Cardiac apoptosis - 4.4 Divine... [P12 - FIN]

Modérateur: Animateurs récits

Re: Cardiac apoptosis - 3. Souffrir pour la vie

Messagepar D4MSZCZKU » 26 Juil 2018, 09:04

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Samedi 14 juillet 2018 - Quelque part en France

En montant sur le podium, j'ai ressenti un profond sentiment de solitude... Elle n'était pas là. Elle n'était pas près de moi. Je ne pouvais savoir si elle était fière. Je repensais à tout ce chemin parcouru jusqu'alors. Au col de Bussang -où tout avait commencé-, à mes chutes -pas si nombreuses que cela mais très traumatiques que ce soit psychologiquement ou physiquement-, à toutes ces heures de souffrance sur la selle, à ce combat contre le vent, contre la pluie, contre la chaleur… Je pensais également à mon père, absent lui aussi aujourd'hui, lui qui m'a donné la fibre. Lui qui m'a accompagné. Lui qui m'a encouragé. Lui qui m'a grandit. Je me rappelle de ses yeux, de son sourire, de sa joie lors de ma première victoire. Elle remontait à 2009. J'avais battu, au sprint, le champion régional de l'époque. Rien que cela. Je me rappelle également de cette émulation autour de moi lorsqu'en 2012, après une course menée de bout en bout et avoir été repris par un concurrent très en jambes dans le final, j'avais trouvé les ressources nécessaires pour le devancer de moins d'une demie roue sur la ligne. Ma première victoire en première catégorie alors que j'étais junior. Ce jour là, j'étais une jambe au-dessus de tout le monde. Ce jour là, j'ai compris que dans la vie, on n'avait rien sans rien. J'avais compris que tout vient à point à qui sait attendre, j'avais compris que le travail paie toujours, tôt ou tard. Ces sacrifices, je n'étais pas le seul à en avoir fait. Je me rappelle de ceux de mon père pour m'emmener sur les courses, de la route, de mes sautes d'humeur régies par la fatigue et le stress. Il était là, il encaissait. C'est sans doute pour cela que, moi aussi, j'ai cette capacité intrinsèque à encaisser la douleur. Peut-être même plus morale que physique, ces derniers temps. Une douleur que je masque à la perfection. Jusqu'alors, j'avais toujours refusé le dixième de ce qui m'arrivait à présent. Je ne me reconnaissais plus. Je ne me reconnaissais plus dans l'éducation que j'avais reçue. Une éducation axée autour d'un élément Ô combien subjectif mais Ô combien important : la quête du bonheur en respectant les valeurs fondamentales d'un Homme.

La foule acclamait les lauréats du jour. Je n'avais pas triomphé, certes, mais j'étais sans doute le plus fort aujourd'hui.
Parti dès le départ, mes adversaires mirent un temps avant de revenir sur moi. Après m'être refait une santé, j'avais tenté à nouveau ma chance puis contrôlé pour les copains qui se trouvaient à l'avant de la course. Le groupe était repris, seuls deux coureurs avaient pu s'extirper juste avant et allaient se disputer la victoire. Le plus, c'est que j'avais un coéquipier devant. Le moins, c'est qu'il manquait d'expérience, malgré des capacités indéniables. Le paysage citadin défilait à toute allure pour ces cinq derniers kilomètres de l'épreuve. La route était sinueuse et abîmée dans le final. Loin d'être un acrobate, je décidais d'anticiper. Ainsi, j'ai fait en sorte de me placer en tête du peloton et de ralentir avant un virage afin de casser le rythme. A la relance, je me suis dressé sur les pédales. Juste l'espace d'un instant. J'ai senti ma mâchoire se serrer. Elle se serrait tellement que je ressentais bientôt une perte de sensibilité. Mes mains agrippaient fermement mon cintre, mes muscles semblaient vouloir sortir de leurs loges. Je baissai la tête et je constatai que j'avais fait le trou. Environ trois vélos, en une fraction de secondes. Je ne me posais donc plus de questions et j'allais donner tout ce que je pouvais pour boucler le dernier tour de circuit. J'emmenais mon 52*11 en écrasant les pédales. La chaleur était assourdissante mais, par chance, la vitesse me permettait de ne pas étouffer. Un nouveau coup d'oeil derrière, je continuais de creuser alors que cela semblait s'activer. Devant, personne à l'horizon. J'allais jouer un accessit. Mieux que jouer, j'allais même le décrocher. Quel écart à l'arrivée, en si peu de kilomètres, sur un tel parcours !
La foule acclamait les lauréats du jour. Encore une fois, nous passions à côté. Mes craintes, une fois encore, étaient devenues réelles. Mon partenaire, échappé à l'avant, n'a pas su gérer la pression lors du sprint disputé à deux, face à un coureur d'expérience. Il a paniqué, a lancé de trop tôt et s'est enfermé du côté où le vent était défavorable. Une aubaine pour notre adversaire qui s'est imposé sur le fil, malgré toutes les conditions réunies en sa faveur.

