[22] Chiloé - S4 - Vuelta 3/3

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Re: [22] Chiloé - S4 - Giro 1/3 Plongée dans le grand bain

Messagepar Duxili » 03 Oct 2025, 20:34

HPRMP a écrit:Forcément en scorant d'entrée comme ça, ça fait monter la hype dans les médias :moqueur:

Début pas loin d'être optimal ! Abner toujours solide, Jhonathan reconverti en poisson pilote de luxe ... L'abandon de Matteo pourrait peser dans la suite par contre

Et la petite chute pour bien rappeler de pas s'enflammer :noel:

Matthew :love:

La rancon de la gloire :moqueur:
Le debut est effectivement au-dela des esperances hormis l'abandon premature de Mateo mais les choses serieuses n'ont pas commencees...

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Re: [22] Chiloé - S4 - Giro 2/3 Le plus dur sera la chute

Messagepar Duxili » 04 Oct 2025, 09:42

S4 GIRO 2/3 LE PLUS DUR SERA LA CHUTE


Manuel, à Courmayer, le 22 mai 2026,

Nouvelle étape de transition pour une reprise en douceur.


C’est du moins ce que j’espérais. Seulement, je chute, pour la 2e fois de ce Giro, à 30 km du but.

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Je repars avec 2’ de retard alors que devant ils sont 47, avec des coureurs comme Hindley, Mas ou Powless, à rouler à bloc. Toute l’équipe m’attend. Suite à cette grosse chute, un peloton se reforme derrière le peloton de tête. Plusieurs équipes mènent la chasse, à commencer par les Jumbo de Vingegaard. Pour notre part, nous remontons le groupe avec difficulté pour éviter de nouvelles cassures. Nous parvenons finalement à recoller en queue du groupe de tête dans le dernier kilomètres et je ne perds donc rien. Gros stress mais alerte sans frais. Vernon s’impose au sprint.

Pas le temps de souffler vu que la 9e étape est un chrono accidenté qui s’annonce décisif pour le général.


Je m’élance alors que toute l’équipe est jusque-là aux fraises. Cela ne donne pas trop confiance. Raul me dit de ne surtout pas consommer la moindre énergie sur la partie plate. Je tente de m’exécuter, mais c’est dur, j’ai le sentiment de ne pas avancer. Je passe au 1e intermédiaire à 21’’ de Foss, Hindley n’en perd que 7. Raul me hurle de ne pas accélérer pour le moment. Je craque et appuie un peu plus fort avant le 2e inter que je passe à 44’’ quand Hindley pointe à seulement 18’’ de Foss. Sur ligne, c’est bien Foss qui s’impose mais Arensman est revenu à seulement 7’’. Hindley finit 5e à 36’’ et moi seulement 9e à 56’’. La seule consolation du jour est que je bats Vingegaard pour 5’’. Au général je perds le maillot rose pour 23’’ au profit d’Arensman, Hindley est revenu à juste à 4’’. Suivent Evenepoel et Vingegaard. Je vis là ma première grosse déception sur ce Giro. C’est dur à encaisser. Raul et Fernanda tentent de me consoler et surtout de me remobiliser pour la suite. Je ne les écoute pas trop, je n’ai qu’une envie, me recroqueviller dans ma bulle et faire le vide.

Je suis plutôt content que cette 10e étape s’annonce tranquille après ma déconvenue de la veille.


Au départ, cela fait un peu bizarre de troquer mon maillot rose pour le maillot blanc. Je m’étais habitué. Je tente de chasser les pensées négatives et de me concentrer sur la course. Si je reste bien entendu au chaud dans le peloton, Abner part lui à l’avant et prend 24 points pour le cyclamen ce qui le replace en tête de ce classement, devant Walls. Alors que le final approche, je me mêle à la lutte pour ne pas prendre une cassure. Je ne sais pas ce qui s’est passé mais je me retrouve au sol. Seul. A 5 km de la ligne. Je tombe une nouvelle fois sur mon côté gauche, encore meurtri par ma chute deux jours plus tôt. La douleur est intense, mon vélo inutilisable. Je ne parviens pas à me relever tout de suite. Je reste en boule priant que personne ne me roule dessus. Ce n’est qu’une fois la meute passée que je parviens à me relever. Ma voiture est déjà là et mon vélo de rechange prêt. Je me hisse péniblement dessus et mon mécano me pousse. C’est seulement à ce moment que je réalise que je suis sans doute en train de perdre le Giro. La rage m’envahit et une force insoupçonnée me propulse jusqu’à ligne dans un état second. J’apprends que Van Poppel s’est imposé au sprint. Quelques secondes plus tard, le verdict tombe : 2’10. C’est le temps perdu. Je retombe à la 11e place du général. Modène aura été le cimetière de mes ambitions.

Après l’arrivée, le staff s’active, je me fais d’abord soigner. Les plaies sont nombreuses et profondes, tout mon côté gauche est entièrement brulé. Raul passe me voir durant le massage pour prendre des nouvelles. Devant ma mine déconfite et ma peau brulée, il autorise Fernanda à passer la nuit avec moi. Bercé par ses caresses, je m’endormirai sur sa poitrine. Accablé par la fatigue, le stress de la course s’est envolé en même temps que mes espoirs, pour la première fois depuis des semaines je dors bien.

Avant même le début de la 11e étape, la journée commence par un coup de tonnerre : Hindley, victime d’un virus, abandonne. Avec la relative méforme de Vingegaard, il faisait pourtant figure de favori. Coté vélo, la journée est comme prévu tranquille.


Dainese la conclue au sprint. Alors que je me dirige vers ma chambre après le massage, Raul me tombe dessus :

    « Manuel, je peux savoir ce que tu fous ?
    - Pardon ?
    - Tu as passé la journée en queue de peloton sans tenir compte de mes demandes de te replacer, tu as totalement changé d’attitude, tu étais tendu et concentré, tu es maintenant tout sourire et relaxe.
    - C’est un problème ? C’est en luttant pour rester en tête de peloton que j’ai chuté. Maintenant que je me bats pour un Top 10, je peux être un peu plus cool, si cela se trouve cela sera payant !
    - Mais tu délires ou quoi ? La chute t’a rendu stupide ? OK tu as perdu 2’, mais tu as vu le programme ? La montagne n’a pas commencé. A supposer que tu ne puisses pas reprendre du temps, à quelle place penses-tu finir si tu pointes à 2’ du vainqueur ? Demain on a une occasion de reprendre du temps et les 2 jours suivants on aura les premières étapes de haute montagne. En ce qui me concerne on joue toujours la victoire finale et on vise clairement le podium. Sans Hindley une place s’y libère. Alors tu vas me faire le plaisir de relire les classements généraux des 10 derniers Giro, de méditer tout ça et de descendre prendre le petit déjeuner 30’ avant tout le monde, en tête à tête avec moi. C’est compris ? »
Pas grand-chose d’autre à répondre que oui. Mais qu’est-ce qu’il croit, que je vais reprendre 2’ à Vingegaard sur les arrivées au sommet ?

