AnquetilEtHinault a écrit:Si Gouvenou a massé les arrivées en altitude, c'est pour que les costauds gagnent les grandes étapes! Il y a plus de chances que les téléspectateurs vibrent devant leurs écrans à Beille ou à l'Alpe qu'à SJDM0
St-Jean-de-Maurienne 2010
Plateau de Beille 2011
Pourtant, la première était bien plus vibrante que l'autre
Et pourtant, il y avait une échappée dans la première pour la gagne et pas dans l'autre
Mon analyse de la montagne :
La première est une course de côte. Un peu de déception par rapport au Pays Basque, mais les coureurs pas complètement en forme pourraient être surpris par une montée sèche, donc abordée rapidement.
Dans l'absolu, personne n'aura perdu beaucoup de temps, pas d'attaque de loin à prévoir donc. Pas un choix illogique.
Et les forts pourcentages forceront une première sélection. A voir si les audacieux y tenteront leur chance car dans le final, il sera trop tard.
Cauterets, on évite la fausse course de côte, c'est déjà ça.
Par contre, ça n'assume pas assez le côté étape pour baroudeurs. Dans ce cas, un petit enchaînement Azet, Ancizan plutôt que l'Aspin aurait valu le coup.
D'un autre côté, çà promet une course très ouverte. Sauf défaillance due à une grosse chaleur, il n'y aura pas de course pour le général, mais on pourrait vibrer pour l'étape à l'image de l'étape de l'Aubisque en 2011, qui avait été la meilleure étape Pyrénéenne de loin.
Lannemezan-Beille, version plus soft que celle de 2002 avec l'échappée de Jalabert. On perd Menté et on change Port pour Lers.
Mais bon, Latrape et Agnes s'ajoutaient sans changer le kilométrage de l'étape. Menté ne rajoutait même pas 10 km et là il y avait une belle étape Pyrénéenne, pour une échappée qui animerait la course avec la lutte pour le maillot à pois et une usure plus importante du peloton, pour avoir bien moins de monde au pied du Plateau de Beille.
Là, on aura une autre course de côte avec un peloton encore fortement massif, avec de nombreux équipiers présents au pied.
Pra Loup, je ne vois pas l'intérêt de la courte distance. Et on rate le Col des Champs, évoqué dans la reconnaissance. Dommage, ça aurait un peu embelli le final, car ce versant d'Allos seul risque de ne pas suffire.
Certes il y a la distance, mais encore une fois, course de côte.
Pour St-Jean-de-Maurienne, je suis très curieux, avec la descente du Glandon et Montvernier. De quoi faire une belle étape.
La Toussuire et L'Alpe d'Huez. Une étape comme ça, OK, mais deux, c'est trop.
Trop similaire, le rythme rapide risque d'être trop effrayant et on risque de se regarder.
D'un autre côté, si ça bouge vite, ça devra forcément réagir vite.
Soit une étape magique, soit une étape très chiante. Une aurait suffi au suspense, avec le revival de Modane-Huez.
Celle de La Toussuire est de trop. Une étape intermédiaire, pour baroudeurs, aurait été mieux.
Par contre, je suis certain qu'on ne retrouvera pas le feu d'artifice de 2011. Cette étape était unique, avec des circonstances très particulière. Et depuis, les étapes courtes en montagne sont apparues plus souvent.