[22] Team Novo Nordisk. Sibiu Tour

[Adramelech]

Tour d'Antalya

Effectif: Sam BRAND, Stephen CLANCY, Lucas DAUGE, Joonas HENTTALA, Declan IRVINE, Matyas KOPECKY, David LOZANO

Cette course turque de début de saison n'en est pas à sa première saison en catégorie 2.1, pourtant cette année de nombreuses équipes World Tour ont fait le déplacement, ce qui va rendre la tâche des équipes continentales pro beaucoup plus ardues, elles qui régnaient en maitresses avant. Fidèles à notre philosophie, nous lançons les hostilités dès le premier kilomètre, avec Stephen Clancy. Parti avec Igor Romanov (Vino SKO) et Maks Cvjeticanin (Kranj), il va montrer sa supériorité dans le premier col de la journée, classé 1ère catégorie. La deuxième difficulté est en réalité davantage un faux-plat montant qu'une vraie côte, mais le résultat est le même, l'irlandais passe en tête au sommet, et s'assure le premier maillot de meilleur grimpeur. Derrière, le peloton a contrôlé et reprend les 3 fuyards à 10 kilomètres de l'arrivée. Nous tentons tant bien que mal de nous organiser pour un sprint, mais passons complètement à côté. Résultat, 14ème avec Declan Irvine. Mike Teunissen (Jumbo-Visma) s'impose.

L'étape 2 est un peu plus difficile, avec un gros col en plein milieu d'une étape plate. Stephen Clancy part donc à l'attaque en compagnie de 5 autres coureurs, dans l'optique de prendre des points. Malheureusement, il lâche à mi-pente, mais peu de regrets car le peloton reviendra sur le restant de l'échappée avant le sommet, à l'exception d'un coureur qui résiste. Qui résiste bien d'ailleurs, car il sera repris à 5 kilomètres seulement. Nous profiterons d'un moment de flottement pour prendre les rênes du peloton et mettre en place notre train. Petite victoire, le train ne sera jamais dépassé par d'autres trains. Malheureusement, il manque de la vitesse à notre "sprinteur", qui est même battu par son poisson-pilote. Encore plus de regrets car ce n'est même pas un vrai sprinteur qui s'impose: Krists Neilands (Israel). Nous obtenons malgré tout un double top 10.

Courte de seulement 33 kilomètres, l'étape reine peut réserver des surprises au vu de sa distance. Stephen Clancy tente l'échappée, mais sur une distance aussi courte, le peloton ne laisse pas partir. Et dès le pied de la montée, les favoris roulent à fond de train. Sur une route étroite, le placement est primordial, et nous sommes mal placés. Sam Brand, le plus susceptible d'obtenir une place d'honneur pour Novo Nordisk, se faufile entre les coureurs, mais ne raccrochera jamais avec le groupe des favoris. Alors il monte à son rythme, même s'il finit loin en temps, il prend une modeste 27ème place, à 6'11" de Mark Donovan (DSM), qui aura pris le leadership à Romain Bardet.

Même s'il est mathématiquement assuré de conserver le maillot de meilleur grimpeur, à condition qu'il finisse la course, Stephen Clancy prend l'échappée, et ils sont 10 en tout à prendre la fuite. Qu'on se le dise, le scénario est classique de chez classique pour une étape de plaine, avec le peloton qui contrôle. Mais à 30 kilomètres de l'arrivée, tout va s'emballer. La voiture de direction tombe en panne sur une portion étroite, et bloque la plus grande partie du peloton ! Seuls 11 coureurs seront épargnés par ce blocage. Mais autre conséquence de ce blocage, la main d'oeuvre manque, et l'échappée se prend alors à rêver. Une fois n'est pas coutume, l'échappée va rester compact jusqu'au bout, et semble en mesure de se disputer la victoire, mais derrière, un Mike Teunissen monstrueux s'est échappé du groupe de contre, et est revenu sur l'échappée dans le dernier kilomètre, avant d'aligner tout le monde au sprint ! Frustrant pour Niels Verdijck (EuroCyclingTrips), le plus rapide de l'échappée, moins pour Clancy, largement battu, mais qui est satisfait par sa 7ème place du jour, ainsi que par son maillot de meilleur grimpeur ! Le groupe de contre arrive quelques secondes plus tard, avec le reste du peloton sur ses talons. Au final, pas d'incidences sur le classement général, remporté par Mark Donovan. Sam Brand prend la 24ème place.