Le petit déjeuner se passe mieux. J’ai pu réaliser durant la nuit que rien n’était joué et que je pouvais encore légitimement viser un Top 5 voire mieux si les jambes répondent bien en montagne. Avec une nuit de recul, la perspective d’un Top 5 reprend de la valeur et justifie que je me remobilise. Raul insiste aussi sur mon rôle de leader :

    « Tu prétends être notre leader mais le respect des coéquipiers cela se gagne non seulement par ses performances mais aussi par son attitude. Un leader se doit de rester professionnel en toutes circonstances. Pourquoi miserais-je sur toi si tu baisses les bras à la première difficulté. Kevin lui ne lâche jamais rien. Quand tu bossais pour Pablo, si ça se passait mal un jour, tu la prenais à la cool le lendemain ?»
Je me retiens de lui faire remarquer que 3 chutes et une contre-performance sur le chrono, ce n’est pas tout à fait « la première difficulté ». Mais sur le fond il a raison et Pablo n’aurait pas accepté le moindre retard ou la moindre indiscipline. Je dois grandir en tant que leader.

Cela commence dès le briefing de cette 12e étape :


Une belle occasion de refaire un peu de mon retard. L’échappée met du temps à se former. Fisher-Black, le 8e du général tente de s’y mêler ce qui nous met sur la défensive. Au final, un groupe de 10 coureurs se regroupent à l’avant et prend 3’ d’avance. Abner, accompagné de Martin, y figurent. Mais le peloton ne lâche rien et l’écart dépasse à peine la minute en bas du col de Montoso. Les 40 points de la Montagne sont l’objectif du jour pour Abner. Martin se porte alors en tête et roule à bloc mettant au supplice ses compagnons d’échappée non grimpeurs qui lâchent un à un, avant de craquer lui-même à 2 km du sommet. Cette tactique est payante puisqu’Abner peut s’envoler dans le dernier kilomètre de la montée face aux derniers échappés, à bout de force. Le peloton est monté plus tranquillement et l’écart est remonté à 2’30 au sommet. Il restera 20 km de plat après la descente. Abner commence par se relever, mais Raul lui hurle de continuer. Il s’exécute et à 10 km de la ligne il est toujours seul en tête et compte 45’’ sur le trio de contre-attaque. Le peloton pointe à 3’ et abandonne la chasse. A 3 km de l’arrivée, la dernière cote pavée ne dérange pas Abner qui file vers une 2e victoire d’étape, en solitaire. Derrière, les trains des favoris se sont mis en place mais c’est le nôtre qui a remporté la bataille. Je reste callé dans la roue de Jhonatan qui part au sprint dans la cote. Cela fonctionne : nous nous détachons du peloton et reprenons les derniers ex-compagnon d’échappée d’Abner sur le haut. Jhonatan me laisse la 2e place du jour pour les secondes de bonifications. Le bilan comptable de la journée est excellent : j’ai repris 40’’ aux autres favoris, Abner prend une belle avance tant au cyclamen qu’à l’Azul mais le bilan moral est encore meilleur : je me suis totalement remobilisé et j’ai repris confiance à la veille de la première étape de montagne.

Ce matin, la tension est palpable. Ce n’est pas l’étape la plus dure mais c’est la première qui va tester les forces en présence et établir une première hiérarchie.


La lutte pour l’échappée est féroce. Abner parvient à la prendre mais avec des coureurs comme Evenepoel et Ciccone il se fait battre tant au sommet du 1er catégorie qu’au sprint intermédiaire. Raul, furieux, lui ordonne alors de se relever pour venir m’épauler. Au sommet suivant l’écart avec la tête de course est pourtant monté à 5’30 alors que les Jumbo ont fortement accéléré le rythme et que nous ne sommes plus que 28 dans le groupe des favoris. Mais les parties de transition sont défavorables aux échappés qui doivent économiser leurs forces. Au pied du Lago Serru, Jumbo a réduit l’écart à 3’. Dans la 1er partie du col, Uijtderbroeks attaque avec Bernal et fait le jump sur les rescapés de l’échappée matinale.

Mais là encore, le replat, n’est pas favorable aux attaquants et les lieutenants de Vingegaard font l’effort pour nous ramener. Lecerf relance alors la course et s’isole avec Ciccone, Powless, Uijtderbroeks et Bernal. Foss, le dernier équipier de Vingegaard, donne tout pour réduire l’écart. Quand il s’écarte, ce dernier attaque et revient à grande vitesse sur la tête de course. Même si mes principaux adversaires sont devant, je décide de ne pas suivre le danois et demande à Abner de prendre le contrôle du groupe de chasse. Il explose vite et Nixon, mon dernier lieutenant, prend son relais. Il reste encore plus de 7 km et pas mal de coureurs à mes côtés. Je lui demande de ralentir sachant que je ne pourrais de toutes les façons pas tenir à ce rythme jusqu’au sommet. Devant Vingegaard roule à son rythme sans se préoccuper des coureurs dans sa roue. Et cela va vite, très vite : à 5 km l’écart est monté à la minute. Nixon s’écarte alors. Je regarde autour de moi mais personne ne m’aide. Mon groupe a bien maigri et tous semblent à la limite. Je prends donc mes responsabilités et me prépare mentalement à un contre la montre de 5 km jusqu’à l’arrivée. Moyennent quelques brèves accélérations pour me défaire d’encombrants compagnons, j’entame ma remontée et reprends et lâche un à un les coureurs qui ont sauté de la roue du danois. Dans un dernier coup de rein je recolle à Uijtderbroeks, à l’approche de la flamme rouge. J’entends la foule acclamer le vainqueur du jour mais je reste concentré dans la roue d’Uijtderbroeks car c’est bien la 2e place de l’étape qui est en jeu. Le gramme d’énergie que j’avais sauvé me permet de le distancer peu avant la ligne et donc de prendre la 2e place du jour. Derrière c’est la bérézina si bien qu’au général Vingegaard compte presque 2’ d’avance sur moi qui remonte 2e ! C’est son coéquipier Foss qui occupe pour l’instant la 3e place du podium à 3’22. Au classement de la montagne Ciccone, en passant au sommet des 2 premiers cols et finissant 8e du jour, glane 59 points, ce qui le positionne deuxième à seulement 15 points d’Abner.

Raul est tout sourire.

    « Bravo petit, tu as été parfait. Je ne t’avais pas dit que rien n’était joué ? Ce soir tu es 2e du général à moins de 2’ de Vingegaard qui a déjà montré des faiblesses lors de ce Giro. Certes pas aujourd’hui mais il n’est pas à l’abris d’un jour sans. Alors on y croit ! »


Revigoré par cette performance, j’attaque cette nouvelle étape de montagne gonflé à bloc


Dans le premier col, Abner a toutes les peines du monde à suivre une échappée de costauds : on y trouve Tulett, Uijtdebroeks, le 5e du général, Evenepoel ou encore Ciccone. Logiquement le peloton roule fort derrière. L’échappée est neutralisée dans le col de Verrogne. Ciccone repart sur le haut pour aller chercher les points sans qu’Abner ait les ressources pour le suivre. Alors que Ciccone poursuit son effort en solo en tête de course, je me relâche un peu. Et je chute à nouveau.

