Pour tout vous dire, quand j'ai vu que Fuglsang allait se faire avoir comme ça, j'ai fait ralentir mes coureurs pour essayer de boucher les trous entre les groupes. Ça a marché pour certains, mais pas pou tous et Fuglsang s'est finalement pris deux minutes. J'étais dégoûté pour lui sur le coup, mais finalement je me suis dit que ça ferait un bon ultime rebondissement ^^
Schleckpower a écrit:Oh non mais là cette Vuelta niveau PCM a été catastrophique Et finalement, j'avais raison de voter Nibali
Improbable jusqu'à la fin Finalement
Warren Barguil a écrit:Fuglsang
Il m'a fait de la peine
LeSuisse a écrit:Attentif ou atteniste, who cares ? A la fin c'est Matthew Goss qui gagne !!! Doublé australien en plus (il était obligé quand même, avec l'attente derrière ) Ce final, t'avais promis du rebondissement mais à ce point Fugi, THE artiste Mais bon quand on sait pas se placer Hâte de voir le bilan de cette Vuelta serrée jusqu'au bout !
Depuis le temps que tu attendais cette victoire ! Je t'avais prévenu assez tôt dans le tour en plus
Horse a écrit:Je cris au complot !
COMPLOT !!!
Will_Valverde a écrit::shock: Que dire ... les joies de PCM quoi Au moins c'est plus excitant qu'en vrai
Je n'imagine même pas les réactions en vrai. Nibali ne pourrait pas se sentir un vrai vainqueur, non ?
Wings a écrit:Cette fin de Vuelta
Content que ça te plaise. Fuglsang est moins content
AG2R a écrit:Ce bordel complet Ca t'a pas permis de gagner, mais au moins tu gagnes une place
Et donc contrairement à Horse, je ne me fais pas battre par Fuglsang Mais bon 2e ou 3e, ce n'est pas vraiment important
gueguette a écrit:Non mais c'est quoi ce résultat Finalement Nibali c'est pas un requin mais un rapace La victoire la moins mérité de l'histoire
De l'histoire je ne sais pas, mais c'est clair qu'il n'a pas impressionné comparé à son potentiel
grebiere a écrit:Cette blague ! Bauke quatrième du sprint et nibali vainqueur tombe du ciel
grebiere qui commente mon récit, il fallait bien un scénario catastrophe pour ça
Nephilim66 a écrit:Non mais, non !!! scandale !!!!!! Malgré tout l'amour que je lui porte, je vais devoir être dans l'obligation de m'obliger à m'obliger d'arrêter de suivre ce récit !!
Jaloux que Nibali gagne quelque chose dans mon récit ?
Pink Panda a écrit:Chapeau Nibali Comme quoi pour 38" tu l'aurais gagné cette Vuelta
C'est peut-être mieux que je reste 2e. Je préfère ne pas savoir ce que je me serais pris par vous si j'avais gagné la Vuelta sur cette chute
Felagund a écrit:J’allais survoler le récit de la dernière étape, c'était le défilé quoi.. Et puis Super course même si ce n'est pas très réaliste !
Morale de l'histoire : ne jamais survoler mon récit
Phil a écrit:Merde, c'est rageant pour Fugslang, qui aurait été un beau vainqueur surprise ...
Nephilim66 a écrit:Non mais, non !!! scandale !!!!!! Malgré tout l'amour que je lui porte, je vais devoir être dans l'obligation de m'obliger à m'obliger d'arrêter de suivre ce récit !!
Jaloux que Nibali gagne quelque chose dans mon récit ?
Absolument pas... j'aurais simplement préféré la victoire d'un bon outsider comme Fuglsang. Surtout qu'il avait dominé Nibali.
Il doublait pour la première fois Tour de France et Vuelta et ne s’en est pas trop mal sorti. Rolland n’était certes pas aussi à l’aise qu’en juillet en montagne. Mais on ne peut pas lui reprocher de se cacher car il est dans les premiers à attaquer quand il a les jambes.
9ème à 25’28” : Dario Cataldo (OPQ)
Sans faire de bruit, l’italien vient d’accrocher son deuxième top 10 de l’année sur un grand tour. Il a été le seul à sentir le bon coup dans le final de la 2e étape en suivant le trio magique. Fort de cette avance et au contraire de Rolland, Cataldo a géré ses montées pour ne jamais prendre d’énorme éclat même quand il était dans un mauvais jour.
8ème à 23’45” : Rigoberto Uran (SKY)
Le colombien a mis 10 jours pour se mettre dans le bain. Son début de tour a été laborieux, souvent dépassé par son coéquipier Henao. Il a relativement mieux fini pour accrocher cette 8e place. C’est son premier résultat probant sur un grand tour depuis le Giro 2012 !
