Tour de France 2021 vétéran - bullomaniak
Cette année j'ai tracé un Tour de France très ASO-compatible. Mais dans l'idée il s'agissait aussi de mettre en valeur des territoires délaissés par le Tour dans les années récentes (ou moins récentes comme la Mayenne) et sportivement de créer une rupture avec les dernières éditions très pro-grimpeurs. La première semaine est une pure semaine de classicman avec des parcours accidentés et des passages sur petites routes. Aussi, il y a beaucoup d'étapes avec des risques de bordures et un long chrono globalement plat.
Bref, malgré une bonne dose montagneuse, notamment dans les Alpes, il y a finalement peu d'occasions pour les purs grimpeurs, peu d'étapes de haute montagne et beaucoup de finals d'étape qui se font en vallée loin du dernier col. Le résultat me semble assez équilibré pour ne pas décourager les offensives mais la balance reste du côté des grosses cuisses, jusqu'à la dernière étape décisive dans le Beaujolais et le Macônnais pas forcément évidente pour les poids plumes malgré le dénivelé.
Pour les purs sprinteurs, les occasions sont assez rares, avec 3 étapes en première semaine, 1 en deuxième et 2 en dernière semaine. Mais la première semaine est riche en occasions pour les sprinteurs passant les bosses (ou même ceux capables de se faire mal) et il n'y a qu'une seule étape vraiment dangereuse niveau abandon (le Mont Revard). Arriver à Paris ne sera pas trop une gageure en 2021.
Côté Grand Prix de la Montagne, les difficultés sont étalées tout au long de la première semaine pour toujours avoir une lutte possible avec de nouveaux coureurs. Il y a de plus en plus de points à chopper jusqu'à la 7ème étape, et la 9ème présente encore de belles côtes pour un dernier changement de maillot. Ensuite les leaders peuvent prendre l'ascendant en 2ème semaine avec les courses de côte mais il y a une belle étape pyrénéenne où prendre des points et un beau HC à aller chercher avec la montée du Ventoux par Malaucène. Mais très probablement c'est l'étape du Mont Revard qui fera le gros du classement.
1/ Copenhague – Copenhague (clm, 6,5 km)Le retour de l'exercice du prologue après 9 ans d'absence ! La même distance grosso-modo qu'à Liège en 2012. Le départ et l'arrivée se font autour du Château de Rosenborg. Le départ est assez technique avec quelques virages à angle droit et un tout petit passage pavé. Puis le premier passage sympa avec le pont Cycle Snake, pont réservé usuellement aux cyclistes.
Les coureurs retrouvent ensuite des portions plus classiques où il sera plus facile d'envoyer des watts, passant à côté du quartier Christiania, ancien quartier auto-géré fondé dans les années 70. Puis au km 4, de nouveau une portion technique avec le passage à l'intérieur du Château de Christiansborg, siège du parlement danois et les quelques virages pour contourner l'édifice. Enfin de nouveau des portions roulantes et une bonne ligne droite pour finir.
https://ridewithgps.com/routes/314221332/ Copenhague – Odense (199 km, 867 m d+)Étape destinée à un sprint massif, évoluant sur le non-relief danois depuis Copenhague jusqu'à Odense, troisième plus grande ville du pays. Contrairement à ASO, le passage par dessus la mer ne se fait pas dans le final, mais en plein milieu d'étape. Ça permet de lancer potentiellement une étape plus intéressante qui si bordure d'aussi loin, et ça permet aussi de caler un GPM pour pouvoir attribuer le premier grimpeur, avec une potentielle lutte entre des échappés et des puncheurs du peloton.
Le final après le grimpeur sera très rapide en faux-plat descendant et l'arrivée se fait du côté des infrastructures sportives de la ville, un peu en courbe.
https://ridewithgps.com/routes/314220423/ Aarhus – Vejle (189 km, 1900 m d+)Départ d'Aarhus, deuxième ville du pays, ce qui permet de couvrir plus de territoire, et surtout ici d'aller chercher le point culminant du Danemark continental dans les premiers kilomètres, le Yding Skovhøj à 172 mètres d'altitude ! Mais bon les 80 premiers kilomètres sont assez faciles et rectilignes.
C'est seulement au km 80 quand on rejoint les 20 derniers kilomètres de l'étape que les choses sérieuses commencent. D'abord la côte de Djælvebakke (0,7 km à 8%) au km 83 et la côte de Hornstrup (0,6 km à 9%) au km 86. On retrouve des routes larges ensuite puis juste avant la ligne d'arrivée deux autres bosses avec Bybækvej (0,6 km à 5%) et Dyrehaven (0,6 km à 6%).