Heureusement sans trop de conséquence puisque le peloton reprend son souffle. Ciccone aborde le Colle San Carlo avec plus de 3’ d’avance. Ce ne sera pas suffisant devant les attaques de certains outsiders. Cela se regroupe dans la descente et je me retrouve isolé dans le groupe de tête à 15 km de la ligne. Jhonatan revient pour me prêter main forte dans les 6 derniers kilomètres. Cela devient stratégique. Quand Uijtdebroeks attaque, Tulett et Powless se jettent dans sa roue, Jhonatan comble le gap et Vingegaard se replace dans ma roue au prix d’un gros effort. Je crois sentir que Vingegaard est un peu juste alors je lance le sprint de loin, pour le voir me contrer. Je me calle dans sa roue et sers les dents avant de tenter de le déborder dans les derniers mètres. Nous sommes 5 quasiment sur la même ligne dans la brume de Courmayer.

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Je perds donc 10’’ de bonification, un moindre mal après une nouvelle chute. Ciccone en prenant 72 points possède une confortable avance au classement de la montagne sur Abner. D’autant qu’il a montré qu’il était bien plus fort.

Au général, les écarts sont assez énormes mais il reste 4 jours de montagne sur les 7 derniers jours de course donc rien n’est joué ni dans un sens ni dans l’autre.

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Pour le maillot Cyclamen, Abner garde une bonne marge sur Powless et moi.

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Re: [22] Chiloé - S4 - Giro 2/3 Le plus dur sera la chute

Messagepar HPRMP » 04 Oct 2025, 10:29

Va falloir lui achter des roulettes à Manuel !

Mais malgré ça c'est quand même une bonne semaine en terme de bilan ! Et je dirais presque que les galères ont permis à Manuel de redevenir plus terre à terre après ses débuts en fanfare :up

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Re: [22] Chiloé - S4 - Giro 2/3 Le plus dur sera la chute

Messagepar morti rolo » 06 Oct 2025, 20:49

Jonas est il battable en troisième semaine ?

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Re: [22] Chiloé - S4 - Giro 2/3 Le plus dur sera la chute

Messagepar Duxili » 07 Oct 2025, 14:40

HPRMP a écrit:Va falloir lui achter des roulettes à Manuel !

Mais malgré ça c'est quand même une bonne semaine en terme de bilan ! Et je dirais presque que les galères ont permis à Manuel de redevenir plus terre à terre après ses débuts en fanfare :up

C'est sur qu'il a mis les pieds a terre et pas que les pieds :diantre:
Le bilan est effectivement tres positif mais le plus dur et pe le plus beau reste a venir !

morti rolo a écrit:Jonas est il battable en troisième semaine ?

Si sa forme retombe a ce que l'on a connu en 1er semaine oui, sur ses qualites intrinseques vs Manuel, non.

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Re: [22] Chiloé - S4 - Giro 3/3 Blanc Rose

Messagepar Duxili » 08 Oct 2025, 17:18

S4 GIRO 3/3 BLANC ROSE


Manuel, à Verona, le 30 mai 2026,

Il n’y a aucun rire au départ de cette 15 étape qui emprunte les routes du Tour de Lombardie.


Raul a su mobiliser tout le monde sur l’objectif de la journée : l’étape et reprendre du temps à Vingegaard. La concentration se lit sur tous les visages. Une grosse échappée de 24 coureurs constitue une vraie menace pour l’étape. Frigo est le mieux classé à 12’. Abner en faisait partie mais se fait éliminer sur chute. Raul le relève alors pour renforcer mon train. Cela roule finalement fort à l’approche des difficultés et l’écart se réduit à 2’ au pied de la Madonna del Ghisallo. Au sommet, sous l’impulsion de Ciccone, l’écart est remonté à 3’ mais ils ne sont plus que 10 à l’avant. Au sommet de la difficulté suivante, l’écart n’est plus que de 42’’ et le groupe maillot rose ne comptent plus que 31 coureurs, la course est folle. Je peux encore compter sur Abner, Nixon et Jhonatan. Malheureusement, Abner chute une nouvelle fois dans la descente et ne reverra plus la tête de course. La vallée qui suit est fatale aux derniers échappés. Nixon puis Jhonatan me place idéalement et à 1.4 km du dernier sommet je place mon accélération. Personne n’est dans ma roue. Vingegaard ne panique pas et laisse ses coéquipiers faire le travail. Je passe au sommet avec 25’’ de marge. Au bas de la descente je ne compte plus que 20’’. Sous la flamme rouge 10’’. Et sur la ligne 0. Mais je suis encore devant.

Je n’ai pas le temps de célébrer ma victoire car l’étape reine se profile


Abner lance les hostilités mais voyant Ciccone dans sa roue, il coupe son effort. Qu’importe il restera à l’avant dans un groupe de 17 qui prend le large. Au pied du Passo Gavia, la cima Coppi de ce Giro, les équipiers des grimpeurs du groupe de tête ont porté l’avance au-delà des 8’. Le trio d’Ineos (Tulett, Arensman et Hayter) se porte alors en tête de course et monte à bloc. Abner sait qu’il n’arrivera sans doute pas en haut avec les premiers. De fait, il craque à 6 km du sommet. Alors que l’écart dépasse les 9’, les Jumbo décident de réduire l’écart. Devant Tulett et Ciccone ont fait la différence et comptent plus de 2’ sur leurs premiers poursuivants. Le groupe maillot rose, réduit à une trentaine de coureurs pointe à 8’50. Je n’y suis plus accompagné que par un Nixon au bord de la rupture. Au pied du Mortirolo, l’écart est tombé à 7’30. Raul a fait décrocher Abner qui me protège maintenant. Quand Uijtdebroeks attaque alors qu’il y a 3 Jumbo en tête de groupe je me dis qu’il est suicidaire, mais les Jumbo ne réagissent pas et l’écart se creuse. Je demande alors à Nixon de préparer mon attaque en me disant que Vingegaard est peut-être dans un mauvais jour. Cela fonctionne et je sors en solitaire. Je reprends les coureurs de l’échappée par grappes entières mais ce n’est qu’au prix d’un énorme effort que je parviens à rejoindre Uijtdebroeks.

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La situation de la course est alors la suivante : le duo Tulett Ciccone compte 3’30 sur notre duo et nous comptons 1’40 sur le groupe maillot rose. Je suis, à ce moment-là, revenu à moins de 20’’ au général. Seulement mon effort a été ultra violent et je m’accroche comme je peux dans la roue du Belge. En manque de lucidité, je n’ai pas saisi les infos dans l’oreillette et alors qu’il reste encore 1 km d’ascension, je vois revenir de nulle part Bernal et Vingegaard.

