Modérateur: Animateurs labo à parcours
Florence... Nice... ces deux noms de villes circulent comme étant les possibles départ et arrivée du Tour de France 2024. Alors bien sûr, ce sera peut-être dans d'autres lieux, mais j'ai eu envie de tracer un Tour partant de la cité toscane, berceau de la Renaissance italienne, et terminant sur la célèbre Promenade des Anglais à Nice.
J'ai également voulu tracer un Tour de France remettant à l'honneur les étapes accessibles aux sprinteurs et baroudeurs, avec pas moins de 13 d'entre elles qui peuvent voir la victoire d'un coureur avec ce genre de profils.
Paradoxe de mon parcours très axé sur les étapes de plaine, celui-ci franchira à plus de deux semaines d'intervalle les deux plus hauts cols routiers de France mais aussi d'Europe occidentale, le Col de l'Iseran et la Cime de la Bonette.
Enfin, j'ai cherché à donner une identité "propre" à ce parcours en insistant sur des particularités comme par exemple le nombre d'étapes dépassant les 200 kilomètres (8 au total) ou encore la répartition des points pour les classements de la montagne et du maillot vert, en occultant presque complètement les massifs intermédiaires et la moyenne-montagne, en limitant les véritables arrivées au sommet à seulement deux !
Tout cela et quelques autres petites "surprises" feront de ce Tour de France 2024 un grand tour exigeant et à l'issue incertaine...
Vous auriez pu penser qu'avec 12 étapes accessibles aux sprinteurs, la première en ferait partie... eh bien non !
Cette première étape en ligne autour de Florence propose un parcours difficile avec quatre longues côtes dont le Poggio Pratone sur le circuit final de 32.5 kilomètres, emprunté à deux reprises. Il est donc peu probable que les spécialistes de la dernière ligne droite soient encore présents à l'avant de la course au moment de se disputer la victoire et le premier maillot jaune de ce Tour.
Néanmoins, plusieurs scénarios différents sont possibles... avec par exemple des échappés qui résistent au retour du peloton pour que l'un des audacieux attaquants lève les bras sur la ligne d'arrivée, ou encore un homme fort qui gicle dans la dernière ascension du Poggio Imperiale pour aller gagner en solitaire... à moins que certains leaders décident d'avoir une première explication et que l'un d'eux endosse le premier maillot jaune après un joli numéro !?
En tout cas, ce sera une entame de Tour peu habituelle et intéressante à suivre...
Là encore, une deuxième étape atypique pour un début de Tour de France, avec 90 premiers kilomètres vraiment montagneux et notamment deux grosses ascensions classées en première catégorie... puis, après une longue descente vers la plaine du Po, 70 derniers kilomètres complètement plats.
Avec un tel profil d'étape, un certain nombre de coureurs tenteront logiquement de prendre l'échappée matinale notamment pour aller chercher les points du classement de la montagne... tandis que les sprinteurs feront tout pour ne pas se faire irrémédiablement décrocher du peloton, avec l'objectif ensuite d'être ramenés sur le devant de la course par leurs équipiers respectifs afin de se disputer la victoire d'étape.
Une seconde journée de course longue et éprouvante, qui peut nous offrir une belle course poursuite entre les échappés et le peloton !
Cette troisième journée en Italie sera probablement celle des "grosses cuisses", avec de nouveau une longue étape mais ne présentant cette fois-ci pas de grosses difficultés, qui remontera progressivement la vallée du Po jusqu'à la capitale piémontaise, Turin. Alors bien sûr, il y aura très certainement des téméraires attaquants qui s'échapperont à l'avant du peloton dans l'espoir de déjouer les pronostics... mais il serait quand même étonnant que les équipes des sprinteurs laissent passer une telle opportunité.
Nous pouvons donc nous attendre à un emballement final plein d'intensité et de tension, où les coureurs joueront les équilibristes à grande vitesse... et à un sprint "royal" où le plus véloce lèvera les bras sur la ligne en signe de victoire !