L'arrivée se fait en haut de la ville et avantagera les puncheurs. La bosse finale est constituée du mur de Kiddesvej, grand classique du Tour du Danemark avec ses 300 mètres à 9-10%, mais l'arrivée est encore un peu plus haut, il ne faudra pas partir trop tôt ou faire jouer sa résistance au lactique. Mais là ce n'est que le premier passage, et s'ensuit une longue boucle au sud de la ville, avec notamment le Munkebjerg, côte au plus fort pourcentage moyen de la journée mais assez régulier.
Une trentaine de km assez cool pour le peloton dans la campagne, puis au km 142 les choses sérieuses redémarrent avec un raidard sur un chemin de chèvre qui réveillera le peloton avant la dernière côte répertoriée, Østengaard, au pourcentage moyen peu effrayant mais qui cache de gros passages à 12% et 14%. On évolue alors pendant une dizaine de kilomètres sur des toutes petites routes avec des montées courtes et parfois raides qui s'enchaînent, avant de replonger sur Vejle pour aller chercher la côte la plus raide du jour, Gl. Kongevej et ses 500 mètres à 13% !
On est alors à une vingtaine de kilomètres de la ligne et on retrouve les routes déjà empruntées en milieu d'étape. Il y a de l'espace pour un peloton pour se réorganiser mais les baroudeurs auront de quoi résister à un peloton. Un peu plus compliqué pour les coureurs lâchés de rentrer en revanche. Puis la montée finale en côte pour ce qui sera le temps fort de ce Grand Départ danois.
https://ridewithgps.com/routes/314219684/ Revin - Charleville-Mezières (clm/e, 38 km, 485 m d+)Les coureurs arriveront à l'aéroport de Bruxelles-Charleroi lors de la journée de repos, et pourront tranquillement préparer l'exercice du contre-la-montre par équipe lors de la journée de repos. Le parcours est sans difficulté pendant 25 km dans les gorges de la Meuse mais il faudra gérer sur la technique pour ne pas trop entamer les organismes avant un final plus compliqué où trois difficultés seront à passer.
La côte de Bogny-sur-Meuse présente les plus grosses pentes avec 1,8 km à 5,3% et un passage à 10% à mi-pente. S'en suit un faux-plat descendant très rapide où les coureurs devront être très organisés pour avancer au plus vite, puis après Nouzonville 2,2 km à 3,2% pour repiquer les jambes un coup, avant le dernier coup de cul de 400 mètres à 8% suivi de quelques centaines de mètres de faux-plat qui pourront faire craquer quelques coureurs avant de plonger sur l'arrivée qui se fait sur la Place Ducale, ce qui veut dire aussi que les 500 dernièrs mètres se feront sur des pavés, ce qui pourra faire perdre quelques secondes si certains éléments ont du mal à finir.
https://ridewithgps.com/routes/313623435/ Sedan - Compiègne (223 km, 1900 m d+)Une étape évidemment destinée aux sprinteurs avec la traditionnelle arrivée de Compiègne vu en 2019 sur les 4 jours de Dunkerque et qui a marqué le Tour en 2007 avec l'incroyable victoire de Cancellara. Mais la route jusqu'à Compiègne sera compliquée. Les 50 premiers kilomètres sont assez compliqués avec des montées / descentes ce qui pourrait être sympa si les baroudeurs sont motivés (peu probable). Mais le danger principal viendra du risque de bordures lors du passages au nord de Reims entre Rethel au km 65 et Corbeny au km 120.
Le risque de bordure restera ensuite présent lors du passage sur le plateau du chemin des Dames et sur quelques routes après Soissons mais le peloton devrait pouvoir avancer plus tranquillement (si il n'y a pas eu de bordure avant). Ce sera alors l'occasion de profiter du côté tourisme de l'étape qui entre Reims, Laon, Soissons, Pierrefonds et les différents lieux de mémoire de la 1ère guerre mondiale devrait occuper un bon temps d'antenne.
https://ridewithgps.com/routes/313626536/ Chantilly - Rouen (177 km, 2000 m d+)Les leaders devront forcément cocher cette étape dans cette première semaine puisque c'est la seule où ils pourront facilement s'exprimer. L'arrivée au niveau du campus universitaire de Rouen se fait sur une côte de certes "seulement" 1,5 km à 6%. Mais l'enchaînement des bosses précédentes avec notamment le Mur de Château Gaillard et le Mont Fortin (qui cache 0.7 km à 11%) devrait suffisamment user les organismes et faire éclater le peloton pour que les prétendants au général commencent à montrer le bout de leur nez.
