Klira a écrit: @Malo, j'ai pas accès à tes Gpx, enfin ça ne marche pas.
C'est réglé
Bon je m''étais trompé sur ta belle montée finale, il y a bien un peu de goudron en effet. Mais un peu seulement. Dis au moins qu'il faut refaire la route.
@Warren Barguil, désolé mais ton Mirador Ordesa ce n'est pas une route praticable...
Klira a écrit: @Malo, j'ai pas accès à tes Gpx, enfin ça ne marche pas.
C'est réglé
Bon je m''étais trompé sur ta belle montée finale, il y a bien un peu de goudron en effet. Mais un peu seulement. Dis au moins qu'il faut refaire la route.
@Warren Barguil, désolé mais ton Mirador Ordesa ce n'est pas une route praticable...
Il faut balayer effectivement Mais jurisprudence Las Praes
@rthomazo le vent souffle majoritairement du Nord ou du Nord-Est aux Canaries en août, donc le vent n'aura aucune importance sur ton étape pour baroudeurs/sprinteurs à Tenerife
ElRojo a écrit:- Etape 3 : Santa Cruz de Tenerife > Santa Cruz de Tenerife (184,9 km) - TenerifeHaute montagne / Accidenté
Profils et photo des difficultés :
- Pico del Teide :
Aspects touristiques :
Pour l'avoir faite il y a deux ans et demi sur le vélo, si elle n'a pas bougé depuis, l'ancienne route de Santa Cruz (depuis Granadilla) est à la limite du praticable pour un peloton. Y'a pas mal de sections de plusieurs kilomètres où la route est défoncée avec des trous de plus de 5cm de profondeur. Ca tape presque plus que les pavés et c'est déjà difficilement évitable seul alors en peloton... Mais bon en tassant la route ça devrait pouvoir passer. En voyant l'étape je regrette surtout que tu choisisses ce versant du Teide qui ne semble pas être le plus intéressant, ni sportivement (par El Médano c'est le versant des cyclos) ni pour les paysages (dans ce cas, la montée par Los Gigantes est magnifique)
Il faut aussi imaginer que c'est une course de préparation à la Vuelta Et on sait que les gaziers d'Unipublic n'hésite pas à créer des route ex-nihilo (enfin pas vraiment ex-nihilo faut juste mettre les chèvres de côté), donc tout est possible là-bas
N'oublions que chaque année, ils nous sortent une CC inédite avec des % affolants sans aucune "trace" sur StreetView etc, donc pauvre quidam que nous sommes en Fr, comment pouvons-nous réellement juger ? De plus SV est parfois "vieux" avec une route goudronnée 5* qui se termine subitement comme une merde, gageons que depuis 3-4 ou plus d'années, les pouvoirs publics enfin je veux dire UNIPUBLIC aient trouvé les € (enfin peseta) pour continuer la route.
Bon sinon je pense avoir trouvé une idée, pour moi ce sera :
VUELTA EXTREMADURA
Tout d'abord je tiens à m'excuser pour le manque de finition... Pas eu le temps et gros problème de MAC qui plante avec Openrunner donc ...
Carte générale
Etape #1 : Badajoz ==> Feria (camino del Castillo) Distance : 191,7 km D+ : 3014m (crono)
On commence ce tour par une étape pour les punchers. Les 100 premiers km sont relativement plats puis un tobbogan sur des routes avec un mauvais rendement attend les coureurs. Les montées ne sont pas très dures mais usantes, les changements de direction assez incessant et le vent pourra jouer son rôle sur les hauts-plateaux. Le final est un véritable mur de 2km @11%, la 1ère partie est rectiligne sur goudron puis les 900 derniers mètres sont sur des ruelles pavées avec des variations de % assez surprenantes (passage à 21%). L'arrivée proprement dite n'est pas donnée au château mais en contrebas.
Etape #2 : Merida ==> Arroyo de la Luz Distance : 188.2 km D+ : 1216m (crono)
C'est l'étape inédite de ce tour car elle contient pas loin de 38 kms de chemins de terre. Ils sont tous carrossables pour une course cycliste même si malheureusement aucune GoogleCar ne les as parcourus. La confirmation s'est faite via les entrées et sorties de secteurs et les vues satellite. Cela reste donc une étape dédiée aux sprinteurs ayant une certaine affection pour les classiques printanières. Le final (5 derniers km.) ne comporte aucun secteur en terre pour créer une dynamique de sprint pour le peloton des leaders du jour.
