Bad_Neos a écrit:On pourrait dire que c'est l'arbre qui cache la forêt pour Van Winden...mais tu as réussi à "perfer" sur chacune des courses sur lesquelles tu t'es aligné
C'était l'objectif, parfois aidé par une concurrence faiblarde. Par contre oui, grosse honte à Bessèges
LeSuisse a écrit:Super de te revoir dans la section avec ce récit mythique pour une nouvelle saison! On va voir ce que ça va donner avec un effectif un peu réduit en qualité, même si on connaît ton talent de manager et beau début de en saison au TDU déjà!
Horse a écrit:Tiens il m'avait échappé ce retour, ça va être l'occasion pour moi de refaire un tour dans section
Merci les vieux Désolé pour vous que vous découvriez mon retour au moment de les vacances, j'espère que vous ne m'aurez pas oublié à mon re-retour
Oman, Algarve et Andalousie, trois courses variées mais qui présentent un même avantage en ce début de saison : du soleil, de la chaleur ! Alors que les Lotto Jumbo se contentaient du Tour d’Oman ces dernières saisons, l’équipe a cette fois mené les trois courses de front. C’est d’ailleurs la seule équipe dans ce cas.
Tour d'Oman :
Pas de surprise le premier jour où un sprint attribue le maillot de leader. Pour son premier jour sous ses nouvelles couleurs, Peter Sagan ne met pas longtemps à trouver ses marques. Il domine les allemands Selig et Degenkolb, ce dernier pourtant parfaitement lancé par les Target. Le lendemain, deux bosses s’offrent au peloton dans les derniers kms. Mollema attaque à moins de 10 kms du but alors que les équipes cherchent plutôt à faire passer leurs sprinters. Le néerlandais creuse donc le trou sans que les autres favoris ne s’inquiètent. L’avenir leur donnera tort ou raison, mais c’est en tout cas un pari risqué que de déjà laisser une minute de marge à Mollema… Verdict sur les pentes de Green Mountain, mais avant cela un nouveau sprint est offert aux grosses cuisses après un final usant. Une configuration idéale pour Sagan, donc, qui ne se prive pas de dominer une nouvelle fois Degenkolb. Comme sur la première étape, Breschel accroche la 4e place derrière ces top sprinters.
Le 4e jour est celui le plus redouté en raison de l’arrivée au sommet à Green Mountain qui va façonner le général. Thomas De Gendt n’est pas impressionné et part dès les premiers mètres de montée, seulement suivi par Bardet, mais pour un temps seulement. Derrière, les coureurs s’organisent comme ils peuvent, les groupes se font et se défont, toujours en perdant énormément de temps sur De Gendt. Le belge est trois jambes au-dessus du lot et coupe finalement la ligne avec plus de deux minutes d’avance sur un Bardet qui a résisté in extremis. Le français réalise lui la meilleure montée de sa carrière face aux cadors. Mollema est 4e de l’étape et conserve assez largement une deuxième place au général.
Les trois côtes dans le final de la 5e étape sont connues pour être piégeuses avec leurs forts pourcentages sur des routes étroites. Astana profite de sa supériorité pour envoyer Kiserlovski, 4e ce matin, à l’avant dès la première ascension, laissant la responsabilité de la poursuite à leurs adversaires. Les côtes font leur effet et le peloton se réduit comme peau de chagrin même si Kiserlovski porte son avance à près de 3 minutes. Au deuxième passage, Barguil, Uran et Capecchi tentent de faire la jonction et le groupe des favoris explose encore sous l’impulsion des Lotto Jumbo. Dans la dernière côte, Barguil et Kiserlovski sont repris, les leaders sont livrés à eux-mêmes, et il manque moins de 100 mètres à Mollema pour basculer avec De Gendt. Mais le néerlandais craque dans les derniers pourcentages et terminera finalement l’étape 12e, à une minute du belge et deux minutes du vainqueur ! Piégé à deux contre 1 dans le final, Uran a pourtant réussi à régler au sprint Kolahdozhagh, iranien rescapé de l’échappée matinale, deuxième devant son leader Capecchi. 7e ce matin, Kruijswijk termine 30e à plus de 7 minutes et sort du top 10 au profit de l’iranien, justement.
La dernière étape voit Pavel Kochetkov triompher au sprint de ses trois derniers compagnons d’échappée dont Martens, qui a forcé la décision dans les raidards du final mais n’a su conclure. Des raidards qui ont permis à un Uran toujours déchaîné de reprendre 1’13’’ au reste du peloton, et Mollema 27 secondes ! L’opération est nulle pour le colombien. En revanche le néerlandais éjecte Bardet du podium, cruel pour le jeune français.
