petite étape pour sortir du Massif Central et retrouver la civilisation. On aurait même pu continuer plus au nord.

21 ??? - Paris Champs Élysées - ???km
Champagne, banlieue, Seine, Champs Élysées...

[darth-minardi]

Il y a un problème avec le profil de ton étape 17 et 19
Je commentrai plus en détail quand ce sera réglé.

[Paul-henri]

Il y a un problème avec le profil de ton étape 17 et 19
Je commentrai plus en détail quand ce sera réglé.

Merci c'est corrigé.

[darth-minardi]

Dans l'ensemble, je trouve le Tour faible en étape pour sprinteurs (je n'en compte que 5 au plus), ce qui donne un certain déséquilibre (même si on pourrait ajouter du sprint en peloton réduit après une côte 2 fois).

Autant j'aime bien le départ (sauf pour le CLM inaugural, chose que je n'aime pas de façon générale), mais j'ai du mal avec l'étape de Nancy, où je vois trop la côte peser sur la course. Une telle côte aurait mieux eu sa place un peu plus loin de l'arrivée si le but est de gêner quelques sprinteurs (et dans ce cas, en mettre une éventuellement un peu plus dur, mais plus loin).

J'aime bien l'étape du Markstein, avec le Petit Ballon pour faire sauter quelques coureurs, puis le Markstein pour jouer l'étape.
Bon choix de ne pas arriver juste au sommet, la forte pente dans les derniers moments aurait tuée la course (même s'il y a peu de chance, sauf gros outsider, que ça bouge avant).

La Plagne, clairement une course de côte, mais Roselend peut permettre un tri et offrir des points pour le GPM. Et c'est toujours bon de cumuler un peu de dénivelé. Maintenant, avec beaucoup de montagne derrière, sauf coureur voulant assomer la course, ça ne bougera pas nécessairment. Ca aura cependant le mérite d'établir une première hiérarchie dans le peloton.
Le Galibier vers Le Monêtier Au moins, on est sûr qu'il ne restera pas grand monde, même sans gros mouvement.
L'Izoard fera mal dans la sortie, mais uniquement pour l'échappée vue la vallée qu'il y a ensuite avant les montées du final. Cela reste une bonne version courte de l'étape de 2003 et La Rochette peut donner des images spectaculaires.

Ensuite, la transition est très généreuse avec les baroudeurs, avant 3 étapes Pyrénéennes. Ca reste de l'ajout de 3 étapes de montagne en dernière semaine.
Les Monts d'Olmes, je ne suis pas fan. Avec les replats, ça risque de générer de l'attentisme pour que ça ne bouge que dans les 3 derniers kilomètres entre ceux n'ayant pas été distancés A moins que le repos qui suit change la donne.

Port-Péguère dans ce sens, avec la grosse pente prise dans un virage à presque 180°
Mais ensuite, ça risque de se limiter au Menté pour les favoris, parce les Ares, ça reste tranquille.
Mettre en avant Menté et du mouvement de loin irait mieux en traversant les Pyrénées dans l'autre sens, pour pouvoir prendre Menté et le Portet d'Aspet dans leurs versants les plus difficiles.
Mais bon, cela reste un bon morceau pour terminer, avec un des cols les plus durs des Pyrénées, puis une descente très technique qui peu mettre un beau bazar (pour un bon descendeur, on peut attendre "le dernier kilomètre d'ascension pour se découvrir" ). Je trouve le rôle un chouia raté ici.

Le final avec le format sprint qui se prête très bien dans ce sens, où il faut que ça pète de partout.
Néanmoins, j'aurais peut-être mis l'arrivée à Argelès-Gazost afin d'éviter de donner la chance à un leader attentiste de revenir grâce au boulot de 3 équipiers dans la dernière demie-heure plate (parce que ça me paraitrait jouable de récupérer 2 minutes sur un mini-TTT face à un grimpeur usé de son effort dans les montées). Donc du plat après le col : oui, mais j'aurais dosé un peu moins de 30 km.

Pour la dernière étape difficile, c'est un très beau morceau, avec la longue distance et la fatigue des 3 semaines, ça peut offrir un beau dernier match.

Enfin, l'étape de Clermont, j'aurais mis 30 bornes de plus vers le Nord, pour avoir un match baroudeur/sprinteurs mieux établi, afin d'avoir une côte plus loin de l'arrivée. Surtout que tu as un Tour où il n'y avait pas de distance excessive (tu ne dois pas excéder les 3200 km de beaucoup, donc pas de raisons de rester sous les 140 km).




Hors commentaire de course, je suis curieux des deux premières étapes
Pour le TT inaugural, tu passes par où ? (difficile de repérer avec si peu de changement de dénivelé)

Pour l'étape suivante, il y a plus de matière pour essayer de deviner
Avant Ramousies ("la côte du Boquet" sur le GPF ), les montagnes Russes m'évoquent la route entre Avesnes et Sains.
La montée au kilomètre 45/46 serait-elle l'Avenue du Pont-Rouge dans Avesnes
Ensuite, la pente en rouge au km 70, c'est autour de Solrinnes. Si tu pars vers Bousignies, il y a de quoi prendre des petites routes vers Coulsolre suivant le trajet que tu prends (soit dit en passant, la petite route entre Hestrud et Cousolre tournant dans tous les sens et étant étroite, avec du petit dénivelé sans arrêt, pour ensuite se diriger vers Maubeuge via Cerfontaine offre une ligne droite avec une zone de dévers où le vent souffle très souvent et où le peloton arriverait étiré. Ca donnerait de quoi bordurer si ça souffle).
Tes côtes avant Eppe-Sauvage ("la côte du Sacré Coeur" sur le GPF ), ça sent le détour par la Belgique (je ne m'aventurerais pas sur essayer de deviner la route à cet endroit) pour revenir par Clairfayts et monter la côte de Touvent longeant la frontière avant Eppe-Sauvage.
Pour le final, ça m'a l'air bordélique. J'ai l'impression que tu reprends le circuit du GPF, pris à Couplevoie pour faire un tour, mais il y a une bosse en trop dans le premier tour. Tu montes la Rue de la Concorde ou la Rue Léo Lagrange dans le premier tour et pas dans le deuxième ?

