Giro 2015 : analyse du parcours

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Giro 2015 : analyse du parcours

Messagepar bullomaniak » 04 Mai 2015, 14:07

http://legruppetto.com/2015/05/giro-2015-analyse-parcours/

Un an après notre analyse de parcours du Giro 2014, que nous avions jugé décevant, Le Gruppetto vous propose de mener la même analyse du tracé 2015. Comme chaque année le tracé a subi quelques modifications entre la présentation effectuée le 6 octobre dernier et la mouture finale. Un départ de Ligurie, une bonne dose de moyenne montagne, un long chrono de 59km, la présence de Mortitolo et du Finestre et le retour de l’arrivée finale à Milan sont les grandes lignes de ce parcours 2015.

Départ de Ligurie

Depuis plusieurs années, le Giro alterne départs locaux et départs internationaux souvent aéroportés (Pays-Bas, Danemark, Irlande). En cette année impaire, le grand départ est donc italien et c’est la province de Ligurie au nord-ouest du pays qui a été choisie pour lancer la course rose avec quatre étapes intégrales.

La première étape de ce Giro 2015 est un contre-la-montre par équipes de 17.6 km entre San Lorenzo al Mare et San Remo. Si cette dernière est celèbre pour l’arrivée de la Primavera et son célèbre Poggio, la seconde se trouve au pied de l’autre difficulté bien connue de la classique, la Cipressa. Le parcours n’emprunte cependant aucune de ses deux célèbres bosses, privilégiant un tracé tout plat le long d’une piste cyclable côtière. D’une distance assez courte, ce chrono par équipes ne devrait creuser d’écarts irrémédiables entre les leaders.

La deuxième étape mène le peloton de Albenga au grand port de Gênes. Majoritairement plate le long de la Riviera, le circuit final dans Gênes devrait accueillir le premier sprint massif de ce Tour d’Italie. La troisième étape entre Rapallo et Sestri Levante sera plus intéressante. Au départ nous aurons une pensée pour Wouter Weylandt, décédé en course lors d’une étape du Giro 2011 arrivant à Rapallo. Bien que court (136km), le parcours du jour est très accidenté avant une longue descente et 30 derniers kilomètres plats. Cela laisse augurer d’un beau duel entre baroudeurs et sprinteurs polyvalents comme Michael Matthews.

La quatrième étape entre Chiavari et La Spezia propose à nouveau un terrain accidenté à travers la belle région des Cinque Terre. Après un premier passage sur la ligne d’arrivée tracée dans la ville natale de Alessandro Petacchi, les coureurs attaquent la montée en lacets vers Biassa (3.2km à 8.5%) avant de replonger directement sur l’arrivée. Peut-être l’occasion des premières attaques entre favoris.

Descente vers le sud

Les coureurs quittent la Ligurie dans cette cinquième étape entre La Spezia et Abetone. Ce sera la quatrième arrivée du Giro dans cette station apennine après 1954, 1959 et 2000. La course devrait se résumer à une course de côte sur la montée finale de 17.3km à 5.4%. La difficulté de cette ascension réside dans la partie médiane avec 8km à 7.2%.

Après trois jours marqués par le relief, la sixième étape entre Montecatini Terme et Castiglione della Pescaia ne devrait pas échapper aux sprinteurs. Le lendemain, les organisateurs ont programmé une véritable étape marathon de 264km entre Grosseto et Fiuggi. Cette longue étape est vallonnée dans son final et l’arrivée se situe au terme d’une longue bosse roulante qui avait permis à Francesco Ventoso de l’emporter au sprint en 2011.

La huitième étape voit le retour de la montagne avec une arrivée au sommet du Campitello Matese. Ce sera la septième arrivée du Giro sur cette montée phare du Molise. Le profil de l’étape ressemble à celui de l’étape d’Abetone. Les coureurs franchissent la Forca d’Acero, une longue montée roulante (29km à 4.3%, km 81) mais on s’attend à une course de côte sur le Campitello Matese (13km à 6.9%).

Le lendemain, les coureurs affrontent une nouvelle étape de accidentée entre Benevento et San Giorgio del Sannio. Cette neuvième étape passe notamment par le Colle Mollela et le Lago Laceno où avait triomphé Domenico Pozzovivo en 2012. Dans le final, le Passo Serra (4km à 7.2%) offre une opportunité pour les leaders d’attaquer. Après une semaine éprouvante et à la veille du premier jour de repos, cette étape casse-pattes est en tout cas l’occasion pour des outsiders lâchés au général de se relancer.

