Skidan premier podium avec cette victoire et pourtant ça commence à faire quelques années qu'il est dans les tout meilleurs
De ton côté placé mais toujours à contretemps
Il va enfin se reposer là Oui il était toujours passé un peu à côté sur la Doyenne... mésaventure réparée ! En fait tout s'est joué dans le petit talus dans la descente de la Redoute. J'étais bien jusque là, bien placé et tout. Je me suis dit que je pouvais tamponner l'accélération sur un talus si court... Mais en fait j'ai passé ma fin de course à essayer de revenir en sacrifiant tous mes coureurs pour ça
PinkertonW a écrit:Punaise, compliqué ces classiques Flandriennes et Ardennaises!
En tout cas les courses ont eu l'air d'être toujours très animées, avec des retournements de situation et des coureurs qui attaquent de partout!
Tu vas redescendre la difficulté pour re-gagner?
Je suis assez content des scénarios des Ardennaises et de la diversité des podiums Et j'étais déjà repassé à 1,2 pour la Flèche et Liège Mais non, je ne descendrai pas plus bas et mes futures victoires n'en seront que plus belles
Alessiocortez a écrit:Vu comment c'était mal embarqué après la Redoute c'est un peu inespéré ce top10 Mais ça clôt une campagne bien compliquée Par contre très agréable à suivre ce LBL, j'avais peur qu'on s'ennuie un peu !
Même un double top 10, mais Roox est passé à côté effectivement Nous sommes plusieurs à avoir échoué à décrocher ne serait-ce qu'un podium : Romain, Horta, Power, (Tobeña, De Cecco)... Ardennaises compliquées ! Merci On ne s'ennuie jamais avec moi
clemschleck a écrit:Le changement d’opus fait son effet, tes ardennaises deviennent un peu trop réalistes 19 coureurs dans le même temps ou presque, ça change
Dommage d’être la seule équipe (avec Horta et Sriubas) avec plusieurs membres dans le final et ne rien pouvoir faire
D’ailleurs je note le lituanien dans les classements. Montée en puissance avant le Giro ?
Oui ça change des écarts du 15 Dommage d'avoir été à contretemps depuis la Redoute. Une seule erreur que j'ai payée jusqu'au bout Malheureusement mes coureurs étaient tous cramés. Ruysch et Brand n'arrivaient même pas à remonter le groupe. Je ne pouvais qu'espérer me refaire un tout petit peu dans la descente en espérant que mes adversaires ramènent le groupe... Raté même si c'est passé vraiment tout près ! Tu as l’œil 4 membres du top 20 de cette Doyenne seront au départ du Giro... Allez, je t'accorde ce spoil, Sriubas en fait partie
Ultime préparation pour le Giro, le Tour de Romandie est aussi un objectif à part entière pour certains, et notamment pour les grimpeurs-rouleurs souvent avantagés par le parcours. Cette année encore, deux exercices solitaires ponctuent l’épreuve dont un prologue de 3 kms où Küng a des ambitions. Le suisse devance Kelderman aux centièmes, mais échoue lui-même face à la référence d’un jeune luxembourgeois, Nico Ney, qui s’impose pour moins d’une seconde ! Sur une distance si courte, les écarts sont évidemment ténus puisque Matthews et Gunter terminent aussi dans le même temps, alors que Durbridge est pour une fois passé à côté. Sur la première étape en ligne, Leetz, Dyke, Pinot et Hindley tentent leur chance dans l’ultime bosse à 12 kms de l’arrivée. Ce quatuor sera repris, mais il provoque une sélection qui piège Parisse, Sundberg, Paret-Peintre ou Howitt pour le général et van der Poel pour l’étape. Ces coureurs perdent au final 24’’ sur les 15 hommes qui se disputent l’étape au sprint. Sans rival, Mohoric empoche la victoire et s’empare du leadership au général. La troisième étape est la plus favorable aux sprinters. Les Ag2r de Joachim travaillent toute la journée, aidés par les IAM de Matejicek. L’équipe locale place son sprinter sur orbite en profitant d’un final sinueux. Alors que Joachim ne parvient même pas à remonter son poisson-pilote, Kimura et van der Poel échouent à bonne distance du tchèque, qui s’impose !