L'étape sera aussi l'occasion d'évoquer Jacques Anquetil sur ses terres et alors que ce sera les 60 ans de sa victoire de 1961 où il avait tenu le maillot jaune de bout en bout de l'épreuve.
https://ridewithgps.com/routes/314217827/ Lisieux - Flers (174 km, 2450 m d+)L'étape reine de cette première semaine avec une grande traversée de la Suisse normande. Les principales difficultés de l'étape sont à distance de l'arrivée contrairement à la veille mais l'enchaînement de bosses difficiles avec de la longueur et de très forts pourcentages ouvre suffisament de possibilités pour que le peloton se livre sur un tel terrain.
Le moment-clé de l'étape est l'enchaînement de la côte de Villette, de la côte du Vey (avec 0.7 km à 12% au sommet), du Mur de Clécy et son fameux passage à 30% puis encore 0,8 km à 10% quelques kilomètres plus loin. Le tout en seulement 25 km. Il restera alors aux coureurs 35 km pour rejoindre la ligne, et encore deux difficultés moins importantes mais où on retrouve encore des passages à plus de 10%, dont la dernière à une quinzaine de kilomètres de l'arrivée.
Le final est la reprise de la 4ème étape du Tour de Normandie 2012 où on retrouve encore quelques belles bosses pour sortir d'un groupe notamment à 8 km de l'arrivée la côte d'Aubusson mais encore quelques beaux faux-plats jusqu'à la ligne, elle-même tracée en montée (400 mètres à 5%). Un final difficile et peu favorable à l’organisation d'un peloton.
https://ridewithgps.com/routes/314218108/ Saint-Lô - Vitré (178 km, 2200 m d+)Une étape plus facile qu'elle ne le semble sur le profil. Les purs sprinteurs ne devraient pas manquer leur dernière occasion sur une semaine où ils n'auront pas eu tant de possibilités de s'imposer. Malgré tout l'étape sera usante avec peu de vraies portions de plat mais toujours sur des routes larges et en ligne droite, ce qui est très favorable à un peloton. Et si l'arrivée conviendra très bien à un sprinteur avec un beau km et demi en ligne droite elle sera elle aussi difficile avec des faux-plats dans Vitré.
Et même si l'étape sera peut-être décevante pour les spectateurs qui travaillent la semaine, ça sera malgré tout appréciable entre les paysages de la campagne normande, la baie du Mont Saint Michel, Fougères et Rennes qui promettent de belles cartes postales.
https://ridewithgps.com/routes/314063629/ Laval - Evron (139 km, 2000 m d+)La Mayenne tenait à avoir le Tour en 2020, elle l'aura en 2021 ! La dernière étape de cette première semaine est intégralement tracée dans le département qui n'a pas accueilli le Tour depuis 1999 ! Une belle mise en valeur pour la Mayenne qui a beaucoup fait pour le cyclisme ces derniers temps. L'étape est tracée pour que tous les types de coureurs puissent s'y imposer, puncheurs, baroudeurs ou sprinteurs.
Il n'y a pas vraiment de point-clé dans l'étape mais avec seulement 140 km il n'y aura pas de temps mort sur une étape qui sera courue en seulement trois grosses heures. Les principales difficultés viendront du Mont Rochard et son final de 1,4 km à 7% et du Mont du Feu avec son final à 25%. L'étroitesse des routes jouera aussi son rôle avec beaucoup de petites routes de campagnes sinueuses qui étireront le peloton et compliqueront les regroupements. Quelque soit son profil, le vainqueur du jour sera certainement un homme fort.
https://ridewithgps.com/routes/31388681REPOS : Pau10/ Pau - Hautacam (193 km, 3200 m d+)Première étape de montagne placée juste après la journée de repos, dans un format qui rappelle le massacre de la Pierre Saint Martin en 2013, mais aussi l'introduction de la montée sur le Tour 1994 quand Hautacam arrivait après 10 jours de plaine et avait provoqué certaines défaillances dont Rominger et Chiappucci. La transition après une première semaine pour grosses cuisses fera mal et les pourcentages irréguliers d'Hautacam devraient créer des trucs sympas.