7ème à 11’24” : Thibaut Pinot (FDJ)
Le français a véritablement franchi un cap sur cette Vuelta. Son Giro était déjà plein de promesses, mais on ne l’imaginait pas faire jeu égal avec Nibali ou Mollema en montagne dès cette Vuelta. Pinot peut toutefois regretter une première semaine ratée puisqu’il pointait hors du top 10 avant le premier chrono. Il termine un cran plus bas que sur le Giro à cause de la chute malencontreuse du dernier jour.
6ème à 9’12” : Thomas De Gendt (AST)
Lui aussi doublait pour la première fois. Comme sur le Tour, il a bien débuté cette Vuelta en s’affirmant comme le 4e homme derrière Nibali, Fuglsang et Mollema. Mais la fatigue d’une longue saison s’est accumulée au fil des jours et De Gendt n’a pas résisté au retour de ses adversaires. Il accroche finalement la 6e place, comme sur le Tour.
5ème à 8’41” : Rein Taaramae (COF)
3e surprise l’an dernier, il était dur de faire aussi bien cette année. Mais l’estonien s’en est bien sorti. Il arrive à se surpasser en Espagne, ou peut-être retrouve-t-il simplement son vrai niveau. Cofidis a bien compris qu’il serait trop dur de conserver son grimpeur en 2016. Le principal intéressé a d’ailleurs confirmé qu’il serait l’an prochain « leader dans une équipe World Tour ».
4ème à 6'32” : Jérôme Coppel (SAU)
Il avait été raillé en 2013, beaucoup attribuant sa 4e place à une non-concurrence et une saison allégée. Depuis, le français a terminé 10e du Tour et de nouveau 4e ici, raflant au passage trois étapes dont deux sur la Vuelta : une arrivée au sommet et le chrono final. Très complet, Coppel s’affirme peut-être comme le meilleur rouleur des grimpeurs, en tout cas en 3e semaine. Quoi qu’il en soit, c’est un beau cadeau d’adieu pour l’arrêt de Saur-Sojasun. Coppel, lui, n’a évidemment eu aucun mal à trouver un nouvel employeur.
3ème à 1'18” : Jakob Fuglsang (RNT)
On ne va pas remuer le couteau dans la plaie mais plutôt s’intéresser aux progrès du danois. Il n’avait pas été aussi à l’aise en montagne depuis plus d’un an, et même jamais atteint ce niveau. Il a appris à jouer avec ses adversaires comme lors de ses deux victoires sur les 2e et 18e étapes. Et ses deux secondes places sur les chronos montrent que le bonhomme sait aussi emmener du braquet. Fuglsang doit poursuivre sa progression en 2015.
2ème à 38” : Bauke Mollema (RAB)
Le parcours ne l’avantageait pas et cela s’est confirmé. Simplement sur les étapes de montagne, Mollema est devant Nibali et Fuglsang. Il s’est peut-être montré un peu attentiste sur certaines arrivées au sommet même s’il n’a pas vraiment été récompensé lorsqu’il a pris les devants. Sur les arrivées en bosse en revanche, il était sans concurrence. S’il veut remporter un jour un grand tour, Mollema connait le secteur où il doit travailler. Mais lui laisse entendre que ce n’est pas forcément son objectif.
1er en 89h11’30” : Vincenzo Nibali (LIQ)
Sans cette dernière étape, Nibali aurait pu prétendre au statut de looser avec ce qui aurait été un 4e podium sans victoire sur un Grand Tour depuis sa première victoire. Mais l’histoire retiendra que l’italien a remporté sa deuxième Vuelta après celle de 2010. Il n’a pas été aussi dominateur qu’attendu en montagne. Comme sur le Giro finalement. Le Requin de Messine serait-il surcôté ?
On avait déjà distingué les grimpeurs Movistar sur le Tour de France, les voici de retour. Valverde n’avait jamais autant déçu sur ses terres. Quintana n’a pas confirmé son Giro et son Tour de Suisse. Les deux ont eu un ou deux éclairs sur ces trois semaines, mais l’impression d’ensemble fait franchement de la peine.
Mark Cavendish
Déjà pas si impérial sur le Tour, Cavendish voulait se racheter en Espagne. Il n’a finalement pas accroché mieux que deux top 5 en première semaine, se faisant ensuite déborder par son poisson-pilote et laissant la voie libre à Goss en 3e semaine. L’anglais se dit fatigué ; il est temps de penser à la saison prochaine où il devra s’habituer à un nouveau train.