Etape #3 : Caceres ==> Puerto de Esperaban Distance : 192.5 km D+ : 2882m (crono)
Les punchers et les sprinters ont eu leur journée... Place à la Vuelta. On commence avec une sympathique course de côte qui nous mènera dans le Nord de la province avec l'arrivée inédite au Puerto de Esperaban (goudronné côté Extremadura). L'étape en elle-même ne comporte que peu de difficultés, elle aura une valeur esthétique avec les traversées des nombreux Rio. Le final avant la CC assez malplat peut éventuellement provoquer quelques escarmouches entre équipiers, mais nul doute que les leaders s'expliqueront dans les 5 derniers km. du Puerto de Esperaban.
Etape #4 : Zarza de Granadilla ==> Jaraz de la Vera Distance : 165.8 km D+ : 3784m (crono)
Certainement l'étape de tous les dangers. Alors oui, les cols ne sont pas terrifiants, oui la distance est moyenne, oui l'arrivée en vallée ne fait pas très "Vuelta" mais qu'est-ce que cette étape est dynamique. Dès le départ, les coureurs seront en prise avec un profil en toboggan. Les routes sont très irrégulières, tantôt très bonnes notamment à l'entame de cette étape, tantôt assez dégradées à partir de la moitié. A noter le terrifiant mur de Castanar à mi-course qui fera assurément exploser le peloton. L'arrivée est cise dans la vallée après une descente que l'on pourrait qualifier de piégeuse et environ 7 km de plat. Garre aux retardataires (dont je fais partie) esseulés qui perdront gros dans les derniers km.
Etape #5 : Navalmoral de la Mata ==> Pico Villuercas Distance : 141.6 km D+ : 3006m (crono)
On finit en beauté (ou non) avec une étape typique du CMCC. L'arrivée sera donnée au Pico Villuercas par son côté ouest bétonné enfin disons cimenté en gros c'est 2800 @ 14,5% avec des passages à 20%... So Vuelta Par contre, les derniers km sont beaucoup plus "cool" avec 2700 @7% ce qui pourrait apporter un suspense pour attribuer le maillot rouge du leader de ce nouveau tour de la province d'Extremadure.
ElRojo a écrit:- Etape 3 : Santa Cruz de Tenerife > Santa Cruz de Tenerife (184,9 km) - TenerifeHaute montagne / Accidenté
Profils et photo des difficultés :
- Pico del Teide :
Aspects touristiques :
Pour l'avoir faite il y a deux ans et demi sur le vélo, si elle n'a pas bougé depuis, l'ancienne route de Santa Cruz (depuis Granadilla) est à la limite du praticable pour un peloton. Y'a pas mal de sections de plusieurs kilomètres où la route est défoncée avec des trous de plus de 5cm de profondeur. Ca tape presque plus que les pavés et c'est déjà difficilement évitable seul alors en peloton... Mais bon en tassant la route ça devrait pouvoir passer. En voyant l'étape je regrette surtout que tu choisisses ce versant du Teide qui ne semble pas être le plus intéressant, ni sportivement (par El Médano c'est le versant des cyclos) ni pour les paysages (dans ce cas, la montée par Los Gigantes est magnifique)
Si j'ai choisi ce versant c'est justement parce qu'il n'est pas hyper dur, et qu'il permet tout de même de faire un écrémage, en permettant aussi à des baroudeurs de sortir. Avec la remontée littorale vers Santa Cruz, il y a aussi un beau moyen de bordures, donc je te laisse imaginer le potentiel de #VraiCyclisme de départ en col + bordures Pour la route défoncée, il y a qu'à voir la sphalte à Las Praeres pour considérer qu'une remise en état est possible. D'autant plus que c'est quand même une des routes principales pour accéder au Teide depuis Santa Cruz, donc la remettre en état serait bénéfique pour la collectivité.
J’avais même pas pensé à cela obnubilé que je suis de trouver des routes en béton dans cette province ma foi intéressante...
Euh au passage question off mais comment interprètent vos amis-famille cette passion de tracer ? Parce qu’expliquer « attends je mate ign.es, repère une pauvre route, mate sur photo sat si elle est goudronnée, en terre et béton, check sur YouTube si y’a un chorizo qui l’a montée en GoPro »... et malgré l’enthousiasme et le côté culture/voyages/gastronomie sous-jacent s’entendre dire « MAis ça sert à rien... ». C’est un peu usant à la longue...
Adieu Burgos et bienvenue en Navarre ! A la suite de la disparition du Tour de Burgos, le Tour de Navarre s’offre pour la deuxième fois de son histoire aux professionnels. Après cinq éditions en 2005 et 2009, marquées notamment par la victoire de Pavel Brutt, le voici qui fait son retour en Europe Tour, et directement en 1.HC s’il vous plait ! Il n’est que justice qu’une terre de vélo comme la Navarre, patrie du deuxième plus grand coureur espagnol de l’histoire (Indurain) et siège de l’unique formation espagnole de World Tour (Movistar), est enfin sa course de haut niveau. D’autant qu’elle a révélé plus d’un talent (Carapaz en 2016, Wellens en 2012 ou encore Van Impe en 1969)…
Difficile d’établir le scénario de cette première étape, très ouverte. Avec six ascensions au programme, dont trois de deuxième catégorie et cinq dans les 75 derniers kilomètres, on pourrait d’ores et déjà assister à une course de mouvement, même s’il est peu probable de voir un favori bouger. En revanche, attention à l’arrivée à Obanos, où il faudra être dans les 10 premiers du peloton au pied du mur pour espérer s’imposer ou même ne pas perdre de temps. Etroit sur son entrée, l’ultime difficulté du jour présente des pentes terribles (max 15%). Une vraie arrivée pour hommes forts.
Profils majeurs du jour :
Mur d'Obanos
Côté touristique :
Estella-Lizzara : Très connu pour être un lieu de passage traditionnel des pélerins en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle, la ville navarraise a connu son apogée au 13e siècle avec de souffrir des guerres civiles. Malgré tout, Estella reste la capitale de l’art roman navarrais, à l'image de l’église de San Pedro de la Rúa ou encore le Palais des Rois de Navarre.
Obanos : Egalement connu comme un lieu de passage des pélerins en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle, Obanos compte principalement de beaux édifices religieux, comme l'église San Juan Bautista.
C’est LA journée toboggan de ce Tour de Navarre. Avec six ascensions au programme, il faudra être fort pour s’imposer dans la commune d’Etchalar au terme d’une journée sans répit. Si la Markalain et le Belate n’ont rien d’insurmontable, la suite est toute autre. A mi-course, la montée du Legate (5,5km à 7%) pourrait créer une première sélection, d’autant qu’il n’y aura pas vraiment de plat jusqu’au pied du terrible Puerto Otsondo. Placés à 36km de l’arrivée, ses 3,6km à 9,5% sont propices aux attaques car il sera difficile pour une équipe de s’organiser ensuite. Mais attention à la montée du Lizarrieta (2e cat) dont le sommet est 8,4km de l’arrivée.
Profils majeurs du jour :
Legate
Puerto de Otsondo
Col de Lizzarieta
Côté touristique :
Pampelune : Capitale de Navarre, elle offre un grand panel de sites à ne pas manquer, que ce soient la cathédrale Santa Maria de Pampelune, l'église San-Saturnino mélant roman et gothique, le musée de Navarre sans oublier les grandes fêtes de San Fermin en juillet.
Etchalar : Le personnage fictif de Carmen viendrait d'Etchalar. Et c'est tout ce qu'on peut dire sur la ville.
3e étape : Doneztebe – Dolmen de Aztakarri (116km)grimpeurs
C’est sans doute l’étape reine de ce Tour de Navarre ! Si tout se jouera sans aucun doute dans la deuxième moitié d’étape, attention au départ. Avec l’enchaînement de trois ascensions dans descentes au milieu, tout coup de moins de bien se paierait très cher. Mais la grande bagarre devrait attendre la montée du Collado de Artesiaga (1re cat), à 31km de l’arrivée. Avec 14,4km à 5,1%, il devrait faire très mal et les coureurs à la limite ne pourront espérer se refaire avec l’enchaînement du roulant Collado de Urkiaga (6,3km à 3%). Et le pire est à venir… Après un nouveau court passage en France (comme la veille), les coureurs se présenteront au pied de la montée finale, qui les mènera aux Dolmen de Aztakarri. Une ascension terrible de 6km à 8,3%, irrégulière avec des passages à 20% ! De quoi faire la différence dans la course à la victoire finale ?