Pour rentrer dans l'hexagone, ce sera par la haute-montagne, avec une étape courte mais présentant deux grands cols dépassant les 2000 mètres d'altitude... et surtout classés tous les deux hors-catégorie.
Et quels cols d'ailleurs ! Après une grosse trentaine de kilomètres, les coureurs aborderont la longue et irrégulière ascension du col du Mont-Cenis, puis enchaineront avec le terrible versant sud du col de l'Iseran, deuxième col routier le plus haut de France... avant de plonger en direction de Val d'Isère et la ligne d'arrivée.
Jamais le tracé du Tour de France n'avait proposé une étape aussi difficile si tôt dans la course... et ce sera donc un véritable test pour les favoris à la victoire finale. Il serait d'ailleurs étonnant de ne pas assister à de sérieuses défaillances même chez certains leaders... surtout si d'autres décident de profiter de ces cols de légende pour faire la course. Alors pourquoi pas une étape d'anthologie, avec déjà des écarts non négligeables ?
Après la terrible étape alpestre de la veille, le peloton quittera les Alpes du Nord par un long cheminement évitant la plupart des difficultés du coin, pour une arrivée située devant le parc aux oiseaux de Villars-les-Dombes et qui devrait normalement s'offrir à un spécialiste de la dernière ligne droite.
En effet, hormis le Collet de Tamié en début d'étape pour lancer l'échappée et pimenter un peu la course au maillot à pois, le parcours louvoie entre les différents massifs en mode "carte postale" et devrait permettre aux équipes des sprinteurs de contrôler les fuyards partis à l'avant.
Après, avec les écarts de la veille, il n'est pas impossible que les échappés soient plus nombreux, rendant de fait la course poursuite du peloton beaucoup plus aléatoire... alors pourquoi pas une journée folle où les coureurs ne débranchent pas du début à la fin ?!
Plus c'est long, plus c'est bon ! Toujours dans ma logique d'offrir des enchainements d'étapes dépassant les 200 kilomètres et après la déjà longue journée de la veille, voici donc la plus longue étape de ce Tour de France, avec presque 250 bornes au compteur.
Cette sixième étape "marathon" qui se déroule en partie sur des routes pas très larges et exposées au vent, rentre typiquement dans cette catégorie d'étapes où le peloton contrôle à distance les échappés de la première heure avec pour objectif de provoquer un sprint massif... mais qui peuvent devenir d'un seul coup complètement folles sur un simple fait de course, comme par exemple une équipe qui profite que quelques leaders soient un peu moins attentifs pour mettre "une cartouche" et éparpiller les coureurs un peu partout sur la route. Les soixante derniers kilomètres un peu plus accidentés avec quelques petites côtes, sont d'ailleurs un terrain propice à ce genre de coup de Trafalgar !
Quelque soit le déroulement de la course, l'arrivée sera jugée environ 800 mètres après le sommet d'une petite côte, ce qui peut permettre à un puncheur de s'extirper du groupe à l'avant et d'aller remporter l'étape...
Cette septième étape est nettement plus courte que les deux précédentes mais aussi davantage accidentée, avec notamment deux petites côtes comptant pour le classement de la montagne. Elle sera donc probablement cochée par un certain nombre de baroudeurs qui prendront l'échappée et tenteront ensuite de résister au retour du peloton afin de se disputer le bouquet du jour...
Pour autant, leur audace et leur motivation seront-elles suffisantes face aux équipes des sprinteurs qui feront tout pour provoquer une arrivée groupée du peloton afin que les "grosses cuisses" s'expliquent sur la dernière ligne droite ?!
Et puis peut-être que la dernière bosse dont le sommet est situé à 6.5 kilomètres de la ligne d'arrivée, mettra tout le monde d'accord, avec un homme "fort" qui réussit à s'extirper à l'avant de la course pour terminer en solitaire et gagner l'étape... C'est donc une journée incertaine qui peut réserver des surprises !
Pour entamer ce second week-end de course, ce sera de nouveau une longue et difficile étape avec un final aux airs de Tour des Flandres et, en l'occurrence, sept monts flandriens dont quatre pavés enchainés dans les 55 derniers kilomètres. D'ailleurs les derniers kilomètres seront identiques à ceux de la célèbre classique belge, avec le Vieux Quaremont et le Paterberg comme "juges de paix" pour éventuellement désigner le vainqueur du jour !
Alors bien sûr, il est peu probable d'assister à une course aussi débridée et folle que celles souvent offertes par la classique de printemps, mais les spécialistes des monts flandriens auront néanmoins un terrain de jeu idéal pour faire exploser le peloton "façon puzzle" et qu'il y ait des écarts substantiels entre certains favoris à l'arrivée.
Dans tous les cas, ce sera une longue journée qui laissera forcément des traces dans les jambes des coureurs, ne serait-ce que pour l'étape du lendemain...
Pour clore cette première longue semaine de course, le peloton devra affronter "l'enfer du Nord" et ses fameux secteurs pavés tant redoutés ! Contrairement à la veille, l'étape sera courte... mais absolument terrible avec pas moins de 15 secteurs pavés pour une distance cumulée de 27.0 kilomètres de routes non asphaltées. D'ailleurs, le premier secteur pavé arrivera bien vite pour les coureurs, après seulement 30.4 kilomètres de course... avec donc probablement un peloton très nerveux dès le départ réel donné !
Bien sûr, ce sera l'étape de tous les dangers pour les non-spécialistes et notamment pour la plupart des leaders qui visent la victoire finale sur ce Tour de France... une étape probablement pleine de rebondissements entre les chutes, les problèmes mécaniques, les cassures du peloton et les attaques !
Au soir de ce dimanche veille de repos, les "cartes" pourraient donc être complètement redistribuées entre les différents favoris à la victoire finale...
Une neuvième étape à ne pas manquer, assurément !
Un contre-la-montre individuel complètement plat et approchant les 50 kilomètres, les rives et les châteaux qui bordent l'Indre et la Loire comme cadre de la journée, peut-être un peu de vent qui s'invite sur le parcours, un petit secteur pavé sur la fin pour agrémenter le tout... ce dixième jour de course sera un moment incontournable de ce Tour de France 2024 pour bien des raisons !
Tout d'abord le cadre, une région chargée d'histoire qui est étonnamment délaissée par la Grande Boucle... cette épreuve chronométrée est donc l'occasion de mettre en valeur un patrimoine exceptionnel et notamment deux des plus beaux châteaux de la Loire qui seront les lieux de départ et d'arrivée des coureurs.
Sur le plan sportif, la journée sera également importante, avec une distance et un profil privilégiant les véritables rouleurs capables d'emmener de gros développements... et il est fort probable que les écarts sur la ligne d'arrivée seront importants, redistribuant là encore certainement les "cartes" au niveau du classement général !
Cette onzième étape sera elle-aussi particulièrement chargée d'histoire avec une arrivée dans le village martyr d'Oradour-sur-Glane, 80 ans après le massacre d'une grande partie de sa population par les troupes allemandes. Ce sera bien sûr l'occasion de commémorer la mémoire des disparus de ce village, mais aussi de tous ceux morts au cours des différentes guerres totalement inutiles à travers le monde et les époques...
Pour ce qui est de la course, cette longue étape dépassant de nouveau les 200 bornes ne comporte aucune côte comptant pour le classement de la montagne, mais la route sera quasiment constamment en montée ou descente, ce qui devrait inciter les baroudeurs à prendre l'échappée avec l'espoir de résister au retour du peloton.
Pour les favoris à la victoire finale, il s'agira de rester vigilant car, sur ces routes étroites et tortueuses, un mauvais placement et une cassure du peloton peuvent très bien se compter en minutes de retard sur la ligne d'arrivée !
