Tipitch a écrit:Tout ce travail pour mettre PLP en lumière, c'est beau.
Mince, j'ai été cramé
Cadelthebest a écrit:Intéressant Kox je le voyais pas du tout à ces notes GVA, je sais pas s'il faut rire ou pleurer !
Merci C'est exactement ce que je me suis dit l'an dernier "Tiens je n'avais pas fait gaffe mais il est devenu bon en fait ". Un peu unidimensionnel mais très bon dans son domaine ! En regardant son historique, en fait il prend en moyenne +3PL/+4END par an depuis que je l'ai fait passer pro... Et ça a l'air de continuer avec encore un +1/+1 en janvier C'est un plaisir d'essayer de lancer des bordures avec lui au Qatar Tellement complet le GVA, mais c'est fou qu'il soit si dominateur par rapport aux autres flandriens et classicmen
Voici les équipes qui composeront le World Tour en 2018, présentées par ordre du classement de l'année écoulée. Attention, je présente aussi l'historique des points des équipes, mais il faut garder en tête que plus de points au total étaient attribués en 2017 suite au passage en World Tour de la CEGORR, du Tour d'Oman, des Strade Bianche et du Tour de Californie (passé wt en 2016, lui)
Pour la sixième année consécutive, l'équipe néerlandaise termine en tête du classement World Tour. Cette suprématie a été entérinée sur le Tour de Lombardie, où Gesink a achevé la meilleure année comptable de sa carrière, bien qu'il ait échoué à la deuxième place de ses deux grands objectifs de l'année. Comme d'habitude, l'équipe s'est montrée solide sur tous les terrains, que ce soit avec les deux podiums de grands tours de Mollema, la progression nette d'Acedo en montagne, et les promesses entrevues par Geoghegan Hart en début d'année. Parmi les grosses cuisses, Hathaway discute désormais pour le titre de meilleur sprinter du monde, preuve en est avec son deuxième maillot vert assorti de deux étapes sur le Tour. Enfin sur les classiques, Felline s'est révélé en remportant la Primavera, tandis que Boom s'est montré entreprenant sur les flandriennes mais un peu trop isolé après le départ de Breschel. Les déceptions furent rares, mais il faut tout de même pointer Jérôme Coppel. Loin de son podium du Dauphiné 2016, le français n'a jamais été dans le coup en montagne sur aucune épreuve, et n'a même pas pu aider Gesink sur le Tour en terminant hors-délais sur les pavés. Heureusement que son titre de champion de France du chrono empêche sa saison d'être ratée de A à Z.
Presque logiquement, le français n'est pas reconduit pour 2018. Le pôle montagne s'affaiblit aussi du départ d'Izagirre. Entre Gesink, Mollema, Acedo et Intxausti, l'équipe dispose cependant toujours de deux grands leaders et deux lieutenants solides. Mais cette année apparait presque comme une transition en attendant les progrès de Geoghegan Hart et d'Adrien Costa. Le pôle flandrien a en revanche été remanié. Langeveld a été un peu décevant bien qu'on n'attendait pas qu'il remplace Breschel. Au contraire, Van Baarle est bien monté dans la hiérarchie interne en accompagnant son leader de plus en plus loin. Pour densifier ce groupe vieillissant, Jumbo a fait appel à Oliver Naesen, très solide sur le circuit continental cette année. Le belge tiendra le rôle de second leader aux côtés de Lars Boom. Il est accompagné de Floris Gerts. Ce néerlandais de 25 ans s'est illustré en début d'année en prenant la 4e place de Kuurne-Brussels-Kuurne au milieu d'un groupe de costauds ; suffisant pour convaincre les dirigeants. Le pôle sprint est également renouvelé, surtout en raison des envies de leadership de Michael Matthews. L'australien n'a pourtant remporté qu'une étape cette année sur les deux grands tours qu'il a disputé. Malgré sa victoire WT sur le Tour de Californie, Coen Vermeltfoort a fait son temps après 7 ans dans l'équipe de ses débuts (et 4 autres dans la structure de développement). Ils sont remplacés numériquement par Danny Van Poppel et Juan José Lobato. L'espagnol est le coureur les plus prolifique de l'année écoulée, au niveau continental. Enfin, Gallopin rejoint la FDJ après cinq saisons pleines dans l'équipe. Dans la catégorie des coureurs passe-partouts, le français est remplacé par Eijssen, 12e de la Clasica San Sebastian, et le néo-pro Lody Coort, dans l'optique de récompenser l'équipe de développement malgré un potentiel qui n'est a priori pas exceptionnel.
Jetse Bol | 28 ans Lars Boom | 32 ans Koen Bouwman | 24 ans Stef Clement | 35 ans Lody Coort | 21 ans Marc De Maar | 33 ans Robert Gesink | 31 ans Wilco Kelderman | 26 ans Björn Kox | 26 ans Sebastian Langeveld | 32 ans Tom Leezer | 32 ans Martijn Maaskant | 34 ans Bauke Mollema | 31 ans Rob Ruijgh | 31 ans Mike Teunissen | 25 ans Antwan Tolhoek | 23 ans Dylan Van Baarle | 25 ans Jos Van Emden | 32 ans Danny Van Poppel | 24 ans Arkaitz Acedo | 25 ans Beñat Intxausti | 31 ans Juan José Lobato | 29 ans Gianluca Brambilla | 30 ans Fabio Felline | 27 ans Adrien Costa | 20 ans Taylor Phinney | 27 ans Yannick Eijssen | 28 ans Oliver Naesen | 27 ans Tao Geoghegan Hart | 22 ans Stuart Hathaway | 25 ans
2e - 2098 pts : Team Sky
Classement 2016 : 2e (1990 pts) Classement 2015 : 2e (1763 pts) Classement 2014 : 3e (1097 pts) Classement 2013 : 2e (1178 pts) Classement 2012 : 4e (1230 pts)
Place
Coureur
Points
Victoires
2
Chris Froome
774
13
3
Greg Van Avermaet
739
10
18
Rigoberto Urán
262
3
48
Geraint Thomas
116
2
53
Simon Spilak
107
2
L'équipe britannique a encore une fois été l'un des mastodontes du World Tour, logiquement. Plus que jamais, les deux stars Froome et Van Avermaet ont porté l'équipe, terminant logiquement 1er et 2e des votes du Vélo d'Or. Incapable de réaliser le doublé Giro-Tour l'an dernier, l'anglais a allégé son début de saison, ce qui ne l'a pas empêché de remporter Paris-Nice et le Dauphiné. Puis il a accompli le même doublé que Gesink l'an dernier sur le Tour et la Vuelta. Le voilà désormais victorieux des trois grands tours ! De son côté, Van Avermaet a été le classicman de l'année. 6 classiques WT remportées dont Paris-Roubaix et Liège-Bastogne-Liège, rajoutez le Het Nieuwsblad pour ouvrir la saison et évidemment un premier titre mondial pour la conclure ! Lorsque ces deux-là étaient au repos, Urán est sorti de sa boîte pour créer l'un dex exploits de l'année sur un Giro promis à Nibali. Quant aux autres grimpeurs de l'équipe comme Spilak, ils ont fait le boulot pour soutenir leurs leaders et rapporter quelques points sur les épreuves où ils avaient un peu de liberté. Seuls les sprints ont souffert du départ de Cavendish car Trentin, Blythe et Fenn ont logiquement eu du mal à soutenir la comparaison malgré quelques résultats par-ci par-là.
L'année 2018 ne s'annonce pas différente de 2017. Froome et Van Avermaet ont été prolongés à prix d'or, comme Urán qui se plait dans son rôle de l'ombre. Le poids financier de ces prolongations n'ont pas permis d'attirer de nouvelle star, mais était-ce nécessaire ? Le pôle montagne s'est délesté de Machado, Tschopp et Craddock mais a récupéré König, Poljanski et le jeune Stacini, 2e du classement de la montagne du Giro en tant que néo-pro, pour compenser. Van Avermaet a quant à lui pu recruter ses compatriotes Keukeleire et Debusschere pour l'épauler dans les Flandres. Mais le belge rêve aussi de Primavera et de feuilles mortes ; il a l'opportunité de remporter les 5 monuments dans sa carrière ! Geraint Thomas sera encore une fois l'ange-gardien passe-partout, Trentin et Blythe assureront une présence minimale sur les sprints, et on surveillera avec attention les progrès d'Hervás, De Cecco, Carthy, Morton et Stacini : le nouveau Froome est-il déjà dans les rangs de la Sky ?
Adam Blythe | 28 ans Hugh Carthy | 23 ans Mark Christian | 27 ans Alex Dowsett | 29 ans Joshua Edmondson | 25 ans Christopher Froome| 32 ans Zach May | 22 ans James Shaw | 21 ans Ian Stannard | 30 ans Ben Swift | 30 ans Geraint Thomas | 31 ans Jens Debusschere | 28 ans Jens Keukeleire | 29 ans Greg Van Avermaet | 32 ans Audenzio De Cecco | 22 ans Gian Mario Stacini | 22 ans Matteo Trentin | 28 ans David De la Cruz | 28 ans Genis Hervás | 22 ans Jan Polanc | 25 ans Simon Spilak | 31 ans Andrey Amador | 31 ans Ian Boswell | 26 ans Lasse Norman Hansen | 25 ans Leopold König | 30 ans Lachlan Morton | 25 ans Pawel Poljanski | 27 ans Rigoberto Urán | 30 ans Tom Wirtgen | 21 ans
3e - 1476 pts : Liquigas - Unicef
Classement 2016 : 3e (1196 pts) Classement 2015 : 3e (1453 pts) Classement 2014 : 4e (994 pts) Classement 2013 : 7e (695 pts) Classement 2012 : 8e (747 pts)
Nouveau nom : Team Bianchi
Place
Coureur
Points
Victoires
4
Roman Kreuziger
670
8
7
Andy Schleck
545
3
28
Matthew Goss
189
4
87
Louis Meintjes
40
-
94
Maxime Monfort
32
-
Depuis que Liquigas possède dans ses rangs Andy Schleck et Roman Kreuziger, l'équipe italienne a chaque fois terminé 3e du classement WT sans jamais inquiéter les deux ogres de devant. Cette saison avait pourtant parfaitement commencé avec les victoires de Kreuziger au Tour Down Under, de Goss sur la CEGORR, de Schleck au Tour d'Oman et de nouveau de Kreuziger sur les Strade Bianche ! Mais finalement, ce gros début de saison a peut-être pesé dans les jambes car Schleck n'a pas tenu la distance sur le Tour malgré un maillot jaune porté une semaine, Kreuizger est tombé sur un duo Van Avermaet - Gilbert injouable sur les Ardennaises, et Goss n'a pas existé sur le Tour. Les étapes de l'australien sur la Vuelta, la 6e place de Kreuziger sur cette même Vuelta, et le bon Lombardia de Schleck (premier podium pour lui, dix ans après une quatrième place) permettent tout de même de dresser un bilan positif de cette année, renforcé par les promesses dévoilées par Meintjes sur un Giro qu'il a finit dans le top 10. Au contraire, Viviani s'est montré très décevant. S'il a remporté 8 victoires cette année, ce furent toutes des étapes de courses 2.1...
