Modérateur: Animateurs labo à parcours
ElRojo a écrit:Le labo est tenu par des alcooliques.
ElRojo a écrit:Le labo est tenu par des alcooliques.
Mats a écrit:Et pour décompresser aussi...
Klira a écrit:Mats a écrit:Et pour décompresser aussi...
Ici-bas il est nécessaire de décompresser tous les jours...
Après je remplace parfois par des pentes à deux chiffres, faut bien alterner un peu, les degrés, les pourcents.
Mats a écrit:Sincèrement, le 10%, je préfère encore le descendre en bière que le monter à vélo.
Klira a écrit:Tu n'as pas du percevoir l'affaire, si la cote pour que je ne l'emprunte pas est à 1000, celle pour que je l'emprunte est à 1.
darth-minardi a écrit:Mats a écrit:Sincèrement, le 10%, je préfère encore le descendre en bière que le monter à vélo.
Et quand on est à près de 40 %, mieux vaut que ça soit autour du rhum qu'autour de Rome
ZePhil Sagan 13 a écrit:J'ai fait un Briançon-Izoard avec Lautaret, Pointe de Paumont, Finestre, Sestriere, Colle del Monginevro et Izoard.
Le coup d’envoi de ce Tour de France version 2021 sera donc donné à Brest, sur les quais du port de commerce. Ce prologue court, comme on n’en voit plus sur le Tour de France depuis les années 80, se découpe en 3 parties : un premier km plat présentant seulement 3 virages, pour démarrer en puissance ; puis une montée de 2 kms (le 1er à 6% et le 2ème à 3.8%) ; et enfin 300m en léger faux-plat descendant pour rejoindre l’arrivée, située Rue de Quimper face au stade Francis le Blé.
Les rouleurs issus de la piste devraient être à leur aise, mais les sprinteurs/puncheurs pourraient leur contester la victoire d’étape, et le 1er maillot jaune.
Petit transfert vers les Côtes d’Armor, pour un départ de Lannion, qui n’avait plus reçu le Tour depuis une arrivée d’étape en 1995.
Après un départ en côte pour favoriser les 1ers attaquants de ce Tour 2021, les coureurs rejoindront très brièvement la Côte des Bruyères, avant de rentrer pour de bon dans les terres.
Pendant une petite centaine de kilomètres, les routes typiquement bretonnes ne seront jamais plates, mais il n’y aura pas non plus de difficulté notable. Redescendus sur Châteaulin, au Km 114, les choses se corseront, avec l’enchaînement de 5 côtes répertoriées dans les 75 derniers kilomètres.
À 20 kms de la ligne, les coureurs entreront dans le money-time. Ils affronteront la redoutable côte de Keralvez, qui cache une 1ère partie de 1600m à 6.8%, puis un mur de 400m à 12.5% après une petite descente. Pour rejoindre l’arrivée, 15.7 kms plus loin, plus de difficulté répertoriée, mais une succession de faux-plats et de petits murs cassant le rythme qui favoriseront plus un petit groupe ou un coureur seul détaché : 500m à 7%, puis 1.2km à 4.6%, puis 500m à 8%, et enfin 500m à 10%, sommet à 2.5 kms de la ligne. De quoi rendre le final indécis !
La ligne droite finale développe 500m à 3.5%, sur une largeur de 7m.
Depuis la préfecture du Finistère, les coureurs fileront plein est vers la presqu’île de Quiberon, pour l’étape la plus plate de ce TDF, courte de surcroît. Ils suivront les côtes, mais à certaine distance, hormis un passage exposé de 8 kms peu avant Larmor-Plage.
Une fois entrés sur la presqu’île de Quiberon, au Km 121, la tension devrait commencer à gagner le peloton. Tout d’abord, une longue ligne droite de 3.5 kms pour étirer le paquet. Puis arrivera un 1er passage très exposé (voir photo), où le vent soufflera latéralement. 5 kms plus loin, quittant la route principale, les coureurs arriveront sur la Côte Sauvage, où aucune végétation ne les protègera du vent. La route tournant sans cesse, le placement sera primordial, et des cassures sont probables. Arrivés à hauteur de la Pointe de Beg er Lan, ils obliqueront vers l’entrée de Quiberon, puis en sortiront en direction du continent, pour terminer sur une large ligne droite finale de 3.5 kms, légèrement exposée.