Etape 1: Mike TEUNISSEN (Jumbo-Visma) (14. Irvine)
Etape 2: Krists NEILANDS (Israel) (5. Irvine, 8. Kopecky)
Etape 3: Mark DONOVAN (DSM) (27. Brand +6'11")
Etape 4: Mike TEUNISSEN (Jumbo-Visma) (7. Clancy)
Classement général: Mark DONOVAN (DSM) (24. Brand +6'21")

2/2 au classement de la montagne ! Nous restons fidèles à notre philosophie, en prenant les échappées afin d'animer la course et de montrer le maillot. En termes de résultats bruts, ce fut plus compliqué, même si nous obtenons tout de même 3 tops 10. En tout cas, une chose est sûre, la montagne n'est pas notre tasse de thé, même si Sam a fait ce qu'il a pu, et repart avec un top 25. Maintenant, il faut voir ce qu'il se passe en Oman, course qui nous réussit plutôt bien habituellement, avec de nombreux tops 10.

Très content de ma course ! Je monte rarement sur un podium, alors j'ai savouré ce moment. Pour un coureur comme moi, finir meilleur grimpeur, même sur une petite course comme Antalya, c'est très important et ça fait du bien au moral. Je frôle aussi la victoire d'étape le dernier jour, mais absolument pas déçu, car je termine rarement dans le top 10 d'une course, alors je considère cette 7ème place comme une victoire.

[Eliteam]

Deuxième top 10 . Clancy qui perpétue la tradition du maillot de grimpeur : Le top 30 en montagne inespéré Kopecky invisible . Il va vous claquer la première victoire

[Adramelech]

Deuxième top 10 . Clancy qui perpétue la tradition du maillot de grimpeur : Le top 30 en montagne inespéré Kopecky invisible . Il va vous claquer la première victoire

c'est compliqué de jouer autre chose que les classements annexes, donc on en profite
oui bon, faire top 25 sur le Tour d'Antalya n'a rien d'exceptionnel non plus

[Adramelech]

Tour d'Oman

Effectif: Hamish BEADLE, Mehdi BENHAMOUDA, Robbe CEURENS, Peter KUSZTOR, Andrea PERON, Charles PLANET, Filippo RIDOLFO

Début du Tour d'Oman, qui habituellement réussit plutôt bien à l'équipe avec quelques tops 10 d'étape. Comme d'habitude, nous prenons l'échappée, et c'est cette fois Hamish Beadle qui est désigné pour y aller. Il passe en tête des 3 sprints intermédiaires, empochant 9 secondes de bonifications mais également 9 points pour le classement des sprints intermédiaires. Derrière, ça s'organise et un premier sprint massif est au programme. Notre train est en place, malheureusement le dernier étage de la fusée ne décolle pas, et c'est finalement son poisson pilote Mehdi Benhamouda qui obtient le meilleur résultat: 12ème, et très loin du vainqueur Matevz Govekar (Bahrain).

Au départ de la 2ème étape, la stratégie est simple. Prendre l'échappée avec Beadle pour qu'il prenne des bonifications, et espérer un résultat favorable à l'arrivée pour prendre le maillot de leader. La première partie du plan se passe à merveille, le néo-zélandais empochant 5 secondes de bonifications sur les 2 sprints intermédiaires du jour. Il se retrouve ainsi virtuellement leader pour 4 secondes, en attendant de voir qui empoche les bonifs à l'arrivée. Malheureusement, la deuxième partie du plan, sans doute la plus simple sur le papier, c'est à dire juste finir dans le peloton n'est pas validée, notre valeureux guerrier lâchant prise à 3 kilomètres de l'arrivée alors qu'il avait fait le plus dur. Pas de maillot de leader au bout, mais peut-être la victoire d'étape ? Parfaitement emmené, Andrea Peron revient comme un boulet de canon, mais échoue à quelques centimètres de la roue avant de Julian Alaphilippe (Quick Step). Journée frustrante jusqu'au bout...

Etape 3, même scénario avec l'échappée de Beadle pour le classement des SI, et c'est une course de côte qui attend les coureurs. Pas forcément notre domaine de prédilection, mais on se débrouille comme on peut. Fausto Masnada s'impose, Peter Kusztor obtient une placette en terminant 22ème.

Deux journées compliquées pour nous ensuite avec l'étape de Bousher Al Amerat et son triple passage sur sa côte de 3.5 km à 8%, puis l'arrivée au Jebel Akhdar (6 km à 10%). Nous aurons juste animé ces deux étapes avec deux échappées de Beadle, comme à notre habitude. Thomas Pidcock (INEOS) et Mikkel Bjerg (UAE) sont les vainqueurs, tandis que nous entrons péniblement dans le top 50 puis 40 de ces étapes. Il faudra trouver un grimpeur pour l'année prochaine, que ce soit dans notre programme de détection ou ailleurs.