Depuis qu'il a terminé 2e du Giro en 2015, Kreuziger s'est aligné trois fois sur le Tour, a porté trois années le maillot jaune, mais a fini chaque fois par faire l'équipier pour un Schleck jamais sur le podium. Cette situation a fini par lasser le tchèque qui va laisser un gros vide dans l'équipe ! Ulissi a été recruté pour le remplacer sur les classiques vallonnées et les tours d'une semaine. L'italien sort de sa meilleure saison en carrière, c'est un joli coup dans l'absolu, mais il risque tout de même de souffrir de la comparaison avec son prédécesseur. Les plus grosses responsabilités reposeront donc toujours sur Andy Schleck, qui espère toujours remporter un Tour de France malgré les années passantes. Goss et Viviani se partageront les sprints, en espérant plus de réussite pour l'italien que cette année. Les dirigeants annoncent aussi compter sur Meintjes, tandis que la venue de Boaro apporte un gros rouleur de plus à une équipe déjà solide sur les chronos par équipes. L'italien pourrait rapporter quelques bouquets mais en vise deux principaux : le titre national qui le fuit depuis quatre ans et le prologue du Tour à Saint-Malo qui s'accompagnerait d'un maillot jaune. Il ne sera pas le seul avec cette idée. Enfin, Hofland et Ravasi pourraient faire quelques coups d'éclats s'ils poursuivent leur progression. Le premier a remporté une étape du Tour de Californie et réailsé de beaux sprints en Pologne et dans le Benelux. Le second a terminé 4e du Tour du Trentin en remportant une étape.
Enrico Battaglin | 28 ans Manuele Boaro | 30 ans Edward Ravasi | 23 ans Fabio Taborre | 32 ans Diego Ulissi | 28 ans Elia Viviani | 28 ans André Cardoso | 33 ans César Fonte | 31 ans Ricardo Mestre | 34 ans Nelson Oliveira | 28 ans Joaquim Silva | 25 ans Fabio Sousa e Costa | 20 ans Ricardo Vilela | 30 ans Tim Declercq | 28 ans Antoine Demoitié | 27 ans Maxime Monfort | 34 ans Geoffrey Curran | 22 ans Tyler Magner | 26 ans Peter Stetina | 30 ans Onur Balkan | 21 ans Gregory Brenes | 29 ans Matthew Goss | 31 ans Moreno Hofland | 26 ans Egidijus Juodvalkis | 29 ans Amir Kolahdozhagh | 24 ans Louis Meintjes | 25 ans Andy Schleck | 32 ans Dion Smith | 24 ans Viceslav Taranu | 22 ans
4e - 1336 pts : BMC Racing Team
Classement 2016 : 6e (914 pts) Classement 2015 : 4e (946 pts) Classement 2014 : 5e (898 pts) Classement 2013 : 4e (1158 pts) Classement 2012 : 2e (1519 pts)
Nouveau nom : Team Bahrain - McLaren
Place
Coureur
Points
Victoires
6
Peter Sagan
651
10
21
Warren Barguil
255
10
33
Daniel Martin
164
1
41
Carlos Betancur
136
8
43
Anthony Roux
130
1
Quand Peter Sagan va, tout va ! En retrait l'an dernier, le slovaque s'est parfaitement repris en dominant le début de saison dans plusieurs registres. Il a signé quatre podiums sur les quatres flandriennes World Tour, parvenant même à devancer Van Avermaet pour s'offrir son premier Tour des Flandres ! Il a ensuite scoré régulièrement sur le reste de la saison même s'il n'a rien gagné entre la 7e étape du Tour et Paris-Tours. Dans un autre registre, Barguil a franchi un nouveau cap. Il fait désormais partie de la caste des grimpeurs qui comptent, preuve en est avec le Dauphiné qu'il a failli remporter et une 2e place provisoire sur le Tour au 2e jour de repos. Il a également récolté 10 succès cette saison, bien que tous au niveau continental. Betancur et Martin n'ont quant à eux pas réussi à bien se partager les rôles sur les Ardennaises, se faisant même supplanter par un très bon Anthony Roux sur la Flèche. Le français est l'une des satisfactions de la saison avec un podium au général du Tour de Pologne en prime. Betancur termine lui avec un deuxième top 10 en carrière sur un grand tour lors de la Vuelta.
Qui dit nouveau sponsor dit nouveau souffle ! Passé sous pavillon britanno - bahreïnien à l'intersaison, l'équipe a répondu aux nouvelles exigences financières de Sagan et Barguil. Les deux hommes seront une nouvelle fois les fers de lance de l'équipe avec des calendriers a priori similaires à cette année. À moins qu'ils ne se fassent déjà voler la vedette par Sundberg ! Le jeune suédois a impressionné tout au long de la saison, remportant par exemple l'étape reine de la Ruta del Sol, le Tour de Turquie, le Tour de Burgos et finissant 14e de son premier grand tour sur la Vuelta. Il n'a pas résisté aux sirènes de Bahrain qui espère former un duo de feu avec Barguil à l'avenir. Pour appuyer sa confiance, des compatriotes d'expérience ont été recrutés en la personne de Ludvigsson et Lövkvist. Kristoff et Rowe auront quant à eux la charge d'épauler Sagan sur les sprints et les classiques, quand Dan Martin aura les coudées plus franches sur les Ardennaises. Pour toutes ces bonnes nouvelles, il a en effet fallu faire des sacrifices en contrepartie, et ce sont Betancur et Roux qui font leurs valises.
Jenthe Biermans | 22 ans Kevin Claeys | 29 ans Floris De Tier | 25 ans Roy Jans | 27 ans Klaas Lodewyck | 29 ans Baptiste Planckaert | 29 ans Jarl Salomein | 28 ans Dylan Teuns | 25 ans Julien Vermote | 28 ans Loic Vliegen | 24 ans Brent Bookwalter | 33 ans Mark Dawson | 27 ans Larry Warbasse | 27 ans Jonathan Dibben | 23 ans Owain Doull | 24 ans Luke Rowe | 27 ans Fredrik Galta | 25 ans Kristoffer Halvorsen | 23 ans Alexander Kristoff | 30 ans Tobias Ludvigsson | 26 ans Thomas Lövkvist | 33 ans Carl-Oskar Sundberg | 23 ans Warren Barguil | 26 ans Theo Bos | 34 ans Lennard Kämna | 21 ans Stefan Küng | 24 ans Daniel Martin | 31 ans Cameron Meyer | 29 ans Peter Sagan | 27 ans Matias Tuominen | 21 ans
5e - 952 pts : FDJ
Classement 2016 : 10e (601 pts) Classement 2015 : 16e (387 pts) Classement 2014 : 6e (826 pts) Classement 2013 : 10e CQ Ranking Classement 2012 : 18e (182 pts)
Place
Coureur
Points
Victoires
5
Thibaut Pinot
659
5
40
Nacer Bouhanni
136
4
55
Tony Martin
102
1
96
Luis Leόn Sánchez
29
3
99
Arnold Jeannesson
26
-
Quelle saison de Thibaut Pinot ! L'équipe française est toujours aussi dépendante de son leader, mais il leur a bien rendu cette année. 2e du Tour de Catalogne, 2e du Tour du Pays Basque, 2e du Tour de Suisse, 3e du Tour de France et 2e d'une Vuleta où il n'avait jamais autant inquiété Froome ! Attention à ne pas devenir le nouveau Poulidor, mais cette régularité donne espoir d'en claquer une belle dans un avenir proche. Le reste de l'équipe n'a pas beaucoup brillé. Bouhanni a accumulé les places entre 4 et 7 sur les classiques, Martin n'est plus dans ses meilleures années bien qu'il reste un solide capitaine de route, et la greffe avec Sánchez ne semble pas prendre. Ces trois-là ont d'ailleurs récolté 4 titres de champions nationaux cette année... ce qui laisse (trop) peu de victoires à côté.
Pinot évidemment prolongé, les responsabilités du leader de la FDJ ne vont pas diminuer, bien au contraire. En effet, les mêmes résultats seront attendus mais sa garde a été affaiblie. Jeannesson et Sánchez sont partis, respectivement chez Ag2r et Euskaltel, et même le jeune Maison, qui avait bien progressé cette année, n'a pas été conservé. Etonnement, ces grimpeurs n'ont pas avoir été remplacés. FDJ mise plutôt sur l'avenir en signant deux néo-pros étrangers : le danois Hesselund et le slovène Cvitovic. Ces jeunes ont montré quelques signes intéressants mais paraissent nettement en-dessous d'un trio de prodiges dont on reparlera bientôt. Ils ne sont en tout cas pas au niveau d'épauler Pinot dès cette saison. Ce n'est pas non plus le cas de Gaudu, qui termine aussi une première saison anonyme, ni de Brajkovic qui est lui sur une pente (très) descendante. Cela ne laisse plus qu'Elissonde en montagne, qui s'est montré impressionnant sur le Tour de Suisse mais qui sera sûrement trop seul quand la route s'élèvera. Attention à ne pas manquer le prime de Pinot ! L'équipe espère en tout cas gagner plus souvent, que ce soit avec Bouhanni, avec Selig qui n'est pas passé loin sur une étape de la Vuelta, avec la recrue Gallopin qui, lui, l'a mise trois fois au fond, ou avec Simon, dont le profil de puncheur-sprinter lui avait offert la Doyenne il y a deux ans (je ne m'en remets toujours pas). Kolar et le jeune Juan ont d'ailleurs aussi été recrutés pour épauler les sprinters plus efficacement, au détriment d'un Senechal qui n'a jamais confirmé les espoirs placés en lui, peut-être trop esseulé sur les Flandriennes.
Bruno Armirail | 23 ans Jérémy Bescond | 26 ans Nacer Bouhanni | 27 ans Mickael Delage | 32 ans Loïc Desriac | 28 ans Kenny Elissonde | 26 ans Tony Gallopin | 29 ans David Gaudu | 21 ans Christophe Laborie | 31 ans Johan Le Bon | 27 ans Olivier Le Gac | 24 ans Maxime Le Lavandier | 25 ans Yannick Martinez | 29 ans Arnaud Molmy | 29 ans Rémi Pauriol | 35 ans Thibaut Pinot | 27 ans Marc Sarreau | 24 ans Julien Simon | 32 ans Victor Tournieroux | 22 ans Sébastien Turgot | 33 ans Janez Brajkovic | 34 ans Jernej Cvitovic | 20 ans Tony Martin | 32 ans Rudiger Selig | 28 ans Pawel Hesselund | 20 ans Mathias Rask Jeppessen | 22 ans Eddie Dunbar | 21 ans Lukas Juan | 26 ans Michael Kolar | 25 ans
6e - 886 pts : Lotto Soudal
Classement 2016 : 8e (684 pts) Classement 2015 : 12e (472 pts) Classement 2014 : 10e (661 pts) Classement 2013 : 6e (696 pts) Classement 2012 : 15e (371 pts)
Place
Coureur
Points
Victoires
16
Miguel Angel Lόpez
268
1
25
Nicolas Roche
222
1
29
Jelle Vanendert
187
1
51
Jürgen Van den Broeck
111
1
56
Tiesj Benoot
98
-
C'est une petite révolution qu'a connu connaître l'équipe belge à l'intersaison. Alors que l'effectif n'était que très peu modifié année après année, Lotto perd cette fois ses deux leaders historiques, Van den Broeck et Vanendert ! Ce choix a sûrement été aidé par l'éclosion soudaine de Lόpez, surprenant 4e du Giro et 2e du Tour de Lombardie pour sa troisième saison pro seulement et sa première en Belgique ! De son côté, Van den Broeck a certes remporté une étape du Giro et terminé 7e de la Vuelta, mais cherche un nouveau challenge après 11 années dans la même structure. Auteur d'une belle campagne ardennaise (5e à L'Amstel et Liège), Vanendert est un peu dans le même état d'esprit. Le groupe des classiques s'oriente plutôt vers les Flandriennes désormais, porté par la deuxième éclosion de l'année ; celle de Benoot. Malchanceux sur le Tour des Flandres, il aurait pu accrocher le podium à la régulière. Benoot sera en tout cas le seul leader belge de l'équipe, entre Lόpez, un Roche toujours régulier en montagne, et le nouveau-venu Zekas. Le lituanien ne voulait logiquement pas retourner au niveau continental, et c'est donc Lotto Soudal qui empoche la mise en s'offrant un sprinter double-victorieux sur le Tour et à l'aise sur les classiques pour ne rien gâcher ! Ces quatre-là seront assez isolés mais devraient assurer, en attendant de voir d'éventuels progrès de Theuns (régulier dans les tops 6 des sprints de la Vuelta), Vervaeke, Stuyven, Syx ou Barbará, et les vieux restes de Meersman.