https://ridewithgps.com/routes/3142184311/ Lannemezan - Tarascon-sur-Ariège (185 km, 4700 m d+)L'étape reine de ces Pyrénées, sur un schéma finalement assez classique dans les concours de tracé mais inédit sur le vrai Tour de France de la vraie vie véritable. La lutte entre baroudeurs - qui se seront bien économisé la veille - va faire arriver le peloton très vite dans l'enchaînement Menté - Portet d'Aspet avec de gros pourcentages, il ne faudra surtout pas avoir de défaillance ici. Puis on rejoint le col de Core qui fait la transition avant l'enchaînement final Latrape - Agnès - Lers largement suffisant pour voir les favoris se mettre sur la gueule malgré les kilomètres de plaine pour finir.
https://ridewithgps.com/routes/3132625912/ Foix - Perpignan (166 km, 1400 m d+)Étape qui frustrera les locaux avec un passage en plein cœur des Corbières qui évite les cols en restant dans la vallée mais qui permettra aux sprinteurs d'aller chercher une nouvelle victoire et aux autres coureurs de souffler un peu. Encore que. Les 30 derniers kilomètres sont complètement à découvert dans une belle zone à bordure, de quoi remettre de la tension dans le peloton et faire rager quand les Français à la fête dans les cols reperdront du temps au général.
https://ridewithgps.com/routes/3132641013/ Gruissan - Gruissan (clm, 47 km, 350 m d+)Il faut espérer pour les grimpeurs qu'ils aient bien profité du passage pyrénéen pour gagner du temps puisque que c'est un des moments où ça sera le plus compliqué pour eux sur ce Tour de France. Un beau chrono quasiment plat de presque 50 km, ça va faire mal, et il y a de quoi creuser de gros écarts. Départ au Château de Gruissan puis quelques petites routes dans les étangs avant des portions plus roulantes et large jusqu'à Narbonne. Les coureurs reprennent ensuite la direction de la mer avec un passage dans la Montagne de la Calpe pour rebasculer au bord de l'eau avec encore une grosse ligne droite pour finir.
https://ridewithgps.com/routes/3140647414/ Clermont-l'Hérault - Mont Ventoux (222 km, 3800 m d+)La deuxième course de côte en quelques jours, cette fois encore un peu plus coriace avec 200 km pour arriver au pied du col sur des routes très casses-pattes, et surtout le Ventoux pour finir ! Sportivement on risque d'avoir deux temps dans l'étape entre le départ et l'arrivée, mais en ce samedi les paysages seront de nouveau au top entre l'Hérault, le Gard et le Vaucluse.
Ce sera également les 70 ans du premier passage au Mont Ventoux, l'occasion de célébrer ce Grand du cyclisme sur tout le week-end.
https://ridewithgps.com/routes/3132658215/ Vaison-la-Romaine - Malaucène (170 km, 3900 m d+)70 ans du Mont Ventoux et donc double passage ! Il faudra avoir bien récupéré en cette fin de deuxième semaine puisque le départ direct sur le versant de Malaucène très irrégulier n'aura aucune pitié pour les coureurs dans le dur. L'étape "normale" commencera finalement au km 55 quand les coureurs arriveront à Sault pour encore 3h de course sur un enchaînement de petits cols et de raidards cachés. Les reliefs vers Aurel et Aulan seront l'occasion de relancer quand tout le monde cherchera à souffler, et ces portions poseront aussi beaucoup problème aux lâchés du Ventoux pour revenir.
Puis après le col d'Aurel, les coureurs aborderont la trilogie Peyruerges, Soubeyrand, Ey, sans très gros pourcentages mais avec quelques passages difficiles dans Soubeyrand, et surtout deux grosses descentes techniques qui créeront des cassures. Un moment plus calme au moment de la traversée de Buis-les-Baronnies, puis un final plus accidenté avec surtout le col de Propiac avec sa montée en lacets sur forts pourcentages parfait pour un Alaphilippe-like, et la sublime Route de Veaux en apothéose, route très sinueuse et avec de multiples petits murs. Difficile pour un peloton d'y contrôler quoi que ce soit.
Une étape très ouverte et pas très facile à gérer, où tout pourrait se passer, surtout avec la fatigue, et où la défaillance sera interdite. Et aussi des paysages magnifiques toute la journée.
https://ridewithgps.com/routes/31326703REPOS : Chambéry16/ Aix-les-Bains - Mont Revard (170 km, 5500 m d+)L'étape reine ! Une boucherie monstrueuse avec des forts pourcentages tout au long de la journée et de belles descentes techniques (notamment celle du Granier). Un départ rapide le long du lac du Bourget et les premiers reliefs à l'ouest du lac (qui auraient pu être un GPM) puis le premier gros morceau arrive très rapidement avec le Mont du Chat. On bascule de l'autre côté pour prendre l'Epine par le versant de la Classique des Alpes et on redescend vers Chambéry pour une "transition" par le versant roulant du Granier.