Enfin, pour la dernière étape nous retrouvons un profil qui nous convient davantage. Journée marquée par le 6/6 en échappée de Beadle, qui s'assure logiquement le classement des sprints intermédiaires. Andrea Peron n'étant pas en forme, nous protégeons Mehdi Benhamouda, qui va perpétuer la tradition des tops 10 en Oman, avec une belle 7ème place d'étape, tandis que Michael Morkov (Quick Step) s'impose et signe une troisième victoire pour la formation belge.
Au général c'est Matteo Jorgenson qui s'impose, Peter Kusztor est 33ème à 2'24".

Etape 1: Matevz GOVEKAR (Bahrain) (12. Benhamouda)
Etape 2: Julian ALAPHILIPPE (Quick Step) (2. Peron, 8. Benhamouda)
Etape 3: Fausto MASNADA (Quick Step) (22. Kusztor +22")
Etape 4: Thomas PIDCOCK (INEOS) (45. Planet +45")
Etape 5: Mikkel BJERG (UAE) (37. Kusztor +1'18")
Etape 6: Michael MORKOV (Quick Step) (7. Benhamouda)
Classement général: Matteo JORGENSON (Movistar) (33. Kusztor +2'24")

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Le Tour du Rwanda est une course qui a souvent réussi à l'équipe, avec même une victoire en 2018 par l'intermédiaire de David Lozano. Mais depuis cette victoire, la course a changé de catégorie et accueille beaucoup d'équipes de deuxième division, rendant la tâche plus ardue. Et cette année n'a pas dérogé à la règle. Compliqué d'aller chercher un top 10 au général, et même d'étape, surtout sur un parcours montagneux. Le salut viendra de David Lozano, auteur d'un magnifique top 5 sur la dernière étape, pour notre seul top 10 de la course. Une étape où Matyas Kopecky aura attaqué pour tenter d'aller chercher le top 10 au général. Ca sera finalement une 13ème place finale pour la pépite tchèque, méritée pour avoir été régulier en second rideau toute la course.

On tourne autour de la victoire, mais ça ne nous réussit toujours pas pour le moment (Rwanda, étape 8 )

[Adramelech]

Vassili Davidenko, bonjour, et merci de vous être déplacé pour cet entretien

Merci à vous pour l'invitation

Vous êtes le manager général de la formation Novo Nordisk, une équipe qui depuis 10 ans est composée intégralement de coureurs diabétiques, quel bilan tirez vous de ces 10 ans ?

Il y a du bon et il y a du décevant. Le côté positif sont les 5 participation à Milan-San Remo, qui montrent qu'être diabétique n'est pas un frein pour participer aux plus grandes courses de la planète. On a également participé aux Tour de Pologne, Tour de Californie au niveau WT, et on a même obtenus quelques tops 10 d'étape. A plusieurs reprises on a côtoyés les meilleurs cyclistes de la planète, sans complexe. En 10 ans, ou presque puisque la 10ème année vient à peine de débuter, on est à 3 victoires. D'un côté c'est bien, ça prouve qu'on peut gagner des courses en étant diabétiques, mais il est vrai aussi qu'on aurait aimé avoir plus de résultats. Cependant, certains faits sont indépendants de notre volonté, comme le fait qu'on est plus rarement invités sur les courses WT et 2.1 que les autres Pro Team. En fait c'est ça le vrai problème, on est en Pro Team, mais comme on bénéficie d'une dérogation de la part de l'UCI, beaucoup d'organisateurs ne nous prennent pas au sérieux, et nous considèrent comme trop faibles pour participer à leur course. C'est comme si on était une équipe Conti, et c'est un peu problématique.

Parlons de ça justement, aux débuts de l'équipe, vous aviez comme objectif de participer au Giro 2011 et au Tour 2012, ce qui n'a pas été fait. Avec le changement de philosophie de l'équipe en 2013, vous visiez une participation au Tour d'ici 2021. Encore une fois, cela n'a pas été le cas. A quel point c'est frustrant pour vous ?

Ce qui est frustrant c'est que notre candidature n'ait pas été prise au sérieux. Malheureusement, on sait aussi qu'il y a 17 autres équipes, et que le choix se fait aussi et surtout sur le mérite sportif, ainsi que sur la nationalité. Oui sportivement, on a pas des Van der Poel dans l'équipe, et oui on a pas la chance d'être une équipe française ou belge. Mais on espérait que notre projet attire suffisamment la curiosité des organisateurs, afin de faire avancer la lutte contre le diabète. Que voulez-vous dire à un gosse qui rêve de faire le Tour de France mais qui a du diabète ? "Malheureusement tu pourras jamais faire le Tour de France, car ce n'est pas très vendeur d'inviter une équipe de diabétiques" ? Ce n'est pas ce que nous voulons, et c'est surtout ça qui nous frustre. Au fil des années, on est invités sur de moins en moins de course. Certes, le Covid n'a pas aidé, mais cela renforce notre impression que le projet que nous avions au début n'avance pas beaucoup, et même, il recule.

