01: CLM: 30 km, St-Étienne - Croix-de-Chaubouret
02: MON: 218 km, St-Étienne - Rumilly
03: MON: 200 km, Aix-les-Bains - Courchevel
04: MON: 78 km, Courchevel - Bourg-St-Maurice
05: ACC: 180 km : Bourg-St-Maurice - Bellegarde-sur-Valserine
06: PLA: 189 km : Bourg-en-Bresse - Besançon
07: ACC: 169 km : Besançon - Mulhouse
08: ACC: 148 km : Colmar - St-Dié-des-Vosges
09: ACC: 232 km : Lunéville - Esch-sur-Sûre
---: REP: Grand Duché du Luxembourg
10: CLM: 35 km : Luxembourg - Luxembourg
11: PLA: 207 km : Luxembourg - Chimay
12*:ACC: 163 km : Fourmies - Avelin
13: PLA: 228 km : Cambrai - Évreux
14: PLA: 222 km : Chartres - Châteauroux
15: ACC: 207 km : La Souterraine - Brive-la-Gaillarde
---: REP: Corrèze
16: PLA: 193 km : Brive-la-Gaillarde - Libourne
17: PLA: 187 km : Bordeaux - Dax
18: MON: 139 km : Bayonne - Pierre-St-Martin
19: MON: 137 km : Pau - Hautacam
20: MON: 198 km : Luz-St-Sauveur - St-Girons
21: PLA: 60 km : Paris - Paris
Total de 3 420 kilomètres
162.8 km/jour en tout
176.6 km/jour pour les étapes en ligne
2 contre-la-montre, dont un difficile le premier jour.
Ils font tous les deux entre 40 et 50 minutes d'effort.
3 étapes de montagne en ligne.
Les 3 premières sont les 3 premières étapes en ligne, dans les Alpes.
Les 3 autres sont les 3 dernières étapes avant Paris, dans les Pyrénées.
7 étapes de plaine.
Une seule en première semaine, qui n'est donc pas la semaine des sprinteurs ici.
Trois en deuxième semaine, dont deux avec des parcours pouvant embêter le peloton dans le final.
Trois en dernière semaine, avec les deux première pour sprinteurs sans souci (sauf la fatigue de 3 semaines) et Paris.
6 autres étapes, de difficulté intermédiaire.
Deux sont dans les Vosges, sans avantager vraiment les coureurs visant le Tour.
Les 2e et 3e dimanche sont des étapes soit pour baroudeurs, soit pour puncheur.
Une est pour baroudeurs en sortie des Alpes avec un col tôt et des petites côtes dans le finale.
Une est l'étape des pavés, le 14 juillet.
65 difficultés sont répertoriés dans le Grand Prix de la Montagne avec 28 cols pour 37 côtes.
Plus en détail :
8 cols hors catégorie
10 cols de 1ère catégorie
10 cols de 2ème catégorie
16 côtes de 3ème catégorie
21 côtes de 4ème catégorie
3 cols hors catégorie sont dans les Alpes
5 cols hors catégorie sont dans les Pyrénées
3 arrivée au sommet d'une difficulté sont au programme :
* une côte de 3ème catégorie au Luxembourg
* deux ascension hors catégorie dans les Pyrénées
Le 14 juillet verra une étape regrouper 35,1 kilomètres pavés répartis en 20 secteurs :
#20 : 1,5 * Escarmain
#19 : 0,8 * Haussy
#18 : 1,5 *** St-Python
#17 : 3,7 *** Quiévy
#16 : 1,5 *** St-Hilaire à St-Vaast
#15 : 1,2 ** Saulzoir à Verchain-Maugré
#14 : 1,6 ** Verchain-Maugré à Quérénaing
#13 : 2,5 *** Quénéraing à Maing
#12 : 1,6 *** Maing à Monchaux-sur-Ecaillon
#11 : 2,5 **** Haveluy à Wallers
#10 : 2,9 *** Erre à Wandignies-Hamage
#9 : 2,4 *** Warlaing à Brillon
#8 : 2,4 **** Tilloy à Sars-et-Rosières
#7 : 1,4 *** Beuvry à Orchies
#6 : 0,6 ** Orchies
#5 : 2,7 **** Auchy à Bersée
#4 : 1 *** Mons-en-Pévèle
#3 : 0,7 *** Mérignies
#2 : 1,4 *** Pont-Thibaut à Ennevelin
#1 : 1,2 * Ennetières
Le premier a été emprunté (dans l'autre sens) dans Paris-Roubaix 2005.
Le dernier est inédit dans l'histoire moderne de la course, mais a accueilli des courses il y a un peu plus d'un siècle (cf. la présentation de l'étape).
Tous les autres sont empruntés avec plus ou moins de régularité par Paris-Roubaix ces dernières années.