Profils majeurs du jour :
Collado de Artesiaga
Dolmen de Aztakarri
Côté touristique :
Doneztebe : Rien à dire...
Dolmen de Aztakarri : Dominant la vallée de Sorogain, c'est un lieu prisé par les touristes, avides de découvrir ce dolmen navarrais.
C’est la seule étape étape qu’un pur sprinteur peut espérer gagner. Et encore, il faudra qu’il tienne le choc dans les sept ascensions du jour, dont deux de 2e catégorie. Pour autant, la deuxième partie d’étape leur est favorable, avec une seule ascension - assez facile (3,5km à 3%) - dans les vingt derniers kilomètres. Attention toutefois au placement dans celle-ci, qui sera primordial.
Côté touristique :
Berriozar : Situé dans l'aire métropolitaine de Pampelune, c'est une des villes majeures de Navarre, bien aidée par la proximité de cette dernière qui l'aide sur un plan économique et au niveau de l'exposition.
Yesa : Yesa est avant connu pour son lac artificiel (14 km de long), construit en 1959 pour irriguer les terres desséchées des Cinco Villas et des Bardenas Reales maos on y trouve aussi les ruines d'un pont de pierre sur le rio Aragon datant du 12e siècle.
5e étape : Sanguesa – Sierra de Alaitz (110km) grimpeurs
Drôle d’étape pour finir ce Tour de Navarre. A première vue, c’est une vulgaire course de côte au sommet d’une ascension qui n’a rien de terrible (8,4km à 6%). Sauf que… Au-delà des quatre ascensions qui hérissent les 75 premiers kilomètres, les coureurs retrouveront un goût de classique avec deux passages sur des routes de terre ! Le premier, de 4km, suivra la Collado de Oleta (3,7km à 5%) et pourrait piéger des favoris. Le second aura lieu dans le final. Car, à mi-pente de la dernière ascension, les coureurs retrouveront un « Strade », pour les six derniers kilomètres de l’étape. De quoi offrir un final explosif et plein de suspense !
A noter qu'une partie de route sera (re)faite pour cette étape, au niveau du Palacio de Amatriain (100m) afin de faire la jonction entre la partie strade et la route dans le village.
Profil majeur du jour :
Collado de Aritzia
Secteurs du jour :
Secteur 1 (km 79 - km 83,6)
Secteur 2 (km 104 - km 110)
Côté touristique :
Sanguesa : Sangüesa fut la plus ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem au sein du grand prieuré de Navarre. On y trouve deux superbes églises de style roman, la Santa María la Real et la Santiago el Mayor mais aussi le Palacio de los reyes de Navarra, un palais fortifié médiéval.
Sierra de Alaitz : Première montagne à l'Est de Pampelune, la Sierra de Alaitz offre à la Navarre des réservoires d'énergie grâce aux centaines d'éoliennes placées tout au long de la montagne et offre à Pampelune un micro climat protégé.
TYphoonuke a écrit: Euh au passage question off mais comment interprètent vos amis-famille cette passion de tracer ?
Perso ma femme a parfois du mal à comprendre le temps que je peux y passer (finir la présentation d'un concours à 2h du mat' après une journée de travail de 11h...) mais en soi elle est plutôt admirative, et trouve que c'est une passion bien plus saine que d'autres...
TYphoonuke a écrit:Euh au passage question off mais comment interprètent vos amis-famille cette passion de tracer ? Parce qu’expliquer « attends je mate ign.es, repère une pauvre route, mate sur photo sat si elle est goudronnée, en terre et béton, check sur YouTube si y’a un chorizo qui l’a montée en GoPro »... et malgré l’enthousiasme et le côté culture/voyages/gastronomie sous-jacent s’entendre dire « MAis ça sert à rien... ». C’est un peu usant à la longue...
J'suis tranquille j'ai personne qui doit supporter ça, mais bon quand j'en parle rarement, les gens font des yeux ronds et n'ont pas l'air de comprendre. De même si je tombe sur une fille que me demande mes hobbies, je me vois mal lui dire que j'aime arpenter les chemins de chèvres et autres routes de montagne un peu partout sur googlemap.