Devant ces échecs, avez-vous comme projet de changer la philosophie de l'équipe ?

Après 10 ans en tant qu'équipe 100% diabétique, le temps est venu d'écrire une nouvelle page de l'histoire de l'équipe. C'est pour ça qu'un nouveau sponsor nous rejoindra dès le 1er janvier 2023. Ce sponsor est connu, il s'agit de Sanofi, qui nous avait déjà accompagnés aux débuts de l'équipe. Et le retour de ce nouveau sponsor marque en quelque sorte un retour aux origines de l'équipe. Je peux vous l'affirmer, il y aura des coureurs non-diabétiques dans l'effectif l'an prochain.

Considérez-vous ce changement de philosophie comme un échec du projet Novo Nordisk ?

Oui et non. D'un côté, j'aurais aimé continuer le projet 100% coureurs diabétiques, mais il fallait accepter que les plus grandes courses ne seraient pas pour nous, mais de l'autre côté, je me dis que ce changement était nécessaire. Et beaucoup d'équipes ont fait évoluer leur projet ces dernières saisons, notamment en Pro Team. Je pense à Gazprom et Bardiani notamment, auparavant équipes mononationales, qui ont dû s'internationaliser pour peser davantage sur la balance, tout en conservant leur projet de base. A l'inverse, une équipe comme Euskaltel-Euskadi, qui elle aussi reste accrochée à son projet 100% basque, a de plus en plus de mal à peser dans l'échiquier du cyclisme mondial.
Mais rassure-vous, nous n'allons pas laisser tomber les diabétiques pour autant. Chaque année, des coureurs issus de la réserve ainsi que de notre Talent ID Camp rejoindront l'équipe, et permettront ainsi de garder un quota de coureurs diabétiques, qui seront mélangés à des coureurs non-diabétiques afin d'être tirés vers le haut, on l'espère.

Ce choix est-il fait dans le but d'obtenir plus d'invitations ?

Totalement ! Nous voulons donner envie aux organisateurs d'inviter l'équipe, et cela passe par le recrutement de coureurs plus "bankables". Et si nous sommes invités sur des grandes courses, croyez-moi que nous y enverrons au moins la moitié de coureurs diabétiques, car ce que nous voulons par dessus tout, c'est resté attaché au projet Novo Nordisk, même si nous changeons un peu la philosophie de l'équipe.

Merci beaucoup pour cette interview vérité, Mr. Davidenko, je souhaite de tout coeur que vos ambitions se réalisent enfin.

Merci à vous, et je l'espère aussi

[Adramelech]

Per Sempre Alfredo

Effectif: Jan DUNNEWIND, Peter KUSZTOR, David LOZANO, Andrea PERON, Charles PLANET, Umberto POLI, Filippo RIDOLFO

2ème édition de cette classique pour sprinteurs, mais qui débute néanmoins par la triple ascension d'une montée de 13 km à 3.5%. Pour l'une de ses dernières courses, Peter Kusztor prend l'échappée, une échappée qui ne dépassera jamais les 3 minutes d'avance. Malgré un final tout plat, la course est plaisante à suivre, les attaques s'enchainent afin d'éviter un très probable sprint massif. Cela a pour conséquence de couper le peloton à plusieurs reprises, et rend le placement primordial. Ils ne sont finalement plus que 40 dans le peloton à 5 kilomètres de l'arrivée, distance à laquelle nous prenons les choses en main. Nous essayons tant bien que mal d'organiser un peu ce qu'il reste du peloton, en empêchant les attaques. Notre train est bien en place, mais celui de la TotalEnergies, en retrait jusque là, revient à pleine vitesse peu avant la flamme rouge, et nous dépasse complètement. Nous faisons ce que nous pouvons, et sommes obligés de lancer le poisson-pilote, alors que nous aurions souhaité attendre un peu. Qu'à cela ne tienne, l'objectif du top 10 est validé, et même doublement validé, puisque Peron fait 6 et Lozano 9. Niccolo Bonifazio (TotalEnergies) s'impose.

Niccolo Bonifazio (TotalEnergies) (6. Peron, 9. Lozano)

Malgré ma 6ème place du jour, j'étais pas dans une super journée. Mais toute l'équipe a fait un boulot formidable pour me mettre dans les meilleures conditions possibles, afin que je réalise une bonne performance. Pour le sprint, j'étais bien emmené, mais j'ai eu du mal à accélérer, et le temps que j'accélère, j'étais déjà trop loin pour espérer mieux que le résultat obtenu. Aucun regret, et de toute façon l'objectif du sponsor est validé, et c'est une bonne chose.