Ils sont revenus de leurs cendres
Fränk Schleck, 11e à 29'30"
Le déclin du luxembourgeois est irrémédiable. Jusqu’ici, il n’avait plus les facultés pour briller sur trois semaines et devait se contenter de quelques coups d’éclat sur les classiques dont Liège-Bastogne-Liège notamment. Mais sur ce tour où il venait simplement épauler Fuglsang, il a montré un niveau en montagne qu’on ne lui prêtait plus depuis la Grande Boucle 2012 ! S’il avait été leader, il aurait peut-être même pu accrocher un top 10.
André Greipel
Certes, ça peut sembler étrange pour un coureur de cette classe qui n’a accroché que deux podiums. Mais comparés à ses résultats catastrophiques de l’année, ils donnent un peu de baume au cœur du Gorille de Rostock. En 2015, l’heure sera à la revanche, y compris face au jeune Dehaes pour récupérer le statut de n°1 chez Lotto.
Classement par Points
Vainqueur de 5 étapes et régulier du premier au dernier jour, Mollema remporte logiquement ce classement. Il ne s’est pour l’instant jamais loupé, ramenant le maillot à Madrid à chaque fois qu’il s’est aligné sur une Vuelta. Il s’agit de son 3e en 4 ans. Il rejoint ainsi Erik Zabel au palmarès, à une unité de Kelly et Jalabert.
C’est l’une des révélations de cette édition. Souvent à l’avant quand la route s’élevait et victorieux d’une étape, Acedo n’a pas été inquiété par les autres baroudeurs. Parmi les favoris, son leader Mollema lui a causé quelques soucis avant la 3e semaine.
On attendait un duel entre Quintana et Pinot sur fond de revanche du Giro. Mais de duel il n’y a pas eu. Quintana n’a devancé qu’une fois le français en montagne, jamais sur les chronos non plus. Pinot l’emporte donc facilement alors que Izagirre a un peu déçu à plus d’une heure des meilleurs.
On attendait Movistar et son duo hispano-colombien, mais c’est la RadioShack qui a débuté en trombe grâce à Fuglsang et Schleck. Par la suite, la Sky revenait fort grâce à Uran et Henao, mais l’abandon de ce dernier a scellé le sort du classement. La Liquigas n’est que 13e, preuve que Nibali a été bien isolé.
1. RadioShack-Nissan 269h43'59" 2. Movistar Team + 7'02" 3. Rabobank Cycling Team17'55" 4. Sky Pro Cycling + 24'43" 5. Astana Pro Team + 1h00'39" 6. Caja Rural + 1h03'01" 7. Omega-Pharma Quick-Step + 1h12'09" 8. FDJ.fr + 1h12'16" 9. Euskaltel Euskadi + 1h20'33" 10. Katusha Team + 1h31'23"
Bilan de l'édition
Modifié en dernier par Nico32 le 14 Fév 2017, 10:52, modifié 1 fois.
Participer à la Semaine Lombarde était-il vraiment une bonne idée ? Pour les grimpeurs ne s’alignant pas sur la Vuelta, c’était l’une des rares occasions de briller en cette fin de saison, voire de préparer les classiques à venir. On a par exemple vu Kruijswijk et Seeldraeyers reprendre la compétition, mais tous les deux transparents face au beau plateau proposé. Les sprinters, et notamment les italiens, étaient également venus en nombre. Mais après trois chutes massives en deux jours et six coureurs à l’hôpital dont Rohregger et Niemiec, ce fut un peu la douche froide et la dernière étape fut beaucoup moins nerveuse.
Tout avait pourtant bien commencé. La seule étape de montagne était programmée le premier jour et tout annonçait une course de côte car l’avant-dernier col était à la fois trop roulant et distant d’une quarantaine de kms de l’arrivée. Pourtant, Gesink y accélère, accompagné de son acolyte Slagter. Les deux néerlandais basculent au sommet avec deux bonnes minutes d’avance mais, dans la vallée, il est difficile de résister car de nombreuses équipes se relayent à l’arrière. Dans la montée finale, Slagter craque le premier tandis que derrière, les Colnago font un écrémage digne des plus grandes écuries du World Tour. Pirazzi et Peña Iza font le boulot jusqu’à 4 kms du sommet où Pozzovivo justifie leur travail en attaquant. Le petit italien emmène avec lui le jeune Graham Marks, Gianluca Brambilla et son équipier König. Ce quatuor rattrape facilement un Gesink trop ambitieux aujourd’hui, et qui peut juste accrocher les roues jusqu’au sommet. Les Colnago en surnombre, tout le monde s’attend à voir Pozzovivo en remettre une avant l’arrivée. Mais profitant de ce marquage, c’est König qui tire les marrons du feu. Son attaque à 2 kms du but fait mouche. Le tchèque s’impose finalement avec 8 secondes d’avance sur Pozzovivo pour un doublé Colnago. Marks complète le podium. À l’image de son Tour du Trentin également réussi, le jeune irlandais ne se démonte pas face aux meilleurs. Ses aptitudes ont tapé dans l’œil de tous les suiveurs. Il ne restera donc pas à l’échelon continental l’an prochain, la Saxo lui ayant proposé un contrat pour épauler Contador.
