Que des sorties très lourdes ces dernières semaines décidément
Enfin le premier album de la truculente Shygirl (que les joueurs du nouveau Fifa ont pu entendre aux côtés de ma reine d'Angleterre FKA Twigs, sur l'excellent Papi Bones). Il n'y a qu'elle qui peut chanter à propos du miaou sur un fond de bubblegum bass dans les rues de la station balnéaire déprimante de Blackpool avec un coussin en guise de couvre-chef.
Aussi Tamino, le vrai it boy belge du moment (Remco ? Connais pas.
) Le bassiste de Radiohead s'est invité sur l'album et ça s'entend.
Je me réjouis aussi du retour de mon idole de jeune adolescence M.I.A., alors qu'elle avait annoncé se retirer de la chanson après A.I.M. C'est à la mode de taper sur les influenceurs, mais c'est l'une des rares jusque là qui réussit à le faire finement et sans passer pour la reine des boomeuses (vingt ans dans le game quand même !).
Et pour terminer, bien évidemment, Björk, près de quarante ans de carrière, et toujours à la pointe de l'avant-garde
Paradoxalement, même si je suis très fan d'Arca, j'avais pas accroché aux deux albums qu'elle avait produit pour elle. Björk se suffit à elle-même, elle n'a pas besoin d'un seul producteur pour tout l'album pour exprimer l'étendue de son talent.