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Settimana Ciclista Internazionale Coppi e Bartali

Effectif: Lucas DAUGE, Jan DUNNEWIND, Matyas KOPECKY, David LOZANO, Andrea PERON, Umberto POLI, Filippo RIDOLFO

Une première étape plate, à moitié en circuit, on voit mal comment on pourrait éviter un sprint massif. Et en effet, malgré 3 petites côtes vraiment pas méchantes, Eduard Grosu (DroneHopper) touche le jackpot, tandis que nous passons à côté de notre sprint, Peron finissant 9ème.

Les chronos par équipe deviennent de plus en plus rare dans le monde du cyclisme, et au vu de notre petit calendrier, cela fait plusieurs années que nous n'en avons pas disputé un. On s'organise comme on peut, mais sans vrai rouleur pour nous tracter, c'est plus compliqué. Antépénultième place sur ce chrono, 22èmes à 1'24" d'une équipe Kern Pharma très organisée.

Première étape décisive pour le général, avec cette étape en circuit autour de Sogliano al Rubicone, et son final de 2.7 km à 6.5%, à faire plusieurs fois. Etonnamment, aucune attaque n'a lieu les tours précédents l'arrivée, si ce n'est celles dans l'échappée, dans laquelle figure Umberto Poli, qui s'accroche malgré un profil pas du tout adapté à ses capacités, et qui prendra même des points pour le classement de la montagne, certes un peu par hasard. Dans le dernier tour, l'allure est logiquement très soutenue, Lucas Daugé protège et emmène parfaitement un David Lozano en très grande forme selon ses dires. Le tempo est tellement rapide qu'aucune attaque n'a lieu, et l'arrivée se joue au sprint, qui est remporté par Martin Marcellusi (Bardiani). Lozano vient chercher un super podium, et Daugé un très beau top 10, mérité après ce travail formidable ! Peu de changement au général.

L'étape 4 présente un profil rarement vu. C'est plat au début, puis vient se dresser devant les coureurs le Monte Carpegna et ses 7 km à 10%, avant une longue descente et quelques petites côtes avant l'arrivée, sur un final plat. Ce qui était prévisible arrive bel et bien, le peloton explose complètement dans le Monte Carpegna, et ils ne sont plus que 24 coureurs au sommet, dont 3 Novo Nordisk (Daugé, Kopecky, Lozano) ! Nous allons alors faire quelque chose que nous faisons rarement, voir même jamais, à savoir prendre les rênes du "peloton", afin d'empêcher tout retour. Nous sommes aidés par la Gazprom et la Kern Pharma, et malgré quelques retours, ils ne seront que 28 à se disputer la victoire, acquise par Kiko Galvan (Kern Pharma). Kopecky est un peu juste, Lozano termine 12ème, Daugé, qui a beaucoup roulé, perd 2'30" dans le final. Le groupe suivant franchit la ligne d'arrivée avec 6 minutes de retard, le général est plié pour eux.

Une dernière étape bordel à prévoir sur les routes escarpées de St-Marin, et ça se confirme très vite. A l'entrée sur le circuit final, à 75 kilomètres de l'arrivée, plus que 35 coureurs dans le peloton, dont les 3 mêmes Novo Nordisk qu'hier, qui réalisent décidément une course épatante. Le circuit final ne sera qu'une élimination par l'arrière, personne n'étant capable d'attaquer. Avec plus que 18 coureurs dans le "peloton" à 8 kilomètres de l'arrivée, Matyas Kopecky tente sa chance, espérant un round d'observation. Malheureusement, la bosse finale est de trop, il se fait avaler et aussitôt recraché pour finalement terminer 13ème à 1'28" de Luca Rastelli, qui règle au sprint un petit groupe. David Lozano coupe la ligne quelques secondes après son coéquipier tchèque.
Au général, qui est très chamboulé, Matyas Kopecky réalise un improbable top 10 pour 3 secondes, et ce sans jamais être dans le top 10 d'une étape, la régularité a payée ! Bravo à lui ! Lozano prend une belle 12ème place, tandis que Diego Lopez (Kern Pharma) est le grand vainqueur de cette édition magnifique.