La course s'ouvre par un contre-la-montre bien difficile. La rampe de lancement est devant le Stade Geoffroy-Guichard et les coureurs ont 20 kilomètres plus ou moins plat avant un final par le Col de la Croix-de-Chaubouret. Un profil d'autant plus atypique qu'il marquera l'ouverture du Tour de France. Le maillot jaune sera nécessairement un des favoris à la victoire finale.
L'étape en elle-même est assez sobre pour le début de la montagne. Une belle échappée devrait s'organiser avec le départ fictif étant au pied du Col de la République, avant une journée tranquille sauf les "points chauds" en cours de journée. Pour le gain de l'étape et/ou entre les favoris, la pente du Col du Clergeon dans le final de l'étape devrait pouvoir permettre un final animé. La petite côte en direction de Rumilly pourra avoir son importance. Par ailleurs, à voir qui on laisse filer et si on leur laisse reprendre facilement le maillot jaune ou pas.
Départ à nouveau en col, pour encore une "grosse" échappée, mais une continuité bien plus difficile, avec encore une étape de plus de 5 heures de selles avec deux très longs cols. On ne devrait pas voir d'attaque dans la Madeleine chez les favoris, mais elle aura un rôle important d'usure et de tri dans le peloton. Le Col de la Loze sera décisif, tant par son altitude que son irrégularité et ses forts pourcentages. L'arrivée se fait sur l'altiport de Courchevel après une légère descente.
Le tripyque des Alpes s'achève par une étape très courte, avec un départ en légère descente, assez atypique. Les lacets vers Notre-Dame-du-Pré mettront vite les coureurs dans le bain avant l'inédite, étroite et pentue montée du Sauget, difficulté inédite sur le Tour de France, qui pourra faire éclater le peloton. Après sa descente, il reste la plus facile montée des Chapelles en direction de Bourg-Saint-Maurice, pour ne pas figer les écarts faits dans la difficile montée du Sauget, pour en augmenter certains et pour quelques regroupements, selon l'état de forme et l'attitude de chacun.
Morceau pour baroudeurs, avec le dernier col des Alpes d'entrée pour le maillot à pois et la conception d'une belle échappée, qui pourra se jourer la gagne dans les petites côtes du final. Celles-ci sont suffisament roulantes pour permettre à différents types de coureurs de s'y imposer. En revanche, elles sont trop simples pour les favoris, mais ceux-ci profiteront bien d'une journée de calme.
Transition pour sprinteurs, avec leur seule occasion de la semaine. Quelques côtes en cours d'étape pourront les user un peu, mais il reste 2 heures pour revenir après la dernière. Le sprint à une trentaine de kilomètres de l'arrivée aura aussi son importance avant l'emballage final.
Peut-être l'étape la plus ouverte de la course. Des baroudeurs peuvent s'imposer à partir de l'échappée matinale, des audacieux peuvent lancer un coup dans le Ballon d'Alsace, tout comme un sprint en petit comité n'est pas à exclure. Cette étape est volontairement tracée pour permettre à différents types de coureurs d'envisager la gagne.
Pour cette fin de semaine, un autre morceaux pour baroudeurs. Assez court, mais les premiers cols restent roulant. Chez les favoris, seul le Col de Sainte-Marie pourrait permettre vraiment du mouvement, sauf coup de folie un peu plus tôt, via éventuellement une stratégie collective ou alors par la descente du Col Haut de Ribeauvillé. La portion finale de vallée reste descendante et sera rapide, les écarts seront similaires entre le haut du col et l'arrivée.
Fin de première semaine avec l'étape la plus longue de la course. Des baroudeurs peuvent aller chercher l'étape sauf si des équipiers de puncheurs roulent dans la centaine de kilomètres traversant le Grand-Duché du Luxembourg avec un petit mur pour finir, à plus de 9 % de moyenne sur plus de 10 kilomètres : un terrain parfait pour les grimpeurs-puncheurs. Il y aura quelques petites cassures, mais pas d'écarts monumentaux entre ceux étant dans le même groupe au pied. À noter une descente particulière dans le placement vers cette montée finale.
Après le repos, on reprend par le second contre-la-montre, alternant entre quelques lignes droites plates ou en faux-plat descendant pour envoyer les watts et des côtes plus ou moins difficiles, telle la montée de Clausen dans le final, où des coureurs ayant trop donnés pourraient perdre du temps. Ce sera un rouleur complet qui brillera ici.
On quitte le Luxembourg pour passer de très nombreux kilomètres en Belgique, dans l'Ardenne mais sans spécialement chercher des côtes ou faire de détours. Si peu de détours qu'on retrouve même la France quelques kilomètres autour de Givet. Une portion mal-plate autour des Lacs de l'Eau d'Heure pourra perturber le placement et la gestion du rythme par les équipiers de sprinteurs n'aimant pas les bosses. Le final est ensuite assez tortueux, avec plusieurs virages et relances dans la traversée de Chimay à environ 5 kilomètres de l'arrivée, avant un final sur les restes conservés de l'histoire "circuit des Frontières".