La quatrième étape propose deux bosses dans le final et un dernier mur de quelques centaines de mètres. Seul Jumbo dans le bon coup il y a deux jours, Arensman effectue quelques kms en tête sans piéger le peloton. Ils sont 33 à jouer la gagne dont plusieurs Jumbo qui se sacrifient pour van der Poel. Malgré son attaque, Arensman veut faire sa part du boulot mais il le paiera en perdant plus d’une minute dans le dernier km ! Joachim, lui, s’est accroché. Il démarre même de loin sur des pourcentages où il a plutôt l’habitude d’être en difficulté. Peut-être surpris, ses adversaires ne réagissent pas de suite. Matthews et van der Poel sont contrés par Mas, à deux doigts de sauter Joachim sur la ligne. Mais c’est bien le luxembourgeois qui efface sa déception de la veille ! Le catalan se console avec le maillot jaune grâce aux bonifications. Désormais 2e, Mohoric a mis ses ambitions de côté car il effectue un gros boulot pour Gunter sur la seule étape de montagne. Dans la montée finale de Torgon, Sundberg attaque à 5500 mètres du sommet. Pinot le suit tandis que l’équipe invitée Katusha prend le manche du groupe maillot jaune. Mamykin fait le boulot deux kms, puis Vlasov produit son effort. Sous cette accélération, Gunter est décroché, et surtout Enric Mas ! Devant, Pinot est déposé par Vlasov qui revient sur Sundberg à 2 kms du sommet. Les deux hommes creusent l’écart jusqu’au bout et le suédois s’impose. Il pourrait cependant regretter sa perte de temps du 2e jour, car c’est Vlasov qui récupère le maillot de leader avec 23’’ de marge sur lui. Derrière, les premiers poursuivants ne sont pas les plus attendus. Kämna termine à 40’’, puis vient Ethan Hayter, plutôt connu pour ses qualités de puncheur-rouleur mais qui monte sur le podium provisoire du général. Il reste toutefois sous la menace de Ney, Dyke et Leetz sur les 16 derniers kms contre la montre. Cette fois, le britannique passe à côté et c’est le duo Trek qui se dispute le podium. L’expérimenté Dyke (12e, +26’’) est finalement devancé par le novice Ney (9e, +22’’). Dans sa troisième année pro, il n’avait jamais fait parler de lui jusqu’à présent, hormis une troisième place sur le Tour de Slovénie l’an dernier ! Pour l’étape, Kelderman se contente du 6e rang derrière des spécialistes des efforts plus longs. Durbridge remporte son 3e chrono de l’année devant le jeune Szwarga. Enfin pour la victoire finale, il n’y a pas eu de suspense. Sundberg ne reprend que 5’’ à Vlasov, qui crée donc la sensation ! Déjà 7e du Tour de Catalogne, le russe semble avoir passé un cap qu’il concrétise par une première victoire en World Tour !
Ce Tour de Romandie conclut un mois d’avril assez terne pour l’équipe Jumbo. Beaucoup d’équipes s’en contenteraient mais tu nous as tellement habitué à mieux
Howitt très discret comme Paret-Peintre d’ailleurs!
Ça faisait longtemps que Dyke n’avait pas fait un si bon résultat non ?
Beau mélange de nouveaux coureurs réels (Vlasov et Hayter) et regens (Ney) encore une fois.
Ça promet des pronostics très compliqués sur les Grands Tours tout ça
En tant que Romand d'adoption, je trouve honteux qu'une équipe avec un historique tel que cette Jumbo-Visma ne se soit jamais imposé ici... À croire que le DT considère que cette épreuve n'est pas digne d'intérêt ! Le pire c'est qu'après il va encore gagner le Giro pour plus narguer les lents helvètes
Dommage que MVDP ait raté la victoire d'étape, c'est pas passé loin!
cadel evans a écrit:Encore des nouveaux qui arrivent!
Joli victoire de la Katusha Prête à repartir pour un tour d'ascenseur l'année prochaine
Sundberg qui retrouve sa seconde place fétiche
Parisse bien discret pour le moment pour un vainqueur du Tour en titre
Frustrant ce double podium de Van Der Poel une victoire aurait fait du bien
Je note avec plaisir la 9eme place d'Howitt
Mais arrivent-ils sur le long terme ? J'ai l'impression que ce Tour et son arrivée au sommet ont été un peu particuliers Vlasov qui confirme après son top 10 en Catalogne Mais il est bien seul à scorer chez Katusha cette année, ce qui fait qu'ils se relancent juste dans la course avec cette victoire Je suis content que Sundberg fasse une meilleure saison que l'an dernier Reste à confirmer sur les grands tours ! Lui par contre, ce n'est pas glorieux en effet... Même si son début de saison est meilleur que tout ce qu'il avait fait jusqu'à présent ! À lui de montrer que son sacre de l'an dernier n'était pas un one shot Oui, il est temps qu'il prenne du repos Je note avec déception cette 9e place d'Howitt qui n'a jamais su exister malgré une concurrence clairsemée et un parcours idéal pour lui
clemschleck a écrit:Ce Tour de Romandie conclut un mois d’avril assez terne pour l’équipe Jumbo. Beaucoup d’équipes s’en contenteraient mais tu nous as tellement habitué à mieux
Howitt très discret comme Paret-Peintre d’ailleurs!
Ça faisait longtemps que Dyke n’avait pas fait un si bon résultat non ?
Beau mélange de nouveaux coureurs réels (Vlasov et Hayter) et regens (Ney) encore une fois.
Ça promet des pronostics très compliqués sur les Grands Tours tout ça
C'est mieux quand je ne gagne pas tout le temps en vrai Autant je ne sais pas si APP est en forme, autant pour Howitt c'est décevant Effectivement Dyke a eu du mal à se lancer cette année J'ai hâte de vous proposer le Giro aussi ! Tu crois qu'on va être synchro ?