Etape 1: Eduard GROSU (Drone Hopper) (9. Peron)
Etape 2: Equipe Kern Pharma (22. Team Novo Nordisk +1'24")
Etape 3: Martin MARCELLUSI (Bardiani) (3. Lozano, 9. Daugé)
Etape 4: Kiko GALVAN (Kern Pharma) (12. Lozano)
Etape 5: Luca RASTELLI (Bardiani) (13. Kopecky +1'28")
Classement général: Diego LOPEZ (Kern Pharma) (10. Kopecky +2'40")

Une super course de la part de l'équipe ! Le top 10 au général était plus qu’inespéré, et que ce soit Matyas qui l'obtienne est encore plus surprenant, car on ne s'attendait pas à ce qu'il passe Carpegna avec les meilleurs. Il est en constante progression c'est impressionnant. Bravo aussi à David, toujours là quand on a besoin de lui, et qui est lui aussi placé au général, 12ème, c'est très bien. Et bien sûr Lucas, qui a fait un sublime boulot d'équipier, et qui aura sa chance sur certaines courses, c'est sûr. La victoire n'est toujours pas là, mais je sens qu'on l'aura bientôt, il faut juste être patient car ça n'est qu'une question de temps.

C'est incroyable ! Ce top 10 est vraiment inattendu, ce n'était pas un parcours pour moi, mais je me sentais super bien, et j'avais l'impression que rien ne pouvait m'arriver. Lucas a fait un super boulot pour me protéger, et ce top 10 c'est aussi grâce à lui. Avec David en embuscade aussi pour le classement général, on a fait une super course d'équipe, c'est très encourageant pour les prochaines courses.

[Eliteam]

Matyas ce crack super top 10 dans une couse de bon niveau:banana . Nette progression dans les résultats de l équipe l interview du ds y est pour quelque chose. Peron se réveille enfin !

[Adramelech]

Belgrade Banjaluka

Effectif: Mehdi BENHAMOUDA, Sam BRAND, Matyas KOPECKY, David LOZANO, Andrea PERON, Charles PLANET, Gerd de KEIJZER

Début de cette épreuve de 4 jours, plutôt dédiée aux sprinteurs, malgré une étape un peu plus escarpée le troisième jour. C'est désormais la tradition d'avoir un Novo Nordisk et cette fois c'est David Lozano qui s'y colle. Il en profite pour passer en tête de la seule difficulté du jour, et s'assure ainsi le maillot rouge de meilleur grimpeur. Une fois n'est pas coutume, les sprints intermédiaires n'attribuent pas de secondes de bonifications, mais nous les disputons quand même, histoire de dérouiller les jambes. Nous organisons un train à l'entrée sur le circuit final, qui consiste en un carré de 2 kilomètres de côté (donc 8 kilomètres), car Andrea Peron semble en forme. Pourtant, notre train se fait déborder dans la dernière ligne droite, et le sprinteur italien se retrouve mal placé au moment de lancer son sprint. Il revient comme une balle, dépasse tout le monde, et semble en mesure de s'imposer, mais se fait doubler par un Peter Sagan (TotalEnergies) épatant, et par le poisson-pilote du slovaque. Belle 3ème place d'étape pour l'italien, qui prend de précieuses secondes de bonifications en vue d'un top 10 au général.

Deuxième jour, scénario identique avec Lozano qui prend l'échappée, passe en tête des deux difficultés du jour, et consolide plus que jamais son maillot de meilleur grimpeur. En revanche, la fin n'est pas la même qu'hier, car malgré un train bien organisé, Andrea Peron n'a pas de super jambes. Certes, il finit 7ème, ce qui reste un bon résultat, mais il est battu par son propre poisson-pilote, Mehdi Benhamouda terminant 6ème.
Deux bonnes nouvelles cependant ! Grâce aux points pris sur les différents sprints intermédiaires et à un barème avantageant les baroudeurs, David Lozano est également le leader du classement par points, en plus d'être celui du classement de la montagne.
Ensuite, une cassure a été comptabilisée à hauteur de la 24ème position, ce qui nous permet d'avoir 5 coureurs dans les 24 premiers au général, belle performance !

L'étape reine de ce Belgrade Banjaluka, avec arrivée en côte à Vlasenica. Des écarts, même infimes devraient se créer et permettre aux puncheurs de tirer leur épingle du jeu. Comme les deux premiers jours, David Lozano prend l'échappée, mais la réussite n'est pas la même, ne parvenant pas à prendre le moindre point pour le classement de la montagne. Il se fera d'ailleurs dépasser dans ce classement par Rainer Kepplinger (Hrinkow Advarics). Lot de consolation, il marque 3 points pour le classement par points.
L'avant-dernière côte, située à 4 kilomètres de l'arrivée est avalée à grande vitesse, aucune attaque n'a lieu, on se dirige donc vers un sprint pour puncheurs. Ruben Guerreiro (EF) parti à 500 mètres va devancer Chris Lawless (TotalEnergies) dans un sprint à 4. Petits regrets car 10 secondes plus tard, Andrea Peron règle le sprint pour la 5ème place.
Lozano reste leader du classement par points.