En montant sur le podium, j'ai ressenti un profond sentiment de solitude... Elle n'était pas là. Elle n'était pas près de moi. Je ne pouvais savoir si elle était fière. Jusqu'au moment où je l'aperçus. Vite. Dépêche-toi, va la voir. Je descendis immédiatement après la cérémonie protocolaire pour me dresser face à elle, entre surprise et joie. Une joie qui a rapidement été balayée par cette phrase, aussi courte que blessante : "Je vois que mon absence ne te dérange pas". Un sentiment d'angoisse m'empara. Je sentais mon coeur palpitait, à nouveau, comme si la course n'était pas terminée. Comme si je disputais la course qui me permettrait de conserver, de réparer cet amour qui nous déchirait à petit feu. Cet amour qui causait tant de désagréments. Cet amour qui avait une emprise négative sur moi. Cet amour qui m'avait éloigné de ma ligne de conduite, à de multiples reprises, à son profit. Pour quoi ? Est-ce cela, l'amour ? Malgré tous mes efforts, une fois encore, je compris. Je compris qu'ils étaient vains, je compris que je n'étais pas à la hauteur. Tout du moins, c'est ce que je ressentais sur l'instant. C'est ce que je ressentais mais ce n'était pas la vérité. La vérité, c'est que le problème, c'était elle.
Et, courageusement et avec une peine et une douleur non dissimulées, je pris la décision de continuer d'avancer seul. Finalement, rien ne vaut la solitude. Rien ne vaut la solitude, mais il me manque désormais quelqu'un avec qui le partager.

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Re: Cardiac apoptosis - 4. Rien ne vaut la solitude

Messagepar Varkana » 26 Juil 2018, 09:34

Sublime, on partage la souffrance du coureur

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Re: Cardiac apoptosis - 4. Rien ne vaut la solitude

Messagepar Bad_Neos » 28 Juil 2018, 13:29

Slurp, du beau récit :P
Les apparences sont trompeuses, dommage pour elle :mrgreen:

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Re: Cardiac apoptosis - 4. Rien ne vaut la solitude

Messagepar Chava » 28 Juil 2018, 14:25

Super! Du grand récit. Hâte de lire la suite :up

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Re: Cardiac apoptosis - 4. Rien ne vaut la solitude

Messagepar KArt » 30 Juil 2018, 08:14

La chaleur était assourdissante ? :question: Jamais entendu perso

Oui bonjour c'est moi, le gars qui repère la seule incohérence du texte parce que le reste est très bien écrit et on a effectivement l'impression de souffrir avec le protagoniste, ce qui est excellent :)

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Re: Cardiac apoptosis - 4. Rien ne vaut la solitude

Messagepar D4MSZCZKU » 30 Juil 2018, 21:42

Varkana a écrit:Sublime, on partage la souffrance du coureur


Quel qualificatif… :oops:
Merci à toi, vraiment. Content d'avoir pu transmettre cette souffrance…

Bad_Neos a écrit:Slurp, du beau récit :P
Les apparences sont trompeuses, dommage pour elle :mrgreen:


Merci beaucoup. :mrgreen:
Hahahaha. Penses-tu ? Dommage pour qui… Là est la question ! Seul l'avenir le dira. ;)

KArt a écrit:La chaleur était assourdissante ? :question: Jamais entendu perso

Oui bonjour c'est moi, le gars qui repère la seule incohérence du texte parce que le reste est très bien écrit et on a effectivement l'impression de souffrir avec le protagoniste, ce qui est excellent :)


Aaaaaah ! Tu soulèves là quelque chose d'intéressant. :moqueur: J'ai beaucoup hésité avec cette "figure de style" ou plutôt ce choix du mot. Je voulais jouer sur les difficultés ressenties, au point qu'elle en fasse perdre le bon sens et les notions du narrateur. Je voulais tenter de remplacer un mot tel "étouffante" par, non pas un synonyme direct, mais par un autre mot laissant traduire cette idée première. Je ne sais pas si on peut qualifier cela comme une figure de style au sens propre, d'ailleurs. Il me semble que cela se fait. On adhère ou non. J'ai peut-être, honnêtement, raté mon coup. :mrgreen:

En tout cas, merci à toi pour cette remarque constructive et qui peut ouvrir les débats.
Content si le reste te plait. J'espère avoir également de tes retours dans les prochains posts.
La suite arrivera… Bientôt. Normalement. Comme dit, j'écris sur l'instant, à l'instinct. ;)

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Re: Cardiac apoptosis - 4. Rien ne vaut la solitude

Messagepar Pink Panda » 01 Aoû 2018, 09:08

Honnêtement.. CHAPEAU BAS L'ARTISTE :love: :love: :love: :love:

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Re: Cardiac apoptosis - 4. Rien ne vaut la solitude

Messagepar D4MSZCZKU » 01 Aoû 2018, 15:32

Pink Panda a écrit:Honnêtement.. CHAPEAU BAS L'ARTISTE :love: :love: :love: :love:


Touchant venant de toi. Content que mes écrits te plaisent. En espérant te compter parmi mes lecteurs… ;)


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09 août 2018

Mon rêve chavire. Mon avenir tangue sur cet océan d'incertitude. Je suis perdu dans ce brouillard. Quand tu étais là, tu étais comme le baiser d'une rose au milieu de celui-ci. Un baiser parfumé qui, petit à petit, est devenu piquant, tranchant, déchirant. Déchirant comme notre amour. Ignorant mes dires et mes désirs, mon silence n'a pu suffire à apaiser ce climat combustible qui venait bientôt faire fondre le semblant de joie que l'on se forçait à laisser paraître. Toi et moi, nous valions mieux que cela.
La racine du problème, je la voyais prendre son essence au plus profond de mon âme. Je culpabilisais au moindre sursaut de nos voix. Nos voix qui s'élevaient comme une battue. Finalement, tu la gardais en toi tel un secret impénétrable dont tu me laissais percevoir quelques bribes mesurées. Tu désirais avoir le contrôle sur tout. Tu désirais avoir le contrôle sur moi. Livrée à toi-même depuis tant d'années, enfoncée dans le déni malgré les coups de lucidité que je t'affligeais. Tu t'obstinais à fermer les yeux sur l'ampleur de cette tragédie. Une tragédie puisant sa source entre colère, haine, incompréhension et solitude... Cette séreinité et ce sourire n'étaient que masque. Je n'avais plus le bras assez long pour te tirer de ce gouffre dans lequel, doucement, je sombrais petit à petit. Au point de croire que j'avais vendu mon âme au diable dès l'instant où j'eus carressé ton doux visage. Tes pardons ne me suffisent plus. Tu as maltraité mon coeur. Tu as maltraité ma confiance.
Je ne voulais pas traverser cet océan seul mais tu ne m'en laisses guère le choix. Est-ce le bon choix ? L'avenir me le dira. Je t'aime, mais je pars. Je pars et je saigne. Si tu pouvais poser ta main sur mon cœur, tu pourrais comprendre Ô combien il se bat pour toi. Ou contre toi. J'emporte avec moi, ton amour, tes sentiments et tous nos souvenirs. J'emporte avec moi, cette lueur d'espoir qui scintille.

Dans la nuit sombre, j'étais ton phare. Aujourd'hui, en plein jour, je suis dans le noir. Tu te bats pour me retrouver, je me bats pour ne pas sombrer. Cette bataille, je la mène à tours de roues.
Au point que, paradoxalement, je ne me suis jamais senti aussi puissant, aussi grand, aussi terrifiant. Tous ces efforts que je faisais pour toi se tournait désormais vers un seul et unique objectif : devenir le meilleur possible. Loin de moi l'idée d'être le nouveau Merckx. Loin de moi l'idée de briller un jour sur le Tour de France. Je voulais juste atteindre le maximum de mes capacités. Voir à côté de quoi j'étais passé. Voir à côté de quoi j'aurais pu me rapprocher si je ne t'avais pas rencontré et si je n'avais pas trempé mes lèvres sur l'inachevé dont je me remémore, une fois encore, le goût amer. Bientôt, j'allais ressentir ce nouveau souffle qui m'enlaçait. Un souffle d'admiration, de motivation et de reconnaissance des gens qui me dirigent et qui m'entourent. Je les sentais fiers de me voir porter leurs couleurs. Je les sentais fiers d'observer les fruits d'un investissement que même Atlas n'aurait pu supporter, tant j'ai souffert durant ces dernières années, durant ces derniers mois... Je sentais que mon coup de pédale, au fur et à mesure des semaines, était de plus en plus aérien. Les meilleurs coureurs de la région, que j'admirais de part leurs facilités naturelles et leur rigueur décomplexée, m'accompagnaient bientôt dans les échappées. Je ne survolais pas, mais je sentais que je leur faisais mal. Cela en était presque joussif. Je n'avais peur de rien, je n'avais peur de personne. Je n'avais plus rien à perdre mais tout à gagner. Au point que, même lorsque j'étais à l'avant avec plusieurs coureurs d'une même formation, je n'hésitais pas à prendre des relais appuyés, les attaquer, leur demander de faire des efforts. Quasiment insolent, je ne me faisais pas que des amis. De toute manière, je n'ai jamais vraiment su m'en faire. Revenu de nulle part après avoir raccroché le vélo dans le garage, je savourais juste cette progression fulgurante que j'avais opéré en l'espace d'une seule année. Avant cela, je m'étais concentré sur mes études.
Nœud, contre-nœud, nœud, contre-nœud. De rêveur à observateur, d'observateur à manipulateur, de manipulateur à "précepteur" tant le cadre dans lequel j'opérais était particulier. Mon parcours, personne ne l'a jamais suivi. Avant même ma remise de diplôme paramédical, j'avais su séduire un des plus grands chefs de service de la région qui allait m'ouvrir les portes de son savoir, m'accorder tout le temps dont il manque cruellement, en toute humilité. Il était et reste un grand Homme, un modèle d'excellence, détenteur de tout mon respect.
Mais tout cela ne me suffisait pas…

Naïvement, j'espérais pouvoir lui refaire confiance. Inconsciemment, je devais sans doute aimer la douleur. D'ailleurs, n'est-on pas quelque peu sadomasochiste lorsque l'on pratique le cyclisme ? Se faire mal et faire mal… Et recommencer… Malgré mes réflexions toutes plus réfléchies les unes que les autres, je n'avais de cesse que de m'enfoncer, un peu plus, dans ce brouillard que je souhaitais pourtant voir disparaître. Cette indécision permanente qui m'habitais envahissait mon cerveau et me hantait. A longueur de temps, je pensais. J'admire les cons, ces personnes irréfléchies et inconscientes. Elles doivent être sereines. Elles doivent être heureuses.
Souvent, je repensais à mon grand-père… Lui qui eut la force de dire "STOP" le jour où il s'est logé une balle dans la tête sous le regard effaré de ma grand-mère pour qui cette vengeance allait devenir une torture éternelle. Lui qui m'a fait affronter cette terrible épreuve : gérer cette situation. Lui qui, malgré tout ceci, m'a fait devenir l'Homme que je suis devenu.
Papi, j'aurais tant aimé t'avoir encore près de moi… Pour te partager tout cet amour que je n'ai pas su te donner mais, surtout, pour que tu m'enseignes à ne jamais finir comme toi : enfermé dans ce brouillard.

