Numéro deux l'an passé, Voroshyn est maintenant le numéro un du domaine. Il a même signé sa première victoire sur une classique de printemps en s'imposant au sommet du mur de Huy lors de la flèche Wallone. Astana peut donc déjà être content de sa nouvelle recrue débauchée du Clube Dataro de Cyclismo, équipe qui l'a révélé.
Illenberger était lui le numéro un pour se classer second cette année. Toujours leader chez la Lampre, il confirme enfin son potentiel avec une cinquième place sur l'Amstel, une neuvième sur la flèche et une quatorzième à Liège. On peu ajouter à cela sa victoire sur le tour de Lombardie la saison dernière pour avoir l'un des grands de demain.
Hardahl n'a lui pas changé, toujours troisième de ce top jeune puncheur. Une légère progression toujours au sein du team Concordia qui semble lui apporter l'encadrement dont il avait besoin. Car du haut de ses 23 ans, il est promit à un grand avenir. Mais il ne verra sans doute pas le Pro Tour avant deux saisons, son contrat se finissant en 2018.
Dominé par Gautier et Pauriol, Jay va tenter de se faire une place parmi les puncheurs français. Et pour sa première saison professionnelle l'année dernière, c'est une victoire d'étape sur le Tour de France et un top quinze aux mondiaux. Pour cette nouvelle saison, on l'a pas encore vu à l'œuvre, loin en Avril. Mais peut-être exprimera-t-il tout son talent en fin de saison lors des classiques de septembre.
Les italiens ont eux un peu disparu du paysage d'Avril et Donato peut les ramener au premier plan. Une grosse progression la saison dernière lui permet d'être l'un des jeunes les plus prometteurs. Maintenant, à lui de faire une grosse saison pour attirer l'œil du haut niveau, car c'est pas Better Specialized, son équipe actuelle qui peut le lui apporter. Coureur à suivre, son contrat se finit à la fin de la saison.
Voilà un autre grand en puissance, K.Fricke. A 23 ans, il est souvent cantonné à un rôle d'équipier. Mais quand on lui donne sa chance, il la saisie. Deuxième à Plouay l'an dernier, Cinquième à Quebec, sixième sur l'Amstel... Et cette saison, il a parfaitement sut profiter des défaillances de son leader pour prendre une nouvelle sixième place sur l'Amstel et rentrer dans les cinq sur Liège-Bastogne-Liège. Bref, c'est peut-être l'allemand de demain sur ce genre de course.
Autre coureur de talent, Rubas. Comme annoncé l'année dernière, il a attirer les grosses écuries. Mais son choix a été plus que surprenant. En effet, il a bien quitté l'Asc Dukla Praha mais pour s'engager chez 7up – Exitos, ex Maniasport. Sans surprise, les résultats sont là en ce début de saison, mais il ne pourra découvrir l'échelon supérieur avant 2018 maintenant.
Stark a lui fait le grand saut en quittant Jamis – Sutter Home. Il faut dire qu'il a brillé l'an passé, remportant le tour de l'Utah. Et niveau choix, il est parti vers la Garmin – Cervélo, équipe qui avec sa légion de puncheur saura l'encadrer idéalement pour l'emmener au delà du mur.
Olivier est lui le premier petit nouveau de ce dossier. Et à 23 ans il est très prometteur, plutôt dans les courses par étapes. Car si il est bon puncheur, il excelle également en montagne et semble prometteur en contre la montre. Déjà vainqueur du difficile tour d'Uruguay cette saison, il devrai logiquement quitter la Rabobank continentale, équipe de ses début en 2011, à la fin de la saison, sans doute vers l'équipe mère.
Cap sur l'Amérique du Sud, le Brésil et Pereira da Rosa. Le départ de Stark lui permet de devenir l'unique leader de Jamis – Sutter Home. Et il assume ce rôle en débutant la saison comme il a finit celle passé, avec des résultats. Son contrat se finissant à la fin de la saison, on risque de le voir passer à l'étage supérieur.
Autre destination innovante, la Lettonie et Stonis. Déjà présenté la saison passé, seul son nom d'équipe a changé. En effet, Alpha Baltic s'est retiré, laissant sa place à TV14 – Kempisch Materaal. Mais pour ce coureur, le palmarès ne s'ouvre toujours pas. Il faut dire qu'il a peut de jour de course, n'ayant toujours pas couru cette année. Il lui faudra donc profiter de la moindre occasion pour donner envie de le recruter à la fin de la saison, car il sera libre.
Täubel, on a déjà vu cette année son potentiel sur les pavés. Mais c'est bien dans les vallons que l'autrichien semble le plus fort. Huitième du circuit continental en individuel la saison dernière, il est sur les mêmes bases cette année. Car si il gagne peu, il est toujours placé et fait de Vorarlberg une des meilleures équipes continentales. Bref, il sera encore dans cette équipe la saison prochaine, mais après, il devrait-être bien plus haut.