Alors que le peloton continuera sa longue descente en direction du sud et des Pyrénées, il abordera une étape relativement courte avec seulement 156.0 kilomètres au compteur... Pour autant, la journée ne sera pas de tout repos avec un parcours accidenté et notamment plusieurs belles côtes comptant pour le classement du maillot à pois.
D'ailleurs, la dernière côte menant au village de Domme et dont le sommet est situé à 5.5 kilomètres de la ligne d'arrivée, présente des pourcentages sévères dans sa première partie, et peut permettre à un puncheur de placer une attaque décisive...
En tout cas, ce sera encore une journée "piège" pour les leaders. Ils devront rester vraiment vigilants à l'avant du peloton sur ces petites routes car une mauvaise cassure peut vite avoir des conséquences non négligeables en terme de temps perdu... Alors pourquoi pas une étape pleine de rebondissements et même de surprises ?!
De nouveau une longue étape accidentée pour ce treizième jour de course, mais cette fois-ci la fin de parcours pour atteindre la ville "rose" ne comporte pas de difficultés notables et est donc propice à un sprint massif du peloton.
De fait, même si de valeureux attaquants tenteront de déjouer les pronostics en s'échappant à l'avant, il est fort probable que les équipiers des spécialistes de la dernière ligne droite feront en sorte que le peloton arrive groupé, pour un final tout en tension et en intensité... afin d'offrir la victoire d'étape à l'un de ces voltigeurs.
Sprint "royal" en perspective !!!
Cette première étape pyrénéenne sera assurément l'une des étapes "reine" de ce Tour de France 2024, avec pas moins de six difficiles ascensions, à chaque fois suivies d'une vertigineuse descente vers le fond de vallée sur l'autre versant du col venant d'être franchi.
Après 10 jours sans grosses difficultés en montagne et à emmener des gros braquets, il est évident que ce terrible enchainement va faire vraiment très mal à la plupart des coureurs, avec probablement de violentes et soudaines défaillances, même pour certains leaders.
Les meilleurs en profiteront très certainement pour durcir la course avec l'aide de leurs coéquipiers grimpeurs, ce pourquoi pas dès les premières pentes du difficile versant ouest du col de Menté, classé exceptionnellement en hors-catégorie pour pimenter la course au maillot à pois... Nous pourrions alors assister à une véritable explication entre les cadors dans les terribles pourcentages du col de la Crouzette, et même peut-être dès l'ascension du non moins difficile col d'Agnes ?! Attention, étape de "légende" tout à fait possible !!!
Pour cette journée de fête nationale, ce sera l'étape en ligne la plus courte de l'épreuve, avec seulement 102.5 kilomètres à parcourir par les coureurs... mais elle pourrait donner lieu à un véritable feu d'artifice avec l'inédit versant ouest du Port de Pailhères comme détonateur, les sévères pentes du col de Carcanières pour terminer le travail et la longue montée en tremplin vers la station des Angles pour creuser des écarts conséquents.
Assurément, les meilleurs grimpeurs et descendeurs cocheront cette étape "sprint" pour tenter de déstabiliser leurs adversaires moins à l'aise sur ces routes étroites et à l'asphalte très irrégulier. Alors pourquoi pas une étape courte, violente, intense et pleine de rebondissements... avec bien évidemment des coureurs français qui brillent en ce 14 juillet ?!
Pour débuter cette troisième et dernière semaine de course, le peloton aura au programme une étape plate comme la main, mais qui pourrait devenir un véritable "enfer" si tramontane et mistral se mettaient à souffler fort.
En effet, le parcours longe sur une bonne partie la côte méditerranéenne, puis traverse la plaine de la Camargue... avec donc de longues portions de routes particulièrement exposées au vent. De fait, si celui-ci s'invite à la fête, il y aura forcément des bordures et des cassures du peloton, avec donc des perdants en fin de journée au moment de faire les comptes.