Retour définitif en France pour le 14 juillet et un feu d'artifice de pavés. 20 secteurs et 35 kilomètres, avec un début soft menant à la montée de St-Python et au long secteur de Quiévy pour un premier tri, avant l'enchaînement de Verchain-Maugré à Monchaux et 4 secteurs successifs pour un tri suivant, puis le difficile pavé d'Haveluy et l'abord de la Pévèle et des pavés compliqués dont celui de Sars-et-Rosières. Pour des contraintes logistiques, les pavés d'Orchies et de Mons sont pris partiellement, puis après Ennevelin, direction Avelin et l'ancienne nationale 17 coupée par la construction de l'aérodrome il y a près d'un siècle. Dans le hameau d'Ennetières, la forme est plus moderne, mais l'arrivée est à sa sortie, sur du très ancien (mais étant resté bon) pavé.
Transition pour sprinteurs, mais par une étape avec quelques routes en montagnes russes et des plateaux pouvant être exposés au vent en cours d'étape. Pour gêner le contrôle de la course dans le final, les deux côtes présentes peuvent permettre du mouvement dans ce qui reste de l'échappée, voire même directement dans le peloton. Elles restent assez roulantes cependant et les sprinteurs passeront.
Le troisième weekend de course s'ouvre par une étape très plate où les sprinteurs devraient s'imposer. Celle-ci leur ait ouverturement offerte, avec un final sur une ligne droite de plus de 2 kilomètres, pour que le sprint soit parfait.
Course pour baroudeurs avant le repos, avec de nombreuses côtes plus ou moins pentues. L'échappée matinale devrait pouvoir prendre suffisamment d'avance et se jouer la gagne dans le quadriptyque final, qui pourrait aussi voir quelques offensives dans le peloton. La première de ces quatre est la plus difficile, mais tout s'enchaînera vite ensuite, avec une alternance de montées et de descentes.
Après le repos, on reprend avec une course pour sprinteurs. On ne cherche pas de côtes dans la traversée du Périgord et on arrive à Libourne par une très longue ligne droite qui sera un mourroir à échappés. Sprint massif en vue.
On continue sur le même ton, avec la traversée des Landes après un départ dans le quartier du Lac à Bordeaux. Dans le final, un petit détour pour aller des routes sinueuses se fait, avec une côte qui reste bien facile cependant. Elle pourrait permettre de remodeler ce qui reste de l'échappée matinale, même si les baroudeurs ne sont pas avantagés.
Retour à la haute montagne avec une course de côte. La journée sera brève et Osquich ne suffira pas à se chauffet. L'enchaînement irrégulier des cols successifs de Labays et du Soudet vers la station de La Pierre-Saint-Martin pourront faire des écarts et un bel écrémage. À voir si les grimpeurs les plus en forme deux semaines plus tôt sont toujours les meilleurs ou pas.
Nouvelle arrivée au sommet, mais cette fois on enchaîne les difficultés. L'usure des 3 semaines s'ajoutera aux derniers kilomètres terribles de Marie-Blanque et à la longueur de l'Aubisque pour aller faire mal avant une nouvelle course de côte vers Hautacam. Tout ceci devrait permettre de faire de nouveaux écarts.
Après deux étapes de montagne de moins de 140 kilomètres, en voici près de 200 via 7 montées et 5 000 mètres de dénivelé positif. Des écarts se feront déjà avant, même si cela fait peur, ne serait-ce que par le contre-la-montre d'ouverture, la pente de la Loze et du Sauget, le chrono Luxembourgeois, les pavés et les deux arrivées au sommet. Là, on attaque d'entrée par le Tourmalet, avant d'enchaîner les cols pour un premier vrai moment de récupération qui attend 120 kilomètres de course et la vallée de Luchon à Saint-Béat. Ca aura déjà pu faire un gros tri. Attaques et défaillances auront déjà pu avoir lieu, avant d'aborder Menté, hors catégorie pour l'occasion, même s'il pourrait toujours l'être. Puis ensuite, c'est le Portet d'Aspet par son versant très pentu pour continuer à faire très mal, avant une longue vallée, mais rapide, vers la ligne d'arrivée, pour ajouter un côté dramatique à tout ce qui aurait pu se dérouler jusque là. C'est la dernière occasion de faire des écarts, mais quelle occasion !
Défilé touristico-culturel dans le fictif, avant que la course se lance directement sur le circuit final, avec 9 tours, des attaques et un sprint massif royal a priori.