PinkertonW a écrit:En tant que Romand d'adoption, je trouve honteux qu'une équipe avec un historique tel que cette Jumbo-Visma ne se soit jamais imposé ici... À croire que le DT considère que cette épreuve n'est pas digne d'intérêt ! Le pire c'est qu'après il va encore gagner le Giro pour plus narguer les lents helvètes
Dommage que MVDP ait raté la victoire d'étape, c'est pas passé loin!
C'est même la seule épreuve WT que je n'ai jamais réussi à remporter Parfois par manque de moyens mis, parfois mes stars ont échoué Je peux signer où pour ce scénario ? J'en espérais au moins une, oui
Si le Tour de France est la plus belle course du monde, le Giro d’Italia est souvent décrit comme la plus dure. Ses cols de haute altitude, ses conditions météo parfois exécrables et la ferveur du public en font un graal que tout amoureux du cyclisme rêve d’accrocher à son palmarès.
2012 : Ce fut le cas de Valverde en 2012. Pour sa première participation, l’espagnol s’était baladé, remportant 4 étapes, le maillot rouge et évidemment le maillot rose. Seul le baroudeur ten Dam l’avait empêché de tripler la mise avec le maillot bleu. Basso et Scarponi s’étaient quant à eux échangés la place de dauphin, Basso renversant finalement le leader des Lampre grâce à une victoire en haut du Stelvio et un très bon chrono lors du week-end de clôture.
En 2013, Vincenzo Nibali partait vers un sacre annoncé. Il était d’ailleurs en bonne position à mi-course avec deux minutes d’avance sur son plus proche poursuivant, Gesink. Mais le néerlandais avait progressivement grappillé des secondes en fin de deuxième semaine, avant que le Requin de Messine ne connaisse un jour sans sur une étape dite de transition post-journée de repos. L’italien avait déboursé 3’30’’ sur Gesink et près de 5 minutes sur d’autres favoris dont Froome. Revenu dans la course et retrouvant son niveau après un début timide, l’anglais avait même détrôné Nibali de la seconde place aux Tre Cime di Lavaredo la veille de l’arrivée. Gesink avait lui aussi souffert face au regain de Froome mais possédait suffisamment de marge pour remporter son premier grand tour.
Nibali souhaitait donc prendre sa revanche l’an dernier lors d’un Giro original partant de Grèce. Il avait pourtant concédé 1’21’’ dès le premier jour sur des Rabobank dominateurs à l’occasion d’un chrono par équipes de 42 kms entre Marathon et Athènes. Propulsé leader de son équipe pour la première fois, Kruijswijk avait directement pris le maillot rose, l’avait juste prêté quelques jours à Hathaway puis Slagter, victorieux les premiers jours, avant de le récupérer lors de la première arrivée au sommet. Il était alors rentré en résistance. Nibali lui reprenait du temps sur quasiment chaque étape de montagne. Alors qu’il devait passer devant sur le cronoscalata en dernière semaine, le natif de Messine avait à la surprise générale été devancé par Talansky, van Garderen et Kruijswijk, qui reprenait ainsi une petite marge. Comme en 2013, on était le lendemain de la seconde journée de repos… Nibali avait alors harcelé Kruijswijk, refait tout son retard minus 16 secondes sur un chrono plat précédant l’explication finale. Nibali avait joué son va-tout sur les pentes du Finestre mais n’avait repris que 12 secondes au néerlandais. Kruijswijk avait donc remporté son premier grand tour, au grand dam des tifosis et étonnement des suiveurs, avec la plus petite marge de l’histoire : 4 secondes !
Marqué par ces deux échecs, Nibali a finalement boudé son tour national l’année d’après, au contraire d’un Kruijswijk venu défendre son titre. Mais le néerlandais s’est vite heurté à un monstre à deux têtes. Dès les premiers reliefs vallonnés, Contador et Kreuziger ont écrasé la concurrence, reléguant Kruijswijk à plusieurs minutes au bout d’une semaine de course ! Si Kreuziger était n’était pas au-dessus en montagne, Contador a, lui, enchainé les démonstrations malgré quelques étapes épiques lancées par les Lotto Jumbo pour renverser la situation. Rien n’y fit, et la dernière semaine de Kruijswijk (finalement 3e) fut une galère physique et psychologique, entre espoirs déçus, perte de confiance et jalousie envers les deux étapes et le maillot bleu de son compère Mollema.
Désormais double vainqueur du Tour de France, Froome avait à cœur de diversifier son palmarès sur les grands tours. Ce Giro lui en donnait l’occasion. L’édition 2016 fut marquée par un triumvirat Froome-Quintana-Nibali qui a écrasé la concurrence. Le maillot rose fut disputé entre le colombien et le kényan blanc en première moitié d’épreuve, avant que Froome n’enchaine 5 victoires d’étapes en 6 jours ! Sonné, Quintana s’est finalement fait doubler lors du chrono final par un Nibali plus passif, ou disons meilleur gestionnaire, tout au long des 3 semaines. Derrière, une concurrence vue comme faiblarde, décimée par l’abandon de De Gendt, a permis à Taaramae et Brambilla de rentrer dans le top 5 final, à environ 25 minutes de Froome. Les écarts furent abyssaux dès la première semaine. 7e, Betancur fut rejeté à plus de 40 minutes !