Les rouleurs seront plus à l’honneur au Portugal, grâce à un chrono de 34 kms en milieu d’épreuve. Les deux premiers jours sont dévolus aux sprinters. Vermeltfoort profite de la faible concurrence pour enfin se mêler à un sprint cette saison, avec succès puisqu’il remonte Appollonio dans les derniers mètres pour lever les bras ! Le lendemain, l’échappée ne parvient pas à se dessiner avant la première bosse du parcours. Dans ces gros pourcentages, les coureurs s’en vont par grappe et c’est finalement un groupe de 21 unités qui se détache ! Les coéquipiers de Sabatini ne veulent pas laisser partir dans une portion qui leur est plus favorable, et un gros chassé-croisé s’opère dans le col suivant : 3 kms à plus de 12% de moyenne ! Dans les kms qui suivent, un nouveau groupe de 21 coureurs se constitue peu à peu, comprenant notamment Froome et Van Avermaet pour la Sky, mais aussi de beaux noms comme De Clercq, Jungels, Nieve et Felline. À plus de 100 kms de l’arrivée ! L’italien est justement le seul à travailler pour creuser l’écart, avec son équipier Van Baarle. Mais absolument personne ne le relaie, et Felline finit par se relever, laissant ce qu’il reste du peloton boucher leurs trois minutes de retard. C’est donc un sprint quasi-massif qui décide du sort de l’étape, décevant au vu des deux premières heures de course. Enfermé à moins de 5 kms du but, Vermeltfoort profite d’arriver à pleine vitesse pour lancer le sprint de loin. Le maillot jaune fait belle impression avant de coincer dans les derniers hectomètres. Les rôles de la veille s’inversent, et c’est cette fois à la photo-finish que Cimolai est déclaré vainqueur devant le néerlandais.
Après un chrono remporté par Jungels devant Phinney et Froome, le peloton se présente groupé au pied de la seule arrivée en bosse de la semaine. Sky et Trek en tête, on attend un duel entre Bob et Chris mais ce sont les outsiders qui vont oser se dévoiler. Et avec succès car c’est Alessandro De Marchi qui crée la surprise, devant Van Avermaet et le néo-pro suisse Raphaël Ballon à une minute, qui avait déjà bien géré son chrono la veille. L’italien profite même de ces gros écarts pour enlever le général. Ayant travaillé pour Jungels, Talansky est le seul à sortir du top 10. Classiquement sur PCM, la dernière étape plate est offerte aux baroudeurs et c’est Vanspeybrouck qui en profite pour régler ses neuf compagnons au sprint.
En Andalousie, Jack Bobridge remporte le prologue en ne laissant que Schär et Hepburn sous les 10 secondes, Kelderman étant 4e. Le lendemain, tous les regards étaient tournés vers le duo Liquigas Schleck-Monfort et le trio de Lotto Soudal Van den Broeck-Roche-Vanendert. Mais les deux formations hésitent à se livrer quand Ruijgh sort du peloton dans le dernier vrai col, à 25 kms de l’arrivée. Le néerlandais prend le large, gère dans l’avant-dernière bosse pendant que les favoris progressent toujours au train. Ce n’est que dans la bosse finale que Van den Broeck se lance, contré par Schleck. Le luxembourgeois se lance enfin à la poursuite de Ruijgh, mais ce dernier avait pris suffisamment de marge. Avec 45 secondes d’avance, il remporte sa première victoire sous le maillot Lotto Jumbo et prend la tête du général !
Il lui faut résister sur les 13kms à 5,5% de la course de côte du lendemain balayés par le vent. La Liquigas prend ses responsabilités mais Schleck ne semble cette fois pas au mieux et ne poursuit pas le travail de ses équipiers. Intxausti attaque pour voir à 6 kms du sommet, et le basque fait effectivement l’écart ! Seul Samuel Sánchez comprend le danger et essaye de rentrer à contretemps, mais le basque ne pourra jamais complètement boucher le trou. Comme son équipier la veille, Intxausti fait coup double : étape et maillot de leader ! On notera que Rojas accroche encore le top 5 d’une étape de montagne, à 50’’ du vainqueur et 22’’ devant un Andy Schleck en difficulté. Ruijgh conserve sa deuxième place au général pour quelques secondes.
