darth-minardi a écrit:Tour de France Thibaut PinotParcours général :
1ère étape : Milan - Côme, 140 km
2ème étape : Milan - Superga, 158 km
3ème étape : Rivoli - Sestrières, 80 km
4ème étape : Briançon - Crest, 215 km
5ème étape : Montélimar - Villars-les-Dombes, 203 km
6ème étape : Ambérieu-en-Bugey - Culoz, 136 km
7ème étape : Bourg-en-Bresse, Besançon, 163 km
8ème étape : Vesoul - Vesoul, 44 km (contre-la-montre)
9ème étape : Belfort - Planche des Belles Filles, 200 km
Journée de repos : département de Haute-Saône
10ème étape : Mulhouse - Haguenau, 162 km
11ème étape : Sarreguemines - Butte de Mousson, 145 km
12ème étape : Metz - Reims, 187 km
13ème étape : Soissons - Rouen, 246 km
14ème étape : Evreux - Laval, 216 km
15ème étape : Renazé - La Rochelle, 234 km
Journée de repos : département de Charentes-Maritime
16ème étape : Rochefort - Périgueux, 218 km
17ème étape : Bergerac - Mont-de-Marsan, 155 km
18ème étape : Pau - Pau, 27 km (contre-la-montre)
19ème étape : Tarbes - Col du Tourmalet, 112 km
20ème étape : Lac de Payolle - Prat d'Albis, 240 km
21ème étape : Paris - Paris, 68 km
Total de 3 349 km
8 étapes de plaine
6 étapes accidentées
5 étapes de montagne
2 étapes contre-la-montre
28 cols (2C ou plus)
39 côtes (3C et 4C)
Idée générale du tracé :
* clin d'oeil évident à Thibaut Pinot
* volonté d'espacer au maximum les deux massifs
* présence un peu plus importante du CLM, sans revenir dans un excès pro-rouleurs
* triste lucidité sur le mouvement général en montagne et tracé adapté par rapport à cela
* adaptation des classements annexes pour animer les échappées
* alternance entre formats courts et formats longs (une seule en ligne entre 165 km et 199 km)
* du plat avec un peloton usé, en espérant que cela limite le contrôle par les sprinteurs
Classement général :
* aucune bonification (leur intérêt sportif est discutable et elles ne changent pas grand chose au classement général sur le Tour)
Classement par points :
* compromis entre la présence de plusieurs sprints qui peuvent animer la journée et le fait de donner beaucoup de points
> 3 sprints dans la plaine, 2 dans les étapes accidentées et 1 en montagne
> 10 coureurs marquent des points, les sprinteurs du peloton on donc à marquer derrière l'échappée, sans qu'un unique motivé n'y écrase tout
> plus de points aux arrivées, pour limiter les pelotons apathiques derrière une grosse échappée victorieuse
> affimer une chance aux coureurs visant le général d'être bien placé s'ils sont très réguliers
50-35-30-28-26-24-22-20-18-16-15-14-...-1 aux 25 premiers d'une étape de plaine
35-25-20-18-16-15-14-13-12-11-10-...-1 aux 20 premiers d'une étape accidentée ou de montagne
20-17-15-13-11-10-9-8-7-6-5-4-3-2-1 aux 15 premiers d'une étape contre-la-montre
15-12-10-8-6-5-4-3-2-1 aux 10 premiers d'un sprint intermédiaire
Grand Prix de la Montagne :
* volonté de redonner un intérêt à ce classement et que des coureurs le jouent un peu plus, tout en limitant la facilité de défense du maillot
> plus de points dans toutes les catégories, pour animer les étapes accidentées
> des points pour plus de coureurs afin que plus de coureurs se sentent concernés par le classement naturellement
> points doublés uniquement pour le toit du Tour, afin d'éviter un galvaudement du "statut" Hors Catégorie
> inspiration par le barème de Paris-Nice (donc quelque chose ASO) pour les petites catégories, étendues pour les plus hautes
25-20-16-14-12-10-9-8-7-6-5-4-3-2-1 aux 15 premiers d'une difficulté HC
15-12-10-8-6-5-4-3-2-1 aux 10 premiers d'une difficulté 1C
10-8-6-4-3-2-1 aux 7 premiers d'une difficulté 2C
7-5-3-2-1 aux 5 premiers d'une difficulté 3C
4-2-1 aux 3 premiers d'une difficulté 4C
Prix de la combativité :
* on arrête l'hypocrisie d'un jury qui offre des prix parfois de dépit ou de compensation
> chaque point distribué en cours d'étape dans un classement annexe est un point attribué au classement de la combativité (donc tous les points sauf les arrivées, déjà récompensées par elles-mêmes)
> les baroudeurs visant le classement doivent ainsi se jouer les sprints et arrêtent de passer dans un ordre semi-random
> les baroudeurs visant le classement doivent avoir une pointe de vitesse et des capacités de grimpeur, pas juste s'échapper comme ça
> un favori n'aura pas le prix global juste parce que c'est celui du top 10 qui a le plus bougé dans les finaux d'étape
Cela donne un ensemble de 40 à 72 points par étapes à prendre, sauf 2 étapes de montagne "pour baroudeurs" qui sont au-dessus, une courte étape de montagne bien en-dessous et l'étape avant Paris (montagne), très au-dessus volontairement
Le dossard rouge est (comme jusque 2002) porté par le leader du classement et pas par le plus combatif de la veille.