En 2017, Nibali ne voulait pas laisser passer sa chance d’enfin accrocher le Giro à son palmarès. Le sicilien fit la course en tête sans parvenir à créer des écarts, dans un contraste saisissant avec l’édition précédente. Avant la dernière étape de montagne, ils étaient encore trois à moins de 40 secondes du maillot rose : Mollema, la révélation López, et le discret Urán, pour une fois libéré de ses devoirs d’équipier. Et c’est le dernier nommé qui a renversé la course sur les pentes du Finestre pour décrocher la timbale ! Cette édition a aussi vu les explosions d’Hirt et Contador, positivement pour le tchèque et négativement pour le Pistolero.
Lassé par ses échecs sur le Tour, Gesink est venu sur ce Giro où il pouvait éviter Froome, mais pas un Pinot qui avait eu la même idée. Le français a pourtant perdu 2 minutes dès le premier week-end, puis 3 supplémentaires lors de « l’étape des murs » de fin de première semaine. C’est sur cette journée dantesque que Latour s’est révélé. Victorieux ce jour-là, le jeune français fut finalement le principal adversaire de Gesink, bien que le néerlandais ait globalement maitrisé son sujet. Costaud en dernière semaine, Pinot n’a pu sauver mieux qu’une seconde place au général. Derrière, Hirt et López ont confirmé les promesses montrées l’année précédente en boutant un Nibali extrêmement passif hors du top 5. Ce Giro fut aussi notable par la venue de Sagan, facile vainqueur du cyclamen, et l'éclosion du jeune Bernal, victorieux du classement de la montagne pour Android.
Si Nibali y croyait encore en 2019, c’était bien le seul et la réalité l’a vite rattrapé. Cette édition fut marquée par le retour d’Andy Schleck, qui avait enfin délaissé le mythe de juillet, et surtout par les innombrables chutes qui ont touché quasiment tous les membres du top 10 final, avec plus ou moins de conséquences. Mollema, Schleck, et les frères Yates se sont échangés le maillot lors des deux premières semaines. Pendant ce temps, un Barguil amoché trainait sa misère à 20 minutes au général. Le français, venu contre sa volonté en Italie, s’est pourtant relancé lors de deux échappées impressionnantes qui l’ont remis dans le jeu du général. C’est ensuite à la pédale et en profitant d’une stratégie trop ambitieuse de Schleck, qu’il s’est emparé du rose lors de la 17e étape pour le ramener jusqu’à Milan. Sonné, Schleck a même laissé sa seconde place à un Adam Yates victorieux de la 20e étape et qui s’est révélé sur cette édition.
Trois ans auparavant, López s’était révélé sur la course italienne. C’est avec le statut de co-favori qu’il y revient en 2020, prêt à se mesurer à Gesink et Quintana. De confrontation, il n’y a d’abord pas eu tant Quintana est passé à côté de ses deux premières semaines, et tant López était au-dessus du lot. Landa et Simon Yates paraissaient même les seuls à même de le challenger dans les cols. Mais Gesink avait bien géré son affaire. Remonté grâce au chrono, le néerlandais a sorti une dernière semaine de mutant pour finalement s’imposer avec plusieurs minutes d’avance sur les deux colombiens.
En 2021, une édition originale offrait une revanche entre Costa et Dyke, qui avaient signé le doublé sur la Grande Boucle quelques mois plus tôt. Les deux hommes pointaient d’ailleurs encore en tête au soir de la 12e étape, à la faveur d’un chrono avantageux pour eux. Ravasi et Bernal avaient ensuite chacun leur tour réalisé une démonstration en montagne pour s’emparer du paletot rose, avant de rentrer dans le rang, puis de craquer sur les toutes dernières étapes. Rostoll s’était mis en évidence sur la 19e étape, puis Latour était sorti du bois pour remporter le chrono montagneux la veille de l’arrivée. Le français avait failli réaliser le hold-up après un Giro plutôt anonyme qu’il terminait finalement à 8’’ de… Costa, le plus régulier en dernière semaine pour remonter sur le trône ! Avec Rostoll (3e) à 8’’ également et Bernal (4e) à 28’’, ce Giro était le plus serré de l’histoire. Il avait aussi vu un inconnu remporter avec brio deux étapes et le maillot bleu : un certain Sriubas…
Pour la deuxième année de suite, le vainqueur du Tour se présentait au départ du Giro. Depuis sa dernière participation il y a deux ans, López a décroché une Vuelta et un Tour. Le colombien était le grandissime favori pour compléter sa collection, et dès les premiers jours il a mis tout le monde d’accord. Dès le 3e soir, le podium du général provisoire, López-Oomen-Rostoll fut le même que celui trois semaines plus tard… mais que de rebondissements entre temps ! Si Oomen s’est révélé et fut le seul à finir à moins de 5 minutes, Mas et Paret-Peintre ont aussi franchi un énorme cap pour jouer le podium jusqu’au dernier week-end. Dans un style différent, Taranu a décroché son premier top 5 de Grand Tour. Quant à Rostoll, il s’est réveillé au dernier moment pour remonter trois places la veille de l’arrivée et décrocher son second podium consécutif. Enfin ce Giro fut marqué par la renaissance de Meintjes, vainqueur en baroudeur de trois grosses étapes de montagne en dernière semaine !