[Paul-henri]

Dans l'ensemble, je trouve le Tour faible en étape pour sprinteurs (je n'en compte que 5 au plus), ce qui donne un certain déséquilibre (même si on pourrait ajouter du sprint en peloton réduit après une côte 2 fois).

Autant j'aime bien le départ (sauf pour le CLM inaugural, chose que je n'aime pas de façon générale), mais j'ai du mal avec l'étape de Nancy, où je vois trop la côte peser sur la course. Une telle côte aurait mieux eu sa place un peu plus loin de l'arrivée si le but est de gêner quelques sprinteurs (et dans ce cas, en mettre une éventuellement un peu plus dur, mais plus loin).
Je suis d'accord mais j'en ai pas trouvé. J'aurais pu tournicoter un peu derrière à la limite.

J'aime bien l'étape du Markstein, avec le Petit Ballon pour faire sauter quelques coureurs, puis le Markstein pour jouer l'étape.
Bon choix de ne pas arriver juste au sommet, la forte pente dans les derniers moments aurait tuée la course (même s'il y a peu de chance, sauf gros outsider, que ça bouge avant).

La Plagne, clairement une course de côte, mais Roselend peut permettre un tri et offrir des points pour le GPM. Et c'est toujours bon de cumuler un peu de dénivelé. Maintenant, avec beaucoup de montagne derrière, sauf coureur voulant assomer la course, ça ne bougera pas nécessairment. Ca aura cependant le mérite d'établir une première hiérarchie dans le peloton.
Je ne m'attends pas non plus à autre chose qu'une CC. Je voulais arriver aux Arcs d'abord et puis j'ai vu que ça dépassait jamais les 6 % malgré la longueur.
Le Galibier vers Le Monêtier Au moins, on est sûr qu'il ne restera pas grand monde, même sans gros mouvement.
L'Izoard fera mal dans la sortie, mais uniquement pour l'échappée vue la vallée qu'il y a ensuite avant les montées du final. Cela reste une bonne version courte de l'étape de 2003 et La Rochette peut donner des images spectaculaires.
C'est assez difficile de trouver de quoi couper la vallée après l'Izoard.

Ensuite, la transition est très généreuse avec les baroudeurs, avant 3 étapes Pyrénéennes.
J'ai hésité pour l'Espigoulier. Je pense que je préfèrerais mettre quelques côtes en cours d'étape et finir sans. Avec la longueur, ça pourrait équilibrer le match entre sprinters et baroudeurs. Pour les deux autres, l'idée est de survendre la chaleur et le mauvais rendement de certaines routes pour faire croire à des pièges.
Ca reste de l'ajout de 3 étapes de montagne en dernière semaine.
Les Monts d'Olmes, je ne suis pas fan. Avec les replats, ça risque de générer de l'attentisme pour que ça ne bouge que dans les 3 derniers kilomètres entre ceux n'ayant pas été distancés A moins que le repos qui suit change la donne.Je voulais une arrivée au sommet qui ne fait pas trop peur. Là on a une montée en palier et globalement je vois pas un favori bouger avant la dernière montée. En revanche, je pense que le final peut se prêter à une course plus tactique dans la mesure où si quelqu'un veut attaquer, il serait bon d'avoir un bon coéquipier à l'avant.

Port-Péguère dans ce sens, avec la grosse pente prise dans un virage à presque 180°
Mais ensuite, ça risque de se limiter au Menté pour les favoris, parce les Ares, ça reste tranquille.
Mettre en avant Menté et du mouvement de loin irait mieux en traversant les Pyrénées dans l'autre sens, pour pouvoir prendre Menté et le Portet d'Aspet dans leurs versants les plus difficiles.
Mais bon, cela reste un bon morceau pour terminer, avec un des cols les plus durs des Pyrénées, puis une descente très technique qui peu mettre un beau bazar (pour un bon descendeur, on peut attendre "le dernier kilomètre d'ascension pour se découvrir" ). Je trouve le rôle un chouia raté ici.
Je suis d'accord que ça vaut pas l'enchaînement dans l'autre sens. J'avais hésité avec l'enchaînement classique et une arrivée à Luchon puis je me suis dit que tant qu'à faire, autant mettre le versant difficile de Menté. Au vu du profil, un homme seul doit pouvoir résister dans le final vu qu'il n'y aura pas foule derrière.

Le final avec le format sprint qui se prête très bien dans ce sens, où il faut que ça pète de partout.
Néanmoins, j'aurais peut-être mis l'arrivée à Argelès-Gazost afin d'éviter de donner la chance à un leader attentiste de revenir grâce au boulot de 3 équipiers dans la dernière demie-heure plate (parce que ça me paraitrait jouable de récupérer 2 minutes sur un mini-TTT face à un grimpeur usé de son effort dans les montées). Donc du plat après le col : oui, mais j'aurais dosé un peu moins de 30 km.
Ma première ébauche arrivait à Argelès mais ça faisait globalement le même final que la veille avec une quinzaine de bornes de faux-plats. Je veux forcer les coureurs qui veulent gagner à y aller. Si des leaders y font franchement, les équipiers seront loin. Les lâchés pourront bien reprendre 2 minutes, si ils en ont déjà 5 de retard au Tourmalet, ça laisse 3 minutes.