La remontée vers les Alpes et un week-end difficile

Après un transfert sur la côte adriatique, la course repart vers le nord de la botte italienne. La dixième étape entre Civitanova Marche et Forli est toute plate et s’offre à un troisième sprint massif. Le lendemain, la victoire se jouera dans le cadre prestigieux du circuit automobile de Imola où se déroulait le GP de Formule 1 de St-Marin. L’étape est à nouveau accidentée avec un circuit final à parcourir à quatre reprises.

La douzième étape entre Imola et Vicenza devrait s’offrir à un puncheur puisque l’arrivée est tracée au sommet du Monte Berico (600m à 10%) qui surplombe la ville. Le peloton sera surement réduit par les difficultés précédentes, notamment par le mur de Crosara (3.4km à 10%, passages >15%). La treizième étape toute plate entre Montecchio Maggiore et Jesolo se dirigera vers un sprint massif, tandis que les leaders récupéreront pour le week-end à venir.

Le troisième week-end s’annonce difficile avec un chrono de 59km et la première étape de haute-montagne
En effet, la quatorzième étape constitue le seul contre-la-montre individuel de ce Giro 2015. Long de 59,4km, ce chrono de Trévise à Valdobbiadene devrait creuser les écarts en faveur des rouleurs, Richie Porte en tête. Si la première moitié se compose de longues lignes droites plates, la deuxième est agrémentée de deux bosses plus roulantes. Seul chrono individuel au parcours, cela signifie aussi l’absence d’un contre-la-montre en montagne ou cronoscalata qui était devenu une spécificité du Giro. Depuis 2007, seules les éditions 2009, 2012 et donc 2015 ont vu l’absence de cette étape particulière. Si certains regretteront la longueur du chrono et les écarts qui en découlent, ils se réjouiront de voir que les étapes de haute-montagne qui suivent sont propices à creuser des écarts.

La quinzième étape entre Marostica et Madonna di Campiglio voit l’arrivée du Giro dans les Alpes et ainsi le début de la haute-montagne. Un an après avoir rendu hommage aux exploits de Marco Pantani (arrivées à Oropa et au Montecampione), le Giro d’Italia revient sur les lieux où débuta la chute du Pirate. Lors du Giro 1999, Pantani gagnait dans la station trentinoise sa quatrième étape de l’édition et portait son avance au général à 5min à deux jours de l’arrivée. Mais le lendemain matin, son hématocrite était mesurée au-delà du seuil limite des 50% (mis en place pour lutter contre l’usage d’EPO alors indétectable) et le coureur italien fut mis hors-course, perdant ainsi un Giro qui lui tendait les bras.

L’étape du jour traverse la région du Trentin avec une première montée roulante vers La Fricca (12.6km à 5%) avant le contournement du Bondone pour se diriger vers l’enchaînement final. Les coureurs s’attaquent d’abord au difficile Passo Daone (8.4km à 9.2%, max 14%), traverse une courte vallée de 7km, avant l’ascension vers la Madonna di Campiglio (15.5km à 5.9%). Le Daone devrait réduire drastiquement la composition du groupe des leaders, voire permettre des attaques en cette veille de jour de repos. On regrettera cependant l’absence d’un col précédent qui en aurait fait un vrai tremplin vers la montée finale où la ligne d’arrivée est par ailleurs tracée au plus près des pistes, trois kilomètres en amont de la station.

Une dernière semaine décisive

Après un deuxième jour de repos, les coureurs repartent de Pinzolo en direction de Aprica. Comme souvent cette commune-col accueille l’arrivée d’une étape centrée sur l’un des mythes du Giro : le Mortirolo. Le départ est donné au pied d’un col, le Campo Carlo Magno (13km à 6.7%) et reprend la route déjà empruntée l’avant-veille. Le Passo Tonale (15.3km à 61%) s’enchaine ensuite rapidement avant la première ascension vers Aprica. Les coureurs basculent alors dans la Valtellina et vont chercher l’ascension du Passo Mortirolo par son versant classique de Mazzo : 11.8km à 10.9% ! Au sommet, on bascule dans la descente rapide vers Edolo avant de remonter à Aprica (14km à 3.5% , pied à 11%). Cette étape est une occasion rêvée de creuser des écarts de plusieurs minutes comme l’avait montré Ivan Basso en 2006 et en 2010.