Jens Adams | 25 ans Sander Armée | 32 ans Tiesj Benoot | 23 ans Steff Cras | 21 ans Kevin De Jonghe | 26 ans Gert Dockx | 29 ans Stijn Joseph | 30 ans Nikolas Maes | 31 ans Gianni Meersman | 32 ans Lander Seynaeve | 25 ans Jasper Stuyven | 25 ans Otino Syx | 26 ans Edward Theuns | 26 ans Niels Van Dorsselaer | 25 ans Nathan Van Hooydonck | 22 ans Kenneth Vanbilsen | 27 ans Louis Vervaeke | 24 ans Tim Wellens | 26 ans Pablo Barbará | 21 ans Sondre Holst Enger | 24 ans Patrick Gretsch | 30 ans Heinrich Haussler | 33 ans Emir Kjaergaard | 21 ans Christophe Laporte | 25 ans Miguel Angel Lόpez | 23 ans Jan Maas | 21 ans Nicolas Roche | 33 ans Vidmantas Zekas | 26 ans
Modifié en dernier par Nico32 le 11 Jan 2021, 13:34, modifié 4 fois.
Phil a écrit:Ah oui, le Kox est vraiment intéressant.
La Jumbo toujours au top ! Eijssen, il m'était bien utile chez BMC à l'époque ..
Zekas chez Lotto-Soudal, c'est un beau transfert pour eux !
Toujours aussi top ces présentations de coureurs et d'effectifs !
J'espère bien, je l'avais en tête depuis un moment aussi mais je pense que je ne l'aurai pas recruté si je n'avais pas pris Naesen comme belge aussi. Et merci
Cadelthebest a écrit:Ces présentations toujours un pur régal à lire Lobato, tiens, intéressant !
Merci, j'ai pris plaisir à les faire aussi ! Sprinter n°3 dans la hiérarchie. Même note SP que DVP mais moins bonne ACC. Je n'en attends pas grand chose mais Vermeltfoort ne m'a pas apporté grand chose non plus
Petit réarrangement dans la présentation des effectifs ; je trouvais que ça rendait mieux par pays que par ordre alphabétique. C'est parti pour la deuxième partie
Classement et présentation des équipes World Tour (2/3)
7e - 777 pts : Education First (anciennement Garmin)
Classement 2016 : 7e Classement 2015 : 10e Classement 2014 : 13e Classement 2013 : 10e Classement 2012 : 16e
Place
Coureur
Points
Victoires
12
Steven Kruijswijk
331
-
30
Sergio Henao
182
5
45
Rein Taaramae
127
1
59
Kennedy Adams
90
14
81
Stu Bryce
47
2
Pour sa deuxième années sous les couleurs américaines, Kruijswijk s'est montré plus à son avantage. Bien que sevré de victoire, il est notamment monté sur la deuxième marche du podium de Paris-Nice, puis a longtemps été sur les podiums du Tour et de la Vuelta avant d'échouer respectivement aux 4e et 5e rangs. Mais on sait que le néerlandais ne se satisfait pas de ça. Son entourage en montagne s'est montré au niveau, notamment sur le Tour du Pays Basque où Taaramae et Henao ont pris les 3e et 4e places. Le colombien y a ajouté une 2e place sur le Tour de Romandie et sa première victoire d'étape en juillet ! De son côté, le vice-champion du monde de Doha, Kennedy Adams, a confirmé en remportant 14 succès et en se plaçant sur les classiques, même si son absence de victoire en World Tour est une grosse tâche à son année. Quelques coups d'éclats sont enfin à noter : les deux étapes de Ginanni sur le Giro, la 6e place de Slagter sur la Flèche Wallonne, le classement par équipes du Tour, ou encore le petit cap franchi par Bryce (victoire d'étape sur le chrono du Tour de Suisse, 7e de Tirreno et 18e du Giro).
Rostoll, Giomi et Gunter. Retenez bien ces noms. À 18 et 19 ans, ces trois-là ont vampirisé le circuit espoir l'an dernier. Leurs noms se sont arrachés, beaucoup d'équipes voyant en eux des futures stars compétitives dès la saison prochaine, à l'image d'un Sundberg cette année. Le vénézuélien Gonzalo Rostoll a finalement choisi Education First pour commencer sa carrière. Il sera chouchouté tout en prenant de l'expérience auprès de Kruijswijk et de sa garde rapprochée. Henao, Taaramae et Slagter ont évidemment été prolongés, et celle-ci est complétée par l'expérience du certes vieillissant Fuglsang, et la jeunesse du français Jérémy Maison. Seul Bryce n'a pas été conservé, mais l'australien n'a de toute façon jamais été aligné avec Kruijswijk. Celui-ci est ravi de voir ses pleins pouvoirs consolidés ; il visera toujours le Tour l'an prochain avec une puissance de frappe encore plus grande. Rohan Dennis arrive lui aussi pour apporter une plus-value en vue des contre-la-montre par équipes. Du côté des sprinters, Adams devra lever les bras face aux meilleurs, quand les italiens Ginanni, Marini et Consonni se partageront les épreuves moins prestigieuses du calendrier.
Kennedy Adams | 25 ans Taylor Eisenhart | 23 ans Alex Howes | 30 ans Carter Jones | 28 ans Ben King | 28 ans Justin Oien | 22 ans Logan Owen | 22 ans Luca Ascani | 34 ans Marco Bandiera | 33 ans Alessandro Bisolti | 32 ans Mattia Cattaneo | 27 ans Simone Consonni | 23 ans Francesco Ginanni | 32 ans Nicolas Marini | 24 ans Giovanni Visconti | 34 ans Gianfranco Zilioli | 27 ans Luca Sterbini | 25 ans Steven Kruijswijk | 30 ans Steven Lammertink | 24 ans Bert-Jan Lindeman | 28 ans Ramon Sinkeldam | 28 ans Tom-Jelte Slagter | 28 ans Jack Bobridge | 28 ans Rohan Dennis | 27 ans Jakob Fuglsang | 32 ans Sergio Henao | 30 ans Jérémy Maison | 24 ans Ramunas Navardauskas | 29 ans Gonzalo Rostoll | 19 ans Rein Taaramäe | 30 ans
8e - 772 pts : Movistar Team
Classement 2016 : 4e Classement 2015 : 5e Classement 2014 : 7e Classement 2013 : 8e Classement 2012 : 5e
Place
Coureur
Points
Victoires
9
Nairo Quintana
361
5
23
Derio Vassano
240
3
73
Rafael Valls
61
2
75
Yuri Berg
60
-
80
Angel Madrazo
50
2
C'est une saison en demi-teinte qu'a vécu Movistar. Quelques fulgurances de Quintana, notamment sur le Tour de Catalogne dominé devant Pinot et Froome, ont confirmé que le colombien était désormais capable de battre n'importe quel coureur en montagne. Mais il a aussi connu deux trous d'air sur ces deux objectifs principaux de l'année. Sur le Tour, l'armada 100% colombienne qu'il s'était constitué n'a pas résisté aux embûches de la première semaine. Quintana a remporté la première arrivée au sommet et a cravaché pour revenir aux portes du top 5... avant de s'effondrer dans les deux dernières étapes pyrénéennes. Sur la Vuelta, trois chutes ont fini par le faire renoncer après 17 jours en dents de scie. La seule réelle satisfaction en montagne est venue du canadien Berg, surprenant 8e du Giro. Du côté des sprinters, qui aurait pu prédire que Movistar allait remporter l'Eneco Tour ? C'est pourtant la performance qu'a réussie Vassano, en plus d'une belle régularité sur les sprints du Tour. Rojas a aussi levé les bras sur la Vulelta, au contraire d'un Modolo trop court sur le Giro. Quant à Vanmarcke, il a obtenu ce qu'il était venu chercher avec le statut de leader unique sur les flandriennes... Mais il a aussi réalisé sa moins bonne campagne depuis 2013 avec un simple fond de top 10 sur l'E3, qui resteront ses seuls points World Tour de l'année. Entre leadership unique et résultats, on ne peut peut-être pas tout avoir...
L'équipe espagnole n'a pas connu de gros changement à l'intersaison. Quintana sera toujours le leader absolu sur le Tour de France, secondé par Valls et Berg si le canadien confirme ses progrès. Parmi cette densité d'espagnols et de colombiens, les dirigeants espèrent qu'un autre coureur sortira du lot. Vassano, Rojas et Modolo se partageront toujours les sprints, le premier cité ayant de plus en plus d'ambitions. Sur les classiques, Vanmarcke reçoit le renfort de Justes, un espagnol de 24 ans qui n'a jamais confirmé les anciens espoirs placés en lui en quatre saisons chez Tinkoff. Ce transfert pour la forme ne devrait pas changer grand chose pour Vanmarcke. Enfin Madrazo, sur le podium des deux dernières Strade Bianche, voit le renfort de Jésus Del Pino, qui s'est révélé être un puncheur de bon niveau ces deux dernières années chez Bardiani. Dans la colonne des départs, Movistar a laissé filer Castroviejo, Duarte, un Nieve très décevant, et bien sûr l'emblématique Valverde, qui prend une retraite bien méritée au terme d'une année très compliquée pour lui. L'idée aurait pu être de rajeunir l'effectif... si quatre trentenaires bien passés n'avaient pas été recrutés pour les remplacer.
Alvaro Cuadros | 22 ans Jésus Del Pino | 27 ans Ruben Fernandez | 26 ans Silvio Garriz | 21 ans Jésus Herrada | 27 ans Jacinto Justes | 24 ans Angel Madrazo | 29 ans Victor Martin | 27 ans Lluis Guillermo Mas Bonet | 28 ans Enrique Mata | 32 ans Javier Megias | 34 ans Daniel Moreno | 36 ans Sergio Pardilla | 33 ans José Joaquin Rojas | 32 ans Amets Txurruka | 35 ans Rafael Valls | 30 ans Janier Acevedo | 32 ans Julian Arredondo | 29 ans Esteban Chaves | 27 ans Dayer Quintana | 25 ans Nairo Quintana | 27 ans Juan Pablo Suarez | 32 ans Daniele Bennati | 37 ans Sacha Modolo | 30 ans Derio Vassano | 24 ans Yuri Berg | 27 ans Sep Vanmarcke | 29 ans Alexis Vuillermoz | 29 ans Lieuwe Westra | 35 ans
9e - 713 pts : Mapei (anciennement Acqua & Sapone)
Classement 2016 : 16e Classement 2015 : 6e Classement 2014 : 12e Classement 2013 : 15e Classement 2012 : 18e CQ Ranking
Place
Coureur
Points
Victoires
24
Wouter Poels
233
1
26
Aggrey Dyke
205
7
39
Jan Hirt
137
3
65
Francesco Bongiorno
76
-
70
Simone Ponzi
62
-
Entre un début de saison XXL de Dyke, notamment vainqueur du Tour du Qatar, mais peu récompensé en points... Entre une 4e place de Ponzi au Tour Down Under, mais des flandriennes ratées pour Terpstra et un Poels transparent... Les premiers mois de Mapei ne sortaient pas de l'ordinaire. Mais tout s'est accéléré mi-avril. En apéritif, Bongiorno a terminé 2e du Tour du Trentin. Puis Poels et Dyke ont remporté coup sur coup le Tour de Romandie et le Tour de Californie, au terme d'une démonstration individuelle et collective pour l'américain. Pendant ce temps, sur le Giro, Jan Hirt renversait l'ordre établi, mais pas parce que Poels passait à côté. Le tchèque a en effet franchi quinze paliers pour accrocher la 5e place, juste devant son leader désigné. Dans la foulée, il a carrément joué du dérailleur d'égal à égal avec Gesink sur le Tour de Suisse... pendant 8 étapes sur 9, perdant malheureusement près d'un quart d'heure le dernier jour. Sur le Tour, Dyke a longtemps flirté avec le top 5 lui aussi, mais a fini par exploser dans les Pyrénées pendant que Poels récoltait une victoire d'étape et que Hirt écrasait le Tour d'Autriche. C'est peu dire que les résultats furent irréguliers, mais quoi de plus normal pour une équipe de jeunes qui progressent, et dont les hauts furent très hauts ! Après une saison 2016 très compliquée, l'an 2 post-Sagan a été une réussite.