Au jour le jour :
On ouvre la course par une journée assez courte qui mettra déjà en avant des hommes forts. Direction le Lac de Côme et on reprend le final du Tour de Lombardie.
Les baroudeurs et quelques sprinteurs seront peut-être intéressés par les sprints placés avant les bosses (les pentes extrêmes ne sont que des tunnels mal gérés).
Le Mur de Sormano suffira à en mettre de partout. Forcément bien moins que dans la classique, mais cela permettra d'avoir (déjà) quelques renseignements sur la forme de chacun.
La côte de Civiglio aura ensuite son rôle à jouer pour déterminer qui sera le premier porteur du maillot jaune. Baroudeur ou leader, cela restera un costaud.
Nouveau départ Milanais et une étape de transition imaginée pour baroudeurs. Des coureurs distancés la veille (explosant dans Sormano par exemple) pourraient se relancer.
Selon qui a gagné, cela pourrait être une bonne occasion de laisser filer le maillot jaune à des baroudeurs.
Le tracé, pour la gestion de l'étape par les baroudeurs et le peloton, est laissé volontairement plat. Roulera qui voudra rouler plutôt que qui pourra.
Final pour costauds dans le colline de Superga. Simple effort bref pour la victoire d'étape et a priori quelques minutes plus tard pour un léger match entre favoris.
Troisième et dernière étape Italienne sur un format sprint qui va nécessairement faire des écarts : sur 80 kilomètres (plus courte étape en ligne sauf Paris), on attaque très vite les Finestre.
La montée raide et longue, avec son fameux final non-asphalté offrera au peloton le seul col des Alpes. Y être devant pourra servir pour le maillot à pois.
Chez les favoris, la pente devrait suffire à faire une sélection. C'est sans doute trop tôt pour une vraie bagarre, mais le col est surtout là pour faire un tri.
L'avantage est de "détendre" le peloton par la suite, des coureurs a priori favoris se battront moins pour le placement ensuite et cela motivera plus d'équipes aux échappées.
On entre en France avec une étape pour baroudeurs. Quelques cols pour le maillot à pois, mais aussi et surtout des points pour le classement de la combativité (cf. ci-dessus).
Le tracé ne cherche pas particulièrement les cols les plus difficiles. Il les évite d'ailleurs dans le final, tout en empêchant un parfait contrôle du peloton.
Des baroudeurs devraient ainsi gagner avec un quart d'heure d'avance sur un peloton en relâche. Bataille tactique à prévoir pour l'étape, sur ce final en faux-plat descendant.
La transition continue avec la première étape pour sprinteurs, qui arrive très tardivement.
Quelques côtes en milieu d'étape pour la forme (et pour le classement de la combativité plus que pour les pois, après de tels cols).
Deux derniers sprints sont placés assez proches du final, ce qui pourra avoir son importance. Le final est celui assez habituel vers le Parc des Oiseaux, avec la longue ligne droite.