Dans la lignée de Anton au sommet du domaine, l'Espagne mise beaucoup sur Estafania. Découvert en 2014 par Burgos 2016 – Castilla y Leon, l'équipe ibérique mise beaucoup sur lui, lui proposant un contrat de trois ans. Autant dire qu'à la fin de saison, il sera libre. Ne lui reste plus qu'à rentrer dans les dix, ce qu'il n'a encore jamais fait, pour donner envie à des équipes plus prestigieuses de le recruter.
Passons maintenant chez le voisin portugais rencontrer Freitas Silva. A 24 ans, il intègre ce dossier après déjà cinq saisons dans le peloton. En 2011, il rejoint Barbot – Efapel. Trois ans plus tard, il part dans une autre équipe portugaise, Onda. Et pour sa première année, il signe une belle dixième place sur le tour de l'Algarve. Cette année, c'est déjà deux top dix; Bref, il risque d'attirer les convoitises à la fin de la saison.
On va maintenant traverser l'Atlantique en direction de la Colombie et Gomez Pineda. A 24 ans, il vient tenter l'aventure européenne via An Post – Sean Kelly, qui est venu le chercher de EPM – Une, l'équipe de ses débuts en 2011. Les résultats sont déjà prometteur et ce choix d'une petite équipe peut s'avérer payant. Mais pour cela il faudra enchainer les performances jusque fin 2017.
Recruté par la Sky la saison dernière, Grimshaw y est toujours dans un rôle d'équipier. Cela ne l'empêche pas d'aller faire des résultats quand on lui donne sa chance comme le prouve son top quinze sur le grand prix de Quebec l'an passé. En tout cas il peut continuer de montrer que les australiens ne sont pas que des rouleurs ou sprinteurs, en s'adjugeant une classique de printemps.
Les autrichiens font partit des rares à avoir plus d'un coureur dans ce top avec Lindlbauer, qui confirme que l'Autriche a une vague de jeune très prometteur. Seulement, il peine un peu à se montrer, car il est souvent cantonner à un rôle d'équipier auprès de Täubel, même si il arrive à prendre des résultats quand Vorarlberg lui donne sa chance. Espérons que cela suffise pour attirer des équipes, il pourrait-être libre à la fin de saison.
L'Espagne double aussi avec Lusarreta. 23Ème des derniers mondiaux et quatrième du tour de l'Algarve cette saison lui permettant également d'être meilleur jeune, déjà de belle référence. Ce qui confirme qu'Euskatel – Euskadi a bien fait de l'engager. Et il y a de forte chance qu'il y reste car on voit mal l'équipe espagnol se passer d'un de ses leaders en puissance.
La Russie fait partie des nations montantes comme le prouve Manakov. Une bonne année 2011 en élite-2 donnent envie au team Writting, ex Endura racing, de l'engager début 2012. Il y restera trois ans mais n'est pas conservé lors du rachat de l'équipe par Winamax. C'est donc du coté de la Suède et le Team Cykelcity qu'il se relance. Rien depuis deux ans, la suite de sa carrière est pour l'instant incertaine. A lui de vraiment la lancer rapidement.
Passons au deuxième français, Saux. L'année dernière, on avait évoqué sa belle performance sur sa première année Pro Tour. La seconde a été du même acabit avec un dixième place sur le Tour de Pologne comme résultat le plus remarquable. Et 2016 est déjà lancé sur les chapeaux de roue, avec des troisième place sur le Tour de San Luis ou l'Etoile de Bessège. Prometteur en montagne également, on a peut-être une nouvelle pépite française.
Très présent chez les grands, les belges le sont un peu moins chez les jeunes car seul Van Snick figure dans ce top. Il découvre le monde pro en 2011 chez Donckers Koffie – Jelly Belly. Il y restera jusqu'en fin de saison dernière. Car si 2011 et 2014 auront été deux saisons blanches, il a fait des résultats les autres saisons. Assez en tout cas pour attirer Inbrew – Plakosmith, ex Quick Step, qui l'a engager, dans un rôle d'équipier dans un premier temps avant pourquoi pas, de lui confier le leadership de l'équipe.
On va conclure ce top avec un second italien, Villela. De 2011 à 2013, il a couru en élite-2 avant d'attirer enfin les regards de De Rosa – Ceramica Flaminia qui l'engage début 2014. Il y restera jusqu’en début de saison pour partir chez un prétendant à la montée en Pro Tour: la Phonak. En effet, il a cumulé les bons résultats, et poursuit sur sa lancée ayant déjà marqué de précieux points pour son équipe.
Voilà, c'est est fini de ce top jeunes puncheurs 2016 qui montre que toute les nations sont bien armée, sans qu'une ait une génération exceptionnelle. Mais si ils sont nombreux à être prometteur, ils sont peu à pouvoir rivaliser avec l'élite mondiale que voici: