Schleckpower a écrit:Gesink qui se fait victimiser par des leaders conti
Excuse-moi d'avoir voulu gagner avec panache J'aurais pu rester dans les roues, faire un train Sky-esque et mettre une mine à tout le monde à 5 kms de l'arrivée. Mais ça aurait été moins marrant
Horse a écrit:J'arrive pas à comprendre t'arrives à sortir à 40 kms de la ligne, moi si je tente ça j'ai 5 équipes qui roulent derrière et rattrapent mon leader cramé en 10 bornes .
Je suis sur une course continentale, en fin de saison et avec un des meilleurs grimpeurs du monde
Horse a écrit:J'arrive pas à comprendre t'arrives à sortir à 40 kms de la ligne, moi si je tente ça j'ai 5 équipes qui roulent derrière et rattrapent mon leader cramé en 10 bornes .
c'est normal, Ton leader a un niveau conti alors que celui Nico a un niveau WT Plus sérieusement, si tu roules un peu avant histoire d'épuiser les troupes, ça peut le faire. Et puis il n'est pas sorti seul mais accompagné, ca change bcp de chose. Par exemple avec ton équipe, tu fais rouler Phinney sur le plat pdt les 30-40km avant le col en début d'étape, comme cela il va asphyxier les équipiers grimpeurs qui vont être à l'arrière du peloton. En début d'ascension, tu switches direct et tu fais rouler à bloc un de tes équipiers grimpeurs. Dès que ton équipier commence à être griller tu attaques. Si t'as de la chance le peloton a déjà cassé. Ensuite deux cas de figure: si le peloton temporise pour laisser le temps aux équipiers de remonter et de faire la poursuite, tu es déjà loin. Si des coureurs plus costauds entament la poursuite, le peloton va rapidement (continuer à) casser et il ne restera alors que les costauds, mais un groupe beaucoup plus réduits. Dans le second cas, à toi de voir si tu arrives à rouler sans trop te cramer ou pas, si c'est dans ton intérêt de continuer à rouler au cas où des leaders se sont fait piégés dans une cassure par exemple. Mais bon tu peux aussi perdre gros, te faire rattraper et ne plus suivre dans la montée finale et prendre facilement quelques minutes dans la vue
Horse a écrit:J'arrive pas à comprendre t'arrives à sortir à 40 kms de la ligne, moi si je tente ça j'ai 5 équipes qui roulent derrière et rattrapent mon leader cramé en 10 bornes .
c'est normal, Ton leader a un niveau conti alors que celui Nico a un niveau WT Plus sérieusement, si tu roules un peu avant histoire d'épuiser les troupes, ça peut le faire. Et puis il n'est pas sorti seul mais accompagné, ca change bcp de chose. Par exemple avec ton équipe, tu fais rouler Phinney sur le plat pdt les 30-40km avant le col en début d'étape, comme cela il va asphyxier les équipiers grimpeurs qui vont être à l'arrière du peloton. En début d'ascension, tu switches direct et tu fais rouler à bloc un de tes équipiers grimpeurs. Dès que ton équipier commence à être griller tu attaques. Si t'as de la chance le peloton a déjà cassé. Ensuite deux cas de figure: si le peloton temporise pour laisser le temps aux équipiers de remonter et de faire la poursuite, tu es déjà loin. Si des coureurs plus costauds entament la poursuite, le peloton va rapidement (continuer à) casser et il ne restera alors que les costauds, mais un groupe beaucoup plus réduits. Dans le second cas, à toi de voir si tu arrives à rouler sans trop te cramer ou pas, si c'est dans ton intérêt de continuer à rouler au cas où des leaders se sont fait piégés dans une cassure par exemple. Mais bon tu peux aussi perdre gros, te faire rattraper et ne plus suivre dans la montée finale et prendre facilement quelques minutes dans la vue
Horse a écrit:J'arrive pas à comprendre t'arrives à sortir à 40 kms de la ligne, moi si je tente ça j'ai 5 équipes qui roulent derrière et rattrapent mon leader cramé en 10 bornes .