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Re: Cardiac apoptosis - 5. Perdu dans le brouillard

Messagepar Pink Panda » 01 Aoû 2018, 20:26

Sans mot.. Réellement, sans mot pour décrire ce que j'ai ressenti à la lecture.
À la limite je n'ai même pas envie de demander la suite au plus vite, je veux juste profiter de ce que je viens de lire, encore et encore. Chapeau Damien !

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Re: Cardiac apoptosis - 5. Perdu dans le brouillard

Messagepar KArt » 02 Aoû 2018, 11:16

Alors j'adore la manière dont s'est écrit....mais paragraphe par paragraphe.

A la première lecture j'ai eu du mal à faire un lien entre chaque paragraphe et il m'en a fallu 2 ou 3 pour vraiment saisir ce que tu voulais dire, où tu voulais nous emmener.

Alors le point positif c'est que j'ai eu envie de relire pour comprendre, c'est que tu m'as donné envie de comprendre via les précédents chapitre. Cependant je comprends si certains ont décrochés à un moment parce que ça reste brouillon d'une certaine façon (on est d'accord c'est lié à la façon dont tu écris :up )

Autre point positif, c'est que même en lisant en diagonale on peut comprendre le propos général et l'état d'esprit de ton personnage. C'est important pour la compréhension du récit en général je trouve et c'est ce que tu dois retenir.

Impression positive au final ( :banana ), malgré la confusion dans un premier temps.

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Re: Cardiac apoptosis - 5. Perdu dans le brouillard

Messagepar D4MSZCZKU » 03 Aoû 2018, 12:22

Pink Panda a écrit:Sans mot.. Réellement, sans mot pour décrire ce que j'ai ressenti à la lecture.
À la limite je n'ai même pas envie de demander la suite au plus vite, je veux juste profiter de ce que je viens de lire, encore et encore. Chapeau Damien !


Eh bien... Quelle éloge. :oops:
Merci beaucoup et merci à toi, encore une fois, pour ton attentionné message privé.
Lis, encore et encore, alors. :mrgreen: et encore merci. Cela fait franchement plaisir.

KArt a écrit:Alors j'adore la manière dont s'est écrit....mais paragraphe par paragraphe.

A la première lecture j'ai eu du mal à faire un lien entre chaque paragraphe et il m'en a fallu 2 ou 3 pour vraiment saisir ce que tu voulais dire, où tu voulais nous emmener.

Alors le point positif c'est que j'ai eu envie de relire pour comprendre, c'est que tu m'as donné envie de comprendre via les précédents chapitre. Cependant je comprends si certains ont décrochés à un moment parce que ça reste brouillon d'une certaine façon (on est d'accord c'est lié à la façon dont tu écris :up )

Autre point positif, c'est que même en lisant en diagonale on peut comprendre le propos général et l'état d'esprit de ton personnage. C'est important pour la compréhension du récit en général je trouve et c'est ce que tu dois retenir.

Impression positive au final ( :banana ), malgré la confusion dans un premier temps.


Merci pour tes avis de grand lecteur.
Je comprends et je me suis justement posé cette question de liaison, en me disant que ne pas en faire permettrait peut-être de mieux traduire la difficulté du narrateur à rester sur un mode de réflexion «linéaire», sans cesse rappelé par ses démons.
Après, comme tu le soulignes très justement, le fait que je rédige sur l'instant, en ne regardant presque pas plus haut, rajoute de l'authenticité mais ce possible sentiment d'inachevé.