Je me doute bien que certains vont implorer le Dieu Eole pour qu'il se déchaine ce mardi 16 juillet 2024 dans l'espoir d'avoir une course complètement folle avec un peloton éparpillé "façon puzzle" et des leaders à la dérive sur ces routes occitanes et provençales... Et si jamais celui-ci décidait en fin de compte de rester calme, cette étape sera de toute façon une très belle opportunité pour les sprinteurs de se disputer la victoire du jour après avoir frotté et jouer des coudes dans l'emballement final.
Sur ce Tour de France 2024, il n'y aura que deux véritables arrivées au sommet... et cette dix-septième étape proposera la première d'entre elles avec l'incontournable Mont Ventoux comme juge de paix de la journée. Par contre, pour changer un peu, le "Géant de Provence" sera escaladé par son austère versant ouest qui fut d'ailleurs le premier gravi par les coureurs du Tour en 1951, mais dont la deuxième et dernière ascension remonte déjà à 1972 avec la victoire de Bernard Thévenet au sommet.
Avant cette difficile ascension finale qui n'a pas grand chose à envier à celle depuis Bédoin, les coureurs auront justement dû déjà gravir ce versant jusqu'au chalet Reynard avec probablement une première sérieuse sélection au niveau du peloton des favoris... pour ensuite contourner le maître des lieux par le nord et une longue boucle empruntant des "petites" routes !
De fait, comme les occasions de faire la différence sur une ultime difficulté avec arrivée au sommet seront très limitées, les purs grimpeurs devront absolument mettre à profit ces vingt-et-un kilomètres pour attaquer et lâcher leurs adversaires... alors pourquoi pas une ascension de légende ?!
Après cette difficile étape du Mont Ventoux mais surtout avant les trois derniers jours de course qui décideront probablement du vainqueur et des différents classements de ce 111ème Tour de France, les coureurs auront à parcourir une longue et belle étape en forme de "carte postale".
En effet, le peloton traversera les paysages magnifiques de la Drôme provençale puis du Buëch et du gapençais, avant de longer et surplomber les rives du lac de Serre-Ponçon, pour ensuite remonter la vallée de l'Ubaye pour une somptueuse arrivée à Barcelonnette.
Sur le plan sportif, cette dix-huitième étape sera la dernière opportunité réelle pour les sprinteurs de décrocher un bouquet... mais il faudra vraiment pour cela que leurs équipiers contrôlent les inévitables échappés de la première heure et que les "grosses cuisses" ne se fassent pas décrocher du peloton sur les quelques côtes qui agrémentent le parcours.
La quatorzième étape pour aborder les Pyrénées était déjà énorme... cette dix-neuvième étape qui met à l'honneur le massif du Mercantour est quant à elle carrément colossale, monstrueuse, gigantesque !
Après une soixantaine de kilomètres pour se mettre en jambes et notamment une longue remontée de la vallée du Verdon, les coureurs aborderont la première des quatre difficultés du jour, le sauvage et inédit col des Champs, culminant à plus de 2000 mètres d'altitude et classé en première catégorie. S'en suit une descente technique qui mènera directement au pied de la seconde ascension, celle du col de la Cayolle, premier des trois "hors-catégorie" de la journée.
Après une longue descente et le passage à proximité de la ligne d'arrivée de la veille, les coureurs auront un court moment de répit avant d'attaquer la troisième difficulté du jour... et pas n'importe laquelle puisque c'est l'immense Cime de la Bonette, point culminant de ce Tour de France, qui se dressera devant eux. Les meilleurs lanceront-ils les "hostilités" dès cette longue et difficile ascension, ou plutôt dans les 40 kilomètres de descente qui suivront... ou attendront-ils la dernière difficulté de la journée, la terrible montée vers la station d'Isola 2000 ? Seule l'avenir le dira mais avec un tel menu au programme, il y aura de toute façon de gros écarts à l'arrivée et probablement des changements au niveau du classement général...
Etape "reine" et incontournable, bien évidemment !