c'est normal, Ton leader a un niveau conti alors que celui Nico a un niveau WT Plus sérieusement, si tu roules un peu avant histoire d'épuiser les troupes, ça peut le faire. Et puis il n'est pas sorti seul mais accompagné, ca change bcp de chose. Par exemple avec ton équipe, tu fais rouler Phinney sur le plat pdt les 30-40km avant le col en début d'étape, comme cela il va asphyxier les équipiers grimpeurs qui vont être à l'arrière du peloton. En début d'ascension, tu switches direct et tu fais rouler à bloc un de tes équipiers grimpeurs. Dès que ton équipier commence à être griller tu attaques. Si t'as de la chance le peloton a déjà cassé. Ensuite deux cas de figure: si le peloton temporise pour laisser le temps aux équipiers de remonter et de faire la poursuite, tu es déjà loin. Si des coureurs plus costauds entament la poursuite, le peloton va rapidement (continuer à) casser et il ne restera alors que les costauds, mais un groupe beaucoup plus réduits. Dans le second cas, à toi de voir si tu arrives à rouler sans trop te cramer ou pas, si c'est dans ton intérêt de continuer à rouler au cas où des leaders se sont fait piégés dans une cassure par exemple. Mais bon tu peux aussi perdre gros, te faire rattraper et ne plus suivre dans la montée finale et prendre facilement quelques minutes dans la vue
C’est la 5e édition du GP de Québec, qui n’a encore jamais connu d’arrivée massive. Il y a deux ans, Lars Boom avait attaqué à 7 kms du but et résisté au retour des sprinters réglés par Van Avermaet. L’an dernier, sur fond de rivalité entre Sky et Rabobank, une course de dupes avait permis à l’échappée matinale de se disputer la victoire. Quoique « disputer » est un bien grand mot. Alors qu’on n’avait pas compris son attitude quelques heures auparavant, Alberto Contador était bien au-dessus de Jeandesboz et Belkov. Une seule attaque lui suffit pour faire mouche et décrocher la première classique de sa carrière.
Il y a de la revanche dans l’air cette année, tout le monde voulant en plus faire tomber Stuart Hathaway, déjà vainqueur à Hambourg et Plouay. Mais les Rabobank se déplacent avec une grosse armada autour de leur gallois. 3e puis 2e pour ses deux participations en 2010 et 2011, Gesink revient avec l’ambition de grimper sur la dernière marche. Slagter et Sánchez, en vue sur les premières classiques, et Kruijswijk, simplement vainqueur du Giro, sont à pour épauler les deux leaders. Face à eux, on retrouve évidemment Boasson Hagen et ceux ayant brillé il y a deux semaines : Gerrans, Gatto, Mohoric, Tony Martin ou Hoogerland.
Le début de course permet de voir les formations particulièrement intéressées par la victoire. Les Farnese de Gatto et les Orica de Gerrans sont vigilants alors que les attaques se succèdent sans discontinuer. De bons grimpeurs comme Seeldraeyers, Valls ou Kruijswijk tentent de partir, mais seul le néerlandais y parvient enfin après trois tours de circuit. Salerno, Renev, Nordhaug et Herrada Lopez l’accompagnent. Rabobank et Sky ont placé un des leurs à l’avant ; ils n’ont donc pas à assurer les relais. Les Omega pour Martin et les RadioShack, peut-être pour Albasini et Cancellara, aident les Orica et Farnese. Puis, dans les 70 derniers kms, les Sky prennent la poursuite en main avec les italiens. Il faut dire que Nordhaug ne collabore pas à l’avant ; on mise donc tout sur Boasson Hagen. Dans le peloton, il faut attendre les trois derniers tours pour voir de l’animation grâce aux jeunes pousses du peloton. Mohoric emmène Kelderman et Wellens avec lui. Le slovène prend quand même la majorité des relais et fait souffrir ses deux compagnons. À deux tours de l’arrivée, les attaquants matinaux possèdent 40’’ d’avance sur le contre et 1’30’’ sur le peloton. Les deux groupes se rejoignent aux 20 kms mais ne possèdent plus que 45’’ de marge ; ça va être très compliqué d’aller au bout.