Dernière étape, toute plate, et 4/4 pour Lozano en échappée, qui prend 2 points de plus au classement par points. Hélas, il échouera à récupérer le maillot de meilleur grimpeur malgré l'unique point de retard. L'échappée se fera reprendre dans le circuit final, à 8 kilomètres de l'arrivée, et le dernier tour restera mémorable. Tout sera normal jusqu'aux 2 derniers kilomètres, où intervient le dernier virage. Ce virage désorganise complètement les trains, et Axel Laurance (B&B) en profite pour se faire la malle. Derrière on tergiverse, ça roulotte et le français s'envole. A 1400 mètres c'est Matevz Govekar (Bahrain) qui tente d'y aller à son tour, mais il est finalement enrhumé par Matyas Kopecky, qui le contre immédiatement, rattrape Laurance aux 600 mètres, et le contre à son tour. Derrière le peloton s'est organisé, mais n'est-il pas trop tard ? Le tchèque résiste, encore et encore, se dresse sur ses pédales, et franchit la ligne d'arrivée en vainqueur avec 2 vélos d'avance sur le peloton ! La première victoire de l'équipe depuis 2018, incroyable ! Et avec la manière, en s'imposant en poursuiteur alors qu'il devait initialement faire partie du train de sprint pour Andrea Peron. Bravo monsieur et comme on dit en tchèque, Gratulujeme !
L'objectif du top 10 au général est par ailleurs triplement validé avec Kopecky 6ème, Peron 8ème et Planet 10ème !

Etape 1: Peter SAGAN (TotalEnergies) (3. Peron)
Etape 2: Rick ZABEL (Israel) (6. Benhamouda, 7. Peron)
Etape 3: Ruben GUERREIRO (EF) (5. Peron +10")
Etape 4: Matyas KOPECKY (7. Planet)
Classement général: Ruben GUERREIRO (EF) (6. Kopecky +10", 8. Peron +16", 10. Planet +20")

Incroyable ! Elle est là la victoire que nous attendions ! Et avec la manière ! L'équipe a fait une super course, toujours placée, et ce triple top 10 au général montre aussi notre régularité, et nous permet aussi de valider un nouvel objectif du sponsor. On est sur une super dynamique, il faut que ça continue comme ça !

Je n'ai pas les mots...c'est juste irréel. Ma première victoire professionnelle, et face à des équipes WT qui plus est...C'était pas prévu, je devais juste faire partie du train de sprint, et ça ne m'a pas suivi. Quand j'ai vu que plus personne n'était dans ma roue, je n'avais pas d'autre choix que de continuer, sur un malentendu ça pouvait marcher, et ça a marché...Je ne réalise pas, mais je suis extrêmement heureux de cette victoire, à la fois pour moi mais surtout pour l'équipe, qui ne connait que trop peu cette sensation. C'est incroyable...

[Adramelech]

Matyas ce crack super top 10 dans une couse de bon niveau:banana . Nette progression dans les résultats de l équipe l interview du ds y est pour quelque chose. Peron se réveille enfin !

Voilà, comme tu l'avais prédit, Kopecky a apporté la première victoire

[Coxo]

Qui n'a jamais exploité ce bug du random qui part dans les 3 dernières bornes et que personne ne veut plus rouler pour lancer le sprint...

[Eliteam]

Matyas

Qui n'a jamais exploité ce bug du random qui part dans les 3 dernières bornes et que personne ne veut plus rouler pour lancer le sprint...

Pas faux. . Mais 4 ans après ! Bonne course au delà de ça avec 1 autre podium toujours dans le top 10 dans une course avec un niveau correct .
Un peu dommage pour lozano un point seulement

[Adramelech]

Qui n'a jamais exploité ce bug du random qui part dans les 3 dernières bornes et que personne ne veut plus rouler pour lancer le sprint...

le pire c'est que j'ai même pas fait exprès
Kopecky a lancé son sprint à 1700 mètres pour que Peron soit bien emmené, et j'étais tellement concentré sur l'italien que je n'ai vu qu'à 500 mètres (j'étais en train de rager sur Peron) que Kopecky s'était barré et allait gagner

Matyas

Qui n'a jamais exploité ce bug du random qui part dans les 3 dernières bornes et que personne ne veut plus rouler pour lancer le sprint...