Pour un premier sprint massif, ou pour le sprint d’un éventail s’étant détaché grâce aux bordures ?
4ème et dernier jour en Bretagne, pour cette étape, la plus longue de ce Tour, et d’une longueur plus vue depuis le Tour 1997 !
Les coureurs parcourront les routes du Morbihan, puis de l’Ille et Vilaine (seul département breton à ne pas recevoir d’étape), avant de rejoindre celles du Val de Loire. On remarquera un passage toujours bruyant par Renazé, fief de Marc Madiot. Les routes seront toujours aussi plates jusque aux abords de Saumur. Les coureurs fileront alors le long de la Loire, avant de piquer à gauche dans la pente à 15% du mur du Petit Puy. On devrait assister à des attaques de puncheurs, tentés par la victoire d’étape. Il restera 3.3 kms à parcourir jusqu’à la ligne, majoritairement descendants et assez sinueux, donc plutôt favorables aux attaquants.
La ligne d’arrivée sera située Avenue du Maréchal Foch et fait face à l’Ecole Militaire. La ligne droite finale parfaitement plate développe 550m.
Comme souvent les années impaires, retour du CLM par équipes.
Le parcours est taillé pour les gros rouleurs spécialistes de l’effort : plat, tout rectiligne dans sa 1ère partie, et un poil vallonné et tournant dans les 12 derniers kilomètres.
Deux villes-étapes inédites pour cette étape passant par les départements peu fréquentés par le Tour, des Deux-Sèvres et de la Charente, avant de finir en Dordogne au sein du Parc Naturel Régional Périgord-Limousin.
Le parcours sera descendant dans sa première partie, puis tout plat jusqu’au Km 140. Les coureurs affronteront alors quelques reliefs autour de la jolie vallée de la Tardoire. Les routes se feront plus étroites et tournicotantes. Une échappée partie le matin pourrait se faire reprendre par un groupe sorti en contre.
Le final sera favorable à un attaquant, ou à un sprinteur passant bien les bosses dans le cas où le peloton serait revenu sur les échappées. En effet, au Km 179, une bosse non répertoriée d’un km à 5% sur une route étroite, prise à angle droit ; puis 8 kms plus loin, l’ « enchaînement » final, pour monter vers Nontron : 900m à 8%, puis après un petit replat de 600m, 1200m à 3.5% sur une route droite.
Au départ de la capitale périgourdine cette étape sentira bon le Sud-Ouest, et son tracé aura quelques consonances gastronomiques : Monbazillac, Armagnac… Pour les coureurs, hormis la sévère côte de Monbazillac donc, au km57, les choses seront calmes, et un sprint royal devrait couronner le vainqueur du jour, au bout d’une ligne droite de 2kms, légèrement montante puis plate.
Pour cette 1ère étape de montagne, pyrénéenne donc, les coureurs profiteront certainement de leur passage par Notre Dame des Cyclistes, lieu de rassemblement du jour, afin de chercher un peu de foi pour affronter les terribles pentes qui les attendent…
En effet, cette étape est enfin l’étape basque pentue que le public connaisseur attendait tant, tout en restant réaliste du point de vue d’ASO.
Les 3 premières heures de course seront toutes plates, jusqu’à l’arrivée dans le Béarn, où apparaitront les premières côtes. Passé le Km 133 au sommet du col d’Ipharlatze, les routes se rétréciront, en même temps que les pentes augmenteront. À la courte mais sévère côte de Juxue (1.4 km à 12.2%, max. 16%), fera suite l’horrible côte de Pagolle. Sa moyenne de 7.7% sur 4.5 kms cache en réalité un pied d’un km à 15.8%, dont des pointes à 23% dans 2 courbes ; les 3 kms restants vont en s’aplatissant. 7 kms après la descente de ce mur viendra rapidement le tout aussi sévère col de Gamia : 3 kms à 10%, dont plusieurs passages à 14%. L’enchaînement de ces 3 difficultés devrait inévitablement écrémer le peloton principal, et malgré les 10 kms remontant la vallée du Lauribar, il ne serait pas surprenant de voir des leaders esseulés quand se présentera la montée finale, en 2 temps, vers les Chalets d’Iraty, arrivée inédite sur le Tour. C’est une montée plutôt courte pour une première CC, mais les difficultés antérieures risquent sans doute d’avoir entamé les réserves des coureurs, et les écarts devraient se créer naturellement.