D’autant que Nordhaug et Herrada désorganisent le groupe en attaquant. Dans l’avant-dernier tour, les côtes de la Montagne et de la Potasse permettent de faire le forcing à l’avant comme à l’arrière. Mohoric, Gesink et Martin s’y essaient notamment sans réussite. On observe juste un regroupement général en vue de la ligne. Alors que tout le monde veut souffler un coup, Slagter et Gesink contrent au passage de la cloche. Les deux néerlandais naviguent avec une quinzaine de secondes de marge mais ne creusent pas sur les RadioShack menés par Albasini et Talansky. Le peloton a cependant bien explosé car ils ne sont plus que 43 sans Vassano, Meersman, Thomas, Kreuziger ou Roche. Capecchi et van Garderen sont même rejetés dans un troisième groupe.
Mohoric prend aussi des relais avec les RadioShack car Gerrans est toujours dans le coup. Comme prévu, les meilleurs sprinters du groupe avec lui sont Hathaway, Gatto et Boasson Hagen, voire Hushovd. Devant, Slagter se sent bien inférieur à son leader. Il donne un dernier relais appuyé avant de laisser Gesink sous l’arche des 5 kms, à l’heure d’aborder les difficultés du circuit. L’écart est alors de 15 secondes, mais dès lors commence à augmenter. Gesink gère bien son effort alors que les équipiers commencent à fatiguer à l’arrière. S’il faut lancer de loin pour espérer revenir, c’est aussi prendre le risque de se faire contrer. Par conséquent personne ne bouge avant les 1500 derniers mètres. Gerrans est le premier à se dévoiler. Boasson Hagen craque et c’est finalement Gatto de loin le plus véloce dans les derniers mètres. Mais Gesink possédait trop d’avance et peut savourer. 3e, 2e et maintenant 1er ; cette épreuve lui réussit.
Première fois que ça m'arrive sur une classique Assez étonné par LLS qui n'avait pas une forme exceptionnelle (ni du jour, ni générale), a passé sa journée à protéger Hathaway. Je le fais juste sprinter pour la forme, et 5e
Pink Panda a écrit:Superbe victoire
Merci
Schleckpower a écrit:C'est à cause de courses comme ça où tu gères parfaitement que je préfère le récit d'Horse au tien
Horse a écrit:Coureurs en lévitation sur l'avant dernier screen . Trop facile avec l'équipe de brutes que t'as .
C'est pour limiter les frottements entre les roues et la route C'est vrai que je me suis lâché sur les compos pour ces classiques automnales, pour une fois Et puis la concurrence n'est pas insurmontable non plus. Sans vouloir spoiler, mon effectif sera vraiment brutasse sur le Tour de Lombardie
Deux jours plus tard, la startlist est quasiment identique et les favoris clairement identifiés. Reste à savoir si le scénario se rapprochera plus de 2012 ou 2013. Il y a deux ans, personne n’avait pu se détacher et Van Avermaet avait réglé Hathaway au sprint. Le gallois n’avait en revanche pas été assez costaud pour suivre les 13 meilleurs l’an dernier. Les sprinters Boasson Hagen, Hushovd et Gatto étaient favoris mais finalement trop entamés et avaient échoué aux trois dernières places du groupe. Économe, Wegmann en avait profité devant Tiernan-Locke, l’un des grands animateurs de la journée. Cette édition avait révélé Vassano, 4e après un énorme travail dans la dernière heure de course.
L’échappée du jour mêle hommes d’expérience et jeunes talents. Kelderman et Alaphilippe sont en effet accompagnés de Thomas Dekker et surtout Bradley Wiggins. Un double vainqueur du Tour, rien que ça. En reprise, l’anglais veut peut-être imiter Contador à Québec l’an dernier ? Malgré la présence des leurs à l’avant, Omega-Pharma et Rabobank sont pourtant les deux plus actifs dans la poursuite dans la deuxième moitié de course. Plus précisément, les orange haussent le rythme dans la côte de Camilien-Houde, principale difficulté du parcours, tandis que les belges assurent le reste du circuit. Le seul évènement marquant des trois premiers quarts de course est la chute de Boasson Hagen à 80kms de l’arrivée. Le norvégien est très vite ramené dans le peloton par toute son équipe. À mesure qu’on s’approche du final, les Lotto, Farnese, Orica et Sky participent à la poursuite. Kruijswijk met encore un coup de vis dans une bosse et se détache sans s’en rendre compte. Il reste alors 50 kms et l’échappée est à trois minutes. Kruijswijk va donc tenter de faire la jonction. La mission est accomplie et, 25 kms plus loin, le peloton pointe toujours à deux minutes. Il a du mal à revenir même si la grande bagarre ne s’est pas encore déclenchée. Celle-ci est lancée par une offensive de Gatto, Kreuziger et Tony Martin dans Camilien-Houde à deux tours de l’arrivée. Mohoric annihile cette tentative et se fait contrer par Cancellara et Gesink dans la côte de la Poytechnique. C’est encore un fois un échec. À l’avant, Wiggins se détache irrémédiablement. Ses anciens compagnons se font avaler par le peloton.