La 4e étape n’offre aucun relief et les coureurs en profitent pour se reposer, au grand dam du (très) gros plateau de sprinters. Mais ces derniers sont incapables de s’entendre pour filtrer l’échappée qui triomphe, Philip Nielsen en tête. Le lendemain est plus piégeux mais Lotto-Jumbo contrôle tranquillement les deux offensives timides de Pinot et surtout Sánchez au sommet de la dernière bosse, à 15 kms du but. Ce sont donc 96 coureurs qui en terminent ensemble, à bonne distance d’un trio de tête qui confisque au passage les bonifications. Michael Gogl surprend Prades et Mejias à 4 kms du but pour lever les bras. Passe de deux pour Tinkoff. La dernière étape est plus nerveuse en raison du fort vent, mais la course est disputée en circuit et inférieure à 100 kms, ce qui n’élimine que les plus faibles. Jamais deux sans trois, une partie de l’échappée va une nouvelle fois au bout et c’est le russe Boev qui signe un beau succès pour Novo Nordisk, dans un scénario très similaire à son équipier Mejias l’an passé, sur cette même étape et dans les mêmes conditions. Les Lotto Jumbo savourent quant à eux un improbable doublé au général.
Malgré deux étapes remportées par les français de Décathlon, le top 5 du général est trusté par les étrangers. Philippe Gilbert réussit sa rentrée en devançant Vincenzo Nibali, excusez du peu.
Après deux mois de compétitions, le classement CQ donne une idée de deux qui ont bien démarré l'année. Rien de bien significatif, certes, mais il vaut mieux avoir un coup d'avance que de retard. Au niveau individuel, on retrouve évidemment aux avant-postes un trio qui a brillé sur la seule compétition World Tour jusqu'à présent. Goss et Henao ont en plus accumulé quelques résultats par-ci par-là pour devancer un Gallopin au repos complet. Mark Cavendish a capitalisé sur son seul Tour de Dubaï dominé, tandis que Simone Ponzi a scoré régulièrement sur la Tropicale Amissa Bongo, le Tour Down Under, la Cadel Evans Great Ocean Road Race, l'Herald Sun Tour et le Trofeo Laigueglia. Vous avez dit début de saison (trop) chargé ? Par équipes, Trofimov, Berg et Ignatiev ont chacun bien scoré dans l'hémisphère sud. Ils permettent à leur équipe de faire la course en tête en vue d'une remontée immédiate. Lampre suit à petite distance, notamment grâce à la victoire de De Marchi sur le Tour d'Algarve, alors qu'Ag2r s'est illustrée grâce à Bardet au Tour d'Oman. Chez Bora et IAM, la marque est plus répartie. Ces deux équipes ont déjà moitié moins de points que Katusha.
SebZé a écrit:Belle initiative avec Mollema, ça permet un joli podium plutôt qu'une anecdotique place dans le top 10.
Effectivement. Après c'est toujours un peu frustrant de gagner sur un "bug" du jeu plutôt que sur une vraie performance tactique ou physique Et puis vu la concurrence, le podium devait être l'objectif minimum
Toujours aussi bon à lire, et puis des victoires à la clé par-ci par-là. Vivement le WT qu'on s’enjaille sur les défaillances de Gesink, Mollema et consort
Pink Panda a écrit:Toujours aussi bon à lire, et puis des victoires à la clé par-ci par-là. Vivement le WT qu'on s’enjaille sur les défaillances de Gesink, Mollema et consort
Être régulier sur toutes les épreuves que je dispute, c'est l'objectif Haha je pense que vous ne serez pas déçu quand je vois comment De Gendt a bolossé Mollema
Bad_Neos a écrit:La fameuse étape d'Oman Il y a quand même de belles performances à noter à côté, c'est ce que je préfère retenir
Moi aussi, j'y trouve plus de satisfaction.
Sofiane a écrit:Il est donc là le récit avec la jumbo que je n'avais pas vu Je reposte dans quelques jours le temps de rattraper les 100 pages
Certains disent que la saison redémarre vraiment le jour de l'Omloop Het Nieuwsblad. Ce week-end belge marque en tout cas la reprise des flandrienne. Le rendez-vous n'est pas incontournable mais il permet malgré tout de jauger sa condition, ses sensations sur les pavés, la concurrence... Comme cette année, les plateaux présentent de belles têtes d'affiche mais les startlists clairsemées autorisent des noms inhabituels dans le top 10 des flandriennes WT. L'an dernier et en réglant des petits groupes au sprint, Tony Gallopin avait ainsi créé la surprise en signant coup sur coup un doublé inédit. Le français est donc une nouvelle fois cité parmi les grands favoris, même s'il n'a pas couru depuis son Tour Down Under victorieux et que Lotto-Jumbo aligne son équipe type, dont Breschel et Boom. Au banc des absents, on note surtout Cancellara et Offredo, mais aussi Vanmarcke, Langeveld ou Terpstra.