La principale bombe de cette intersaison est le départ de Dyke pour Quick-Step. L'américain a fait ses valises un peu à la surprise générale, sans que les dirigeant puissent le remplacer directement. Hirt et Poels seront donc les deux leaders désignés sur les classements généraux, épaulés par les italiens Bongiorno et Aru, voire par Power qui a montré des choses intéressantes (10e de Tirreno, 18e de la Vuelta et 16e du Tour de Lombardie). Sans oublier bien sûr la deuxième pépite, la plus "vieille" des trois du haut de ses 20 ans : Nilo Giomi ! Le jeune italien va débuter sa carrière dans son pays natal, avec l'envie de faire oublier Dyke, dit-on. Au moins, le jeune homme ne manque pas d'ambition. L'autre arrivée marquante est celle de Michael Matthews. L'australien veut se tourner vers un profil plutôt de classicman qu'il ne pouvait pas avoir chez Lotto Jumbo. Chez Mapei, il manque de toute façon un classicman et un sprinter d'envergure, donc la venue de Matthews est une bonne nouvelle qu'il réussisse ou pas sa reconversion. Il est accompagné par Alafaci, qui s'est illustré comme un gros rouleur et sera utile dans la préparation des sprints comme dans les classiques pour bourrins. Le prix à payer pour ces arrivées est le départ de trois bons coureurs dont l'historique compère de Malori, Manuele Boaro. Guarnieri et Terpstra quittent aussi l'équipe pour l'échelon continental, chacun après une saison décevante.
* : Matthews a subi une refonte de son profil pour plus coller avec ce qu'il est irl et moins avec le pur sprinter qu'il était dans ma partie. Je n'avais pas osé faire ça tant qu'il courrait pour moi
Eugenio Alafaci | 27 ans Fabio Aru | 27 ans Francesco Bongiorno | 27 ans Marco Canola | 29 ans Federico Canuti | 32 ans Dario Cataldo | 32 ans Giorgio Cecchinel | 28 ans Mattia Frapporti | 23 ans Enrico Gasparotto | 35 ans Nilo Giomi | 20 ans Matteo Gozzi | 30 ans Adriano Malori | 29 ans Riccardo Minali | 22 ans Ruggero Naccarella | 24 ans Charly Petelin | 23 ans Simone Petilli | 24 ans Alessandro Pettiti | 27 ans Gabriele Pizzaballa | 27 ans Simone Ponzi | 30 ans Michele Scartezzini | 25 ans Andrea Zanardini | 24 ans Martijn Keizer | 29 ans Wouter Poels | 30 ans Michael Matthews | 27 ans Robert Power | 22 ans Patrick Bevin | 26 ans Jan Hirt | 26 ans Patrick Konrad | 26 ans Michal Paluta | 22 ans
10e - 708 pts : Wanty - Groupe Gobert
Classement 2016 : 14e Classement 2015 : 19e CQ Ranking 2012-2014 : manque de données en conti
Place
Coureur
Points
Victoires
14
Diego Ulissi
295
7
15
Philippe Gilbert
271
2
61
Kevin Seeldraeyers
86
2
89
Enric Mas
40
-
110
Oscar Gatto
16
2
L'année 2017 est à marquer d'une pierre blanche dans l'histoire du cyclisme belge. Pour la première fois, l'équipe Wanty a devancé l'ogre de Patrick Lefévère ! Elle s'est pour cela appuyée sur l'inévitable Philippe Gilbert, victorieux de la Flèche Wallonne, mais aussi sur Diego Ulissi. L'italient a même collecté plus de points que le belge grâce à sa deuxième place sur le Tour Down Under et sa victoire d'étape sur le Giro notamment ! Il a su faire fructifier son profil de puncheur-grimpeur tout au long de l'année, quand Gilbert était plus en retrait sur les Flandriennes. Le troisième homme fort de l'équipe, Seeldraeyers, est lui passé à côté de son Giro comme de ses six premiers mois, mais a compensé en remportant deux étapes sur le Tour en plus d'un superbe maillot à pois ! Le reste de l'équipe s'est peu montré, bien qu'on puisse souligner l'étape de Gatto sur le Giro et la jolie 6e place du néo-pro Enric Mas sur le Tour de Lombardie, en ayant profité de l'échappée matinale.
Les performances d'Ulissi ne sont pas passées inaperçues, et malheureuseuement pour les belges, l'italien a fait ses valises. Il est remplacé par Anthony Roux. Le français, 5e de la Flèche Wallonne et 3e du Tour de Pologne, victorieux de la Vattenfall en 2015, aura de grosses responsabilités sur ses épaules en vue du maintien de l'équipe. Il devra compléter le calendrier laissé libre par Gilbert, et épauler le belge sur les Ardennaises. L'autre recrue phare est Bart De Clercq. Mais le 10e du Giro 2014 est clairement sur une pente descendante. On fera peut-être plus attention aux progrès des jeunes Mas, Martin et Hermans en montagne. Les sprints seront la propriété du dernier rescapé italien de l'équipe, Andrea Guardini, qui n'est pas passé loin d'une étape sur le dernier Giro. Il est rejoint par Dehaes, Veelers et Wijkel sans qu'on sache trop comment tout ça va s'organiser. Enfin le jeune Kimura fait figure de curiosité puisqu'il est le premier japonais à passer du circuit de keirin nippon à la route.
Frederik Backaert | 27 ans Edwig Cammaerts | 30 ans Bart De Clercq | 31 ans Tim De Troyer | 27 ans Kenny Dehaes | 33 ans Rudy Delvaux | 21 ans Tom Devriednt | 26 ans Jimmy Duquennoy | 22 ans Philippe Gilbert | 35 ans Steff Hermans | 21 ans Dobias Jacquemin | 24 ans Jimmy Janssens | 28 ans Kevin Seeldraeyers | 31 ans Pieter Serry | 29 ans Thomas Sprengers | 27 ans Marco Minnaard | 28 ans Martijn Tusveld | 24 ans Tom Veelers | 33 ans Stan Wijkel | 22 ans Fabien Doubey | 24 ans Guillaume Martin | 24 ans Anthony Roux | 30 ans Luca Chirico| 25 ans Andrea Guardini | 28 ans Paul Hindes | 22 ans Jiro Kimura | 21 ans Enric Mas | 22 ans Philip O'Donnell | 21 ans Scott Thwaites | 27 ans
11e - 705 pts : Quick-Step - Floors
Classement 2016 : 5e Classement 2015 : 7e Classement 2014 : 9e Classement 2013 : 11e Classement 2012 : 6e
Place
Coureur
Points
Victoires
22
Edvald Boasson Hagen
245
5
32
Vincenzo Nibali
167
1
38
Matti Breschel
138
3
60
Samuel Cannoot
87
7
68
Ben Hermans
68
2
2017 fut un coup d'arrêt pour la formation belge dans sa volonté de revenir au sommet du World Tour. C'est principalement dû aux échecs de leurs deux stars, Matti Breschel et Vincenzo Nibali. Le premier est passé à côté de ses premières flandriennes loin du giron Jumbo, mais a heureusement sauvé les meubles en fin de saison en remportant la Vattenfall Cyclassics. L'italien a quant à lui traversé les premières épreuves World Tour d'une semaine dans l'anonymat du fond de top 15, arguant se préparer pour le Giro. Le pari a failli être réussi, puisque Nibali portait le maillot rose au départ de la 20e étape... Mais il fut une nouvelle fois renversé, se contentant de son 6e podium sur son tour national sans jamais avoir goûté au bonheur suprême. Le Requin de Messine a pris un coup sur la tête qui l'a fait retomber dans l'anonymat pour la deuxième moitié de saison et le Tour, réussissnt juste à conserver son titre national du chrono. Le principal pourvoyeur de points fut donc Boasson Hagen, régulier sur les classiques et quelques épreuves d'une semaine comme Tirreno et bien sûr l'Eneco. Le norvégien a même impressionné sur la Vuelta en s'accrochant aux bons grimpeurs pour atteindre la 11e place finale ! Les belges Cannoot, lui aussi régulier sur les classiques, et Hermans, victorieux d'une étape sur le Tour et pour la troisième fois d'affilée dans le top 10 à Liège, furent les autres satisfactions de la saison. Au contraire Démare a souffert de l'émergence des sprinters plus jeunes, Majka s'est souvent mis au service de Nibali sans résultat, et Kwiatkowski s'est plus focalisé sur les chronos que les classiques, rapportant de fait moins de points mais une première médaille mondiale dans la discipline.
Une page se tourne chez Quick-Step avec les retraites de Boonen et Wiggins, et le départ de Chavanel, dernier vainqueur d'un monument pour Lefévère (MSR 2014). Mais les trois hommes n'étaient clairement plus au niveau en World Tour. Plus embêtant, Kwiatkowski et Ludvigsson sont aussi partis. Tout ça pour faire de la place à Aggrey Dyke, sur lequel Quick-Step mise pour redorer son blason. L'américain ne cesse d'impressionner depuis son arrivée chez les pros. Il a cette année remporté le Tour de Californie, le Tour du Qatar et pointait à la 6e place du Tour de France à la 17e étape. Il veut franchir un nouveau palier en 2018 pour s'intaller dans la caste des meilleurs coureurs de grands tours. L'américain devrait viser le Tour de France, quand Nibali retournera sur le Giro, toujours avec le même objectif de rose. Breschel espère retrouver son niveau sur les classiques, alors que toute la clique de sprinters plus ou moins complets devra trouver comment se partager les rôles mais devrait logiquement faire briller Quick-Step tout au long de la saison. On pense ici à Boasson Hagen, Démare, Cannoot, la recrue Boeckmans et le jeune sud-africain Jarvis, qui a débloqué son compteur World Tour sur le Tour de Catalogne. En montagne, Dyke et Nibali seront épaulés par Majka, qui peine à retrouver son niveau de la Vuelta 2015 (8e), Caruso, Dombrowski et Agnoli. Enfin Hermans reste a priori le meilleur puncheur du groupe, quand Vallée prend chaque année plus de confiance sur les Flandriennes, aux portes des tops 10.