On reprend les difficultés avec une étape très courte de haute montagne. Le départ est voulu tendu pour l'échappée, avec un sprint et des petits cols seulement 3C pour ne pas surcharger l'étape de points pour le classement des grimpeurs.
Le final est le seul de la course enchaînant deux montées classées hors catégorie. À la limite entre Alpes et Jura, ce final par le Col de la Biche et le Grand Colombier reprend le tracé de l'étape de 2017 sans le Mont du Chat ensuite.
Les grimpeurs pourront s'y donner à fond, que ce soit individuellement ou collectivement, même si des échappés gagneront probablement et qu'une simple élimination de l'arrière aura lieu.
Le Grand Colombier est quand même bien mis en avant pour qu'il ait son rôle et la Biche pourra faire un gros tri dans les équipiers juste avant.
Une transition très calme. On évite les bosses et on offre une étape aux sprinteurs.
Les baroudeurs ont 3 sprints dans la journée, mais il leur sera difficile de résister vu les lignes droites du final.
Le premier des deux contre-la-montre du Tour est le plus long. Il alterne entre quelques passages raides et des portions roulantes.
Les spécialistes du chrono joueront bien du dérailleur et de beaux écarts pourraient avoir lieu, sur un effort légèrement inférieur à l'heure.
Avant la journée de repos, une longue étape enchaînant les petits cols. Les baroudeurs pourront se jouer le maillot à pois à travers toutes les montées.
Puisqu'on a un final pour puncheurs-grimpeurs, on ne s'embête même plus à prendre les Chevrères et on arrive par le Ballon de Sevrance.
La seule différence pour le final sera l'entrée dans la Planche par un virage serré sur la gauche.
Le final "télégénique" vers la Super Planche est gardé. Cela limite le mouvement, mais cela donnera des belles images pour le résumé du Tour.
On reprend pas une étape pour sprinteurs, ne sortant de la plaine de la vallée du Rhin et de la plaine d'Alsace pour un petit col en court d'étape.
Ce col est juste là pour les baroudeurs visant le dossard rouge, plus que pour piéger des sprinteurs, même si cela fera faire quelques efforts à certains.
Rien de très particulier dans le final, le sprint pourra bien s'organiser.
On alterne avec une course pour puncheurs. Les baroudeurs ont plein de côtes pour animer l'étape si jamais ils résistent au retour du peloton.
L'enchaînement de ces côtes, ayant presque toutes des pourcentages très relevés, feront un tri progressif dans le peloton.
Entre ceux qui restent, un final pour costauds, raide, sur un petit mur.
On enchaîne avec de la transition pour sprinteurs. Les baroudeurs pourront former l'échappée par une petite côte, ce qui chengera un peu si ça ne fait pas rideau tout de suite, sinon rien.
Le final par la Voie de la Liberté (grosse faute sur le profil) offre une longue ligne droite exposée au vent.
Si ça souffle dans le bon sens, ça peut suffire à en mettre de partout à la moindre impulsion. Le dernier sprint est ainsi positionné pour cela.
Sinon, un final avantageant les sprinteurs (il y en a peu sur ce Tour) et un sprint royal dans les rues de Reims.
L'alternance avec des étapes accidentées continue. Cette fois, un très long parcours (le plus long de tout le Tour sur 246 km) s'achevant autour de Rouen.
Certaines côtes ne sont pas trop raides et cela aurait presque pu convenir à des sprinteurs, mais Bonsecours via un "mur" changera la donne.
Ce "mur" est la Rue de Thuringe, avec de la pente très raide sur une route très étroite coupant les lacets (pas de spectateurs, comme dans Péguère) et cela fera quelques cassures.
Reste ensuite aux différents groupes, restant de l'échappée et du peloton, à voir ce qu'ils en font via les deux dernières côtes du tracé.
Toujours de l'alternance et à nouveau une étape de transition a priori à l'avantage des sprinteurs.
Les côtes restent là pour avoir des points au dossard rouge en plus des sprints.
Quelques bosses dans le final Mayennais, mais de belles lignes droites (même si pas de bordures a priori, mais on ne sait jamais).
Avant le repos, une troisième étape de plus de 215 kilomètres en 3 jours et l'endurance, après 2 semaines de courses, va jouer.
Le parcours n'est pas spécialement accidenté, même si on va chercher le Mont des Alouettes volontairement (et pas des Avaloirs, erreur grossière sur le profil).