Le lendemain, l’étape est plate comme la main. Modolo et Ferrari sont bien décidés à faire tomber l’ogre du moment, Stuart Hathaway. Mais le gallois ne fait pas de détail dans l’emballage final, réduisant Ferrari, second, au rôle de faire-valoir. Comme évoqué, le final est marqué par une chute massive qui éjecte plusieurs coureurs du top 10. Jeandesboz perd par exemple 1’38’’. Avec 4’08’’, la sentence est plus dure pour Damiano Caruso, De Marchi et surtout Pozzovivo, qui laisse sa place sur le podium à Gesink et Brambilla.
Un col de 8 kms à 6 % rend le final de la 3e étape plus indécis. Gesink y tente de nouveau sa chance, suivi par un Brambilla qui défend sa 3e place, et par Tony Martin. Une trentaine de secondes au sommet, voilà tout ce qui sépare le trio d’un peloton amoindri mais pas privé de ses principaux sprinters. Dernier rescapé de l’échappée matinale, Slagter est repris dans la descente et se met à plat ventre pour son leader. La tactique des Rabobank se déroule mais ce n’est pas suffisant pour contrer le travail des Androni, qui gèrent le final alors que le maillot jaune König avait assuré la montée. C’est dans ces derniers kms rapides en faux plat descendant que deux nouvelles chutes se produisent. Comme la veille, Pozzovivo goûte du bitume. Parmi les membres du top 10, c’est au tour de Valls et Formolo d’être touchés par la malchance. À égalité à la 5e place ce matin, ils passent désormais 10e. Au sprint, le scénario de la veille se répète avec une victoire d’Hathaway devant Ferrari.
L’arrivée de la dernière étape se jouait en haut d’une bosse de 3 kms à 4%. Des grimpeurs, sprinters et puncheurs se mêlent donc à l’emballage pour un dénouement indécis. Les deux sprinters les plus en vue les deux jours précédant maintiennent néanmoins leur emprise. Mais cette fois, Ferrari devance Hathaway ! Sur la troisième marche du podium, on retrouve Brambilla. L’italien profite des 8 secondes de bonification pour passer devant Gesink et Marks au général. Insuffisant bien sûr pour priver König de la victoire finale.
De l’autre côté de l’Atlantique, à l’USA Pro Challenge, on retrouve plusieurs têtes d’affiche ayant déjà ferraillé sur le Tour d’Utah. Heureusement pour eux, Mollema est cette fois en Europe. Tejay van Garderen ne laisse pas passer cette chance. Il domine le chrono inaugural, s’impose devant des puncheurs comme Gatto sur l’arrivée en côte et écrase l’étape de montagne. Un trio d’échappés le prive tout de même de sa 3e victoire consécutive. L’américain paye ses efforts lors du Cronoscalata, mais il avait suffisamment d’avance pour ne pas être inquiété. Comme au Tour d’Utah, il est suivi par Talansky mais à plus de 1’30’’ au général. Le leader des RadioShack a tout de même remporté sa seconde victoire de l’année. Sa première, c’était sur le Giro et c’était déjà sur un Cronoscalata, devant Tejay van Garderen. Les trois dernières étapes ont été le théâtre d’arrivées massives où Koldo Fernandez et Guardini, à deux reprises, ont levé les bras. Au général, Andre Cardoso n’est pas loin de Talansky. Puis suivent à distance respectable Rubiano, Dan Martin, Amador et Mark Dawson. 8e, Jesper Hansen a aussi montré de belles choses cette semaine. Comme Marks, il a été embauché dans la garde de Contador l’an prochain ; la Tinkoff-Saxo construit l’avenir !
Le Tour du Danemark a de son côté été le théâtre d’une domination des FDJ. En cinq sprints, Hutarovich et Bennati ont récolté dix podiums ! Le biélorusse s’est même imposé à trois reprises. L’italien a quant à lui profité d’un chrono bien négocié pour enlever le général. Sabatini, Lander et Serov sont les autres vainqueurs d’étapes.
J'arrive pas à comprendre t'arrives à sortir à 40 kms de la ligne, moi si je tente ça j'ai 5 équipes qui roulent derrière et rattrapent mon leader cramé en 10 bornes .