3 victoires : Eros Capecchi Andrea Guardini Derio Vassano Warren Barguil Arnaud Démare Luke Durbridge Michael Matthews Robert Gesink Tom-Jelte Slagter Edvald Boasson Hagen Mark Cavendish Louis Meintjes
Pour cette édition 2023, le Giro retourne sur les routes de 1994. À l'époque, Berzin s'était emparé du maillot rose dès l'arrivée de la 4e étape à Campitello Matese pour ne plus le quitter jusqu'au bout. Hormis ce premier col, la première semaine propose quelques étapes piégeuses jusqu'à un gros chrono de 44 kms le 8e jour. Les moins bons rouleurs des grimpeurs devraient avoir une bonne idée du débours à rattraper, et auront le temps d'aiguiser leurs stratégies pendant une bonne partie de la deuxième semaine, réservée aux sprinters. Celle-ci se terminera par deux grosses étapes où le Stelvio et le Mortirolo seront à escalader. La dernière semaine ne proposera pas de temps mort. Un chrono montagneux pourrait encore bouleverser le général. Puis, après une escapade en Slovénie et en Autriche, c'est en France que la course pourrait définitivement basculer. L'arrivée aux Deux Alpes conclura une énorme journée passant par l'Agnel et l'Izoard. L'avant-dernière étape autour de Sestrières sera plus ouverte, et les sprinters survivants auront une dernière occasion dans le rues de Milan le dernier jour.
Gesink qui le gagne 3 fois en 7 ans c'est beau quand même Pas l'impression de voir le plus difficile cette saison quand même, mais ça va être intéressant
+1 énorme boulot j'aurais pas le courage de faire tout ça . Je n'ai jamais commenté mais je suis avec intérêt . Pas géniale cette campagne de classique tu nous as habitué à des perfs tellement hautes que le 0/4 sur les monuments malgré les victoires sur des belles classiques est décevant.
Merci pour ces retours auxquels je ne m'attendais pas À vrai dire, à Noël je suis tombé par hasard sur un Word où j'avais résumé ainsi les grands tours de 2012 à 2018, et dont j'avais totalement oublié l'existence. Finalement le plus dur du travail était fait Je laisse clem poster sa startlist aujourd'hui et je mets la mienne demain
cadel evans a écrit:Trop cool ce retour sur les éditions précédentes
Petit souvenir de 2017 avec la victoire d'Uran au Finestre qui avait lancé mon suivi assidu du récit
Hâte de voir la startlist
Oh je ne connaissais pas cette anecdote sur Uran
Giro d'Italia 2022
La startlist
Une chose est sûre : nous aurons un vainqueur inédit ! Enfin non, respectons un improbable retour au sommet de Kruijswijk, mais hormis le batave personne n'a encore remporté un grand tour parmi les participants à ce Giro. Ils sont tout de même six à être déjà montés sur un podium, dont deux français en Italie... vous les avez j'en suis sûr ! Les 22 équipes sont présentées dans l'ordre inverse du classement World Tour au départ du Giro. Les coureurs marqués d'un astérisque comptent pour le classement des jeunes.
Commençons cette startlist doucement avec l’équipe italienne invitée qui n’aligne qu’un seul transalpin. De fait, les attractions de l’équipe sont plutôt le jeune Girmay, 2e de la Roma Maxima, le vénézuélien Ventana, 10e du Tour de Californie l’an dernier, et l’autre érythréen Tesfatsion, qui a brièvement porté le maillot de leader du Tour des Alpes. En résumé et malgré des résultats intéressants sur les épreuves continentales, Drone Hopper aura du mal à exister.
Bardiani revient sur le Giro après un an d’absence. A priori pour y faire de la figuration. Scalise pourrait accrocher un fond de top 10 sur un sprint. Pour le reste, la consigne est simple : s’échapper ! Car ce n’est pas à la régulière que Covi, Schmid, Zana et les autres pourront accrocher un résultat marquant.
Eolo-Kometa Cycling Team : 50e CQ Ranking | 356 pts
Promue en conti pro cet hiver, Eolo-Kometa participe au premier grand tour de sa courte histoire. Sa formation 100% transalpine assure un capital sympathie auprès des supporters, mais pas une garantie de résultats. Gavazzi et Bonifazio apportent leur expérience à l’ancien espoir Albanese. En montagne, on comptera plus sur des échappées de Fortunato et Poggetti. Ce dernier, après quelques saisons sans relief chez Israël, semble plus s’épanouir cette année. Il a bouclé un Tour des Alpes intéressant, sans qu’on sache si c’était l’objectif de sa saison ou s’il peut encore monter en puissance.