Pour la dernière étape difficile, c'est un très beau morceau, avec la longue distance et la fatigue des 3 semaines, ça peut offrir un beau dernier match.

Enfin, l'étape de Clermont, j'aurais mis 30 bornes de plus vers le Nord, pour avoir un match baroudeur/sprinteurs mieux établi, afin d'avoir une côte plus loin de l'arrivée. Surtout que tu as un Tour où il n'y avait pas de distance excessive (tu ne dois pas excéder les 3200 km de beaucoup, donc pas de raisons de rester sous les 140 km).
Oui c'est un peu ce que je disais aussi. Je commençais à avoir un peu la flemme.



Hors commentaire de course, je suis curieux des deux premières étapes
Pour le TT inaugural, tu passes par où ? (difficile de repérer avec si peu de changement de dénivelé)
Je fais une boucle vers le NO puis je reviens par le SO. Je sais plus exactement par où puis j'ai pas fait très attention. Je voulais juste un chrono de 20-25 bornes.

Pour l'étape suivante, il y a plus de matière pour essayer de deviner
Avant Ramousies ("la côte du Boquet" sur le GPF ), les montagnes Russes m'évoquent la route entre Avesnes et Sains.
La montée au kilomètre 45/46 serait-elle l'Avenue du Pont-Rouge dans Avesnes
Ensuite, la pente en rouge au km 70, c'est autour de Solrinnes. Si tu pars vers Bousignies, il y a de quoi prendre des petites routes vers Coulsolre suivant le trajet que tu prends (soit dit en passant, la petite route entre Hestrud et Cousolre tournant dans tous les sens et étant étroite, avec du petit dénivelé sans arrêt, pour ensuite se diriger vers Maubeuge via Cerfontaine offre une ligne droite avec une zone de dévers où le vent souffle très souvent et où le peloton arriverait étiré. Ca donnerait de quoi bordurer si ça souffle).
Tes côtes avant Eppe-Sauvage ("la côte du Sacré Coeur" sur le GPF ), ça sent le détour par la Belgique (je ne m'aventurerais pas sur essayer de deviner la route à cet endroit) pour revenir par Clairfayts et monter la côte de Touvent longeant la frontière avant Eppe-Sauvage.
Pour le final, ça m'a l'air bordélique. J'ai l'impression que tu reprends le circuit du GPF, pris à Couplevoie pour faire un tour, mais il y a une bosse en trop dans le premier tour. Tu montes la Rue de la Concorde ou la Rue Léo Lagrange dans le premier tour et pas dans le deuxième ?
En gros, je fais une boucle vers l'Ouest avant d'arriver à Avesnes. Après je prends une partie de ta boucle 1 jusque dans le coin au NE contre la Belgique. Là je reprends à l'envers une partie du parcours de Bullo jusqu'à Eppe-Sauvage, puis je retourne vers Fourmies comme sur ton parcours en prenant la rue de la Concorde, 1er passage sur la ligne puis quasi la dernière boucle du GPF sans la Concorde. Je peux te ressortir le GPX dans la semaine. Il y a peut-être surement mieux à faire mais c'est toi l'expert de la région.

[Wings]

J'ai également fait un TdF (montagneux par contre )pendant la journée de repos, je le publirai certainement ce soir ou demain

[darth-minardi]

Voici les détails du parcours dont la carte a été postée hier et est en haut de page :

1ère étape : Gent - Oudenaarde, 186 km

Grosse nervosité pour commencer le Tour avec un mini Ronde. Pour casser le peloton petit à peti, des pavés "larges" (bien différents de ce qu'on a à Paris-Roubaix), abordés à angle droit pour étirer, ainsi qu'un berg sur route large. Ca donne de quoi se placer avant et bien s'étirer pour le combo Haaghoek-Leberg-Rekelberg allant chercher des plus petites routes. Ca redevient un peu plus large pour l'aller-retour vers Grammont (la partie finale du Kapelmuur n'est pas prise, comme sur le Tour 2004). Dans le final, quelques bergs asphaltés, puis un peu de pavés dans le Steenbeekdries pour redonner de la tension, avant un gros morceaux et le Kwaremont, avant de se diriger vers le lieu d'arrivée du Ronde, mais avec un pavé plat ajouté sur la route. 10 bergs et 10 pavés (dont 2 en commun), mais pas les petits morceaux étroits type Koppenberg, Molenberg, Taaienberg, Kapelmuur et le choix fait d'éviter le Paterberg.

2ème étape : Aalst - Sint-Niklaas, 34 km

Après une première étape voulue pour mettre des coureurs de partout, sans pour autant faire de gros écarts sauf si un coureur explose, un parcours bien différent est proposé dans la Plaine des Flandres : entière plat. Ainsi, les équipes de rouleurs et bouffeurs de vent vont pouvoir s'en donner à coeur joie. Il y a une petite pente à 4%, mais cela reste largement négligeable. Beaucoup de lignes droites et des routes larges : aucun adversaire au bourrinage.

3ème étape : Ronse - Le Cateau-Cambrésis, 162 km

Le premier col du Tour de France est emprunté, mais cela reste bel et bien l'étape des pavés. Avec un cumul de plus de 26 kilomètres pavés, cette étape pourra être bien sélective. Sauf conditions météo particulière, le final n'aide pas spécialement les hommes seuls et cette étape est plus là pour faire perdre du temps qu'en gagner, avec une route large juste avant et après le pavé de Troisvilles. Vers l'arrivée, une descente amène vite à la ligne droite finale, pour une montée sur les 200 derniers mètres.

4ème étape : Saint-Quentin - Epernay, 204 km

Encore une étape piège, avec montées et descentes dans toute l'étape et un petit pactole de 15 points à prendre pour le classement des grimpeurs pour les baroudeurs. La pente ne permettra pas d'énormes écarts de l'avant, mais sans côte hyper-dur, une équipe qui voudrait secouer le peloton pourrait le faire tôt (rouler un peu fort suffira, puisque certaines routes sont étroites). Mais quoiqu'il en soit, l'étape est encore faite pour faire perdre du temps à certains et éviter d'avoir un très gros bloc de coureurs dans la même seconde avant la montagne. Mais il y aura une possibilité de petite attaque dans la dernière côte pour éventuellement aller chercher le jaune. A noter que comme en Flandres, le sprint est placé très tôt, pour éviter d'assurer que la première attaque soit la bonne.

5ème étape : Châlons-en-Champagne - Epinal, 231 km

Rien de particulier. C'est long et majoritairement plat, uniquement pour les sprinteurs. La seule gêne pour eux sera le sprint à une demie-heure de l'arrivée, alors qu'il était plutôt placé en début d'étape les jours précédents.

6ème étape : Gérardmer - La Planche des Belles Filles, 178 km

Une première étape montagneuse avec une accumulation de difficultés faite pour réduire la taille du peloton petit à petit, via la longueur des premières montées, puis la pente des dernières, même si cela restera une course de côte dans la montée finale. Pour les baroudeurs, le départ dans la Schlucht pourra être spectaculaire. Il y a pas mal de points à prendre dans le cours d'étape (42), mais suffisant les jours précédents pour que les étapes d'avant comptent dans le classement. Le sprint est mis après des cols, pour aider les coureurs complets.

7ème étape : Montbéliard - Beaune, 194 km

Contrairement aux autres, pas d'animation aujourd'hui, mais c'est volontaire. Une arrivée parfaite pour sprinteurs (malgré le très léger faux-plat montant). Une côte un peu brutale pour les primes dans l'échappée et un sprint loin de l'arrivée. De la transition calme après des étapes compliquées.

8ème étape : Chalon-sur-Saône - Annecy, 179 km

Encore un final pour sprinteurs, mais avec un gros hic en cours d'étape : le Berthiand. Cela pourrait permettre à l'échappée de prendre beaucoup d'avance si le peloton temporise ou un sprinteur complet pourrait faire distancer quelques adversaires. Il y aura une dimension tactique importante dans cette montée en milieu d'étape. Pour le final, un peu moins, puisque les côtes sont volontairement évites, afin de laisser une 3e étape (seulement) aux sprinteurs étant là.

9ème étape : Thônes - Bonneval-Saint-Arc, 166 km

Première étape de montagne et un gros morceau en terme de dénivelé. L'accumulation des cols donne 70 points, donc les baroudeurs-grimpeurs pourront tenter de se mettre à l'avant avec de la montée dès le départ réel (je pense ici à des coureurs distancés dans les premières étapes dans les Flandres et le nord de la France). Pour les favoris, même si ça n'attaque pas, l'Iseran pourra faire une très grosse sélection, en partie du fait de la longueur de la montée, mais aussi par l'altitude, avec 14 kilomètres de montée au-delà de 2000 mètres d'altitude. La descente pourra aussi avoir un rôle à jouer, d'autant plus qu'on arrive à son pied.

Journée de repos : Modane

Le repos est placé après cette étape, afin de laisser certains bouger éventuellement un peu plus. Mais aussi à la veille d'une autre étape où les surprises habituelles post-repos pourront avoir de gros effets.

10ème étape : Saint-Michel-de-Maurienne - Col du Galibier, 35 km

Le pire "cronoscalata" possible. Un truc absolument monstrueux pour faire souffir les coureurs et permettre aux grimpeurs de prendre naturellement de l'avance et de faire des écarts. Cette fois-ci, pas possible de se cacher et il faudra assumer la hiérarchie établie dans les prochaines étapes. A noter que c'est la seule arrivée au sommet en HC, mais ici, ça mérite les 50 points avec le doublement.

11ème étape : Le Bourg-d'Oisans - Montélimar, 213 km

Pour baroudeurs, rien d'autre à dire. Le début en col pour foutre le bordel en tête de peloton et un cumul de 41 points à prendre, donc le suivi du maillot à pois sera intéressant. Le final "plat" est long, mais la légère descente le fera être rapide. A noter le nom du dernier 1C de la journée qui aurait permis une belle animation sur le forum.

12ème étape : Vaison-la-Romaine - Sisteron, 154 km

Deux grandes montées très difficiles, avec le Ventoux par son versant inhabituel pour faire mal à un maximum de coureurs. La transition permettra les regroupements, mais un coup psychologique pourra avoir son influence, en plus de la fatigue en cas de forte chaleur. Sinon, la course se jouera sur la montée et descente de la dernière difficulté. Les coureurs bons grimpeurs et offensifs auront un gros coup à jouer pour reprendre du temps (ou pour en prendre, tout simplement), puisqu'il s'agit de la dernière étape où un long col est présent dans le final de l'étape.

13ème étape : Digne-les-Bains - Arles, 168 km

Une étape pour sprinteurs, sans grande difficulté, c'est fait pour les sprinteurs. Mais en transition, les baroudeurs créent parfois la surprise. Au cas où c'est pour le peloton, le sprint est placé à une grosse demie-heure de l'arrivée, pour la lutte au classement par points.

14ème étape : Lunel - Perpignan, 204 km

Le départ est le théâtre occasionnel de bordures, mais sauf si ça se fait naturellement, il n'y aura pas de raison d'en faire si tôt. Après une journée potentiellement calme la veille et peu de dénivelé, les équipes de sprinteurs pourront jouer l'étape à fond. Le sprint intermédiaire est suffisament loin pour ne pas interférer avec l'arrivée, donc un cadre idéal pour une arrivée groupée.

15ème étape : Prades - Saint-Girons, 196 km

L'étape Pyrénéenne de ce Tour (oui, il n'y en n'a qu'une) est aussi la dernière étape de haute montagne. Si Jau d'entrée est là pour l'échappée (60 points à cumuler dans l'étape pour les grimpeurs, sprint présent dans la vallée derrière), il faudra avoir en tête des tactiques à long terme, puisqu'il pourra être intéressant de mettre des relais à l'avant, que ce soit là ou dans Pailhères, dernier col hors catégorie du Tour. Pailhères, comme Chioula, proposent de beaucoup pourcentages. Après cela, une descente rapide et un détour de la vallée pour aller retrouver de la pente vers le Pas de Souloumbrie, le final de l'étape devra être mouvementé, avec le Col de Port très irrégulier dans ce versant, avec des pourcentages raides, mais un final très roulant (d'où l'intérêt de mettre des hommes à l'avant pour les derniers kilomètres d'acension). Ensuite, un final brutal avec l'incroyable pente de Péguère, abordée en pleine relance après un virage à 180°, ce qui fera très très mal. La descente technique sur route étroite amène rapidement à l'arrivée.

Journée de repos : Haute-Garonne

Comme la première journée de repos, arriver au lendemain d'une étape de haute montagne pourrait inciter à bouger un peu plus tôt, sachant qu'il y aura bien le temps pour récupérer ensuite.

16ème étape : Saint-Gaudens - Lavaur, 148 km

S'il y a beaucoup de côtes, c'est avant tout pour un partage des primes, car après la haute montagne, si le maillot à pois est encore à disputer, ce n'est pas l'étape qui donnera le plus (13 points). Les côtes restent courtes et loin de l'arrivée. Les 30 derniers kilomètres alternent faux-plats montants et descendant. Même si les baroudeurs ont souvent leur mot à dire en 3ème semaine, cette étape devrait a priori s'achever au sprint.

17ème étape : Albi - Aurillac, 235 km

Une étape pour baroudeurs en fin de Tour, qui est même la plus longue de l'épreuve. Avec 21 points à prendre le maillot à pois pourrait être un intérêt en plus de l'étape à l'avant, selon les coureurs présents et la hiérarchie au GPM. Chez les favoris, l'enchainement de descentes et de montées rend possible du mouvement pour certains coureurs voulant récupérer une place. Au moins autour de la dernière difficulté, où de précieuses secondes peuvent être gagnées.

18ème étape : Mauriac - Le Lioran, 101 km

La dernière étape de montagne propose un format sprint toujours spectaculaire. Le début propose un sprint après 4,5 kilomètres, pour un départ tout en intensité, avant d'alterner montée et descente non-stop, avec le seul calme entre le km 40 et 50, avec une montée relativement facile. Néronne et le Puy Mary sont pris par leurs versants le plus difficile et le final est le même que sur le Tour 2016. En tant que dernière étape pour grimpeurs et attaquants, on est certains que ça bougera (éventuellement très tôt) et qu'il y aura des coureurs de partout.

19ème étape : Brioude - Montluçon, 199 km

Une étape pour baroudeurs, sans autre prétention. Pour la forme et la télévision, le Plateau de Gergobie et surtout le Col de Ceyssat (montée du Puy de Dôme sauf le tourniquet final) donneront de quoi regarder le milieu d'étape. La fin est mal-plate, avec des côtes plus ou moins longues afin que les coureurs ayant pris l'échappé se jouent la victoire. Certains sprinteurs pourraient en être, si jamais ils sont à l'avant pour le sprint situé juste après la première côte, après une heure de route. Ceci pourrait aussi être une raison d'un début d'étape très animé.

20ème étape : La Châtre - Châteauroux, 38 km

A la veille de Paris, le dernier contre-la-montre de l'épreuve. Après un par équipe et un en côte, en voici un plat. Certes il y a des petites bosses au départ, mais l'étape est presque entièrement une ligne droite. Place au bourrinage et aux coureurs puissants dans cette dernière épreuve de force autour du maillot jaune, où les petits grimpeurs souffriront énormément (même si l'étape durera moins que trois quarts d'heure), dans l'idée de faire bouger tout ce beau monde dans les cols auparavant.

21ème étape : Chevreuse - Paris, 119 km

La dernière étape au circuit traditionnel. 4 côtes en début de Tour pour donner des primes aux équipes les moins vues, comme il en est la tradition. Ensuite, entrée dans Paris par les quais de Seine et 10 passages sur la ligne d'arrivée. Le circuit est toujours animé, mais il y aura aussi la lutte pour le maillot vert qui aura son intérêt et comme toujours, il sera difficile de battre les sprinteurs.



Cumul de 3344 kilomètres.
7 étapes en ligne de plaine
6 étapes en ligne classées accidentée (incluant les pavés)
5 étapes en ligne de montagne
3 étape contre-la-montre (par équipes, individuel en côte, individuel plat)

35 cols de 2e catégorie ou plus, mais seulement 5 cols hors catégorie (Iseran, Galibier, Ventoux, Lure, Pailhères).

Points voulus dans le tracé : jamais 2 étapes de montagne en 2 jours et une dernière semaine "respirable", ne concentrant pas l'attention unique des favoris (elle ne contient pour eux qu'une étape pour baroudeurs au final accidenté, une étape de moyenne montagne au format sprint et un chrono plat de moins de 40 km).

[Wings]

Très sympa
Par contre 3 chronos ça fait pas un peu trop ?

[darth-minardi]

Par contre 3 chronos ça fait pas un peu trop ?

C'est là qu'on voit l'efficacité du lavage de cerveau des dernières épreuves ASO

Il y a un chrono par équipes et un cronoscalata.
Techniquement, il y a un seul vrai chrono individuel, de moins de 40 km.
Et il est en 3e semaine, donnant plus d'importance au facteur récupération.

[Wings]

Par contre 3 chronos ça fait pas un peu trop ?

C'est là qu'on voit l'efficacité du lavage de cerveau des dernières épreuves ASO

Il y a un chrono par équipes et un cronoscalata.
Techniquement, il y a un seul vrai chrono individuel, de moins de 40 km.
Et il est en 3e semaine, donnant plus d'importance au facteur récupération.

34 km de TTT ça va envoyer du lourd

[Paul-henri]

34 km c'est rien pour un TTT.

@Darth :
Tu notais le manque d'étapes pour sprinters, on peut pas dire que tu fasses mieux.
Tu as inversé les Saisies et les Aravis sur ton profil.
En revanche, tu as mieux réussi que moi à diluer la montagne. Après c'est une chose de séparer chaque étape pour pas faire peur à certains mais si tu fais une CC, ça devrait pas empêcher de bouger le lendemain. J'aurais donc bien mis une petite CC à la veille de l'Iseran. D'autant que 90 % des leaders ne bougeront pas en raison du chrono au Galibier.
Pour la suite c'est clairement plus ouvert. Il n'y a pas d'étapes menaçantes et mais il va quand même falloir que certains se bougent pour reprendre du temps. J'aimerais bien voir un Tour comme ça pour voir ce que ça donnerait.

[Tilo]

L'etape 1 ou 3 on peut s'en passer, une pavé avec des pavés c'est bien mais 2 non merci ou alors diminué le nombre sur la 3.

[Itrubine23]

Sinon pour le Ventoux j'ai fais ça j'ai essayé le plus possible d'éviter la vallée pour que ça se transforme pas en course de cote avec la Montagne de Lure avec le Col du Négron et le col du Macuègne (c'est pas des gros pourcentages mais ça évite la vallée ) et le Ventoux par Malaucène en ascension finale

[darth-minardi]

@Wings : Plumelec 2015, 29 km, tous sauf Cofidis et Orica en moins de 2 minutes, BMC, Sky et Movistar en 4"., Nice 2015, 25 km, tous sauf Euskaltel et Argos en 1'20", avec Orica, OPQS, Sky et Saxo en 9".
Le but du TTT est de mettre des petits écarts, mais cela reste bien loin des 70 km proposés au début des années 2000.
Et c'était dans une logique de comparaison avec le TT individuel, mais ce ne sont pas les mêmes coureurs qui y brillent.

@Paul-henri : La CC, je la met en ouverture pour La Planche des Belles Filles et uniquement volontairement. L'Iseran, c'est du CC+descente uniquement, donc on y est "presque" (pas de vallée après alors que ça aurait pu). Je sais que l'Iseran ça risque de se regarder et de faire de l'élimination de l'arrière, mais c'est assumé, c'est pour cela que c'est déjà l'étape reine, avec le plus de cols 1C et HC, ainsi que le plus gros dénivelé positif (5200, contre 4900 aux Pyrénées, alors que l'étape Pyréenéenne fait 30 km de plus).

@Tilo : Je voulais surtout un mini-Ronde en ouverture, pour tracer ce que le Tour pourrait faire en allant chercher le dur, sans prendre l'irréaliste (Koppenberg et autres). Pour les pavés de la 3e étape, Prudhomme avait dit que ce serait dommage de passer dans le Nord dans prendre de pavés
Plus sérieusement, la volonté ici est de donner une première difficile et de cumuler des étapes différentes où il peut y avoir du temps de perdu et une course subi. Pour 4 étapes voulues différentes, avant de penser à l'ordre, j'avais le Ronde (surtout pour les petites routes et les monts, car les pavés sont beaux et dans l'absolu, il y en a peu), le TTT et une étape avec plein de côtes. J'hésitais à aller chercher une zone venteuse pour des bordures, mais j'ai préféré les pavés.
Quant à leur nombre, c'est pour avoir une implication plus forte sur le général, même en cas de beau temps. Il y en a beaucoup plus kilométriquement, mais avec une densité similaire à 2014 (alors qu'en 2015, ils étaient un peu plus ressérés et ça avait fait plus de dégâts). Donc je tente ici un espacement relatif, mais plus de pavés (sans aller chercher 50 bornes de pavés comme on a eu dans les années 80, ça reste 26 km répartis en un peu plus de 100).

@Itrubine : sauf que ton tracé distance bien plus les deux difficultés, pour garder techniquement une course de côte. Ici, la transition courte permettra les retour, mais le but est de puiser dans les réserves des leaders, donc une chaleur maximale usante dans le Ventoux, puis une heure de transition seulement sur le plat. Concrètement, des équipiers à qui il faudrait la descente + 30 minutes pour revenir dans le peloton seront peu utiles, alors que s'ils mettent une heure pour revenir à cause des petits cols sur ton tracé, ils pourront encore être utile pendant 2.
Et plus dans ce sens, le combo départ rapide/bordel échappée et chaleur fera beaucoup plus mal à certains, ce qui se paira dans le HC final où les leaders se feront la course.

[Wings]

Grand Départ Finistère 2018

Etape 1 : Brest - Brest



La première étape de ce Tour 2018 fait le tour du Finistère du nord, de Brest au Phare de la Vierge, en passant par la Pointe Sainte Matthieu et le Conquet. On repique vers l'intérieur des terres a Lannilis et Landerneau sur un final légèrement vallonné qui pourrait piéger certains sprinteurs.

Etape 2 : Landerneau - Douarnenez



Deuxième étape dans les terres du Finistère. Elle traverse le département jusqu’à Quimper et fait le tour de la Péninsule d'Audierne, en passant par la Pointe du Raz. Attention aux bordures sur cette étape au bout du monde.

Etape 3 : Quimper - Mur de Bretagne



Première étape piège avec l'arrivée en haut du Mur. On sort du Finistère mais on reste en Bretagne, en longeant la cote du Morbihan a Concarneau (Finistère) et Pont-Aven. On fait un passage a proximité de Lorient également. De petits écarts peuvent déjà être créés dans le Mur et seront importants pour les Pyrénées.

Etape 4 : Pontivy - Saint Gilles Croix de Vie



Nouvelle étape pour les sprinteurs le long de la cote Atlantique. On passe notamment sur le Pont de Saint Nazaire. Attention néanmoins aux bordures avec des rafales de vents pouvant atteindre les 80km/h.

Etape 5 : Les Sables d'Olonne - Oléron Chassiron



Pas une seule petite montée pour cette étape ! On longe l'Atlantique de la Vendée jusqu'au bout de l’île d'Oléron et la cote est parsemée de magnifiques paysages (Fort Boyard, Île d'Aix, Fouras, Brouage, les huîtres de Marennes et Saint Trojan, les plages d'Oléron, Rochefort, La Rochelle, l’Île de Ré ect...). Attention la aussi aux rafalkes de vent et aux bordures.

Etape 6 : Marennes - Royan (CLM)



Pour augmenter un pu plus les écarts et promettre une bonne bagarre dans les Pyrénées, ce Contre la montre de 32km fait la transition entre les deux étapes de plat. Long de 32km, un leader ayant perdu beaucoup de temps ici pourra éventuellement se montrer plus offensif en montagne.

Etape 7 : Montendre - Orthez



Dernière étape de plat avant les Pyrénées. Rien d'autre a signaler.

Etape 8 : Pau - Lac d'Estaing



La première étape Pyrénéenne. L’enchaînement Labaye-Marie Blanque-Aubisque est suivi d'une difficulté inédite : le Col des Bordères. On arrive ensuite au Lac d'Estaing au terme d'une montée non catégorisée, mais qui aurait bien pu être classée 4C. Une étape ou il va falloir être très tactique.

Etape 9 : Lourdes - Saint Bertrand de Comminges



Un gros enchaînement pour costauds pour cette deuxième étape Pyrénéenne. Les baroudeurs et concurrents pour le maillot a pois se joueront l'étape, tandis que les favoris devront se découvrir dans Balès et Peyresourde.

Etape 10 : Saint Girons - Font Romeu Pyrénées 2000



La seule arrivée au sommet catégorisée des Pyrénées : Font Romeu. L’enchaînement avec le Col de Puymorens et Egat-Font Romeu peut inciter les baroudeurs ou une attaque de loin d'un favori, la dernière montée étant très courte.

Etape 11 : Perpignan - Lunel



Une étape de transition tranquille avec en guise de seule montée le Mont Saint Clair, a Sète. Attention au Mistral et a la Tramontane le long de la mer.

Etape 12 : Lunel - Marseille



Deuxième étape de plat avant les Alpes, mais un peu plus piégeuse avec l’enchaînement de difficultés sur la fin avec notamment la montée de Notre Dame de la Garde, raide et très étroite qui pourra donner lieu a de nombreuses attaques.

Etape 13 : Salon de Provence - Romans sur Isère



La dernière étape de plat avant les Alpes. On suit globalement le cours du Rhône. Pas trop de danger apart peut être le vent.

Etape 14 : Die - Saint Jean de Maurienne



La première étape des Alpes est monumentale. L’enchaînement ADH - Croix de Fer peut faire très mal aux jambes et des leaders peuvent déjà se faire dérocher ou attaquer. L'étape profitera beaucoup aux baroudeurs comme la plupart des étapes Alpines.

Etape 15 : Modane - Le Grand Bornand



3 cols HC pour une nouvelle grosse étape de montagne marqué notamment par le retour de l'Iseran au programme. la Montée de Bisanne reviendra également après un succès en 2016. Le Col des Aravis sera la montée décisive pour le futur vainqueur au Grand Bornand.

