Presidential Cycling Tour of Turkey
By Warren Barguil
9 au 14 Octobre 2019
Comparativement aux courses du golfe, très récentes et donc sans aucune base historique mis à part une enveloppe de billets verts, le Tour de Turquie fête ses 55 ans sous diverses dénominations. Apparue en 1963 en tant que Tour de Marmara, et ouverte seulement aux turques, la course s’ouvre à l’international dès sa troisième édition, avant de recevoir l’année suivante le « parrainage » du président Turc, et d’obtenir son nom définitif dès 1968. Elle n’intègre le calendrier UCI qu’en 2002, en catégorie 2.5, avant de redescendre en amateur en 2003, et de revenir en 2.2 avec la création de l’UCI Europe Tour en 2005, 2.1 en 2008, 2.HC en 2010, et finalement 2.WT en 2017. Le tout lié à la politique d’internationalisation de l’UCI, dont le Tour de Pologne à par exemple aussi profité. Nombreux sont cependant ceux à la voir comme une très belle course…du calendrier Europe Tour, car composée majoritairement de sprints, et normalement positionné bien plus tôt dans la saison. Le Tour de Turquie s’est ainsi vu remisé en fin de saison en raison du calendrier chargé : traditionnellement disputé fin avril, face à la concurrence des Ardennaises et du Tour de Romandie notamment. On peut notamment regretter le passage à l’épreuve de 8 à 6 jours, et du retrait de la montée d’Elmali.
Diffusion & Horaires
Eurosport1- Mardi 09 Octobre, à partir de 11h00
- Mercredi 10 Octobre, à partir de 14h00
- Jeudi 11 Octobre, à partir de 14h00
- Vendredi 12 Octobre, à partir de 14h00
- Samedi 13 Octobre, à partir de 14h00
- Dimanche 14 Octobre, à partir de 12h00
Parcours 2018
L’édition 2018 ne partira pas du bord de mer comme l'an passé, puisque débutant sur les hauts plateaux de Konya, mais c’est presque comme si l’épreuve le faisait en réalité, car les quelques reliefs ne changeront absolument rien au sprint massif à prévoir et au déroulement de l’épreuve. On retrouve ensuite un nouveau sprint classique entre Alanya et Antalya, puis les arrivées habituelles de Marmaris et de Selçuk, bien que seule cette dernière devrait changer le classement général. Deux sprint dont un en faux-plat montant seront ensuite à prévoir pour clôturer l’épreuve. On peut tout de même se sentir déçu de la non-utilisation désormais « redondante » des massifs turcs dans l’épreuve depuis qu’elle est passée dans la catégorie supérieure…
Etape 1 - Plaine
Etape 2 - Plaine
Etape 3 - Plaine Vallonnée
Etape 4 - Course de Côte
Etape 5 - Plaine
Etape 6 - Plaine
Palmarès
Éditions | Premier | Deuxième | Troisième |
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2007 | Ivaïlo Gabrovski | Jan Sipeky | Hossein Askari |
2008 | David Garcia Dapena | José Alberto Benitez | Pieter Jacobs |
2009 | Daril Impey | Davide Malacarne | David Garcia Dapena |
2010 | Giovanni Visconti | Tejay Van Garderen | David Moncoutié |
2011 | Alexander Efimkin | Andrey Zeits | Thibaut Pinot |
2012 | Aleksandr Dyachenko | Danail Petrov | Adrian Palomares |
2013 | Natnael Berhane | Yoann Bagot | Maxime Médérel |
2014 | Adam Yates | Rein Taaramäe | Romain Hardy |
2015 | Kristijan Durasek | Eduardo Sepulveda | Jay McCarthy |
2016 | José Gonçalves | David Arroyo | Nikita Stalnov |
2017 | Diego Ulissi | Jesper Hansen | Fausto Masnada |
Les turques sont les principaux vainqueurs de l’épreuve, avec 8 victoires…à égalité cependant avec les bulgares, et juste devant les coureurs de l’URSS, à 7 victoires. Cependant, aucune de ces victoires turques n’a été obtenue sur le calendrier professionnel, seulement amateur, contrairement aux bulgares et la victoire de Gabrovski en 2007. Cependant, ce sont alors les Iraniens qui prennent la tête du classement en ne comptant que les éditions professionnelles, grâce à leur présence durant les années 2.5 et 2.2 de l’épreuve avant sa montée en gamme, et qui à vu deux victoires italiennes, celle de Visconti en 2010, et Ulissi en 2017.
Startlist & Favoris
Au dîner de négociations avec Erdogan pour obtenir les visas américains et européens. Au pire on aura des duels Orken / Balkan / Ozgur au sprint et Sayar / Bakirci / Atalay pour le général. C'est pas si mal (je le laisse, c'est marrant ) ***
Ulissi, Lutsenko
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Padun, Grmay, Guerreiro, Pardilla, Moreno, Mendes, Antunes, Fernandez, Prades, Aguirre, Vilela
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Gidich, Navardauskas, Bevin, Frankiny, Roche, Bookwalter, McCarthy, Knox, Haas, Vervaeke, Novak, Cras, Cabedo, Ferrari, Durasek, Niemiec, Finetto, Barcelo, Rovny, Sprengers, Sayar, Sierra, Garcia, Conti...
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Gaviria, Bennett, Degenkolb, Hodeg
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Orken, Balkan, Consonni, Garcia Cortina, Drucker, Pelucchi, Richeze, Arndt, Teunissen, Theuns, Sajnok, Jones
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Van Hecke, Noppe, Gidich, Porsev, Shilov, Coledan, Pacioni, Kirsch, Sanz
L'édition 2017
Sur l’édition 2017, Sam Bennett, grand favori des sprinteurs, et courant chez Bora-Hansgrohe, s’était imposé sur les trois premières étapes avec une domination sans conteste, avant de laisser son maillot à Diego Ulissi lors de la course de côte de Selçuk, et de s’imposer une fois celle-ci franchie, sur la 5e étape. L’irlandais aurait même pu faire la razzia complète sans une chute dans le dernier virage lors de la dernière journée, permettant à Edward Theuns d’aller remporter un succès inespéré.
Rendre le parcours plus dynamique...
Faire du neuf avec du vieux pourrait-on dire. Etape vallonnée pour mettre dans le jus au départ d'Analya, suivie d'une étape sprint vers Antalya. Retour de la montée d'Elmali puis la classique étape de Marmaris. Changement et court-circuitage de l'étape de Selçuk en mettant le départ en pied de col puis en allant chercher un beau col puis du vallon pour dynamiser le final. Fin par le classique vers Istanbul. Je devrais peut-être proposer mes services en tant que traceur ?