Pour entamer le dernier week-end de course, ce sera une étape relativement courte dans l'arrière-pays niçois qui ressemblera beaucoup au parcours de l'habituelle étape qui clôture Paris-Nice au printemps, avec notamment dans le final les incontournables côte de Peille et col d'Eze, avant de plonger vers l'arrivée située sur la célèbre Promenade des Anglais.
Avec l'étape absolument titanesque de la veille qui aura forcément laissé des traces dans les jambes de la plupart des coureurs, un ou plusieurs leaders en haut du classement général, à condition qu'ils aient encore un peu de jus et beaucoup d'audace, tenteront très certainement de "mettre le feu" à la course sur ces petites routes étroites et techniques des Alpes Maritimes. Alors pourquoi ne pas imaginer des attaques tranchantes de certains cadors dès le Baisse de la Cabanette, surtout qu'aux forts pourcentages de la montée succèdera une descente très technique avec de magnifiques lacets ?!
Dans tous les cas, quelque soit l'identité du vainqueur et l'impact sur le classement général, cette vingtième étape ne peut qu'être belle et attractive, avec des paysages à couper le souffle et une course de mouvement à l'issue incertaine...
Une fois n'est pas coutume et parce que l'arrivée de ce 111ème Tour de France se fera exceptionnellement à Nice, ce ne seront pas les sprinteurs qui seront mis à l'honneur, mais les spécialistes du chronomètre... et sans doute en premier lieu les favoris à la victoire finale sur l'épreuve de trois semaines.
Bien sûr, tout dépendra des écarts en haut du classement général au matin de cette ultime journée, mais s'ils sont relativement serrés, ce parcours difficile de 25.0 kilomètres peut très bien permettre un chamboulement de dernier instant, comme celui du Tour 89 resté dans les mémoires de tous les suiveurs.
Bon... pour une fois, les coupes de champagne, ce sera seulement une fois la ligne d'arrivée franchie !
tatamix1972 a écrit:Par contre, tu vois... tu mets ton chrono court et ton étape Albi > Saint-Gaudens, avant tes deux étapes pyrénéennes, et là je signe tout de suite pour ton "grand départ" !
Le principe :
- Vous définissez ensemble le lieu (pas l'étape) du Grand Départ.
- Le premier trace le prologue/étape 1, le second trace l'étape 2, le premier trace l'étape 3 etc... en alternant à chaque fois jusqu'à l'étape 20.
- Comme pour n'importe quel Tour, on essaie de rester réaliste sur les villes-étapes, les routes empruntées, les transferts etc...
- Pour cet exercice, vous devez tracer sans vous concerter : quand ce n'est pas votre étape, vous n'avez pas votre mot à dire. Pas de compromis, on cloisonne !
- Idem lorsque vous transmettez votre étape à votre binôme : pas de discussion. Par exemple, pas de "J'ai tracé cette étape pour préparer les pavés du lendemain" ou "Avec cette étape, on commence la remontée vers les Vosges". A la limite, juste quelques mots pour expliquer votre étape, c'est tout. Sinon ca gâche l'intérêt de l'exercice
- L'avantage, quand vous tracez, c'est que vous êtes libre et pouvez "forcer" votre binôme vers certaines zones géographiques
- La contrainte, c'est que, lorsqu'on vous transmet le relais, il faut vous adapter à ce qui vient d'être fait pour que le Tour tienne la route à l'issue des 21 étapes, sans réellement savoir ce que votre binôme a en tête comme trame globale. Ca peut vous obliger à revoir vos plans à chaque fois et à lui aussi !
- L'étape 21 est la seule où vous pouvez vous concerter, mais uniquement lorsque l'étape 20 aura été tracée. Comme c'est en général l'étape des Champs, ca n'a pas grande importance.
Der neue Radfahrer a écrit:Bird qui trolle sévère
El_Pistolero_64 a écrit:Concept interessant effectivement, ça peut être sympa !
Après il y a la version plus poussée, 21 traceurs pour 21 étapes.
jibvalverde a écrit:Ca me tente carrément aussi ! Super idée
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