Puis on arrive très vite sur le col de la Marocaz qui sera le morceau principal du final de l'étape avant enfin l'arrivée au sommet du Revard avec encore quelques bons pourcentages mais un final hyper roulant qui ne fera que creuser davantage les écarts. Il ne faudra pas avoir les jambes dures après la journée de repos !
https://ridewithgps.com/routes/3132316517/ Annecy - Megève (103 km, 3300 m d+)Après l'étape reine, l'étape sprint ! Seulement 100 km pour une étape qui va être courue plein pot. Le parcours reprend en grande partie le tracé de l'étape de La Giettaz sur le Tour de l'Avenir 2019 mais rajoute en entrée le col de la Forclaz et son sommet de 3 km à 11%, et se termine à Megève pour avoir un final plus ouvert. Aucun col ne dure très longtemps mais l'enchaînement est terrible et il y a de beaux murs avant Crest-Voland. La seule partie de transition sera le col du Tamié où un peloton pourra se réorganiser un peu.
https://ridewithgps.com/routes/3132324618/ Annemasse - Châtel (152 km, 4200 m d+)L'étape finale de la trilogie alpine et l'étape qui sera aussi l’Étape du Tour cyclosportive ! C'est l'étape la plus ouverte du trio avec une très longue arrivée en faux-plat montant pour finir et la principale difficulté de l'étape à 50 km de l'arrivée. Mais ça reste assez dynamique avec les trois premiers petits cols dans le Chablais avant la transition vers Samoëns et le final Joux-Plane / Corbier.
https://ridewithgps.com/routes/3142187319/ Bellegarde-sur-Valserine - Parc des Oiseaux (165 km, 2000 m d+)Histoire que les coureurs récupèrent du jus avant la dernière étape difficile, une journée assez courte et très rapide destinée aux sprinteurs avec la majorité de la journée qui se fait sur des grands axes, et un final avec de longues lignes droites où un peloton peut parfaitement s'organiser. Mais pour compliquer un peu le tout, l'ascension en paliers du col du Fay et un départ en côte qui feront plaisirs aux baroudeurs. On devrait avoir une belle lutte pour la victoire d'étape.
Ah, et pour que ça soit plus rigolo, il y a quelques portions où c'est possible de bordurer dans les Dombes.
https://ridewithgps.com/routes/3132335720/ Saint Vulbas - Macôn (215 km, 4000 m d+)Les seules parties plates de cette ultime étape sont dans les 50 premiers kilomètres. Passé Chazay d'Azergues au pied du Mur de Saint-Jean-des-Vignes (une montée à 15% avec un replat), plus un mètre de plat et une succession de montées de bâtard. Il n'y a rien de très dur ou d'insurmontable mais avec trois semaines de course dans les jambes, ça va être terrible pour les coureurs.
Les passages clés de l'étape sont le Mur de Saint-Jean-des-Vignes, le col de Favardy avec plusieurs kilomètres à 8%, le sommet de la montagne de Dun avec ses passages à 20% et le Mont Saint-Cyr et ses 23% ! Après le Mont Saint Cyr les difficultés sont plus simples mais leur enchaînement sur des petites routes reste très exigeant : la côte de Matour (2,5 km à 5%), la côte de Saint-Pierre (3 km à 5,7%), la Croix de l'Orme et le col de Boubon.
On plonge ensuite vers Macôn avec de superbes paysages dans les vignobles et la vue sur la Roche de Solutré. On a encore à passer la côte de Pruzilly au km 196 (1,6 km à 6,4%), la côte de Puissé au km 203 (1,4 km à 4,8%) et même encore un dernier coup de cul à 5 km de l'arrivée (0,4 km à 5,5%). De quoi largement se mettre une dernière fois sur la gueule.
https://ridewithgps.com/routes/3132362921/ Montereau-Fault-Yonne - Paris Champs Elysées (143 km, 1000 m d+)Bon bah voilà, toi-même tu sais. A noter quand même que Montereau-Fault-Yonne accueillera le Tour pour la 4ème fois, et que la dernière fois en 2009 c'était Mark Cavendish qui avait remporté l'étape. Et du coup avec un départ au Sud-Est de Paris on change un peu pour l'approche de la capitale avec une remontée le long de la Seine et une entrée par le quai d'Ivry.
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