Gaetan Bille | 29 ans Kris Boeckmans | 30 ans Samuel Cannoot | 25 ans Dries De Bondt | 26 ans Thomas Degand | 31 ans Dries Devenyns | 34 ans Ben Hermans | 31 ans Pieter Jacobs | 31 ans Stijn Steels | 28 ans Boris Vallée | 24 ans Jelle Wallays | 28 ans Enzo Wouters | 21 ans Valerio Agnoli | 32 ans Enrico Barbin | 27 ans Damiano Caruso | 30 ans Davide Martinelli | 24 ans Vincenzo Nibali | 33 ans Julian Alaphilippe | 25 ans Arnaud Démare | 26 ans Fabien Soufflet | 21 ans William Barta | 21 ans Joe Dombrowski | 26 ans Aggrey Dyke | 26 ans Jan Barta | 33 ans Edvald Boasson Hagen | 30 ans Matti Breschel | 33 ans Andriy Grivko | 34 ans Jai Hindley | 21 ans Chuma Jarvis | 23 ans Rafal Majka | 28 ans
12e - 637 pts : Team Sunweb (anciennement Argos et Giant)
Classement 2016 : 11e Classement 2015 : 14e Classement 2014 : 16e CQ Ranking Classement 2013 : 20e (17e WT/18) Classement 2012 : 9e CQ Ranking
Place
Coureur
Points
Victoires
17
Tejay van Garderen
264
2
27
Mark Cavendish
203
6
46
Rui Costa
122
1
100
Gatis Smukulis
24
-
103
André Looij
24
10
C'est une saison plutôt en demi-teinte qui s'est achevée pour Sunweb. L'équipe avait fortement investi sur le champion du monde Mark Cavendish à l'intersaison. Si l'anglais a rapporté trois étapes sur le Giro et une sur le Tour, il s'est rarement illustré ailleurs que sur ces deux rendez-vous comme il l'avait fait chez Sky. La seule exception est Milan - San Remo où il a réglé le sprint du peloton, mais pour la deuxième place. Autrement, Sunweb s'est battu avec ses armes, dont la principale Tejay van Garderen. L'américain a terminé deuxième du Tour d'Oman mais a largement échoué à conserver son titre en Californie. Il a seulement accroché deux autres tops 10 dans l'année, mais de prestige sur la Vuelta et le Tour de France, avec sa première étape en juillet en prime. De son côté, Rui Costa est aussi rentré dans le premier top 10 de sa carrière en grand tour. Cela s'est passé sur le Giro, 7e, avec en prime une victoire d'étape sur l'étape du Finestre. Loin derrière ces trois-là, Smukulis fut l'autre pourvoyeur de points en étant régulier autour du top 10 sur les Flandriennes. Enfin Van Poppel et Looij ont chacun ouvert leur compteur en World Tour, ce dernier étant l'une des révélations de l'année parmi les sprinters.
Sunweb veut franchir un cap cette année et change pour cela de leader. Exit van Garderen qui ne gagnait pas assez, bonjour Kreuziger ! Le tchèque aura enfin la possibilité d'être leader unique sur le Tour, mais c'est surtout sur les classiques et les tours vallonnés que Sunweb espère lever les bras ! Dans cette optique, Kreuziger a convaincu Vanendert de le rejoindre. Le vétéran belge ne peut plus accrocher mieux que des tops 10 sur les ardennaises mais il sera un soutien très précieux tout au long de l'année, dans les bosses comme en montagne. Rui Costa est l'autre arme en montagne, sans oublier d'être attentif à Jones Gunter. L'américain est la troisième pépite à passer professionnel cette année, dans une structure où il devrait déjà avoir des responsabilités pour apprendre. Les néerlandais Dumoulin, Goos et Oomen constitueront le pôle montagne, le dernier cité pouvant toujours progresser. À côté, Smukulis sera toujours isolé sur les Flandriennes, car c'est autour du sprint que l'équipe est construite. Malgré le départ de Van Poppel, Keukeleire et Veelers, Havik a été recruté pour rejoindre Looij, Arndt, Groenewegen, Kluge, Pibernik et bien sûr Cavendish. L'anglais aura bien évidemment la priorité sur le Tour pour égaler le record de Merckx. Derrière, entre jeunes pousses et hommes d'expérience, Sunweb va devoir manager ses hommes pour trouver de la place à tout le monde.
Tom Dumoulin | 27 ans Marc Goos | 27 ans Dylan Groenewegen | 24 ans Yoeri Havik | 26 ans Pim Ligthart | 29 ans André Looij | 22 ans Sam Oomen | 22 ans Sander Oostlander | 33 ans Carlo Schiffer | 23 ans Albert Timmer | 32 ans Lars Van der Haar | 26 ans Niklas Arndt | 26 ans Johannes Fröhlinger | 32 ans Roger Kluge | 31 ans Yannick Mayer | 26 ans Christoph Pfingsten | 30 ans Nils Politt | 23 ans Dominique Cornu | 32 ans Jelle Vanendert | 32 ans Jones Gunter | 19 ans Weston Luzzader | 27 ans Soren Kragh Andersen | 23 ans Mads Würtz Schmidt | 23 ans Mark Cavendish | 32 ans Rui Costa | 31 ans Roman Kreuziger | 31 ans Luka Pibernik | 24 ans Jesse Sergent | 29 ans Gatis Smukulis | 30 ans
Modifié en dernier par Nico32 le 20 Oct 2020, 09:13, modifié 1 fois.
cadel evans a écrit:Vraiment très sympa à lire ce récap
Naesen J'ai l'impression que tu n'a pas vraiment remplacé tes départs en montagne par contre
Il y a de belles surprises niveau notes sinon
Merchi Naesen Yep, comme je dis c'est une année de transition. J'attends que Costa et TGH progressent en profitant que Gesink et Mollema soient toujours au niveau. J'ai gardé mes deux équipiers les plus solides, et dans ma partie Ruijgh et Brambilla n'ont rien à envier à Izagirre. Donc je perds un peu en densité mais ça reste bon par rapport à la plupart des équipes Il n'y avait pas non plus de grimpeur libre qui collait bien avec la narration (je ne me vois pas ramener un troisième gros leader grimpeur, et pas inspiré par le reste des âges et les nationalités sur le marché). Je me suis concentré sur deux autres axes, en particulier les sprints pour lesquels j'avais la même triplette depuis août 2012 (même si Bos et Renshaw avaient plus de place dans la hiérarchie avant)
Cadelthebest a écrit:Movistar, cette amas d'espagnols flingués, mais avec de bons étrangers !
Le problème pour eux, c'est que l'Espagne toute entière est flinguée dans ma partie Finalement hormis Acedo et LLS, ils ont quand même les meilleurs espagnols intéressants (Valls, Madrazo, Rojas) !
Classement 2016 : 12e Classement 2015 : 13e Classement 2014 : 8e Classement 2013 : 9e Classement 2012 : 14e
Place
Coureur
Points
Victoires
11
Thomas De Gendt
346
5
37
John Degenkolb
150
5
88
Bart De Clercq
40
-
91
Moreno Moser
37
2
108
Eros Capecchi
18
1
L'année kazakhe a surtout été marquée par les révélations des grimpeurs qui avaient quitté l'équipe à l'intersaison précédente (López, Hirt, sans oublier le Tour de Seeldraeyers). De Gendt s'est donc retrouvé assez seul pour porter l'équipe. Heureusement, le belge l'a encore une fois fait parfaitement, avec moins de coups d'éclat qu'en 2016 mais plus de régularité (7e du Tour, 4e de la Vuelta, 3e du Tour de Suisse, 5e de Paris-Nice...). Degenkolb n'a en revanche pas été au niveau espéré. Malgré trois tops 7 sur les monuments, il n'a que trop rarement su concrétiser avec seulement 5 victoires sur l'année. Derrière les deux leaders, la saison fut compliquée. Moser et Capecchi ont chacun ramené une étape du Giro, De Clercq quelques places d'honneur par-ci par-là, tandis que les flandriens Ladagnous et Stybar ne se sont quasiment jamais montrés.
Pour cette nouvelle saison, Astana conserve De Gendt mais perd (encore !) son prinicpal lieutenant puisque De Clercq rejoint Wanty. L'équipe a heureusement su compenser en allant chercher Peter Velits chez Bora, qui descendait. Le slovaque n'est pas le plus régulier sur les épreuves d'une semaine, mais il vient d'accrocher le meilleur résultat de sa carrière sur le Tour de France, 6e ! Également 4e, 5e et 8e des trois dernières Vuelta, Velits est un coureur de grand tour plus que d'épreuves d'une semaine, mais il va faire du bien. L'équipe a aussi parié sur deux jeunes russes qui, eux non plus, ne voulaient pas descendre avec Katusha. Shalunov a montré un joli tempérament récompensé par une étape sur la Promenade de Paris-Nice, quand Mamykin avait surpris en terminant 4e du cronoscalata du Giro, un mois après avoir accroché la 6e place du Tour du Trentin. Du côté des flandriens, Degenkolb reste le leader, Gaudin a rejoint Ladagnous comme garde rapprochée française, mais Ballan a pris sa retraite et Stybar est parti. Ce n'est en tout cas pas cette année qu'Astana devrait atteindre les sommets. On attendra juste quelques résultats de Moser, Capecchi, Ruffoni voire Lutsenko, 16e du dernier Paris-Roubaix, sans que de gros points ne soient a priori à la clé.
Stepan Astafyev | 23 ans Vladislav Filipovich | 21 ans Daniil Fominykh | 26 ans Yevgeniy Gidich | 21 ans Vladislav Gorbunov | 26 ans Dmitriy Gruzdev | 31 ans Bakhtiyar Kozhatayev | 25 ans Alexey Lutsenko | 25 ans Alfredo Balloni | 28 ans Luca Barla | 30 ans Liam Bertazzo | 25 ans Matteo Busato | 30 ans Eros Capecchi | 31 ans Davide Malacarne | 30 ans Marco Marcato | 33 ans Moreno Moser | 27 ans Diego Rosa | 28 ans Lorenzo Rota | 22 ans Nicola Ruffoni | 27 ans Fabio Sabatini | 32 ans Davide Villella | 26 ans Federico Zurlo | 23 ans Damien Gaudin | 31 ans Matthieu Ladagnous | 33 ans Matvei Mamykin | 23 ans Evgeny Shalunov | 25 ans Thomas De Gendt | 31 ans John Degenkolb | 28 ans Fabio Silvestre | 27 ans Peter Velits | 32 ans
14e - 473 pts : Tinkoff - Saxo
Classement 2016 : 13e Classement 2015 : 9e Classement 2014 : 11e Classement 2013 : 5e Classement 2012 : 10e
Nouveau nom : UAE Team Emirates
Place
Coureur
Points
Victoires
35
Graham Marks
158
4
36
Yoann Offredo
151
1
50
Alberto Contador
114
-
93
Jay McCarthy
34
2
112
Jesper Hansen
16
1
L'évènement de l'année Tinkoff est bien évidemment la retraite d'Alberto Contador, couplée au départ du mécène Oleg Tinkoff. Le madrilène a porté le maillot rose une journée mais est passé à côté de ses deux grands tours, avec pour seul résultat marquant une 5e place au Tour du Pays Basque. Offredo a quant à lui été entreprenant sur les Flandriennes mais trop brouillon pour obtenir un gros résultat face au duo Van Avermaet - Sagan. Le principal pourvoyeur de points de l'équipe a finalement été Graham Marks. Le meilleur jeune du Giro 2016 a poursuivi sa progression en montant sur deux podiums World Tour, sur le Tour de Californie et le Dauphiné. Le Tour de France fut cependant une marche encore nettement trop haute pour lui. Dans le reste de l'effectif, on notera la victoire d'étape de Jesper Hansen sur le Giro et celle de McCarthy sur le Tour, l'australien ayant en plus montré de jolies choses en Australie et en Oman en début de saison. L'expérience Julien Simon a quant à elle été un échec. Recruté en tant que vainqueur sortant de la Doyenne, le français n'a remporté que la Drôme Classic et été très loin du niveau affiché chez Europcar les deux années précédentes. Simon a déjà refait ses valises en octobre.