À noter que l’arrivée sera financée par le CG du 64, désireux de pouvoir proposer un « nouveau » site d’arrivée spectaculaire et inhabituel, pour cette montée en 2 temps vers le col de Bagargui.
Après une étape Béarno-Basque française, une étape basque franco-espagnole, que le public régional attendait depuis si longtemps !
Un départ en plaine un peu plus accidenté mais surtout plus court que la veille devrait être favorable à la formation d’une échappée conséquente, entre les battus de la veille revanchards, et les grimpeurs/baroudeurs à la recherche d’une victoire d’étape. Après moins d’une heure de course, le peloton sera déjà sur les premières pentes raides du col de Soudet. À son sommet, ils seront d’ailleurs à 1 km de la route les menant vers la station de la Pierre St-Martin, mais ils feront un détour de près de 100 kms pour y arriver ! Une descente rapide par la vallée de Ste-Engrâce les mènera au pied du mastodonte du jour, le Port de Larrau. Franchi sur le Tour à seulement 2 reprises (1996 et 2007), ce fut à chaque fois lors d’étapes entrées depuis dans la légende du Tour. Il devrait à nouveau avoir un rôle central, au moins dans cette étape, car placé la veille d’un jour de repos, et situé à moins de 60 kms de l’arrivée, avant la montée roulante du col de la Pierre St-Martin depuis le val d’Isaba en Espagne.
Au bas de la descente de ce dernier col (2.7 kms), il y aura 200m de plat, puis 400m en faux-plat montant afin de limiter les risques pour rejoindre la ligne d’arrivée.
En ce lendemain de jour de repos, ASO a pris note des erreurs du passé, et propose donc une étape de montagne plutôt axée baroudeurs. Avec un départ en plaine, et les 2 plus grosses difficultés en milieu de parcours, l’équipe du leader au CG pourrait être tentée de « laisser filer » les échappés du matin. À confirmer au sommet du col d’Aspin, distant d’à peine 40 kms de la ligne d’arrivée, si ils ont eu tort ou raison… Car sur ce type d’étape ouverte, et a priori pas décisive pour les leaders, une grosse échappée constituée de bons baroudeurs-grimpeurs pourrait gagner l’arrivée à Lannemezan avec une bonne avance, et potentiellement agiter le CG…
La traditionnelle étape de transition occitane, a priori destinée aux sprinteurs. Mais la grosse soixantaine de kilomètres de tôle ondulée en milieu d’étape, puis la traversée souvent venteuse de la vallée du Tarn en approchant d'Albi, pourraient apporter un peu plus d’agitation que prévu à cette étape.
À noter que l’arrivée sera jugée à la sortie de la ville d’Albi, au bout d’une ligne droite de 1400m parfaitement plate.
Au départ de l’ancienne cité minière de Carmaux, c’est le profil-type de l’étape de moyenne montagne pour baroudeurs/grimpeurs, qui pourrait cependant intéresser les leaders, et les voir se disputer la victoire d’étape, et reprendre du temps à leurs adversaires.
Les 70 premiers kilomètres en montée presque ininterrompue seront favorable à la formation d’une échappée, qui ne devrait pas avoir trop de mal à conserver son avance lors de la descente vers Millau, puis de la traversée des sublimes gorges du Tarn. Ils s’en extrairont par 2 fois, en montant tout d’abord vers le Causse Méjean, puis vers celui de Sauveterre. Les échappés devront profiter de ces difficultés pour assurer leur avance, car les leaders devraient eux attendre la montée finale vers l’aérodrome de Mende pour s’expliquer.