Omloop Het Nieuwsblad :
Dans cette mise en bouche du Tour des Flandres, les Lotto Jumbo forcent la décision dans le Taaienberg à 60 kms de l’arrivée. Un groupe d’une grosse vingtaine de coureurs se détache mais aucun favori ou gros outsider n’est piégé. Certains comme Degenkolb et Sagan continuent malgré tout le forcing et la paieront dans le final… Ou pas ! Les derniers secteurs ne sont pas assez difficiles pour lâcher plus que les plus faibles au train, et malgré les multiples attaques de Lars Boom dans les 10 derniers kms, c’est un groupe de 15 coureurs qui se dispute la victoire au sprint. À ce petit jeu, Sagan impose sans surprise sa pointe de vitesse devant Van Avermaet et Breschel. Un trio de choc qu’on devrait revoir tout au long de cette campagne flandrienne. Comme l’an dernier, Ladagnous et Roelandts sont dans le top 5.
Le lendemain, les monts de milieu de course, et en particulier le Kruisberg et le Vieux Quaremont, les seuls non-asphaltés, donnent des idées aux Etixx et aux Lotto Jumbo. Le peloton se morcelle en groupes d’une quinzaine de coureurs. Les Lotto Jumbo sont en surnombre à l’avant et ne sont donc pas aidés par leurs adversaires pour les 80 kms à venir. Mais la fatigue de la veille pèse dans leurs jambes, surtout avec le temps exécrable du jour. Les trois premiers groupes finissent donc par se rejoindre, moment choisi par les Trek de Nizzolo et les Giant de Kittel pour prendre le manche. Une dizaine d’éléments sont perdus au fil des kms, dont une bonne partie des néerlandais qui ne sont plus que trois : Breschel, Gallopin et Hathaway, le seul à s’être reposé hier et qui ne reprend même la compétition qu’aujourd’hui ! Dans les 15 derniers kms, des escarmouches fusent et un trio belge Stuyven-Lodewyck-Vallée parvient à prendre trente secondes d’avance. Nous essayons de rester calmes en second rideau pendant que les Giant font sauter la moitié du peloton au fil des incessantes relances d’un circuit final sinueux. Mais les allemands sont si efficaces qu’ils finissent par projeter Keukeleire et Kittel en tête de course à 7 kms du but. Nizzolo étant cuit dans le troisième groupe, Gallopin et Breschel doivent faire l’effort pour ramener Hathaway. C’est chose faite à moins de 4 kms de l’arrivée. Le champion du monde prend la tête du groupe mais doit lâcher Hathaway à quasiment 2 kms de la ligne, au moment même où Kittel se décale aussi. Les deux hommes sont largement au-dessus du lot. L’allemand est parti avec un vélo de retard mais grignote centimètre par centimètre. La ligne droite est haletante. L’allemand double Hathaway à 400 mètres de la ligne, aucun des deux ne craque jusqu’aux tous derniers mètres, Kittel ne fait pas l’erreur de lever les bras, et c’est finalement lui qui arrache cette édition de Kuurne-Brussels-Kuurne.
Sur le Trophée Samyn, nous envoyons notre équipe type avec l’ambition assumée de se passer les nerfs sur une concurrence plus faible. Nous restons en plus sur une double déception car Breschel s’était fait devancer par Keukeleire et Boeckmans l’an dernier alors que nous avions largement dominé les éditions précédentes (sur PCM12…). L’équipe fait feu de tout bois en multipliant les offensives dans les 80 derniers kms. Après Leezer, Boom et Breschel jouent cette fois les équipiers et sacrifient leurs chances par leurs attaques. Aucun d’eux ne fait cependant le trou plus d’une dizaine de kms, et c’est un peloton gros d’environ 70 kms qui aborde les 15 derniers kms asphaltés. Nos offensives continuent, et Maaskant se fait cette fois piéger à 8 kms du but. Il se retrouve à l’avant, mais en compagnie des deux Lotto Soudal Theuns et Debusschere, qui se relaient évidemment bien en plus de posséder une pointe de vitesse très supérieure à notre néerlandais. Gallopin fait donc l’effort pour ramener le peloton. Le sprint est lancé et le trio est avalé à 2 kms du but. Hathaway file tranquillement vers la victoire, mais les deux belges ont bien géré leur effort. Ils accélèrent seulement en vue de la flamme rouge et reviennent comme deux balles dans le dernier faux plat. C’est suffisant pour que Theuns puisse sauter sur la ligne Hathaway. Encore deuxième d’un rien, encore raté !