Du côté de Lampre, l’effectif est aussi 100% italien mais il présente plus de certitudes. Les dirigeants se sont même permis de laisser un Viviani décevant à la maison. Le jeune Milan et le vétéran Favilli, qui connait une seconde jeunesse marquée par sa 8e place à Milan – San Remo, seront en charge des arrivées massives. L’ancien champion du Monde espoir, Samuele Battistella, découvre le Giro avec envie. Enfin, on surveillera Stacini pour le classement général. 4e du dernier Tour de Lombardie, le grimpeur de poche a signé son meilleur résultat sur une course par étapes avec sa 7e place au Tour du Pays Basque. De quoi rêver d’un top 10 qu’on lui promettait lors de sa révélation en 2018, s'il ne subit pas le contrecoup d'un début de saison déjà chargé.
En difficulté au classement World Tour, l’équipe israélienne doit absolument lancer sa saison pour rester dans la course au maintien. Malheureusement, leur effectif n’est pas le plus impressionnant du plateau. Lennard Kämna est le leader désigné. On l’a déjà vu réaliser une jolie étape de montagne sur le Tour de Romandie (3e au sommet) ou abattre un gros boulot ponctuellement pour ses anciens leaders chez Lotto. Il n’a cependant jamais joué un général sur trois semaines, ni même sur une. Les ambitions devraient donc être limitées d’autant que seul Dayer Quintana pourra l’aider en montagne. Sur d’autres terrains, Hofer ou Klaris peuvent mener à bien une échappée, et Marini ou Trentin disputer les sprints, mais Israel ne part pas favorite pour la mettre au fond.
Movistar a raté son début de saison. Entre la blessure de Soler et les campagnes blanches des flandriens et des ardennais, l’équipe est nettement en position de relégable ! La pression est donc forte sur les épaules de Gaviria et Tobeña. Le colombien n’a d’ailleurs toujours pas ouvert son compteur cette saison. Il tâchera de le faire en Italie, aidé par ses lanceurs Toboso et Justes, et avec le maillot cyclamen dans un coin de la tête. Tobeña aura quant à lui quelques étapes favorables face un plateau moins dense que sur les ardennaises. Vous l’avez compris, on ne verra en revanche aucun Movistar marquer de gros points grâce au classement général…
Qhubeka peut-elle faire aussi bien que l’an dernier ? Ce sera très compliqué, mais l’équipe a mis l’effectif pour. Meintjes avait été l’homme de la dernière semaine ; il sera désormais plus surveillé. Entre les victoires d’étapes et un bon classement général, il faudra sûrement choisir… Moscon s’aligne aussi malgré un début de saison chargé, marqué par des podiums sur les Strade Bianche et au Tour des Flandres. Déjà vainqueur de deux étapes sur ses terres, le champion d’Italie voudra encore lever les bras. Nakano, voire les vétérans Felline et Betancur, pourraient l’imiter. Enfin Bouhanni sera la carte pour les sprints. Lui aussi a déjà récolté un bouquet sur le Giro.
Attention, gros favori en approche ! Viceslav Taranu a failli remporter Paris-Nice. Le moldave est aussi monté sur le podium de la dernière Vuelta et a déjà décroché des tops 5 sur les deux autres grands tours. Bianchi veut logiquement concrétiser cette régularité en remportant son tour national ! Reste à voir si Taranu supportera la pression, mais son équipe lui a en tout cas mis le personnel à disposition. Formolo, Tuzi et Bagnicki seront utiles en montagne. Ayant peu couru cette année, Taranu ne devrait paa avoir non plus de problème de fraicheur. Dans un tout autre registre, Dainese a passé un cap cette saison. Le vainqueur de la C.Evans Race a lui aussi l’occasion de s’exprimer devant ses supporters avec l’aide de Ballerini.
À 26 ans, il est temps qu’Egan Bernal confirme sur un grand tour ! Le colombien est toujours bon en février, preuve en est avec ce Tour d’Oman et ce titre national remportés. Il s’est aussi montré le plus costaud sur les montées de l’UAE Tour et offensif sur le Tour des Alpes. De quoi enfin monter sur le podium d’un grand tour ? Sa 4e place il y a deux ans à seulement 28’’ du sacre avait laissé des regrets et des promesses qui n’ont pas été confirmées depuis. Mais forcément, Astana y croit toujours et met une équipe entière à son soutien, entre Caruso, l’ancien vainqueur d’étape Maidos et le plus jeune Shkvyrin, vainqueur d'étape sur le Tour de Californie l'an dernier.
Ag2r n’a pas d’ambition démesurée sur ce Giro. Le champion d’Australie Jack Haig est le fer de lance pour accrocher un top 10, comme il l’avait fait sur la Vuelta en 2021. Mais cette année, il semble plus à l’aise sur les courses d’un jour que par étapes. Haig n’aura pas non plus beaucoup de soutien avec seulement Guillaume Martin et le vieillissant Elissonde. L’équipe de Lavenu pourrait surtout viser les étapes, comme Leone, Offredo et Hoelgaard l’ont déjà fait par le passé sur les grands tours.
L’âge d’or de Pinot est passé. Le franc-comtois ne remportera vraisemblablement jamais le Tour de France, mais il veut encore se faire plaisir sur le Giro. Son début de saison n’incite pourtant pas à l’optimisme. Pinot n’est pas rentré dans le moindre top 10, y compris au niveau continental. Son tempérament offensif sur l’étape de montagne du Tour de Romandie laisse toutefois penser que sa forme est sur une pente ascendante. Le fidèle Reichenbach et le jeune Valter feront de leur mieux pour l’épauler sans garantie. Quant au reste de l’équipe… FDJ a clairement privilégié le Tour de France.