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Je suis mort et je prends un terrible coup au moral, je passe de l’espoir de gagner le Giro à la peur de tout perdre. Bernal attaque mais Vingegaard ne le suit pas : il se contente de se caller dans ma roue. Notre groupe ne s’entend pas du tout et voit le retour de Powless et Foss de l’arrière. Ce dernier, coéquipier de Vingegaard, assure alors le tempo. Devant, Bernal est rentré sur le duo de tête mais Ciccone a réussi à déjouer la vigilance de ses compagnons d’échappée pour aller s’imposer et sceller le maillot Azul. Bernal revient 5e au général, pas d’autres changements notables. Je ne perds finalement du temps que sur le Colombien qui reste loin au général. A l’arrivée Raul est fier de moi :

    « Bravo petit, ça c’est du panache, tu as tout donné pour tenter de renverser la table. Vingegaard était un peu trop fort aujourd’hui mais on voit qu’il n’est pas impérial : s’il avait pu suivre Bernal croit moi qu’il l’aurait fait. On aura d’autres occasions, il faut continuer à y croire ! »


Et pourquoi pas dès le lendemain avec une nouvelle étape de montagne.


Sans plus d’espoir pour l’Azul ni de menace pour le Cyclamen, Abner reste au chaud pour m’aider dans l’ascension finale vers Anterselva. C’est donc Nixon qui bénéficie d’un bon de sortie et se glisse dans un groupe de 19 coureurs avec des pointures comme Evenepoel, Vine et l’inévitable maillot Azul, Ciccone. En haut du col de 3e catégorie, l’écart est de 9’30. Cela va donc se jouer entre les échappés. Les échappés montent au train et tout est encore groupé à 5km de la ligne. Nixon déclenche alors les hostilités. Il est suivi par Ciccone et Pedrero. Le trio prend 25’’ et va se jouer la victoire au sprint. Nixon est le plus frais et s’impose.
+1 POP pour l’Equateur qui passe à 6 points.
Dans le peloton, Powless et Bernal ont enflammé le final. Pas idéalement placé, je n’ai pas pu réagir tout de suite. Jhonatan a fait un gros travail pour tenter de me ramener et dans un dernier effort au sprint je parviens à raccrocher les roues et être compté dans le même temps que tous les autres favoris.

La 18e étape sera notre dernière opportunité pour souffler


Kooij remporte une 2e étape au sprint.

La 19e étape est longue et difficile.


C’est un petit peloton de 34 coureurs qui finit par se détacher. Nixon s’y trouve bien isolé. Jumbo laisse filer et l’écart monte à 8’. Je commence à stresser car Verona, 11e du général à 12’ est devant. Mais Raul me dit de rester calme. A 50 km l’écart est monté à 10’ ! A 30 km l’écart est proche des 11’ et j’ai virtuellement perdu ma 2e place. Alors que je commence à paniquer, Jumbo accélère enfin. Quelques kilomètres plus loin, Vingegaard crève. Raul refuse de rouler malgré l’écart avec Verona mais les Ineos n’ont pas les mêmes scrupules et relèguent le maillot rose à 1’30 en roulant à bloc à l’approche de la montée finale.

A 10 km de l’arrivée, le groupe de tête reste groupé. Vingegaard n’est toujours pas rentré malgré le forcing de son équipe et pointe à 1’. Le maillot rose accélère alors, seul, à plus de 7 km de la ligne alors que je suis encore au chaud dans le groupe de favoris. Uijtdebroeks attaque à moins de 7 km de la ligne suivi par Soler, McNulty et Ciccone. Je décide de ne pas réagir et demande à mes coéquipiers d’accélérer.

Mes équipiers ont tout donné et je me retrouve isolé à 2.3 km de la ligne mais je suis revenu sur le groupe Uijtdebroeks. Tout le monde est à la limite et quand j’accélère, seul Bernal est capable de me suivre. Je passe la ligne 35e et premier de ceux qui n’étaient pas dans l’échappée. A ce moment, Raul me dit que Vingegaard n’est qu’à la flamme rouge. Vingegaard perd 2’15 sur moi. C’est finalement 5’’ de plus que ce que j’avais perdu avec ma chute.

A l’avant, j’apprends qu’ils étaient encore 34 à 5 km du but. Nixon a tenté une attaque à 2.5 km de la ligne, mais il était marqué par les plus forts. Ils restaient 8 à se jouer l’étape au sprint. Entamé par son attaque, Nixon a dû se contenter de la 8e place dans le sprint remporté par Onley.

Au moment de faire les comptes, je retrouve le rose pour 17’’. Derrière, Powless et Bernal pointent à plus de 2’ et semble devoir se disputer la dernière place sur le podium.

La dernière étape de montagne s’annonce donc décisive avec un parcours xxl qui effraie tout le monde, les grimpeurs comme les non grimpeurs.


24 coureurs partent, Evenepoel est le plus dangereux à 11’39. En haut de la première difficulté du jour, les échappés ont roulé à bloc et l’écart est déjà de 11’30. Vicente mène le peloton sans aucune aide. Au col suivant l’écart est monté à plus de 14’. Jumbo est venu nous passer quelques relais, Vicente et Martin sont déjà loin derrière. Après la longue vallée et au sommet du col suivant l’écart est tombé sous les 10’ grâce aux relais des Ineos et des Jumbo. Nous ne sommes plus que 27 dans le groupe des favoris et seul Nixon m’accompagne. Devant ils ne sont plus que 9 à prétendre à la victoire d’étape sans Evenepoel qui a craqué. Plus personne ne roule dans notre groupe ce qui permet à Jhonatan de rentrer pour assurer un petit tempo en tête de groupe. Je me retrouve seul à 6 km de la ligne alors que Vingegaard a demandé à ses équipiers de durcir la course. Quand Powless, suivi par Vingegaard, je décide de suivre mon dauphin. Les 3 plus forts de ce Giro sont roue dans roue.

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Très vite, Powless craque et Bernal et Uijtdebroeks reviennent. Je tente de m’accrocher, mais je paie aussi mon effort après cette longue étape usante. Finalement les 3 plus forts n'étaient peut-être pas devant...

A l’avant Houle qui avait faussé compagnie aux grimpeurs en facteur dans la vallée profite de la mésentente de ses poursuivants pour s’imposer. Je reperds 47’’ sur Vingegaard et lui abandonne le maillot rose pour 30’’. Bernal fait son apparition sur le podium.

Raul m’a repassé les images de Pogacar avec son maillot blanc enterrant Roglic lors du dernier contre la montre du Tour 2020. Le profil n’est pas aussi difficile mais au départ de ce contre-la-montre de 16 km, j’y crois d’autant que l’équipe réalise plutôt des bons temps.


En haut de la bosse, je passe à seulement 2’’ d’Evenepoel, le grand favori du jour, un peu frustré car j’aurais pu donner juste un peu plus dans la montée. Je réalise une excellente descente et coupe la ligne dans le même temps que le champion belge. 2e au dixième. Mais Vingegaard réalise aussi un bon chrono : il finit 5e à 14’’. Je perds donc ce Giro pour 17’’.

Je rumine au contrôle anti-dopage et durant la cérémonie en me refaisant le film en boucle dans la tête. Je trouve 10 endroits où j’aurais pu les prendre ou ne pas les perdre ces foutues 17’’. Tellement de regrets.

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Abner remporte haut la main le classement cyclamen, et Ciccone celui de la montagne.