Trois jours de la Flandre Occidentale (non-disputé) :
Domination Etixx Quick Step sur ce tour. Après un prologue remporté par Chavanel devant Wiggins, la première étape comportant quelques pavés leur permet de lancer des grandes manœuvres. La difficulté limitée maintient des écarts resserrés, mais Samuel Cannoot fait le plein de bonifications au sprint intermédiaire, comme à l’arrivée où il lève les bras en réglant son petit groupe. 19 secondes de bonifications qui lui en donnent 14 d’avance au général. Le jeune belge fait même deuxième du sprint de la dernière étape pour conforter un peu plus son maillot et signer une belle victoire, surement pas la dernière de sa carrière. Le monstre du circuit continental depuis plusieurs années, Michael Van Staeyen, commence seulement sa moisson cette année.
Pas très loin des Alpes, et bien plus au sud que les pavés, la pluie provoque malgré tout de nombreuses chutes. Mais la course est contrôlée d’une main de maître par Sicard et Perget pour l’équipe Décathlon. Oui, il est possible d’écrire ce genre de phrase sans sourciller dans ma partie. Pour sa reprise, Brambilla tente de dynamiser la course de loin, en montée comme en descente, mais il ne parvient jamais à prendre plus de 15 secondes de marge face aux terribles français. Personne d’autre ne bouge jusqu’à une attaque de Gilbert à 15 kms de l’arrivée. Le belge prend 20 secondes qu’il maintient dans la dernière bosse où 13 coureurs se dégagent à sa poursuite, puis dans la descente vers la ligne. Toujours sans perdre ni creuser, il lève les bras en solitaire, quelques jours après son succès au général du Tour du Haut-Var.
Résultats du premier groupe :
1. WGG - P.Gilbert 4h56'11" 2. DEC - J.Simon + 26" 3. OGE - A.Yates m.t 4. TAR - TJ.Slagter 5. MOV - D.Atapuma 6. BMC - C.Betancur 7. COF - J.Hivert 8. OGE - J.Bakelants 9. TGA - W.Barguil 10. DEC - C.Gautier
Sur la Drôme Classic, les équipes semblent miser sur un sprint massif malgré la présence de deux côtes dans les 20 derniers kms, dont la très raide côte du Val d’Enfer à 12 kms du but. Les Sky et Katusha contrôlent respectivement pour Fenn et Kristoff, empêchant Kocjan de prendre le large sur ses attaques. Les choses s’accélèrent dans les 20 derniers kms où les Lotto Jumbo se positionnent en tête de peloton. Ruijgh hausse d’abord le rythme dans l’avant-dernière côte, puis Brambilla se dresse sur ses pédales au pied du dernier mur. L’attaque est plus tranchante que la veille, les équipes de sprinters ne s’en rendent pas compte de suite, et le transalpin est déjà trop loin quand les rares puncheurs veulent boucher le trou. L’italien bascule au sommet avec 45 secondes d’avance mais le peloton est encore très conséquent. Il revient à vitesse grand V, notamment dans les quatre derniers kms, mais Brambilla conserve quelques secondes d’avance sur la ligne. Deuxième jour de course sous ses nouvelles couleurs et déjà première victoire ! Il devance un top 10 hétéroclite où 10 nationalités se côtoient !
Des courses terriblement frustrantes, surtout les flandriennes, avant cette belle victoire de Brambilla ! L'équipe parait prête à prendre sa revanche, je l'espère !
Pink Panda a écrit:Belle victoire avec Brambilla ! Toujours un plaisir à lire
Oui, même si ça ressemble à celle de Mollema sur le Tour d'Oman : le peloton joue la carte des sprinteurs et me laisse sortir Mais il a fallu résister sur le plat Et merci
Bad_Neos a écrit:Des courses terriblement frustrantes, surtout les flandriennes, avant cette belle victoire de Brambilla ! L'équipe parait prête à prendre sa revanche, je l'espère !
La routourne a tourné
Phil a écrit:Hathaway déjà en bonne condition, ça promet pour la suite !
Brambila débute bien son aventure néerlandaise, il aura un rôle en vue sur le Giro ?
Je me dis que s'il avait été encore en meilleure condition ou rythme, il aurait pu gratter ces quelques centimètres Mais bon, on ne peut pas tout avoir Qui te dit qu'il va au Giro ? S'il y va, une victoire d'étape est l'objectif, idéalement associé à un maillot de la montagne Mais ça s'annonce difficile car la startlist va être monstrueuse #teaser