À 15 kms du but, Cancellara, Boasson Hagen et Dan Martin décident d’anticiper. Ils rattrapent Wiggins pour former un groupe à très fort potentiel. Il ne faut donc pas leur laisser de champ. Les Orica et Rabobank l’ont bien compris et font la jonction à la cloche. Pas le temps de se reposer, il faut déjà affronter la dernière grosse bosse de la journée. Si les meilleurs puncheurs veulent éviter le sprint, c’est maintenant ou jamais. La montée est du coup assez brouillonne car on attaque de partout. Gesink fait la meilleure impression. Il se fait pourtant contrer par Gerrans, Gatto et Vanendert en vue du sommet. Sans s’affoler, Gesink attend Sánchez et Slagter qui le ramènent dans la descente. Offredo s’est bien accroché et complète ce groupe de 7. Le peloton n’est cependant qu’à 35 secondes et toujours secoué par des attaques ; rien n’est encore joué.
Tony Martin, Hoogerland, van Garderen et Vichot ont notamment loupé le bon coup et veulent se racheter. Ils rejoignent bientôt le groupe de tête. Du côté des sprinters, Hathaway et Boasson Hagen ont la tête des mauvais jours. Ils ont reculé dans la bosse mais ont préservé l’essentiel en basculant dans les dernières positions du premier peloton. Tout est maintenant possible car les nombreuses banderilles maintiennent un rythme élevé. Une attaque de Mohoric et Albasini est toute proche de provoquer la jonction. Offredo et Gesink s’en rendent compte et accélèrent de nouveau dans la dernière côte. Ils ne font pas le trou et se font même contrer par Gatto dans la descente. Gesink saute quand même dans sa roue, suivi de Gerrans et Vanendert. Mais le peloton revient inlassablement et la jonction s’opère au bas de la descente. Il reste 4 kms et 50 prétendants pour la victoire, les sprinters cherchent à se replacer. Profitant d’un léger moment de flottement, Gesink sort de nouveau, en facteur cette fois. Le doublé semble cependant difficile car il ne possède que 10 secondes sous l’arche des 3 kms et le sprint est fois directement lancé par Offredo. Gerrans et Gatto sont évidemment bien placés, mais aussi Hathaway et Kreuziger, bien revenus. Le gallois prend le sillage de Tony Martin quand celui-ci déborde le long des barrières. Gesink n’avait pas encore lancé son sprint mais essaye de suivre le mouvement. À 500m de la flamme rouge, Hathaway et Kreuziger sont en tête mais remontés par Mohoric et Vichot. Le tchèque puis le slovène s’effondrent, mais Hathaway parvient à en remettre une couche. Gatto aussi, mais comme à Québec il part de loin. C’est donc un match à trois pour la victoire. Dans les 300 derniers mètres, Vichot est en perte de vitesse et on se rend compte que Gatto sera trop court. C’est donc une nouvelle victoire pour Hathaway, qui enlève trois des quatre classiques proposées ! 2e comme à Québec, Gatto repart lui avec trois podiums et peut revendiquer un statut protégé aux mondiaux. Hoogerland continue aussi sa saison incroyable mais ce sera plus compliqué pour lui aux mondiaux, avec Gesink et Mollema en têtes d’affiches néerlandaises.
Le seul évènement marquant des trois premiers quarts de course est la chute de Boasson Hagen à 80kms de l’arrivée. Le norvégien est très vite ramené dans le peloton par toute son équipe.