Etape 16 : Sallanches - Aix les Bains



La troisième grosse étape du triptyque Alpin avec l’enchaînement Semnoz-Revard qui sera inédit. Les baroudeurs devraient se presser pour attaquer et les leaders devraient s'expliquer dans le Mont Revard avant l'étape de plat.

Etape 17 : Aix les Bains - Bourg en Bresse



Le Mont du Chat devrait donner aux baroudeurs l'envie d'attaquer, sinon l'étape est faite pour qu'un sprinteur s'impose a Bourg en Bresse, entre étapes Alpines.

Etape 18 : Lagnieu - Bourgoin Jallieu (CLM)



Un contre la montre long et compliqué techniquement qui devrait creuser des écarts entre les leaders. Avec trois difficultés compliquées au programme, les rouleurs purs tels que Tony Martin ou Cancellara ne seront pas forcément le plus a l'aise.

Etape 19 : Nivolas Vermelle - Culoz



On repart dans les Alpes avec une étape ayant le Grand Colombier pour juge de paix. L’enchaînement peut plaire aux baroudeurs comme aux leaders, avant-dernière étape alpine.

Etape 20 : Annecy - Morzine Avoriaz



La dernière étape de montagne, courte mais très raide, avec l’enchaînement décisif Joux Plane - Avoriaz qui peut faire basculer le CG a tout moment, c'est l'étape qui peut tout changer donc.

Etape 21 : Rambouillet - Paris Champs Elysées



La dernière étape peut encore être décisive au niveau des points pour le maillot a pois ! Arrivée classique aux Champs Elysées en passant par Versailles notamment.

[Klira]

@Wings. Wings. Le col du Poutran ? Tu fais redescendre en parapente ?
Sinon, la Biche et le Gr Colombier aurait mérité d'être pris dans l'autre sens.
Le versant du Semnoz par Quintal aurait été mieux également, surtout en mettant le faux plat du Revard derrière.
Le sacrifice du Mont du Chat, mon Dieu !
Bon sinon, pour le coup, y'en a de la montagne.
Remarque je ne vais pas te reprocher de mettre pleins de difficultés, y'a des choses intéressantes, néanmoins certaines étapes auraient pu être plus judicieusement tracées.

@Darth. Il y a pleins de subtilités très intéressantes, pour cela, c'est vraiment excellent.
Le CLM du Galibier, ce truc cool.
Néanmoins, manque cruel de vraie montagne, notamment dans les Pyrénées où la remontée en étapes de vallons/transitions ne m'emballe pas du tout du tout.

[darth-minardi]

@Wings : première semaine chiante (course de côte ou sprint), vent survendu (pour des bordures, il faut des lignes droites, donc quand tu tournicotes, ça ne va pas vraiment, et puis ce n'est pas parce que c'est le littoral que ça donnera des bordures).
Par de construction dans les étapes, c'est soit du plat avec éventuellement une côte, soit bouffer du col non stop.
Bien trop de cols, certains irréalistes.
L'accumulation en dernière semaine va pousser à l'attentisme, comme sur les dernier Tours.

Il y a un gros problème de créativité et de dosage. C'est un gros raté pour moi

@Klira : Manque de "vraie" montagne ? Une étape cumulant Ventoux et Lure, deux étapes autour de 5000 mètres de dénivelé positif, un cronoscalata au Galibier, La Planche des Belles Filles qui fait toujours du dégât, en quoi ça manque de "vraie" montagne
Pour les Pyrénées, c'est un choix volontaire de limiter de dernier massif haut à une étape, basé sur l'hypothèse que l'accumulation d'étapes difficiles dans le dernier massif dans la dernière semaine pousse à l'attentisme avant. Les étapes étant un peu espacées et le dernier massif haut se limitant à une étape, les grimpeurs sont "obligés" de bouger dès le premier massif pour prendre du temps.
Quant à la remontée en 3e semaine, là aussi, c'est pour éviter le "pic de forme" ciblé à 2 jours de Paris, afin d'avoir du mouvement avant. La grosse étape à la veille de Paris, ça faisait kiffer sur le papier, mais dans les faits, ça ne marche pas, car le premier massif ne sert plus à rien.
Donc soit on garde la haute montagne la 3e semaine et on se ballade partout en France pendant les deux premières, pour alternativement les Alpes et les Pyrénées pour finir (n'ayant donc pas le Tour l'autre année, car après tout, on a des départements qui attendent le passage du Tour depuis une décennie), soit on tente de redynamiser les premiers massifs en tentant quelque chose. Mon essai pour cela est de dispatcher un peu les étapes de montagne afin que le "pic de forme" soit le Tour en lui même et pas les deux dernières étapes.

[Samuel]

Darth, c'est lesquelles tes étapes à 5000D+ ?

J'aime assez bien ton tracé, mais j'aurais sans doute musclé une ou deux étapes de montagne. Certaines sont, de fait, de la haute montagne, mais je doute qu'elles fassent de gros écarts (Ventoux - Lure par exemple).
En fait à part l'étape de l'Iseran (Cormet de Roselend en Cat1 ), le cronoscalata et la Planche des Belles Filles (en course de côte, donc intérêt assez limité, même si elle est à sa place dans les trois semaines), les purs grimpeurs ne seront pas trop à l'honneur.
Mais y a plein d'autres étapes pour prendre du temps, donc ça compense

@Wings : je vais rien ajouter à ce qu'on dit Klira et Darth sur le parcours. En revanche revois quelques une des tes classifications (Colombière, Morzine-Avoriaz...)

[jojodemarni]

Wings qui retombe dan ses travers avec pas mal d'accumulation de cols sans beaucoup de coherence. C'est dommage