Tant mieux si tu as eu l'envie de relire. :moqueur:
Mais dommage si certains ont vraiment décroché... J'espère les séduire à nouveau avec les courses. On verra...

C'est une bonne chose si tu en tires du positif. Vu l'engouement malgré cet intimisme, je pense que ce n'est pas le cas de tous...

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Re: Cardiac apoptosis - 5. Perdu dans le brouillard

Messagepar Bad_Neos » 03 Aoû 2018, 12:25

je pense surtout que lire des recits narratifs n'est pas à la "portée" (dans le sens aimer lire) de tous dans les récits car ça reste un style "de niche" sur le forum. Mais ça reste très bien récité et ne peux que te recommander de continuer :o

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Re: Cardiac apoptosis - 5. Perdu dans le brouillard

Messagepar Alessiocortez » 03 Aoû 2018, 12:44

En relisant cet épisode de ton reçit , j'ai compris son titre , car le personnage n'est pas le seul à etre dans le flou , le lecteur aussi a du mal à comprendre le texte à la première lecture , flou que je pense volontaire
Bien que la mise en page se révèle intimidante , j'ai bien apprécié et j'attend la suite :up

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Re: Cardiac apoptosis - 5. Perdu dans le brouillard

Messagepar Mr-T » 03 Aoû 2018, 15:04

Pink Panda a écrit:Sans mot.. Réellement, sans mot pour décrire ce que j'ai ressenti à la lecture.
À la limite je n'ai même pas envie de demander la suite au plus vite, je veux juste profiter de ce que je viens de lire, encore et encore. Chapeau Damien !


Un dieu félicite un autre, c'est beau, j'suis ému :cry: :love:

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Re: Cardiac apoptosis - 5. Perdu dans le brouillard

Messagepar D4MSZCZKU » 06 Aoû 2018, 13:57

Bad_Neos a écrit:je pense surtout que lire des recits narratifs n'est pas à la "portée" (dans le sens aimer lire) de tous dans les récits car ça reste un style "de niche" sur le forum. Mais ça reste très bien récité et ne peux que te recommander de continuer :o


Tu as sans doute raison… ;)
Merci pour l'encouragement, quoi qu'il en soit !

Alessiocortez a écrit:En relisant cet épisode de ton reçit , j'ai compris son titre , car le personnage n'est pas le seul à etre dans le flou , le lecteur aussi a du mal à comprendre le texte à la première lecture , flou que je pense volontaire
Bien que la mise en page se révèle intimidante , j'ai bien apprécié et j'attend la suite :up


En effet. Tu as bien cerné la chose. Et l'effet est sans doute accentué par le fait que, comme dit précédemment, je rédige à l'instinct quasiment sans relecture.

Ah, tu penses qu'il y a trop de lecture d'un coup ?
Merci !

MisterToadette a écrit:Un dieu félicite un autre, c'est beau, j'suis ému :cry: :love:


Mais qui est le Dieu de qui ? :| :question: :moqueur:

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Re: Cardiac apoptosis - 5. Perdu dans le brouillard

Messagepar Pink Panda » 06 Aoû 2018, 15:40

D4MSZCZKU a écrit:
MisterToadette a écrit:Un dieu félicite un autre, c'est beau, j'suis ému :cry: :love:


Mais qui est le Dieu de qui ? :| :question: :moqueur:

Dieu.. Die.. Di.. D.. Dudu et Deaddisco sont nos Dieux oui ! :mrgreen:

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Re: Cardiac apoptosis - 5. Perdu dans le brouillard

Messagepar D4MSZCZKU » 11 Aoû 2018, 00:29

Pink Panda a écrit:
D4MSZCZKU a écrit:
MisterToadette a écrit:Un dieu félicite un autre, c'est beau, j'suis ému :cry: :love:


Mais qui est le Dieu de qui ? :| :question: :moqueur:

Dieu.. Die.. Di.. D.. Dudu et Deaddisco sont nos Dieux oui ! :mrgreen:


C'est vrai qu'ils étaient bons. C'était de bons récits et une bonne guerre. :mrgreen:

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