La fin de course sera très piégeuse, avec des zones très venteuses à l'approche de La Rochelle. Plusieurs changements de direction très précis seront ciblés par les équipes et le final sera très très nerveux.
Après le repos, on attaque par une course pour baroudeurs ou pour sprinteurs complets, selon qui a envie de rouler et selon l'allure qu'aura pris la lutte pour le maillot vert en cours de Tour.
Le final propose quelques côtes dans le Périgord, avec la dernière qui a été vue lors du contre-la-montre de 2014.
Elle est suffisament raide pour que quelques écarts y soient fait, dans un final peut-être comme celui de Saint-Etienne cette année.
Avant les Pyrénées, une dernière étape pour sprinteurs avant Paris. Pas trop long en distance ou en temps, mais cela sera long pour les coureurs via la forêt des Landes sur de nombreux kilomètres.
Final pour sprinteurs, rien à dire d'autre.
Les favoris retrouvent une course directement pour eux. Après une "pause" de presque 2 semaines (sauf des côtes raides), on a de quoi bien remanier le général.
Cela sera l'occasion de faire un état des lieux des forces en présence avant les deux dernières étapes de montagne.
Nouvelle reprise d'une étape de 2019, avec le Soulor pour les baroudeurs et une course de côte en mode "élimination par l'arrière" sur le versant ouest du Tourmalet.
Un nouveau tri parmi les grimpeurs aura lieu et ce sommet, au-delà du classement général, sera primordial pour le Grand Prix de la Montagne, puisque ce sera le seul voyant ses points doublés.
Quelque soit la situation, je ne vois pas de grand leader anticiper et ça se jouerait comme cette année. Alors autant assurer le coup sur une montée raide. L'autre versant s'y prêtait mieux, mais c'était moins cohérent géographiquement et sentimentalement (dans l'esprit de ce Tour).
On ne reprend que le final de 2019 cette fois, mais pour quelque chose de monstrueux.
Quitte à avoir des émotions intenses et une volonté de suspense jusqu'au bout, autant pousser l'idée à son paroxysme avec 240 kilomètres et 6600 mètres de dénivelé positif !
Grosse échappée à prévoir pour se faire le maillot à pois, avec un départ en col. Ensuite, forcément, ça va ressortir dans Menté.
Beaucoup de cols dans cette tappone et de multiples stratégies possibles. Le but sera de réduire la taille du peloton au maximum avant Péguère.
Dans le mur, il ne restera ainsi plus grand monde et l'aspect dernier jour pourra faire qu'on y bouge encore un peu plus, avant le réédition de la montée du Prat d'Albis.
Final traditionnel en critérium. On assume le défilé dans un fictif de 40 ou 50 kilomètres pour tournicoter dans la banlieue quelque part et autour des grands monuments Parisiens.
Dans ce défilé, d'ailleurs, on passe une première fois sur les Champs, avec le maillot jaune ou le futur retraité, puis on termine la boucle Parisienne comme on veut (via le Louvre ?).
Une fois repassant sur la ligne, le drapeau s'agite et la course se lance pour 10 tours, via 3 sprints, qui peuvent compter au moins pour le maillot vert et sinon pour achever la bagarre des baroudeurs pour le Prix de la Combativité.
Sans ça, rien de spécial, cela reste le même circuit, sur 10 tours, avec 99,999 % de chances d'un sprint magnifique, pour lequel on a posé des clous dans la ligne droite de la moto.
Dans un esprit labo ou PCM, j'aimerais bien tracer (ou que quelqu'un trace ) Tour "à la Alaf" pour les classicmen.
Des pavés, des bergs, des ribinous, des strade bianche en Touraine et Languedoc, des vallons... En ce qui concerne la montagne, limiter les Pyrénées et les Alpes à une étape chacun et pas forcément très difficiles (limite aucun cols HC ) et mettre de la moyenne montagne dans les massifs intermédiaires pour coureurs offensifs. Un peu comme un Paris-Nice mais en version 3 semaines.
Le but serait d'avoir un plus large éventail de vainqueurs potentiels, une course dynamique avec plus de possibilités et des écarts à creuser sur tous les terrains des que l'opportunité se présente.