La dix-septième étape entre Tirano et Lugano sera la plus courte de ce Giro (134 km) mais pas la moins intéressante. L’ascension matinale du Teglio devrait permettre la formation d’une échappée de costauds qui devra ensuite résister pendant 100km au retour du peloton. Deux bosses dans le final peuvent aussi servir à des puncheurs pour se propulser à l’avant. La Suisse est le seul pays étranger traversé par ce Tour d’Italie 2015.
La dix-huitème étape relie Melide (Suisse) à Verbania. Après les lacs de Côme et de Lugano la veille, ce sont les rivages du Lac Majeur qui sont au programme de cette étape. Dans le final, les coureurs affrontent le Monte Ologno (10.4km à 9%). La route ne redescend pas directement mais enchaine une deuxième montée non-répertoriée de 3km à 7.5%. La descente rapide mène à l’entrée de Verbania où il restera 5km jusqu’à la ligne. Il s’agit de la seule arrivée en descente de ce Giro. Les favoris pourraient cependant se réserver pour les deux dernières étapes de haute-montagne.

La dix-neuvième étape entre Gravellona Toce et Cervinia propose une nouvelle arrivée dans la station du Mont Cervin trois ans après celle du Giro 2012 (victoire de Amador). Le tracé est cependant différent puisque ce sont trois montées du Val d’Aoste qui seront au programme. La première est la montée vers St-Barthélémy (16.5km à 6.7%). Elle s’enchaine directement avec le Col de St-Panthaléon (16.5km à 7.2%). Déjà franchi par le Giro en 1997, ce col sera un vrai tremplin vers la montée finale de Cervinia plus roulante (15.2km à 5.6%). L’enchainement de ces trois cols devraient permettre de lancer des attaques lointaines susceptibles de créer des écarts importants.

La vingtième étape entre St-Vincent et Sestriere décidera du classement général final. Le temps fort de l’étape est le troisième franchissement dans l’Histoire du Colle delle Finestre après 2005 et 2011. Au-delà de sa difficulté certaine (18.5km à 9.2%), ce col est connu pour sa deuxième moitié tracée sur un chemin non asphalté. Et pour la première fois le colle delle Finestre bénéficie du statut de Cima Coppi, soit le toit de ce Giro 2015. Après une descente technique mais cette fois asphaltée, les coureurs enchainent avec la fin de la montée de Sestriere (9.2km à 5.4%). Une nouvelle fois programmé en fin d’épreuve l’enchainement Finestre-Sestriere promet un final de Giro spectaculaire comme en 2005 (provisoirement dépossédé de son maillot rose au sommet du Finestre, Savoldelli avait rattrapé son retard dans la descente) et/ou de grandes images de cyclisme (en 2011, Kiryienka avait remporté cette étape mythique dans un Giro depuis longtemps assommé par Contador).

La vingt-et-unième étape entre Turin et Milan marque le retour de l’arrivée finale dans la deuxième capitale italienne à l’occasion de l’Exposition Universelle 2015. Milan avait été oubliée lors des deux dernières éditions (Brescia 2012, Trieste 2013). Le circuit final et le profil plat de l’étape permet une dernière explication entre les sprinteurs rescapés des montagnes.

Synthèse de ce parcours 2015

Le Giro 2015 propose cinq arrivées au sommet (E05, E08, E15, E19, E20), une arrivée en descente (E18) et une arrivée en vallée (E16). Une nouvelle fois ce tracé insiste donc sur les arrivées au sommet comme cela est devenu la regrettable mode sur les Grands Tours. Cependant, on notera que parmi ces arrivées, seules les deux situées en première semaine (Abetone E05, Campitello Matese E08) sont destinées au scénario creux des des courses de côte. Les trois dernières arrivées au sommet succèdent tous à un avant-dernier col plus difficile qui peut permettre des attaques plus lointaines. L’étape du Mortirolo (E16) s’inscrit aussi dans cette logique. De telles attaques pourraient être encouragées par la nécessité de reprendre beaucoup de temps après un très long contre-la-montre individuel susceptible de creuser des écarts importants. Du point de vue du classement général, le parcours promet donc une course intéressante et spectaculaire. Seule ombre au tableau, la seule arrivée en descente (Verbania, E18) n’est pas mise en valeur par le calendrier et ne devrait donc être utile à la lutte entre leaders seulement dans des cas particuliers (temps pluvieux, classement serré, maillot rose défaillant en descente, etc).

Ce Giro propose aussi beaucoup d’étapes accidentées et/ou de moyenne montagne (E03, E04, E09, E11, E12) qui sont par essence des étapes pièges pour les leaders. Parmi ces étapes, on notera celles de La Spezia (E04), Vicenza (E12) et surtout San Giorgio del Sannio (E09) à la fin de la première semaine course et au lendemain d’une arrivée au sommet. A cette liste d’étape pièges on peut ajouter l’étape marathon de Fiuggi (264km, E07).

Côté sprinteurs, on recense cinq étapes destinées à un sprint massif sur ce Giro (E02, E06, E10, E13, E21). D’autres étapes pourraient sourire à des sprinteurs polyvalents, à l’image de Michael Matthews, comme vers Fiuggi (E07) ou au terme de duels baroudeurs-sprinteurs (Sestri Levante E03, Lugano E17).

Ultime remarque, ce tracé propose très peu de transferts ce qui était un des points noirs au début de cette décennie. Hors repos, les transferts n’excèdent ainsi pas les 100km. C’est une excellent nouvelle pour la récupération des coureurs, en espérant qu’il la rende en spectacle sur la route.

Pour conclure, le tracé du Giro 2015 est probablement le meilleur depuis 2010. Si on compte toujours un excès d’arrivées au sommet, celles-ci sont utilisées bien plus judicieusement que ces dernières années au terme d’étapes avec un col tremplin. Ajouter à l’utilisation d’un long chrono, autre espèce en disparition des dernières années, ce tracé pourrait constituer un nouveau paradigme en termes de conception de parcours. Nous souhaitons donc que les Contador, Porte, Uran, Aru et autres Pozzovivo offrent une course spectaculaire et à suspense à la hauteur du tracé de ce Giro d’Italia 2015.

BONUS – Version alternative

En 2014, nous nous étions amusés à présenter une version alternative du Giro 2014 jugé peu équilibré. En 2015, nous souhaitons reproduire l’expérience mais comment améliorer un tracé déjà bon ? Notre choix s’est finalement porté sur deux étapes : la première vers San Remo et la quatorzième vers Madonna di Campiglio.
Le contre-la-montre par équipes d’ouverture remplit parfaitement son rôle. Notre modification est plus d’ordre esthétique. Le tracé officiel passe en effet au pied de la Cipressa et du Poggio di San Remo mais les évite, arrêtant là le clin d’œil avec la Primavera. Nous proposons d’emprunter le Poggio (4km à 3.7%).

Détail du parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=4708623

L’étape passe ainsi de 17.4km à 22.5km. Au-delà des images, le Poggio représente un atout sportif en plus en raison de la gestion de l’effort et des cinq coureurs nécessaires à l’arrivée (sur un TTT le temps de l’équipe est celui du 5e homme). Il ne faudrait pas se retrouver à quatre avant le sommet de la bosse. De plus, la descente technique du Poggio nécessite une lucidité maximale.

Deuxième modification sur l’étape de la Madonna di Campiglio. Comme présente plus haut, l’enchainement Daone-Madonna est intéressant mais le début d’étape mérite d’être durci pour en profiter pleinement.

Détail du parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=4082911

Plutôt que la roulante Fricca (12.6km à 5%), nous avons opté pour le Passo della Vena (18km à 6.6%) pour durcir le début d’étape. Le Passo Durone (10.2km à 6.2%) vient quant à lui précédé le Daone pour permettre un écrémage précoce. Ces deux changements allongent le parcours (plus de 180km contre 165) aussi nous plaçons l’arrivée dans la station même, ce qui raccourcit la montée finale de 3800m et favorise les attaques dans le Daone.


Par Svam

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Re: Giro 2015 : analyse du parcours

Messagepar Svam » 04 Mai 2015, 18:21

Merci Bullo Image

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Re: Giro 2015 : analyse du parcours

Messagepar bullomaniak » 04 Mai 2015, 19:27

Par rapport au daubissime parcours de l'an dernier, il était facile de faire mieux. Mais ils ont même finalement un parcours pas dégueulasse, espérons que RCS retienne la leçon.

Juste encore trop d'arrivées au sommet. :?

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Re: Giro 2015 : analyse du parcours

Messagepar Khali » 05 Mai 2015, 10:20

Bonne analyse Svam, je trouve le parcours franchement sympa cette année :heureux:

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Re: Giro 2015 : analyse du parcours

Messagepar sisbos » 05 Mai 2015, 10:32

Je rejoins l'analyse, c'est un bon parcours, il faut savoir le dire. Bon, du coup la section alternative est un peu bancale mais on ne va pas se plaindre de ne pas avoir de changement à faire.