Comme l’an dernier, Quick-Step mise sur un sprinter et un grimpeur peu renommé, mais les noms changent ! Hindley a créé la surprise en remportant l’UAE Tour en début d’année. Depuis, il ne s’est pas illustré mais il a annoncé viser le Giro pour ce qui est son premier leadership en carrière sur un grand tour. L’autre carte est la recrue Prosia. Vainqueur d’un bouquet sur ses deux derniers Giro, il serait bien de gagner en régularité pour ne pas être transparent sur les 20 autres étapes. La dynamique n’est cependant pas pour lui car l’italien de 26 ans n’a pas encore levé les bras cette année. Six équipiers complètent l’effectif dont Villella et van Dingenen sont les meilleures chances d’accrocher une étape en baroudeurs.
Les américains s’avancent officiellement avec deux leaders. Dans les faits, les dynamiques de Ravasi et Hirt sont diamétralement opposées et l’italien semble donc être la meilleure chance au général. Son transfert de l’intersaison lui a été bénéfique car il n’a jamais été si régulier sur les épreuves d’une semaine, y compris sur des terrains plus vallonnés comme au Pays Basque. 6e du Tour de Catalogne, il reste du boulot pour reproduire ces performances sur un grand tour. Mais Ravasi y a déjà brillé par séquences et il vient de remporter le Tour des Alpes de belle manière. Suffisant pour envisager le podium ? À l’inverse, hormis un maillot de la montagne en Catalogne, Hirt n’a signé aucun résultat depuis sa 12e place sur la dernière Vuelta, qui était déjà décevante à l’époque. S’il ne retrouve pas son niveau de top 5 de grand tour, il reste cependant un grimpeur solide qui offre des possibilités tactiques à Trek. Il faudra bien ça car le reste de l’effectif devrait disparaitre très vite dans les cols.
Pour l’heure, Sriubas a été moins impressionnant que l’an dernier. Offensif sur Paris-Nice et l’UAE Tour, il n’était pas au-dessus du lot pour concrétiser. On garde cependant en mémoire ses démonstrations depuis ce Giro où il s’était révélé il y a deux ans, et donc l’intuition que le lituanien sera un dynamiteur en montagne. Sa préparation diffère de ses rivaux, puisqu’il n’a couru que deux classiques en avril, dont une découverte réussie de Liège-Bastogne-Liège comme équipier. Il pourrait donc arriver avec un déficit de rythme et de confiance, puisqu’il n’a pas non plus levé les bras depuis une étape du Tour de la Communauté de Valence. Chaves, Blunschi, Baldwin et Skujins seront à son soutien sur les terrains plus ou moins accidentés.
L’équipe helvète s’avance avec trois belles cartes. Spécialiste des prologues, Küng visera le premier maillot rose. Matejicek ne cesse de progresser et voudrait décrocher son premier bouquet sur un grand tour. Surtout, IAM dispose enfin d’une très grosse carte au général. Pierre Latour est en effet monté deux fois sur le podium en deux participations. Hormis sur Jebel Jais, le drômois ne s’est pas illustré cette année. Mais son expérience parle pour lui et nul doute qu’il s’est bien préparé pour son échéance préférée.
Du côté d’Uno-X, les coureurs à surveiller sont aussi nombreux. Les irlandais Dunbar et Mullen, chacun dans un registre différent, peuvent viser une étape. Pour Höög, ce sera évidemment plus compliqué. Pour le général en revanche, Simon Yates est une arme redoutable habituée de la course italienne. Déjà 5e en 2020 et 7e en 2019, le britannique a en plus impressionné ces dernières semaines. Il a obtenu deux de ses meilleurs résultats en carrière avec sa 3e place au Pays Basque et sa 4e sur la Doyenne. Peut-être meilleur puncheur des grimpeurs, il pourrait profiter des étapes vallonnées pour grappiller des secondes et tenter de prolonger sa forme jusqu’au bout des trois semaines. S’il n’y parvient pas, Tobias Foss se tient prêt à le suppléer. Le norvégien a franchi un palier la saison dernière en remportant une arrivée au sommet, et en montant sur le podium du Tour de Pologne plus tard dans l’année. La doublette d’Uno-X pourrait donc être l’un des acteurs clés de la course.
Bora – Hansgrohe a des ambitions moins élevées que les équipes citées précédemment. Certes, Julius a remporté deux fois l’USA Pro Challenge en 2020 et 2021. Cependant le rouleur-grimpeur de 25 ans a bien du mal à confirmer dans les montagnes européennes. Konrad et Grossschartner ne sont pas non plus les meilleurs gregarios. Du côté des sprinters, Bokeloh a aussi du mal à rivaliser avec ses meilleurs adversaires. Finalement, Vakoc est sûrement la meilleure chance de remporter une étape, que ce soit sur une arrivée punchy ou au terme d’une échappée.