Pour cette 6ème arrivée du Tour à Mende, les coureurs arriveront pour la 1ère fois en ville, après avoir monté puis redescendu le causse de Mende par la désormais célèbre Montée Jalabert. Le versant sud de cette montée, bien qu’inédit, est pourtant encore plus sélectif et pentu que son pendant nord, et la route y est également plus étroite.
Afin de provoquer un final plus tactique, les organisateurs ont placé la ligne d’arrivée sur le plat, 2.5 kms après la fin de la descente de l’aérodrome.
Au milieu de 2 étapes concernant les leaders du CG, une étape de transition potentiellement rapide, descendant de la montagne du Velay vers la vallée du Rhône.
Après un départ plat via les télégéniques gorges de la Loire, la route s’élèvera en pentes douces pendant une cinquantaine de kilomètres, entrecoupés de quelques courtes descentes, jusqu’au joli petit village de St-Bonnet le Froid. S’en suivra une descente de plus de 40 kms, jusqu’à franchir le Rhône, puis 30kms de plat, dans une zone potentiellement exposée aux vents d’ouest. Dans les 25 derniers kilomètres, un enchaînement de 2 petites côtes de 4C pourrait motiver quelques équipes de sprinteurs à accélérer afin de décrocher les plus « gros culs » d’entre eux.
L’approche vers Vienne sera en descente, sur une route assez large mais sinueuse, et en cas de route humide, le peloton devra rester vigilant. Une fois arrivés en bas de la dernière petite descente, les coureurs obliqueront à gauche le long du Rhône, pour une ligne droite finale de près de 3 kms, qui devrait sacrer un pur sprinteur.
3ème épreuve chronométrée de ce TDF, mais le seul véritable contre la montre individuel, tracé au pays des Terres Froides.
Le parcours est tracé pour de véritables spécialistes de la gestion de l’effort, plus que pour des purs rouleurs. Après un départ de Voiron en légère montée pendant 3.5 kms, les routes seront rigoureusement plates pendant 25 kms, Arrivés â Virieu, un virage à angle droit les lancera au plus dur de la rude pente du Mur du Château : 1.2 km à 12.4%, dont 500m à 17%, et une pointe à 20%. Difficulté supplémentaire en terme de gestion, le sommet de ce mur sera suivi d’un faux-plat montant, et il n’y aura pas de véritable descente jusqu’à l’arrivée située le long des rives du Lac de Paladru, à hauteur du village de Paladru, petit centre touristique local.
Les écarts crées par les meilleurs rouleurs placés au CG face à leurs adversaires seront déterminants quant au type de scénario qui pourrait se dessiner pour la suite de ce Tour.
Cette fois-ci, nous y sommes ! Au pied de l’étape-reine de cette édition, paraissant sortie d’une autre époque, sur un tracé d’une difficulté rarement proposée sur le Tour depuis de nombreuses années : un ville-à-ville de plaine ; un départ au pied d’un col de 1C, 7 cols classés en 2C et plus, 6100m de D+ réel…
Les organisateurs ont pris le risque de placer la majorité des difficultés dans la 1ère moitié d’étape, afin de dynamiter le peloton, et de voir les leaders esseulés s’affronter entre eux dans les 2 derniers cols du jour. Ainsi, au sommet du terrible Mont du Chat, au Km 102, soit à 104 kms de l’arrivée, 5 cols auront déjà étés franchis, et il n’en restera plus que 2, présentant de plus des pentes modérées afin de ne pas effrayer nos chers grimpeurs…
Quoi qu’il en soit du scénario de cette étape, le vainqueur qui surgira à Annecy au bout de l’Avenue d’Albigny devrait entrer dans la grande Histoire du Tour.
Les héros de l’étape précédente devront avoir bien mis à profit leur jour de repos, car cette étape post-repos, la dernière étape de montagne de ce Tour via un joli crochet en Suisse, pourrait bien sonner un vent de révolte pour les éventuels grimpeurs retardés au CG. Pour eux, une bonne place à Paris se jouera aujourd’hui.
Un nouveau départ en col pour surprendre à froid les grosse équipes, puis après une courte descente, une longue portion montante de 25 kms jusqu’au sommet de la côte de Lajoux, via la vallée de Lélex. Une accalmie de près de 50 kms sur les « hauts plateaux » du Val de Joux pourrait donner lieu à des rapprochements entre groupes, voire à un regroupement général. Puis une descente rapide et irrégulière vers les gorges de l’Orbe conduira les coureurs dans les 60 derniers kilomètres de l’étape. Ils commenceront par l’inédite et irrégulière montée du col du Suchet, qui cache en son sein un passage de 2 kms à près de 11%. La descente de ce col s’enchaînera immédiatement avec la difficulté suivante, qui justifie à elle seule ce passage en Suisse, le col de l’Aiguillon, plus de 6 kms à 10%, avec des passages à 14%. Une descente assez courte ramènera les coureurs en France, sur des routes étroites et escarpées, avant de redescendre vers Métabief, puis Longeville, pied de la courte et dernière ascension du jour, vers l’inédit et redoutable Mont d’Or.
Après 3 étapes ne les concernant absolument pas, et avant 3 étapes qui ne leur seront pas offertes, les sprinteurs auront ici avec Paris leur meilleure opportunité pour glaner un succès d’étape.
Cependant, on sait désormais fort bien que situé après la montagne, ce type d’étape a priori rapide, comportant une très longue partie descendante (80 kms en ce jour du 14 juillet), pourrait bien inspirer des solides baroudeurs du type De Gendt. Et un peloton fatigué en 3ème semaine pourrai leur avoir laissé une trop grande avance avant les 60 derniers kilomètres tous plats à travers la Bresse, et pourrait se mordre les doigts de s’être fait souffler la victoire d’étape.
Dans l’optique égalitaire de proposer des terrains de jeux pour tous les profils de coureurs du peloton, les organisateurs ont tracé cette 17ème étape en pensant aux plus ardennais d’entre eux.
En effet, cette étape partant du Rhône, mais mettant surtout en valeur les routes accidentées de la Saône et Loire, aura tout pour consacrer un coureur puncheur et endurant, voir éventuellement un leader au CG bon puncheur, de type Carapaz ou Roglic.
Pour les baroudeurs eux aussi intéressés par la victoire d’étape, les choses commenceront tôt, car dès le km 5, la route montera vers les contreforts du massif du Beaujolais, avant d’enchaîner les cols. Le 3ème d’entre eux, celui de la Croix du Py au Km 42, vaudra le détour, et pourrait déjà faire une première sélection au sein de l’échappée, voire chez les leaders si certains d’entre eux se sentent une âme de dynamiteur. En effet, son profil cache mal un terrible passage d’un km à plus de 13% de moyenne, avec des pointes à 18%. De plus, il est situé sur des routes étroites et sinueuses, et il s’enchaînera rapidement avec l’également difficile col de Patoux, point culminant du jour.
Il restera alors aux coureurs plus de 150 kms à parcourir, et les difficultés baisseront d’un cran pendant plus de 100 kms. Passant une 1ère fois au Creusot, les coureurs iront faire une boucle en direction de la jolie ville d’Autun. Ils enchaîneront les difficultés plus roulantes pendant 35 kms, avant de finir leur périple avec 2 nouveaux murs, celui d’Uchon, puis celui plus court des Baudot, avant de dégringoler vers la ligne d’arrivée, située allée Pierre de Coubertin, au sein du campus du Creusot.
Une nouvelle étape bourguignonne « punchy » pour les coureurs aujourd’hui. Cependant, en regardant dans le détail, elle se distingue de l’étape précédente en de nombreux point. Son départ sur du plat, puis sur les pentes modérées de Bessey en Chaume, sera propice à la formation d’une échappée de coureurs plus rouleurs/baroudeurs que purs puncheurs.
Puis un enchaînement sévère de 5 côtes en moins de 40 kms devrait permettre à certains leaders du CG de pointer leur nez, ou de franchement lancer une attaque. Enfin, l’absence de côte répertoriée dans les 15 derniers kilomètres promet un final plus tactique et moins physique que la veille.
À noter que le dernier dans les rues médiévales de Semur en Auxois est identique à celui du circuit du championnat de France 2008, remporté par Nicolas Vogondy.
Après 2 étapes probablement nerveuses et agitées, on repart pour une étape de plaine plus « classique »… Oui, plus classique flandrienne si l’on en juge par la distance et le final ! Ainsi, après un départ à peine bosselé pour permettre le lancement d’une échappée intéressée par la victoire d’étape, le peloton traversera les longues plaines du Gâtinais, où le risque de bordures existe, mais sera faible en cette saison.
Puis, une fois rentrés dans le Parc Régional du Gâtinais et en Essonne, à 28 kms du but, les choses s’accélèreront : le sprint bonif de Mily la Forêt pour commencer, puis 7.5 kms plus loin les coureurs emprunteront le « fameux » (pour les coureurs du coin) secteur pavé de la Padole. Rectiligne et plat au milieu des champs dans sa majeure partie, il monte légèrement en enchaînant quelques petits virages. Les pavés sont en relativement bon état, mais il devrait créer quelques cassures, au moins par son étroitesse et course au placement. Il sera très rapidement suivi par le secteur de la Butte de la Geoliette, droit, plat puis en faux-plat descendant. A noter que l’entrée de ce secteur sera nettoyée par rapport à la photo (élagage des arbres et nettoyage des premiers mètres du secteur). Puis après la traversée de Champcueil, les coureurs tourneront à 90° à gauche pour affronter le petit « mur » de Champcueil, avec une pente max de 11% à son pied, avant de s’adoucir.
À son sommet il restera moins de 10kms pour relier l’arrivée, et il est fort probable que ces difficultés aient quelque peu disloqué le peloton. Les équipiers de type flandriens auront sans doute un choix à faire entre guider leurs leaders distancés vers l’arrivée, ou tenter leur chance pour la victoire d’étape.
Et nous voici en Essonne cette année pour une dernière étape traditionnelle, à peine retouchée : plate au début pour les photos champagne/petits fours, puis vallonnée pendant une soixantaine de kilomètres à l’approche de Paris, avant les tours de circuit sur les Champs Elysées. Cette année ils seront réduits à 6 tours complets, afin d’allonger la partie courue en IDF, histoire d’aller faire un clin d’œil à plusieurs anciennes ou actuelles courses de la région parisienne : la côte des 17 Tournants en mémoire du GP des Nations ; la côte de l’Hautil en mémoire de la Polymultipliée, et le Fort de Cormeilles pour honorer le GP de Sannois, ou Trophée des Grimpeurs. Au sommet de cette dernière difficulté, il restera une soixantaine de kilomètres pour que les équipes de sprinteurs rattrapent les échappés et mettent sur orbite leur pièce maîtresse.
2Singh a écrit:J’ai presque terminé ma présentation. J'attends vos critiques.
J'ai encore une autre question, à savoir c'est quoi, les paliers, exactement?
Klira a écrit:2Singh a écrit:J’ai presque terminé ma présentation. J'attends vos critiques.
J'ai encore une autre question, à savoir c'est quoi, les paliers, exactement?
Pour les critiques, la phase de vote est là pour ça.
Sinon, les paliers ? Les montées en paliers ? Des montées escaliers type "montée plat montée plat montée".
Klira a écrit:2Singh a écrit:J’ai presque terminé ma présentation. J'attends vos critiques.
J'ai encore une autre question, à savoir c'est quoi, les paliers, exactement?
Pour les critiques, la phase de vote est là pour ça.
Sinon, les paliers ? Les montées en paliers ? Des montées escaliers type "montée plat montée plat montée".
Klira a écrit:Aaaaahhh.
C'était un repère pour établir des poules en fonction de "l'ancienneté" des participants.
Mais, à voir comment on va faire cette fois-ci.
Klira a écrit:Aaaaahhh.
C'était un repère pour établir des poules en fonction de "l'ancienneté" des participants.
Mais, à voir comment on va faire cette fois-ci.
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