Tinkoff avait promis que ses successeurs auraient des sous à injecter ; c'est effectivement le cas puisque l'équipe deviendra UAE Team Emirates en 2018 ! En revanche, il faudra vraisemblablement attendre la prochaine intersaison pour voir des mouvements significatifs. L'équipe a en effet bouclé son mercato comme elle a pu, en récupérant les vétérans Van den Broeck, Machado et Porte pour encadrer les jeunes grimpeurs de l'équipe. À 34 ans, le belge a cependant de beaux restes, comme l'a prouvée sa dernière Vuelta, tandis qu'on n'espère plus grand chose de Porte en dehors des chronos. Marks et Offredo restent évidemment les deux principales cartes de l'équipe. Le français espère enfin inscrire son nom au palmarès d'une flandrienne, quand l'irlandais voudra se montrer plus régulier au niveau qu'il a atteint l'an dernier. L'équipe a recruté Andrew Fenn pour essayer de gagner plus souvent, l'anglais ayant accroché quelques podiums sur des étapes WT de seconde zone. Elle possède enfin plusieurs jeunes dont elle espère que quelques uns vont passer un cap, entre les recrues Haig et Guerreiro, Foliforov, Bauhaus, Orbe, Jallas Amigó, le néo-pro Arza, et Horta, qui s'est illustré dans quelques belles échappées pour son année rookie.
Alexander Foliforov | 25 ans Milhail Ignatiev | 32 ans Roman Maikin | 27 ans Alexander Serebryakov | 30 ans Nikolai Trusov | 32 ans Ivan Rovny | 30 ans Eduard Vorganov | 35 ans Martin Grøn | 24 ans Rasmus Guldhammer | 28 ans Jesper Hansen | 27 ans Christopher Juul-Jensen | 28 ans Michael Valgren | 25 ans Antonio Arza | 21 ans Adolfo Horta | 20 ans Haritz Orbe | 26 ans Jack Haig | 24 ans Jay McCarthy | 25 ans Richie Porte | 32 ans Ruben Guerreiro | 23 ans Tiago Machado | 32 ans Jürgen Van den Broeck | 34 ans Maarten Wynants | 35 ans Phil Bauhaus | 23 ans Andrew Fenn | 27 ans Rustam Georgiev | 27 ans Michael Gogl | 24 ans Rufino Jallas Amigó | 21 ans Graham Marks | 26 ans Yoann Offredo | 31 ans Branislau Samoilau | 32 ans
15e - 421 pts : Trek - Segafredo
Classement 2016 : 9e Classement 2015 : 11e Classement 2014 : 2e Classement 2013 : 3e Classement 2012 : 3e
Place
Coureur
Points
Victoires
54
Robert Kiserlovski
102
1
57
Fabrice Pinaud
91
16
58
Arthur Vichot
90
-
64
Fabian Cancellara
76
3
71
Bob Jungels
62
-
Quelle déchéance pour l'équipe américaine ! Encore deuxième du World Tour il y a trois ans, le passage de l'appellation RadioShack à Trek n'a pas fait du bien aux résultats. Toujours solide même s'il n'est plus le Spartacus de la grande époque, Cancellara a payé les comptes d'épiciers entre flandriens, notamment sur Paris-Roubaix. Il n'est au final pas entré dans un seul top 5 de classique, a perdu de sa superbe sur les chronos, et pour la première fois n'est plus le principal pourvoyeur de points de l'équipe ! Le problème est que la relève n'est pas au niveau. Difficile pourtant d'en vouloir à Kiserlovski, victorieux d'une étape sur Paris-Nice, 13e de la Vuelta et surtout 4e de Liège-Bastogne-Liège. Difficile d'en vouloir à Pinaud, qui a rapporté 16 bouquets sur l'année dont un au Dauphiné et un podium sur la Cadel Evans Road Race. Difficile d'en vouloir à Vichot, 8e à Liège et dont les deux tops 5 sur les canadiennes a assuré un maintien longtemps menacé. Difficile d'en vouloir à Jungels, 4e de Tirreno et qui a longtemps porté le maillot blanc du Tour avant de chuter. Après deux années compliquées, Talansky s'est relancé avec une 9e place sur le Giro. Ces coureurs sont à leur niveau, à défaut d'être au niveau d'une équipe du prestige de la Trek. Finalement, la faute revient plutôt aux dirigeants qui n'ont pas anticipé la fin de règne de Cancellara, en continuant à faire confiance à des vétérans comme Fuglsang, Albasini, Morabito ou Moreno qui ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes, alors que Frank a été vu trop beau après son excellent Tour de baroudeur en 2016 chez IAM. On notera tout de même la seule réelle satisfaction de l'année : les belles promesses montrées par le jeune Mathieu Van der Poel, déjà victorieux de deux étapes en baroudeur en World Tour, sur le podium d'un sprint en Californie, 8e du Tour de Romandie et 10e du GP de Montréal. Peut-être une future star sur tous les terrains ?
En 2018, il faut absolument se relancer ! À 36 ans, Cancellara s'est dit plus motivé que jamais, et a fait venir Florian Senechal de la FDJ. Le français avait du mal à franchir un cap dans l'équipe qui l'a fait passer pro ; il pourra au moins apporter un meilleur soutien à Cancellara en espérant apprendre quelques ficelles. En montagne, Tejay van Garderen débarque ! Longtemps adversaire de Talansky, les deux américains vont enfin être équipiers. Tejay n'a pas réitéré sa victoire sur le Tour de Californie de 2016, mais a accroché son deuxième top 10 sur le Tour avec une victoire d'étape, et a confirmé avec une même 10e place sur la Vuelta. Ces deux grimpeurs seront épaulés par Jungels, les suisses Frank et Dietrich, vainqueur de l'arrivée au sommet du Tour de Turquie, et la recrue Roglic, vainqueur d'une étape en baroudeur sur le Tour du Trentin et auteur de plusieurs podiums sur des courses continentales. Sur les classiques, Kiserlovski et Vichot restent les cartes maitresses mais perdent Alafaci et Eijssen, qui avaient pourtant donné satisfaction comme équipiers. Pour les remplacer, Trek fait confiance à l'autrichien Hofer, sans référence hormis quelques victoires sur des 1.2 et une 15e place aux derniers mondiaux. On n'avait pas dit qu'on arrêtait les paris ? Enfin Pinaud a toujours de l'ambition et la confiance de l'équipe pour rapporter des victoires malgré une grosse concurrence au niveau World Tour. Après tout, le français est encore relativement jeune. Sans grand leader mais avec une équipe dense, Trek sera peut-être l'une des gagnantes de la refonte du classement World Tour, qui va attribuer des points à plus de coureurs cette année.
Brandon McNulty | 19 ans Kiel Reijnen | 31 ans Andrew Talansky | 29 ans Tejay van Garderen | 29 ans Dimitri Claeys | 30 ans Francis De Greef | 32 ans Stijn Devolder | 38 ans Jordi Van Dingenen | 21 ans Jonas Van Genechten | 31 ans Kristoff Vandewalle | 32 ans Pieter Vanspeybrouck | 30 ans Louis Verhelst | 27 ans Fabian Cancellara | 36 ans Silvan Dietrich | 24 ans Mathias Frank | 31 ans Patrick Müller | 21 ans Théry Schir | 24 ans Lukas Spengler | 23 ans Jempy Drucker | 31 ans Ben Gastauer | 30 ans Bob Jungels | 25 ans Fabrice Pinaud | 26 ans Florian Senechal | 24 ans Arthur Vichot | 29 ans Andreas Hofer | 26 ans Riccardo Zoidl | 29 ans Robert Kiserlovski | 31 ans Hondo Rainsford | 20 ans Primoz Roglic | 28 ans Mathieu Van der Poel | 22 ans Nevio Vives | 23 ans
16e - 395 pts : Orica - GreenEDGE
Classement 2016 : 15e Classement 2015 : 8e Classement 2014 : 14e Classement 2013 : 18e (16e WT) Classement 2012 : 13e
Place
Coureur
Points
Victoires
49
Simon Yates
116
2
64
Simon Gerrans
78
-
66
Marcel Kittel
75
9
67
Caleb Ewan
73
7
79
Davide Formolo
53
1
Six ans après sa création, Orica ne parvient toujours pas à décoller. Il avait fallu une année exceptionnelle de Gerrans en 2015 pour faire entrer les australiens dans le top 10 du World Tour, mais le puncheur est logiquement rentré dans le rang avec l'âge. Le problème est qu'il est toujours le deuxième scoreur de l'équipe. Devant lui, Simon Yates a surtout brillé en deuxième partie de saison, décrochant notamment une étape sur le Tour de Pologne et la 5e place de la Clasica. Des victoires au niveau continental laissent penser que l'année 2018 sera encore meilleure. Son frère jumeau a quant à lui montré de très belles choses en février et après les mondiaux (vainqueur de trois courses d'un jour et 10e des Mondiaux notamment). Le problème est le trou d'air dans les six mois entre, certes pas aidés par un abandon en première semaine du Tour alors qu'il portait le maillot blanc. Comme d'autres, Kittel a quant à lui souffert de l'éclosion des jeunes talents en ne remportant que deux étapes du Dauphiné et une de la Vuelta au niveau World Tour. Le jeune Caleb Ewan a de son côté bien scoré au niveau continental, et a créé la surprise en montant sur un podium de Milan - San Remo qui sortait de nulle part ! À part ça, Formolo (4e de la Clasica) et Atapuma continuent d'être des équipiers solides, au contraire d'un Richie Porte aux abonnés absents dès que la route s'élevait. Mohoric a quant à lui remporté sur le fil le maillot blanc du Tour, surtout en profitant des chutes de ses adversaires, mais est surtout passé à côté de ses épreuves WT pour la première fois de sa carrière. Le talent est pourtant toujours là, preuve en est avec le Tour de Grande-Bretagne qu'il a dominé. Mais le slovène serait bien inspiré de scorer au plus haut niveau car son équipe a eu très chaud cette année ! Paradoxe de cette saison, pour la deuxième année consécutive, Orica est dans le top 4 des équipes ayant le plus levé les bras. Une performance réalisée grâce à leurs nombreux sprinters, mais aussi leurs tout aussi nombreux rouleurs, à commencer par un Luke Durbridge encore victorieux de 7 chronos cette année.
Après trois ans marqués par une seule 7e place sur le Giro 2015 et des chutes sur chaque grand tour, le projet Richie Porte est abandonné. Pour le remplacer, on compte sur les progrès des frères Yates, mais aussi sur la venue de Stu Bryce, qu'on a vu à deux doigts de porter le rose pendant la première semaine du Giro. L'australien est un grimpeur honnête et un solide rouleur, en atteste sa victoire sur le chrono du Tour de Suisse. Formolo et Atapuma restent en soutien, alors qu'on attend de voir quelle orientation Mohoric va donner à sa carrière : classiques ou grands tours ? La doublette Kittel-Ewan est aussi conservée, comme la plupart des rouleurs. On pense ici à Durbridge, Hepburn, Howson, Mullen, Uhlmann et Phelan, mais pas à Dennis, principal départ de l'intersaison ! Pour résumer, l'effectif est jeune et devrait progresser, mais le maintien devrait toujours être une question très préoccupante car l'effectif n'a pas de marge d'erreur.