Quand je retrouve l’équipe, je les retrouve tous tout sourire, Fernanda, m’embrasse, euphorique. Raul vient me voir :

    « Profite petit, c’est bien d’être déçu et d’en vouloir plus, mais une victoire d’étape de plus ou de moins ne changera pas ta carrière et tu as encore le temps pour gagner des Grands Tours. Tu as largement prouvé que tu en avais le potentiel. Je suis sûr que tu te dis qu’en gérant mieux les contre-la-montre, en évitant les chutes et je ne sais pas quoi d’autres, tu aurais pu gagner. C’est vrai, mais Vingegaard aussi aurait pu mieux faire. Honnêtement il était le plus fort sur ce Giro. Souviens toi surtout de tes pensées avant le départ. 2e derrière un tel champion c’est un superbe résultat, alors savoure, profite, amuse-toi bien avec l’équipe. Tu auras l’occasion de prouver ta valeur à tous dans deux semaines en remportant le Tour de Suisse. »

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Re: [22] Chiloé - S4 - Giro 3/3 Blanc rose

Messagepar HPRMP » 08 Oct 2025, 18:15

Podium du Giro derrière Vingegaard pour son premier Grand Tour ... Ça me rappelle quelqu'un :noel:

Très belle semaine, la gagne n'est pas au bout mais comme c'était pas complètement à la pédale, c'est moins frustrant...

En tout cas toute l'équipe a profité ! Espérons que ça se passe aussi bien sur le Tour !

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Re: [22] Chiloé - S4 - Giro 3/3 Blanc rose

Messagepar Duxili » 09 Oct 2025, 20:16

HPRMP a écrit:Podium du Giro derrière Vingegaard pour son premier Grand Tour ... Ça me rappelle quelqu'un :noel:

Très belle semaine, la gagne n'est pas au bout mais comme c'était pas complètement à la pédale, c'est moins frustrant...

En tout cas toute l'équipe a profité ! Espérons que ça se passe aussi bien sur le Tour !

Ah oui, d'ailleurs il a disparu des radars ces derniers temps :wtf
Globalement on perd 2' dans une chute et VIngegaard nous le rend, ca s'equilibre. La frustration est la, mais bon c'est notre 1er GT, on a le temps...
Le Tour il y aura plus de monde en face et moins de force dans notre equipe... On verra ce que ca pourra donner, le sponsor veut un Top 5 :doutes:

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Re: [22] Chiloé - S4 - Giro 3/3 Blanc rose

Messagepar HPRMP » 09 Oct 2025, 20:18

Fallait peut-être pas cramer Manuel sur le Giro du coup :noel:

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Re: [22] Chiloé - S4 - Giro 3/3 Blanc rose

Messagepar Duxili » 11 Oct 2025, 08:28

HPRMP a écrit:Fallait peut-être pas cramer Manuel sur le Giro du coup :noel:

Ben au debut de la saison, Kevin etait plus fort et progressait plus vite, c'est la que j'ai fait le calendrier. Manuel va devoir attendre l'an prochain pour pe decouvrir le Tour, mais avant cela les 2 leaders vont se retrouver sur la Vuelta :evil:

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Re: [22] Chiloé - S4 - Mayo y Juno

Messagepar Duxili » 12 Oct 2025, 07:09

S4 MAYO Y JUNO


Raul, à Monterrey, le 30 juin 2026,

Le Giro a été riche en émotion, le bilan est évidemment très positif, Manuel va gagner un et sans doute même plusieurs Grands Tours dans sa carrière, j’en suis sûr. Il a beaucoup appris et muri durant cette course et contrairement à ce que je pensais, il a une vraie mentalité de champion. Une plongée dans le grand bain qui l’a révélé, Pablo avait raison. Pris dans le feu de l’action et ce tourbillon d’émotions que seul un Grand Tour peut procurer, j’ai totalement zappé le Tour de Hongrie (cat 2.HC) qui se courrait en parallèle. Felix n’a pu mieux faire que 8e sur les 3 sprints du parcours et Ramon n’a pas su suivre les meilleurs sur les étapes plus difficiles finissant à une décevante 16e place au général.

Je me suis quand même fendu d’un appel pour féliciter Kevin pour ses Championnats Nationaux du Panama : il s’impose avec 1’42’’ de marge sur le chrono et remporte la course en ligne sans coup férir face aux 4 adversaires qui ne boxent pas dans la même catégorie que lui.

Le repos a été de courte durée après le Giro puisque j’ai dû enchainer assez rapidement avec le Dauphiné : après avoir chouchouté Manuel pendant des mois, je dois équilibrer la balance et m’occuper de Kevin, d’autant qu’il est en renouvellement de contrat. Quelques jours à profiter du soleil toscan et à visiter les meilleurs châteaux du Chianti Classico puis direction le Rhône-Alpes. Sur ce Criterium du Dauphiné (cat WT – *** Victoire), notre sponsor ne demande rien de moins que la victoire finale. Face à Roglic et Pogacar, entre autres, Kevin aura fort à faire. Sur les 2 premières étapes vallonnées, nous tentons notre chance mais échouons à chaque fois. Van der Poel s’impose dans un sprint en petit comité deux jours de suite. La 3e étape se joue au sprint et Mihkels surprend van Aert. Les choses sérieuses commencent le 4e jour avec un contre-la-montre sur un parcours accidenté. Kevin réalise un très bon chrono et s’empare du meilleur temps provisoire. Il bat même Pogacar pour 6’’ mais doit s’incliner devant van Aerts qui prend au passage le maillot jaune.

La 5e étape offre une nouvelle chance aux puncheurs et van Aerts en profite pour remporter une deuxième étape de rang. Lors de la 6e étape, Kevin se retrouve isolé dans le final et décide de ne pas suivre l’attaque de Pogacar pour profiter du travail des AG2R. L’écart est stable et Kevin s’endort un peu. A l’avant, le petit groupe de favoris se joue la victoire au sprint et Pogacar l’emporte. Kevin termine 7e à 31’’, il est 4e au général.

Le lendemain, la 7e étape fait figure d’étape reine avec son arrivée à La Plagne. Lors de la montée finale, Roglic et Pogacar ont attaqué à 3 km du but. Kevin a voulu les suivre et s’est retrouvé en 3e position, esseulé. Manquant de force il a dû ralentir et s’est fait rattraper. Il finit toutefois dans la roue de Gaudu et reprend du temps sur tous les autres outsiders, derrière les 2 intouchables slovènes. Il en profite pour monter sur le podium du général. Ce Dauphiné se conclue par une arrivée aux Gets après Joux Plane lors de la 8e étape. La stratégie était de marquer Gaudu. Kevin le laisse pourtant partir car il attaque assez loin du sommet de Joux Plane. Tout rentre dans l’ordre au début de la montée des Gets. Il se contente ensuite de marquer le français pour finir dans sa roue et sécuriser sa 3e place au général. Pogacar remporte la course avec 1’20 d’avance sur son compatriote et 2 victoires d’étapes.