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Re: Giro 2015 : analyse du parcours

Messagepar Enzo Purito » 16 Mai 2015, 16:22

Le parcours est franchement dégueulasse. Je suis extrêmement déçu. On va devoir attendre la 19ème et la 20ème étape pour voir de vrais étapes de montagne avec des cols difficiles. Non mais sérieusement presque toutes les ascensions sont hyper roulantes ( hormis étapes 19 et 20 ).
Le parcours du giro 2014 était 1000 fois mieux !
Sans parler du long chrono qui va beaucoup trop avoir d'influence sur la victoire finale. Il n'y aura pas de véritables écarts dans les étapes de montagne avant la 19 étape. Impossible de faire des écarts sur des routes larges à 5%. Maintenant je comprends pourquoi le plateau est si peu relevé

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Re: Giro 2015 : analyse du parcours

Messagepar Moozam » 16 Mai 2015, 16:34

Oh oui faisons un parcours à la vuelta, arrivée à 15 % tous les jours Image

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Re: Giro 2015 : analyse du parcours

Messagepar bullomaniak » 16 Mai 2015, 16:38

C'est vrai, on a vu quelle course pourrie ça donnait jusqu'à présent. :niais:

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Re: Giro 2015 : analyse du parcours

Messagepar Enzo Purito » 16 Mai 2015, 16:53

Moozam a écrit:Oh oui faisons un parcours à la vuelta, arrivée à 15 % tous les jours Image


J'ai jamais dit que j'appréciais la vuelta hein ;)
Un meilleur parcours aurait largement pu être possible en tout cas.

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Re: Giro 2015 : analyse du parcours

Messagepar darth-minardi » 17 Mai 2015, 09:36

bullomaniak a écrit:C'est vrai, on a vu quelle course pourrie ça donnait jusqu'à présent. :niais:

Gros +1; les coureurs font la course avant tout.
Le CLM est long, mais unique, sa distance est tout à fait légitime.

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Re: Giro 2015 : analyse du parcours

Messagepar Svam » 18 Mai 2015, 00:13

Enzo a raison. Quand je vois ce col dans l'étape 16, celui qui est hyper roulant là... mince c'est quoi son nom... ah oui le Mortirolo ! C'est pas avec ces ascensions grand plateau qu'on va créer des écarts ! :x Que fait la police :stop

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Re: Giro 2015 : analyse du parcours

Messagepar AnquetilEtHinault » 18 Mai 2015, 06:26

Enzo Purito a écrit:Le parcours est franchement dégueulasse. Je suis extrêmement déçu. On va devoir attendre la 19ème et la 20ème étape pour voir de vrais étapes de montagne avec des cols difficiles. Non mais sérieusement presque toutes les ascensions sont hyper roulantes ( hormis étapes 19 et 20 ).
Le parcours du giro 2014 était 1000 fois mieux !
Sans parler du long chrono qui va beaucoup trop avoir d'influence sur la victoire finale. Il n'y aura pas de véritables écarts dans les étapes de montagne avant la 19 étape. Impossible de faire des écarts sur des routes larges à 5%. Maintenant je comprends pourquoi le plateau est si peu relevé

On a le grand Tour le plus mouvementé de ces dernières années et toi, tu te plains du parcours? :stop

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Re: Giro 2015 : analyse du parcours

Messagepar Boudini » 26 Mai 2015, 16:08

Enzo Purito a écrit:Le parcours est franchement dégueulasse. Je suis extrêmement déçu. On va devoir attendre la 19ème et la 20ème étape pour voir de vrais étapes de montagne avec des cols difficiles. Non mais sérieusement presque toutes les ascensions sont hyper roulantes ( hormis étapes 19 et 20 ).
Le parcours du giro 2014 était 1000 fois mieux !
Sans parler du long chrono qui va beaucoup trop avoir d'influence sur la victoire finale. Il n'y aura pas de véritables écarts dans les étapes de montagne avant la 19 étape. Impossible de faire des écarts sur des routes larges à 5%. Maintenant je comprends pourquoi le plateau est si peu relevé

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Re: Giro 2015 : analyse du parcours

Messagepar Tilo » 26 Mai 2015, 17:50

Comme dis dans le topic du giro, une tape Carlo Magno, Tonale, Gavia, Mortirolo auraient eu de la gueule sur le papier

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Re: Giro 2015 : analyse du parcours

Messagepar Svam » 27 Mai 2015, 10:14

Tilo a écrit:Comme dis dans le topic du giro, une tape Carlo Magno, Tonale, Gavia, Mortirolo auraient eu de la gueule sur le papier


C'est le tracé adopté par la majorité des étapes vers Aprica comme en 2006 ;) Il n'y a guère que celle de Pantani 1994 qui passait par le Stelvio :o

Je pense qu'après les deux dernières éditions les organisateurs sont moins enclin à tenter les 2600m ;) Et malgré l'absence du Gavia on a eu une très belle étape :up

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