Stu Bryce | 27 ans Luke Durbridge | 26 ans Caleb Ewan | 23 ans Campbell Flakemore | 25 ans Simon Gerrans | 37 ans Michael Hepburn | 26 ans Damien Howson | 25 ans Brenton Jones | 26 ans Travis Meyer | 28 ans Adam Phelan | 26 ans Campbell Pritchett | 19 ans Miles Scotson | 23 ans Raffaele Uhlmann | 27 ans Daniel McLay | 25 ans Adam Yates | 25 ans Simon Yates | 25 ans Magnus Cort Nielsen | 24 ans Sebsatian Lander | 26 ans Alessandro De Marchi | 31 ans Davide Formolo | 25 ans Darwin Atapuma | 29 ans Jan Bakelants | 31 ans Hakon Berger | 25 ans Matthew Busche | 32 ans Marcel Kittel | 29 ans Matej Mohoric | 23 ans Ryan Mullen | 23 ans Milos Niklevic | 23 ans Dylan Page | 24 ans Petr Vakoc | 25 ans
1ère équipe conti : Ag2r La Mondiale
Place
Coureur
Points (CQ Ranking)
Victoires
44
Romain Bardet
993
2
89
Pierre Latour
600
1
124
Axel Domont
436
3
176
Adrien Petit
302
3
Au sortir d'une division continentale largement dominée, l'objectif principal d'Ag2r pour 2018 sera d'éviter d'effectuer un nouvel ascenseur, eux qui changent de division chaque année depuis 2012. Cette fois, il y a peut-être un peu plus de motifs d'espoir. Le principal est Romain Bardet, qui progresse doucement mais sûrement. L'ancien champion de France a accroché son premier top 15 sur le Tour, est monté sur un podium surprise du Tour de Romandie, ou a remporté le Critérium International à l'échelon continental. Outre ces performances de pointe, le français a gagné en régularité sur Paris - Nice (8e) ou le Dauphiné (maillot à pois) par exemple Mais Ag2r compte officiellement autant sur leur autre jeune grimpeur, Pierre Latour. Ce dernier a accroché le top 10 du Dauphiné comme principal résultat. Il ne sera a priori pas aligné souvent avec Bardet dans l'optique de ratisser un maximum de points. Du côté des sprinters, Adrien Petit n'a pas réalisé une aussi bonne saison qu'en 2016. Il a toude même décroché une étape de Paris-Nice mais a trop rarement levé les bras, même en conti. Enfin, la quatrième carte de l'équipe est la recrue Michal Kwiatkowski. Le puncheur-rouleur polonais a accroché sa première médaille mondiale mais n'a pas passé le cap escompté sur les classiques chez Quick-Step. Ag2r lui donne sa chance ; de lui dépendra sûrement son maintien ! Par ailleurs, l'équipe française s'est renforcée d'Arnold Jeannesson en montagne pour accompagner Bonnafond et les jeunes Paret-Peintre, Simonnet et Rochas. Vincent Lavenu espère la révélation de l'un d'eux pour envisager plus sereinement l'avenir. Mais malgré tout ça, l'effectif manque de profondeur et Ag2r reste l'une des favorites à la redescente immédiate.
Rudy Barbier | 25 ans Romain Bardet | 27 ans Guillaume Bonnafond | 30 ans Julien Bérard | 30 ans Rémi Cavagna | 22 ans Benoit Cosnefroy | 23 ans Maxime Daniel | 26 ans Axel Domont | 27 ans Alexis Dulin | 25 ans Alexandre Geniez | 29 ans Quentin Jauregui | 23 ans Arnold Jeannesson | 31 ans Justin Jules | 31 ans Vincent Jérôme | 33 ans Pierre Latour | 24 ans Florian Maître | 21 ans Quentin Pacher | 25 ans Yoann Paillot | 26 ans Aurélien Paret-Peintre | 21 ans Adrien Petit | 27 ans Alexandre Pichot | 34 ans Cédric Pineau | 32 ans Rémy Rochas | 21 ans Yann Simonnet | 23 ans Anthony Turgis | 23 ans Emilien Viennet | 25 ans Michal Kwiatkowski | 27 ans Davide Leone | 21 ans Dennis Van Winden | 30 ans
2e équipe conti : Euskaltel - Euskadi
Place
Coureur
Points (CQ Ranking)
Victoires
45
Carl-Oskar Sundberg
988
4
63
Luis Leon Malnero
814
9
195
Jack Bauer
277
1
235
Claudio Cadenas
215
-
Les critiques étaient nombreuses envers Euskaltel il y a un an. "Plus d'âme", "trop de mercenaires" disaient les supporters basques. Il faut dire que l'équipe ne comptait plus que Samuel Sánchez et Marcos Garcia comme espagnols dans ses rangs ! Mais force est de constater que ça leur a réussi. La révélation de l'année est évidemment le néo-pro Carl-Oskar Sundberg, 2e de la Ruta del Sol en début d'année, puis vainqueur des Tour de Turquie et de Burgos, et enfin 14e de la Vuelta. Le suédois est entré dans la cour des grands par la grande porte. En revanche, ce sont Cadenas et Malnero qui ont forcé la décision en fin d'année. Cadenas a remporté le Tour du Gévaudan, quand le sprinter andorran enlevait la dernière étape de la Vuelta, le GP d'Isbergues et faisait une razzia sur le Tour du lac Taihu pour définitivement passer devant Fortuneo et Topsport au classement continental. L'autre évènement marquant de l'année fut la victoire surprise de Jack Bauer sur le prologue du Dauphiné.
Fort de cette performance, Bauer fut le seul coureur non-hispanophone à être prolongé. Pour leur retour en World Tour, Euskaltel s'est en effet recentré sur ses compatriotes, et a convaincu plusieurs coureurs reconnus de rejoindre l'aventure. C'est ainsi que Luis León Sánchez, Mikel Landa, Ion Izagirre, Mikel Nieve et Jonathan Castroviejo ont rejoint le bateau. Pour la plupart, il s'agit d'ailleurs d'un retour après avoir déjà porté le maillot basque au début des années 2010. Mais la plus grosse recrue est sans doute Carlos Betancur ! Le colombien sera dans son élément au milieu de tous ces grimpeurs de poches dans des pourcentages à deux chiffres. En contrepartie, Sundberg n'a pas pu être retenu face au projet de Bahrain. Pour ramener des points, on comptera donc surtout sur les deux autres acteurs de la montée. Malnero a montré par séquences l'an dernier qu'il pouvait se débrouiller en World Tour, et Cadenas devra franchir un cap pour être plus régulièrement au moins au niveau de son Tour de Catalogne (17e), et même mieux dans l'idéal. Malgré ces mouvements intéressants, Euskaltel présente cependant l'un des effectifs les plus faibles du World Tour, et devra a priori se battre comme Ag2r pour ne pas redescendre directement à l'échelon continental.
Ibai Aranguren | 23 ans Mikel Bizkarra | 28 ans Jonathan Castroviejo | 30 ans Hodei Echabarri | 19 ans Adrian Elorriaga | 21 ans Marcos García | 31 ans Ion Izagirre | 28 ans Mikel Landa | 28 ans Miguel Minguez | 29 ans Mikel Nieve | 33 ans Luis León Sánchez | 34 ans Lucas Gaday | 24 ans Sergio Godoy | 29 ans Eduardo Sepulveda | 26 ans Carlos Betancur | 28 ans Alex Cano Ardila | 34 ans Lars Andersson | 29 ans Jack Bauer | 32 ans Zhandos Bizhigitov | 26 ans Claudio Cadenas | 23 ans Richard Carapaz | 24 ans Mitchell Cornelisse | 21 ans Blaz Furdi | 29 ans Magnus Bak Klaris | 21 ans Ignatas Konovalovas | 32 ans Luis Leon Malnero | 26 ans Alex Peters | 23 ans Wenlong Zhang | 28 ans
Modifié en dernier par Nico32 le 23 Oct 2020, 20:04, modifié 1 fois.
Cadelthebest a écrit:Euskaltel cette diversité Je vois bien AG2R faire une belle saison !
Ben franchement, quand tu regardes la gueule des départs/arrivées, et ce qu'était l'équipe il y a un an... Je fais ce que je peux pour redorer son blason Ça va être dur pour Ag2r quand même, ils n'ont vraiment que 4 coureurs capables de scorer, qui ne sont pas les meilleurs dans leur domaine Se maintenir, pourquoi pas si ça se goupille bien entre eux, Euskaltel, Wanty, Orica, Trek et UAE. Mais belle saison, ne sois pas trop utopiste
L'équipe Bora a bien failli se maintenir grâce au seul Peter Velits, auteur d'une saison pleine sur les grands tours ! 8e de la Vuelta et surtout inattendu 6e du Tour de France avec une étape, le slovaque a porté l'équipe. Le tout aussi inattendu podium de Roelandts sur Paris - Roubaix est l'autre réussite d'une saison où les têtes d'affiche ont été isolées. Nizzolo reste un sprinter de seconde zone, Zabel ne passe pas le cap espéré, et Buchmann n'a pas capitalisé sur sa Vuelta 2016 en accrochant seulement la 16e place du Giro et des fonds de top 15 sur le Dauphiné et Tirreno.
Pour 2018, Bora n'a pas pu retenir Velits, mais s'est bâtie une équipe de flandriens solides. Entre Roelandts, Terpstra, Stybar et Burghardt, il y a l'expérience pour engranger les résultats. Nizzolo, Zabel, voire les jeunes Bokeloh et Ackermann devraient avoir plus l'occasion de sprinter au niveau continental. Buchmann sera quant à lui plus isolé en montagne, avec le seul Eg en soutien. Il devra faire ses preuves au risque de commencer à rentrer dans la catégorie des espoirs déchus.
Principaux coureurs* :
* : les "principaux" coureurs sont un mix entre les meilleurs dans les notes, les noms connus irl et les jeunes pousses en devenir. Ils ne correspondent pas exactement aux X meilleurs coureurs de l'équipe
Niki Terpstra | 33 ans Jürgen Roelandts | 32 ans Zdenek Stybar | 32 ans Marcus Burghardt | 34 ans Lukas Pöstlberger | 26 ans Giacomo Nizzolo | 30 ans Rick Zabel | 24 ans Jonas Bokeloh | 22 ans Pascal Ackermann | 24 ans Emanuel Buchmann | 25 ans Niklas Eg | 21 ans Maximilian Schachmann | 23 ans
18e - 354 pts : Team Katusha
Place
Coureur
Points
Victoires
31
Vidmantas Zekas
176
7
42
Mikel Landa
132
3
105
Ilnur Zakarin
22
-
119
Evgeny Shalunov
14
1
137
Sven Erik Bystrom
10
-
Petit à petit, Zekas s'affirme comme l'un des tous meilleurs sprinters-classicmen du peloton. Le lituanien a notamment remporté une deuxième étape sur le Tour et s'est classé second de Gent-Wevelgem. L'année avait bien démarré pour Katusha avec les étapes de leur sprinter et de Landa sur le Tour d'Oman, le basque terminant aussi 4e du général, et l'étape de Shalunov sur la promenade des anglais. Mais l'effectif est resté trop juste sur les grandes échéances, entre un Zakarin volontaire mais limité tout au long de la Grande Boucle, et un Landa 14e du Giro et 12e de la Vuelta.
Comme chez Bora, la star Zekas est partie, mais contrairement à Bora, c'est plutôt grâce aux grimpeurs que Katusha veut exister à l'échelon continental malgré les départs de Landa et Mamykin. Les russes Zakarin et Chernetskii, et les jeunes Soler et De Plus vont se partager le leadership. Kump sera a priori le seul sprinter potable, alors qu'on surveillera deux jeunes puncheurs russes dont on dit le plus grand bien, Lukonin et Logunov.
