Une semaine mi-mai pour préparer le tour de France ? Bon... J'ai choisi la facilité en m'orientant vers les États de Washington et d'Oregon. Quelques possibilités en montagne mais on se heurte très rapidement aux routes forestières sans street View et visiblement non-goudronnées. Sans compter l'impossibilité d'avoir un bled suffisamment grand pour accueillir tout le barnum de la compétition sans avoir cinquante bornes de plat après le dernier col . Des cols très roulants d'ailleurs... Trop pour réellement peser sur la course...
Du coup, j'ai décidé de tracer un parcours plus à l'avantage des puncheurs qui grimpent bien. La "haute-montagne" ne sera pas assez dure pour sacrer un pur grimpeur mais sera quand même présente pour faire une sélection. Ce seront les forts pourcentages des montée courtes autour de Portland ou de Sayton qui devraient créer les écarts les plus conséquents. Charge ensuite aux coureurs de tirer profit des deux arrivées en altitude sous la forme de tremplin pour assoir leur domination...
seattle_seattle
On débute avec une étape qui sera très difficilement contrôlable par les équipe de sprinteurs. Les différentes petites côtes placées en début de course devraient favoriser les échappés. Le parcours devient plus plat par la suite mais plusieurs petits murs ne permettront pas d'assurer une poursuite sereine avec les hommes en tête de course. Celle-ci sera animée : au pire un groupe de sprinteurs costauds se jouera la gagne, au mieux une véritable course-poursuite pourrait avoir lieu dans les rues de Seattle.
olympia_olympia
Un ITT court avec quelques petites rampes pentues pour casser le rythme des coureurs. Il est évident que les écarts ne seront pas très importants après cette deuxième étape mais une hiérarchie sera établie et conditionnera la suite de la course...
olympia_sthelens
Première arrivée en altitude pour le peloton. Les pourcentages n'ont rien d'extraordinaire mais les deux difficultés du jour devraient permettre un écrémage du peloton et réduire considérablement la liste des prétendants à la victoire finale. Le final a été pensé comme un "tremplin" avec un [i]descrescendo dans la difficulté des cols et une descente par palier entre les deux pour favoriser un petit groupe d'audacieux.[/i]
longview_beaverton
Assurément l'étape-reine de ce Washington & Oregon Tour. Les prétendants à la victoire finale auront les soixante derniers kilomètres et quatre côtes plutôt courtes mais raides pour se départager. Ces montées s'enchaînent presque sans répit et si un favoris ne prend pas le bon wagon, cela pourrait être fatal. C'est une étape destinée au puncheurs-grimpeurs qui n'est pas sans rappeler la classica San Sebastian ou le tour de Lombardie.
gresham_hood
Encore une arrivée au sommet ? Et bah oui ! Devant la problématique des cols très roulants, il était trop compliqué d'arriver en vallée (surtout si on rajoute le manque de villes pouvant décemment accueillir une compétition de cette envergure). J'ai donc décidé d'arrivée une nouvelle fois au sommet. Difficile de voir cette étape décisive pour le classement général mais il est certains qu'il y aura encore une sélection par l'arrière. De plus la course sera nettement plus endurante avec ses 220 km et ses 4500 m de dénivelé. Ainsi, il ne seront plus nombreux à rêver à la victoire finale au sommet du Mont Hood. J'ai encore une fois compenser le manque de pourcentages très forts par une arrivée "tremplin" pour inciter les attaques lointaines.
campG_sayton
Une longue transition vers les plaines de l'Oregon qui sera à coup sûr d'un ennui mortel. MAIS ! Le final de l'étape promet un beau spectacle tant au niveau du classement général que du gain de l'étape. Une côte de 2.5 km à 9% un peu similaire à la montée Jalabert pour attaquer qui s'enchaîne avec une deuxième rampe moins difficile pour accentuer les écarts et filer vers Sayton. La victoire finale peut se jouer ici et la victoire de l'étape se jouera entre costauds si l'un d'entre eux ne s'est pas fait la malle avant.
salem_portland
Toutes les bonnes choses ont une fin ... J'ai voulu une dernière étape impossible à contrôler pour les leaders. L'idée était de les laisser seuls pour défendre leur classement et ainsi favoriser les coureurs cherchant à gagner du temps. Les quatre-vingt derniers kilomètres ne sont qu'une succession de petits murs ou de petites côtes. Il y aura plusieurs opportunités d'attaquer pour reprendre du temps car si des coureurs prennent la poudre d'escampette, la course-poursuite sera un ingérable pour le peloton... Et si jamais le classement général est déjà plié, on assistera tout de même à une belle bagarre entre puncheurs et classicmen.