Ineos s’avance avec un leader désigné et une cartouche de secours. Grâce à ses 4e places sur le Tour de Suisse et Tirreno, Almeida a gagné le droit de jouer sa carte sur un grand tour. Le jeune portugais est de plus en plus régulier sur les épreuves d’une semaine ; reste à voir s’il peut confirmer sur trois. Il faudra tout de même surveiller sa condition en troisième semaine, lui qui arrive avec déjà 39 jours de course dans les jambes. À ses côtés, Marks retrouve le grand tour où il s’est révélé, où il s’est réinventé lorsqu’il a remporté ses étapes en baroudeur, et où il a été transparent l’an dernier. Lui aussi a montré des choses intéressantes cette année, à un moindre niveau. Avec Bongiorno et Jungels, les deux hommes disposent en tout cas de bons soutiens en montagne. Quant aux locaux Consonni et Ganna, ils essaieront de tirer leur épingle du jeu sur quelques étapes adaptées. Le pistard espère surtout porter le maillot rose au soir du prologue, même si la tâche s’annonce ardue.
L’équipe DSM vient chasser les étapes avec de belles cartes. On n’attend plus rien de Buchmann sur les généraux ; celui-ci ferait bien de se concentrer sur les échappées au long cours. Sur les terrains pour puncheurs, Mohoric pourrait s’en donner à cœur joie. Après une victoire impressionnante sur les Strade Bianche, il a fait l’impasse sur les Ardennaises mais sa victoire d’étape en Romandie prouve que la forme est là. En cas d’arrivée massive, Jakobsen sera l’un des principaux prétendants. Enfin Dennis et Boisset voudront s’illustrer sur les trois chronos proposés, bien que la concurrence soit rude et que seul celui de la deuxième semaine semble leur convenir.
C'est au tour de Josko Leetz ! Mis au service du collectif sur le Tour l’an dernier, le meilleur jeune du Tour 2021 (9e) a de nouveau les honneurs d’un leadership. Il faut dire que, depuis sa révélation en 2020 (deux étapes), l’allemand bien confirmé avec un Tour de Suisse (2021) et un Dauphiné (2022) dans la besace. Il lui manque encore la régularité, qui semble toutefois progresser puisqu’il a terminé 3e de l’UAE Tour et 5e du Tour de Romandie en guise d’ultime préparation. Bon rouleur, entouré par de bons grimpeurs (Aru, Sterbini, Masnada), il faudra sûrement compter sur lui pour accrocher au moins un premier top 5 sur un grand tour, voire mieux. Il est en tout cas le favori pour le maillot blanc, car l'allemand reste un espoir du peloton ! La doublette de sprinters Bauhaus-Zaminga devra s’entendre pour se partager les arrivées massives sans abandonner leurs grimpeurs.
L’équipe australienne est clairement organisée autour de son sprinter Dovicovic. Juan peut se muer en excellent poisson-pilote pour le slovaque qui ne cesse d’impressionner malgré son jeune âge. Milan – San Remo (11e) est son seul échec d’une saison où il a levé les bras sur le Tour Down Under, Paris-Nice, à quatre reprises sur le Tour de Turquie et dernièrement au GP de Francfort. Il est l’homme à abattre chez les sprinters. Une triade de grimpeurs complète l’effectif. Kruijswijk revient sur le Giro où il avait accroché le top 10 pour son retour l’an dernier. Passé chez BikeExchange, il a plutôt un rôle de capitaine de route auprès d’O’Connor et de Hamilton. Ce dernier progresse lentement mais sûrement année après année. Il vient de remporter le Tour de Turquie et d’être 2e des favoris au Critérium International. Cela donne envie à BikeExchange d’observer son comportement sur trois semaines.
L’équipe Jumbo parait à la fois complète et fragile. Comme l’an dernier, le leader désigné n’est pas un favori au top 5. Mais Oomen avait réussi à surprendre en 2022, et Acedo ne manque pas d’arguments non plus ! Le basque est monté pour la première fois sur le podium du Tour de Catalogne au printemps et a signé une belle échappée victorieuse sur le Tour des Alpes en guise de préparation. Pour sa seule participation au Giro il y a quatre ans, il avait empoché le maillot azzurro, une étape et un top 10 au général. L’objectif est d’accrocher le top 10 à la pédale cette fois, pourquoi pas assorti d’une nouveau bouquet. À ses côtés en montagne, Tolhoek et Ferrier ont l’habitude des grands tours, alors que le jeune Langeveld les découvre ! Le reste de l’équipe chassera les étapes, à l’image de Van Poppel qui parait toutefois inférieur aux meilleurs sprinters, et de Kelderman qui s’est rassuré sur le Tour de Romandie. Surtout, Roox découvre le Giro avec ambition. Pour ses débuts sur la Vuelta l’an dernier, il avait remporté 4 étapes et le maillot vert. Les opportunités et le barème italiens sont un obstacle pour le maillot cyclamen, mais le champion du Monde espère se rattraper d’un printemps décevant en levant les bras ici. Enfin, Bouwman complète l’effectif pour jouer l’équipier sur tous les terrains.