Principaux coureurs :
Laurens De Plus | 22 ans Ilnur Zakarin | 28 ans Sergey Chernetskii | 28 ans Marc Soler | 24 ans Jordi Simon | 27 ans Fabio Duarte | 31 ans Marko Kump | 29 ans Andrey Lukonin | 22 ans Soferby Logunov | 20 ans Sven Erik Bystrom | 26 ans Dries Van Gestel | 23 ans
Topsport - Vlaanderen
Place
Coureur
Points (CQ Ranking)
Victoires
71
Wouter Wippert
744
8
123
Oliver Naesen
442
2
151
Dries Van Gestel
353
1
170
Michael Van Staeyen
309
2
Quelle saison de Topsport ! L'équipe belge s'est mêlée jusqu'au bout à la lutte pour la montée en World Tour. Loupée de peu au final, c'est sûrement un mal pour un bien car les belges ont un effectif taillé pour les semi-classiques flammandes, pas pour la montagne. Ce fut le cas l'an dernier, marqué par les courses offensives d'Oliver Naesen, pas toujours récompensées. Wipper a aussi porté l'équipe, remplaçant Van Staeyen comme sprinter n°1, quand Van Gestel s'est illustré sur les terrains vallonés.
Pour 2018, les classicmen sont partis mais les sprinters sont restés, et même arrivés avec la venue de Te Brake. Les recrues Van Keirsbulck et Simon Clarke auront pour mission de diversifier les terrains de chasse, mais c'est bien dans les emballages massifs que Topsport devrait faire parler d'elle cette saison. Idéal pour donner de la visibilité au sponsor sans se perdre en World Tour.
Principaux coureurs :
Wouter Wippert | 27 ans Remco Te Brake | 29 ans Michael Van Staeyen | 29 ans Guillaume Van Keirsbulck | 26 ans Frederik Frison | 25 ans Tosh Van der Sande | 27 ans Simon Clarke | 31 ans Dimitri Champion | 34 ans
Fortuneo - Oscaro
Place
Coureur
Points (CQ Ranking)
Victoires
74
Pierre Rolland
726
-
110
Cyril Gautier
485
-
140
Odd Christian Eiking
375
1
158
Kevin Ledanois
342
3
Beaucoup pensaient que Pierre Rolland démarrait sa pré-retraite en quittant BMC pour Fortuneo à la dernière intersaison. Le français a pourtant réalisé l'une des meilleures saisons de sa carrière, accumulant les belles places d'honneur sur les épreuves World Tour jusqu'à monter sur le podium du Tour de Californie ! Une chute sur le Tour l'a malheureusement empêché de s'y exprimer, mais il a parfaitement été secondé par Cyril Gautier. Épatant de régularité dans les échappées, le breton a accroché une 11e place absolument inenvisageable au départ. La fin de saison a permis au jeune Eiking de montrer quelques qualités, notamment sur les modiaux où il a accroché le top 20 ou sur sa victoire sur l'arrivée au sommet du Tour de Grande-Bretagne. De quoi se mêler quasiment jusqu'au bout à la lutte pour la montée puisque l'équipe française occupait encore la deuxième place mi-septembre ! Le seul point noir de l'année fut cette incapacité à lever les bras, avec seulement 4 victoires au total dont celle inattendue de Ledanois au général des 4 Jours de Dunkerque.
Pour cette saison, l'équipe repart globalement avec les mêmes armes. Rolland est le meilleur grimpeur, Gautier le lieutenant passe-partout, et on espère qu'Eiking continuera sa progression sur les classiques. Le reste de l'équipe mêle des coureurs d'expérience comme Romain Feillu, et des jeunes pousses à encadrer comme Ledanois, Gesbert, Peters ou Guérin.
Principaux coureurs :
Pierre Rolland | 31 ans Cyril Gautier | 30 ans Odd Christian Eiking | 23 ans Kevin Ledanois | 24 ans Romain Feillu | 33 ans Alexis Guerin | 25 ans Nans Peters | 23 ans Elie Gesbert | 22 ans
IAM Cycling
Place
Coureur
Points (CQ Ranking)
Victoires
81
Michel Kreder
643
4
168
Leopold König
310
1
204
Andrei Kunitski
255
3
234
Rudy Molard
216
3
L'équipe suisse avait fait du bruit à la dernière intersaison en annonçant viser le World Tour, mais leur effectif manquait de qualité. Surtout en montagne, König n'ayant pas été au niveau attendu, un comble pour nos amis helvètes ! Pour 2018, IAM continuera de s'appuyer sur un duo de sprinters en la personne de Kreder et Ciolek, auteur d'une belle saison pour SkyDive Dubaï l'an dernier. Cardis et Wyss devraient avoir leur chance sur quelques courses, alors que le vieillissant Haussler est parti. En montagne, Coppel vient tenter de se relancer, soutenu par le fidèle Reichenbach. Mais cela reste a priori trop faible pour vraiment performer. Notons enfin le cocktail atypique pour les semi-classiques belges, entre le vétéran nouveau-venu Sylvain Chavanel, le jeune Mads Pedersen et le local Silvan Dillier.
Principaux coureurs :
Gerald Ciolek | 31 ans Michel Kreder | 30 ans Romain Cardis | 25 ans Danilo Wyss | 32 ans Jérôme Coppel | 31 ans Sébastien Reichenbach | 28 ans Sylvain Chavanel | 38 ans Mads Pedersen | 23 ans Silvan Dillier | 27 ans Rudy Molard | 27 ans Mikhail Skidan | 19 ans
Team Direct - Energie
Place
Coureur
Points (CQ Ranking)
Victoires
122
Yauheni Hutarovich
445
4
127
Bryan Coquard
420
4
209
Lilian Calmejane
247
1
237
Maxime Bouet
212
-
Après le départ de Julien Simon, l'équipe de Bernaudeau fut loin de viser la remontée immédiate en World Tour. Les sprinters Hutarovich et Coquard ont fait ce qu'ils ont pu, mais ont aussi montré sur le Tour qu'ils étaient loin des meilleurs mondiaux. C'est finalement Calmejane qui a montré le plus gros potentiel, avec une victoire au général du Tour de Chine I et une inattendue 5e place sur le Grand Prix de Montréal. À côté, Bouet et Lövkvist ont continué d'assurer une présence tout au long de l'année, sans gros pic de performance.
Direct Energie se renouvelle à petites touches. Le vétéran Lövkvist est remplacé par un autre sprinter qui a brillé chez Ag2r l'an dernier, Manuel Belletti. Lui, Coquard et Hutarovich seront les fers de lance de l'équipe avec Calmejane. Le jeune Berthet est arrivé pour être un peu plus acteurs sur les terrains escarpés aux côtés de Sicard, quand Corentin Ermenault a signé quelques chronos intéressants l'an dernier, au niveau de sa 4e place sur le championnat national.
Principaux coureurs :
Yauheni Hutarovich | 34 ans Bryan Coquard | 25 ans Manuel Belletti | 32 ans Clément Berthet | 20 ans Lilian Calmejane | 25 ans Romain Sicard | 29 ans Corentin Ermenault | 21 ans Anthony Delaplace | 28 ans Maxime Bouet | 31 ans
Colombia - Coldeportes
Place
Coureur
Points (CQ Ranking)
Victoires
181
Sébastian Henao
293
2
229
Heiner Parra
219
-
277
Georg Preidler
174
-
312
Winner Anacona
152
-
Les colombiens sont retombés à une réussite normale en conti, qui ne leur permet plus de viser la montée en World Tour. Sebastian Henao fut la principale satisfaction de l'année, notamment 4e du Tour d'Autriche et victorieux d'une arrivée au sommet devant Hirt. Victorieux d'une étape sur le Tour de Turquie et au Challenge de Majorque, Gaviria alterne toujours le chaud et le glacial une grande partie de l'année. Le reste de l'effectif a engrangé des places d'honneur par-ci par-là en montagne. Il a cependant manqué une étincelle pour s'enthousiasmer, preuve en est avec les seulement 4 bouquets récoltés sur l'ensemble de la saison. Pour 2018, l'objectif reste de former les jeunes colombiens autour de Gaviria et Henao. On devrait retrouver cette flopée de grimpeurs dans les échappées en montagne, pour faire vibrer leurs supporters à défaut de rapporter beaucoup de résultats. Mais il suffit d'une ou deux belles pour réussir sa saison...
Principaux coureurs :
Fernando Gaviria | 23 ans Sebastian Henao | 24 ans Winner Anacona | 29 ans Heiner Parra | 26 ans Eduard Beltran | 28 ans Isaac Bolivar | 26 ans Jhonatan Restrepo | 23 ans
Lampre - Merida
Place
Coureur
Points (CQ Ranking)
Victoires
306
Andrea Manfredi
159
-
308
Andriy Grivko
158
1
310
Davide Villella
153
1
400
Davide Appollonio
100
-
Depuis sa descente à l'échelon continental fin 2013, Lampre se complait dans une sorte de marasme. Le recrutement n'est pas en accord avec l'histoire glorieuse du sponsor, et même les noms connus de l'équipe sous-performent. Ce fut encore le cas cette année, preuve en est avec l'absence de victoire des sprinters maison, Appollonio et Pelucchi. Il n'y eut pas de raison de se réjouir en 2017, mais pour la première fois depuis trop longtemps, le recrutement fait hausser le sourcil malgré les départs de Grivko, Villella et Pelucchi (ou "grâce" ?). Les sprinters Bonifazio et surtout Guarnieri arrivent du World Tour, comme Daniel Oss pour apporter son expérience. Appollonio est toujours là et reste un ancien vainqueur d'étape sur le Giro. L'équipe mêle par ailleurs des hommes d'expérience, bons rouleurs comme Brändle ou bon baroudeur en WT comme Ezquerra, à des jeunes en devenir comme Moscon et Padun. Si la mayonnaise prend, cette saison pourrait redonner le sourire aux tifosis. Certes, il y a un gros si...
Principaux coureurs :
Davide Appollonio | 27 ans Jacopo Guarnieri | 30 ans Niccolo Bonifazio | 24 ans Daniel Oss | 30 ans Gianni Moscon | 23 ans Mark Padun | 21 ans Mathias Brändle | 28 ans Ilya Koshevoy | 26 ans Jesus Ezquerra | 27 ans
Cofidis, Solutions Crédits
Place
Coureur
Points (CQ Ranking)
Victoires
213
Daniel Hoelgaard
241
2
230
Brice Feillu
218
-
239
Jonathan Hivert
209
2
298
Julien El Farès
162
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Malheureusement, l'image que retiendront les suiveurs de l'année Cofidis sera ce Tour de France totalement transparent achevé avec un seul survivant. Les motifs de satisfaction furent cependant présents. Malgré une réussite logiquement moins présente que sur les .2, Hoelgaard a montré une régularité certaine récompensée par son championnat national. Feillu s'est classé 3e du Critérium International, Hivert a remporté le Rhône-Alpes Isère Tour, Combaud s'est affirmé comme un bon sprinter sur les Coupes de France, sans oublier la victoire d'étape en baroudeur de Paiani sur le Tour de Pologne, en World Tour ! Renforcée par Alexis Gougeard à l'intersaison, l'objectif de Cofidis est simple : on prend les mêmes et on recommence, en progressant.
Principaux coureurs :
Daniel Hoelgaard | 24 ans Romain Combaud | 26 ans Jonathan Hivert | 32 ans Alexis Gougeard | 24 ans Clément Venturini | 24 ans Brice Feillu | 32 ans Rémy Di Gregorio | 32 ans Pierre-Luc Périchon | 30 ans
Modifié en dernier par Nico32 le 25 Juil 2023, 07:20, modifié 3 fois.