De retour au Mexique, je suis de loin les performances de Manuel faisait au Tour de Suisse (cat WT – *° VE). On espérait la victoire d’étape dès le premier jour avec un contre-la-montre d’une petite dizaine de kilomètres, mais Manuel finit à 15’’ de Leonard qui relègue Ayuso à 5’’ et Kung à 7’’. Sur le parcours vallonné de la 2e étape, Girmay s’accroche sur la partie difficile et règle le sprint. Manuel prend quelques bonifications et revient à 9’’ du maillot jaune. Bittner règle le sprint de la 3e étape. La 4e étape est similaire à la 2e avec un Girmay qui s’accroche dans les difficultés avant de s’imposer au sprint. La 5e étape est trop usante pour Girmay, on croit un instant que Manuel va pouvoir s’imposer, mais Bagioli est bien plus fort et il doit se contenter de la 2e place. Alors que la 6e étape arrive en haut d’une belle cote et que notre train est bien en place, Manuel perd la roue de ses coéquipiers et se fait enfermer. Il doit se mettre dans le rouge pour revenir en tête de groupe et explose quand les plus forts lancent l’emballage final. Christen s’impose devant Ayuso alors que Manuel lâche 44’’.

L’étape reine arrive le lendemain, Manuel chute au pied de l’avant dernière difficulté. Il mettra tout le col à se replacer et perdra la quasi-totalité de son équipe dans l’opération. Quand Ayuso attaque à plus de 25 km du but, Manuel sait qu’il ne pourra pas suivre et reste dans le peloton. Cela tergiverse et tout rentre l’ordre. Ayuso, van Eetvelt et Bagioli repartent à 6 km et cette fois c’est la bonne. Manuel tente de résister derrière dans la roue de Christen. Il y parvient et se classe 5e du jour. Van Eetvelt s’impose devant le leader Ayuso dans un ultime effort. Manuel est 5e au général.

Sur le contre-la-montre final, Manuel se contente d’une décevante 22e place. Malgré tout il gagne une place au général et finit 4e à plus de 2’ d’Ayuso. Une course à oublier où une forme moyenne et des erreurs auront cantonné Manuel aux seconds rôles.

Abner était notre leader à La Route d’Occitanie (cat 2.1- ° Top 5). Felix a sombré sur les étapes de sprint et Abner n’a pas existé sur l’étape reine face aux meilleurs grimpeurs du plateau. Il a sauvé sa course en remportant la dernière étape, bien lancé par l’équipe. Il finit 7e au général à 1’44 de Tulett.

Enfin sur les championnats nationaux, Felix, Victor et Abner, font le doublé en étant les seuls participants.

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Une période un peu moins faste, peut-être un peu d’usure mentale ? Pour ma part ces quelques semaines à Monterrey m’ont totalement ressourcé. J’ai raccroché les wagons de la vie de mon parti après l’échec cuisant des dernières élections municipales où nous avons réalisé le score le plus bas depuis 30 ans. Les succès de l’équipe ne sont pas passés inaperçus et ont renforcé ma réputation d’homme d’action et de winner. J’ai une cote d’amour importante et pas mal de caciques du Parti pensent à moi pour les prochaines élections. Il faudrait un peu de déstabilisation des Narco car la ville est étrangement calme pour le moment. Mais il y a le temps jusqu’en 2028, ce serait bien le diable si ça ne pétait pas.

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Re: [22] Chiloé - S4 - Mayo y Juno

Messagepar HPRMP » 12 Oct 2025, 07:45

Manuel toujours pas verni ... Mais une 4e place ça reste honnête surtout après le Giro !
Kevin pas mal, avec une étape ça aurait été encore mieux mais tant pis !
Heureusement qu'Abner gagne son étape sinon ça faisait deux courses par étapes ratées alors qu'elles étaient normalement plus accessibles ...

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Re: [22] Chiloé - S4 - Mayo y Juno

Messagepar Duxili » 13 Oct 2025, 18:59

HPRMP a écrit:Manuel toujours pas verni ... Mais une 4e place ça reste honnête surtout après le Giro !
Kevin pas mal, avec une étape ça aurait été encore mieux mais tant pis !
Heureusement qu'Abner gagne son étape sinon ça faisait deux courses par étapes ratées alors qu'elles étaient normalement plus accessibles ...

Manuel etait un peu en bout de course, mais cela reste decevant vu la concurrence. Kevin, c'est de bon augure avant le Tour !
Sur le reste c'est assez catastrophique, l'etape d'Abner ne suffit pas a faire oublier le reste: cela prouve la faiblesse de l'equipe :diantre:

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Re: [22] Chiloé - S4 - Tour de France 1/3 Tous derrière et l

Messagepar Duxili » 15 Oct 2025, 17:25

S4 LE TOUR 1/3 TOUS DERRIERE ET LUI DEVANT


Raul, à Bordeaux, le 8 juillet 2026,

Je sentais Kevin un peu dans l’ombre de Manuel et passais pas mal de temps avec lui en amont du Tour. Je lui vendais une équipe, la plus forte possible, toute à son service : Nixon, Jhonatan, Jefferson, Ramon, Mateo, Lucas et Hector. Tous les meilleurs grimpeurs, hormis bien entendu Manuel, et pas de sprinteur. Après l’échec de Nixon sur le Giro, je décidais de ne pas jouer le maillot à pois cette année, ni le maillot vert qui semble promis à un pur sprinteur. Bref, c’est tout pour Kevin et les étapes.

Il faudra au moins cela pour remplir l’objectif le plus important de l’année : **** Top 5, car en face c’est le casting qui effraie Kevin : les Slovènes Pogacar (UAE) et Roglic (Jumbo) seront une nouvelle fois parmi les grands favoris au départ, en supposant que le vainqueur du Giro Vingegaard sera là pour épauler Roglic. Pogacar tentera de reconquérir son bien après sa 2e place l’an dernier. Personnellement, je miserais sur Ayuso (Intermarché), le vainqueur sortant qui a encore progressé et semble le meilleur grimpeur du plateau, puisque là encore Uijtdebroeks (Alpecin) devrait se ressentir des efforts de son Giro. Ineos aligne une équipe où la moitié des coureurs pourraient être leader : Carapaz, Goeghegan Hart, Plapp et Tulett. Bora avec Hindley et Vlasov tenteront de peser sur la course. Et Gaudu (Groupama), Van Eetvelt (Lotto), Leknessund (DSM), Landa (HTC), Bagioli (Soudal) et MA Lopez (Grupa Azoty) pourraient tous contrarier nos rêves de podium à Paris.

Cette année, le Tour compte 8 étapes pour sprinters, 4 vallonnées, 1 contre-la-montre en montagne (arrivée à Combloux) et surtout 8 étapes de montagne avec des cols mythiques comme le Puy de Dôme, le col de la Loze ou les arrivées à St Gervais Mt Blanc et au Grand Colombier.

Les chiffres de Kevin sont excellents. Trop pour un début de Tour, il risque de flancher aux moments les plus critiques de la 3e semaine. On verra le temps venu. Pour le moment, je tente de le motiver et lui donner confiance pour les premières étapes :

    « Kevin, c’est super, tu es au top, on sait que la concurrence est rude mais bien emmené par l’équipe tu peux créer la surprise dès la première étape !

    - Tu crois, le punch n’a jamais été ma spécialité, je préfère les montées plus longues mais je n’ai pas le niveau d’un Pogacar ou d’un Ayuso, même pas celui de Manuel

    - Tu rigoles ou quoi ? Tu as fait un meilleur résultat au Dauphiné que Manuel au Tour de Suisse et pourtant tu avais Pogacar et Roglic à affronter ! Je t’ai choisi en début d’année pour être notre leader sur le Tour car tu étais le meilleur de notre équipe. Manuel a sans doute progressé un peu plus que toi sur cette première partie de saison, mais tu es tout proche et je crois à un déclic. Tu vas découvrir le Tour, c’est une course qui transcende. Tu es prêt, ta préparation est excellente, ta forme est excellente. Ce n’est pas le cas de tous les leaders qui se présentent au départ. En plus tu as une super équipe à tes cotés et une équipe en grande réussite cette saison ! Demain on joue la gagne ! »

Le profil de la 1er étape promettait une course nerveuse.


Le scénario de course est conforme aux prévisions avec une échappée reprise dans le final. Nous sommes restés cachés à préserver nos forces jusque-là. Notre train est en place mais cela attaque sans cesse et roule à fond les ballons. Nous amortissons une énième accélération, mais nous nous réveillons bien trop bas dans le peloton alors que l’arrivée approche. C’est trop tard pour remonter, Kevin finit dans la masse alors que devant Pogacar remporte le sprint de costauds. Une grosse déception à digérer après mes discours offensifs. La seule bonne nouvelle c’est que nous ne perdons pas de temps.

La 2e étape nous offre l’ascension du Jaizkibel, mais le sommet est encore assez loin de l’arrivée.


La tactique est pourtant de faire notre effort à ce moment-là. Là encore le scénario de course ne nous déçoit pas et nous nous présentons groupés au pied de la montée du Jaizkibel. Notre train prend le contrôle et réussi à se détacher sur le haut. Jhonatan est un excellent descendeur et parvient à garder les 15’’ d’avance sur la meute qui descend pourtant à la limite. Seulement le replat en milieu de descente nous est fatal. Le groupe se densifie dans le plat avant l’arrivée et Mihkels surprend van Aerts au sprint.

    « C’est bien les gars, le fait qu’on ait été repris, cela n’est pas grave. On voit que vous avez le niveau pour créer des différences, on réessaiera et la prochaine fois, ça nous sourira. Kevin a besoin de gagner du temps sur ce type d’étape alors je compte sur vous pour rééditer la performance du jour ! »


Enfin une étape plus tranquille


Philipsen remporte le sprint et Nixon prend les pois.

Nous n’avons rien à espérer sur cette 4e étape.


Jakobsen s’impose au sprint et Philipsen prend le jaune.

La montagne arrive tôt cette année, dès la 5e étape. Même si le final n’est pas propice à la bagarre, certains pourraient déjà perdre toutes leurs illusions aujourd’hui


Alors que nous n’avions pas prévu de défendre le maillot à pois de Nixon, le scénario de course m’incite à demander à l’équipe de faire l’effort dans le col du Soudet pour permettre à Nixon de passer en tête. Petit effort mais grosse récompense puisque Nixon passe en tête. La course se calme ensuite jusque dans Marie Blanque. Bagioli s’isole sur le haut et un petit groupe de 22 coureurs le prend en chasse. Nixon, Jefferson et Kevin en font partie ainsi que tous les favoris. Bagioli est revu sur le bas de la descente et Pogacar remporte un nouveau sprint en petit comité. Nys qui a résisté dans ce groupe de cadors prend le maillot jaune.

La 6e étape est sans doute la plus grosse étape pyrénéenne de cette édition.


Nixon est le dernier à rejoindre l’échappée qui se livre un long bras de fer avec le peloton. Aspin est monté à bloc à l’avant et l’écart monte enfin. Mais sur les 15 coureurs de l’échappée, il y en a de partout. Guerreiro est le plus fort, Nixon passe 2e. Guerreiro refait le ménage dans le Tourmalet, mais il a présumé de ses forces et il craque dans le dernier kilomètre, permettant à Nixon de revenir et passer en tête au sommet. Le duo de tête compte alors un avantage de plus de 6’ sur le peloton alors qu’il reste 30 km. A 15 km l’écart est toujours de 5’50 et Nixon devrait endosser le maillot jaune ! Dans la montée finale, Nixon répond à une première attaque de Guerreiro avant de céder sur la 2e. Mais il le garde à distance et dans les pourcentages les plus rudes, il revient et le dépose pour s’envoler vers la victoire d’étape et le maillot jaune. Le groupe des favoris se livre une belle bagarre. Kevin amortie systématiquement les attaques avant de pouvoir compter sur Jefferson pour le ramener une dernière fois à 3 km du sommet. Il se calle alors dans la roue de Gaudu et finit à la 13e place.
+1 point de popularité pour l’Equateur qui monte à 7 points.

On attend un sprint pour cette arrivée à Bordeaux.


Avec son beau maillot jaune, Nixon joue des coudes en tête de peloton dans le final.

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Jakobsen double la mise.

Après 7 jours de course, Nixon est donc leader et compte 2’32’’ d’avance sur Pogacar. Kevin est 8e dans le wagon des prétendants à 2’52’’. On sait désormais que Roglic roule pour Vingegaard, qu’Hindley sera le chef de file de Bora et que Plapp devrait être le leader d’Ineos (avec un Carapaz qui reste aussi en embuscade). Pour le reste, c’est hyper serré, seuls MA Lopez et Leknessund ont perdu une 40’’ sur cette première semaine de course quand Pogacar a pris 20’’ de bonification avec ses 2 victoires d’étapes.


Au grimpeur, Nixon compte 77 points contre 33 pour Guerreiro son dauphin. C’est plus serré pour le maillot vert où Jakobsen ravit le maillot à Philipsen pour 11 points.

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Re: [22] Chiloé - S4 - Le Tour 1/3 Tous derrière et lui deva

Messagepar HPRMP » 15 Oct 2025, 19:31

Très bon début ! Il faudra juste réussir à ménager les egos ...

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Re: [22] Chiloé - S4 - Le Tour 1/3 Tous derrière et lui deva

Messagepar Duxili » 17 Oct 2025, 17:22

HPRMP a écrit:Très bon début ! Il faudra juste réussir à ménager les egos ...

Debut incroyable oui ! A ce stade Kevin reste le leader vu le programme a venir, ca permettrait a Nixon de se concentrer sur les pois. Mais bon il va pas abandonner le jaune non plus :evil:

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Re: [22] Chiloé - S4 - Le Tour 2/3 On connait les plus forts

Messagepar Duxili » 18 Oct 2025, 07:28

S4 TOUR 2/3 ON CONNAIT LES PLUS FORTS


Raul, à Annecy, le 16 juillet 2026,

Reprise en douceur pour cette 8e étape.


Mihkels remporte le sprint massif. Rien d’autre à signaler.

La 9e étape est la première arrivée au sommet de cette édition avec rien moins que l’arrivée mythique au Puy de Dôme.


9 coureurs partent en costaud, on y retrouve Gaudu et S. Yates qui pointent à seulement 1’ de Kevin au général. Plusieurs équipes relaient Ramon en tête de peloton mais sans trop de conviction et face à la classe des coureurs de devant, l’écart dépasse les 10’ à 80 km du but. Au pied de la montée finale les 8 hommes de tête comptent encore 8’. A 5 km, un trio avec Gaudu, S. Yates et Jungels ont encore 7’30. Dans les 3 derniers kilomètres, Gaudu s’envole et s’impose avec 1’43 sur S. Yates. Dans le groupe des autres favoris, Nixon et Kevin tentent d’accrocher la roue de Pogacar mais ils explosent dans le dernier kilomètre. Ayuso est le premier des favoris mais finit à plus de 5’ avec Pogacar dans le même temps. Nixon termine 50’’ plus loin, 15’’ devant Kevin. Au général Gaudu prend le pouvoir devant S. Yates. Nixon reste pour l’instant 3e mais à 2’. Kevin sort du top 10. On verra la suite de la course, mais il se pourrait bien que nous ayons perdu toute chance de Top 5 aujourd’hui et que je me morde les doigts de ne pas avoir donné l’ordre de rouler plus fort.

L’étape numéro 10 semble promise à une échappée.


Nixon et Kevin ont voulu la prendre mais le peloton n’a pas donné de bons de sortie ni à l’un ni à l’autre. Ça aura tout de même permis à Nixon de grapiller 7 points pour le KOM. Finalement l’échappée sera revue et Bittner, qui s’est accroché, remporte le sprint. Nixon et Kevin s’invitent sur le podium du jour après un final bien maitrisé par Jhonatan.

Nouveau sprint en vue pour cette 11e étape.


Philipsen s’impose et reprend le maillot vert.

Nouveau parcours vallonné dans le Beaujolais pour les échappées, au moins sur le papier.


Kevin et Nixon retentent et sont rappelés à l’ordre par le peloton. C’est dommage car Jungels ira au bout en s’imposant devant Molard depuis l’échappée. L’autre nouvelle du jour c’est que S. Yates a sauté et recule 9e au général, juste derrière Kevin qui revient dans le Top 10.

On arrive dans les Alpes pour une visite prolongée qui commence par cette 13e étape et son arrivée au sommet au Grand Colombier.


10 coureurs se portent à l’avant dont Bagioli, 11e. les Groupama du maillot jaune roulent fort pour contrôler l’écart. Nous abordons les 17 km de la montée finale avec un peu plus de 1’ de retard sur les 6 rescapés, trop peu pour espérer pouvoir s’imposer. Après un ultime baroude d’honneur, Bagioli est repris. La lutte s’engage alors et je décide de demander à Kevin de se sacrifier pour Nixon. Alors que nos leaders sont à la limite, Carapaz déclenche une attaque . Il est suivi et relayé par Pogacar et Ayuso. Derrière un petit groupe avec entre autre Hindley et Vingegaard tente de revenir. Nous évoluons à un 3e échelon avec le maillot jaune Gaudu et Leknessund qui assure le tempo. Nixon finit 10e à 1’17’’ de Pogacar qui s’impose dans un ultime effort devant Ayuso. Gaudu conserve confortablement son maillot jaune et Nixon sa 2e place mais Pogacar est revenu sur ses talons à moins de 20’’ avec Ayuso juste derrière.

Nouvelle étape alpestre pour ce 14e jour de course et son arrivée à Morzine après la descente de Joux Plane.


Aujourd’hui Kevin a son bon de sortie et se retrouve à l’avant dans un gros goupe avec des coureurs comme MA Lopez, Bagioli ou S. Yates. Alors que l’écart était rapidement monté à plus de 5’, les 13 rescapés de têtes n’en comptent plus que 4’30 au pied de la Ramaz. Sur le haut, MA Lopez imprime un gros rythme qui décroche S. Yates et Bagioli. Kevin tient le choc. Le groupe maillot jaune passe à 5’, il est réduit à moins de 30 coureurs et Nixon y est isolé.

Au sommet de Joux Plane, Vlasov qui n’a pas donné un coup de pédale de la journée a profité du marquage entre MA Lopez et Kevin pour passer en tête avec quelques secondes sur les principaux favoris. Nixon est un peu plus loin derrière, en compagnie de Gaudu. Le russe tient dans la descente et remporte un beau succès.

Derriere Ayuso règle le sprint devant Carapaz. Gaudu et Nixon perdent encore 30’’ sur les hommes les plus forts de ce Tour.

Au général, Gaudu conserve son bien mais Pogacar prend la 2e place et revient à 1’45. Ayuso talonne Nixon, virtuellement, je considère Nixon hors du podium. Landa, Vingegaard et Hindley sont un peu plus loin. Kevin fait son retour dans le Top 10.

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Au classement des grimpeurs, Nixon profite de la dispersion des points pour garder une confortable avance avec 84 points contre 40 à Guerreiro, son dauphin qui a marqué le pas en très haute montagne. Mais il reste une semaine, la plus difficile, pour voir émerger un challenger qui aura beau jeu de partir en échappée quand Nixon est bloqué dans le peloton par son classement général. Au classement par point, Philipsen compte 30 points de marge sur Bittner et 36 sur Jakobsen, Pogacar n’est qu’à 50 points et pourrait bien jouer les trouble-fêtes.

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Re: [22] Chiloé - S4 - Le Tour 2/3 On connait les plus forts

Messagepar HPRMP » 18 Oct 2025, 07:58

Kevin va râler .. ça va faire du drama :banana

Semaine honorable, mais j'ai peur que Nixon ne s'effondre complètement et se retrouve sans top 10 ni pois ...
Et en même temps, Kevin pourrait jouer les étapes, mais ça isolerait encore plus Nixon ... Heureusement que je suis pas le DS :moqueur:

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Re: [22] Chiloé - S4 - Le Tour 2/3 On connait les plus forts

Messagepar Adramelech » 18 Oct 2025, 09:07

les écarts sont encore assez resserrés, à voir ce que ça va donner pour la fin de Tour :ok:

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Re: [22] Chiloé - S4 - Le Tour 2/3 On connait les plus forts

Messagepar Duxili » 20 Oct 2025, 18:01

HPRMP a écrit:Kevin va râler .. ça va faire du drama :banana

Semaine honorable, mais j'ai peur que Nixon ne s'effondre complètement et se retrouve sans top 10 ni pois ...
Et en même temps, Kevin pourrait jouer les étapes, mais ça isolerait encore plus Nixon ... Heureusement que je suis pas le DS :moqueur:

C'est un gros risque, mais lui est en pic de forme et pas Kevin du coup le niveau est assez similaire alors j'ai decide de le privilegier, mais face a cette concurrence, il y a un vrai risque qu'il explose. Franchement le KOM, j'y crois peu vu les difficultes a venir et le fait qu'il va devoir rester dans le peloton. Mais a ce stade, l'objectif est le Top 5 et on est plutot pas mal :heureux:

Adramelech a écrit:les écarts sont encore assez resserrés, à voir ce que ça va donner pour la fin de Tour :ok:

Clairement rien n'est joue pour l'heure, la 3e semaine est en plus terrible cote parcours :stop

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