Pas faux. . Mais 4 ans après ! Bonne course au delà de ça avec 1 autre podium toujours dans le top 10 dans une course avec un niveau correct .
Un peu dommage pour lozano un point seulement

Je savais que t'allais être content
Ouais, Lozano c'est dommage mais bon, on a obtenu tellement mieux à côté que c'est pas grave

[Adramelech]

[Adramelech]

Tour de Hongrie

Effectif: Sam BRAND, Lucas DAUGE, Matyas KOPECKY, Andrea PERON, Logan PHIPPEN, Umberto POLI

Qui dit épreuve plate (en tout cas les 4 premières étapes), dit prendre des bonifications en échappée pour éventuellement aller chercher le maillot de leader. Cette fois, c'est Logan Phippen qui s'y colle. Pourtant peu rapide au sprint, l'américain est malin et parvient à prendre 8 secondes de bonifications. Il est également meilleur grimpeur après être passé en tête des 3 ascensions. Pas grand chose d'autre à dire, nous manquons complètement notre final, Peron se perdant dans le trafic. Le meilleur résultat est pour Kopecky, 17ème. Campbell Stewart (BikeExchange) s'impose.

Le lendemain, rebelote, Logan Phippen reprend l'échappée. Il n'a besoin que de 3 secondes pour être virtuellement leader, mais face à 3 autres coureurs, quasiment tous plus rapides, il va falloir se montrer malin. S'il manque complètement son premier sprint, il profite des nombreux virages proche du deuxième sprint pour passer en tête pour quelques millimètres, et est ainsi leader virtuel ! Il se relève pour attendre le peloton, mais a du mal à récupérer, et perd place après place, alors qu'il reste encore 10 kilomètres. A l'avant, nous foirons encore une fois notre sprint. Peron et Kopecky sont portés disparus, c'est notre grimpeur Brand qui sprinte et vient chercher un fond de top 10, incompréhensible. Mais Phippen, lui, s'est accroché, et étant donné que le vainqueur est Sindre Bjerkestrand Haugsvaer (CCN), et qu'aucun des 3 premiers d'hier ne prend de nouvelles bonifications, l'américain prend le maillot de leader ! Le premier de l'histoire de Novo Nordisk ! Congratulations Logan !

Au départ de l'étape 3, et comme dit le DS de Magicrème dans le Vélo de Ghislain Lambert, la consigne est claire, personne ne doit aller faire le zouave à l'avant. Nous, ce n'est pas pour être dans les délais, mais pour protéger le maillot de leader de notre américain. Nous contrôlons toute la journée, et savourons ce moment. Cela nous permet aussi de réaliser un beau train de sprint, et cette fois, Peron peut sprinter ! Il va d'ailleurs frôler la victoire, s'emparant de la 2ème place à la photo-finish. Malheureusement, le vainqueur est Alex Molenaar (Burgos), et le néerlandais ayant déjà pris des secondes de bonifications auparavant, nous ravit le maillot de leader, tout en étant dans la même seconde.

Une dernière étape de plaine un peu plus escarpée, mais qui ne devrait pas échapper à un sprint massif. Logan Phippen retente l'échappée, mais ne parvient pas à prendre la moindre seconde. D'ailleurs, une fois repris par le peloton, il ne parviendra pas à s'accrocher, et perdra beaucoup de temps. Le final est escarpé et la dernière côte du jour fait exploser le peloton. Ils ne seront ainsi que 35 pour la gagne. Jamais deux sans trois pour nous, avec encore un sprint raté, Matyas Kopecky ayant semble-t-il quelques problèmes de placement, contrairement à Jan Barta(Elkov-Kasper) vainqueur du jour. Andrea Peron ? Pas là, une fois de plus. Mais notre grimpeur lui est bel et bien là, et aura peut-être une marge de manoeuvre sur quelques grimpeurs ayant perdu du temps aujourd'hui.

L'étape-reine consiste en une simple course de côte vers le Kekesteto, point culminant de la Hongrie. Une montée de 15 kilomètres à 6%, dont les 3,5 derniers kilomètres sont à 8%. Kopecky est en grande forme, à l'inverse de Brand. Le choix est fait, le britannique va protéger le tchèque, qui avait montré de bons progrès en montagne sur la Semaine Coppi e Bartali. Pour une fois nous n'avons pas pris l'échappée, car nous préférons nous concentrer sur l'objectif du top 10, certes difficilement atteignables, mais pourquoi pas ? Arrivés dans la montée, Kopecky gère son effort à la perfection, accompagné par Brand jusqu'aux 3500 derniers mètres, endroit où la route bifurque pour proposer les pourcentages les plus élevés. Le rythme est élevé, les attaques nombreuses, mais le tchèque ne s'affole pas, se contentant de ramasser les morts. Et la stratégie marche, car il est le seul à avoir de l'énergie dans le final, et va chercher une incroyable 7ème place d'étape, assortie d'un top 5 au général. L'objectif est non seulement validé, mais aussi amélioré ! Bravo Matyas !

Etape 1: Campbell STEWART (BikeExchange) (17. Kopecky)
Etape 2: Sindre BJERKESTRAND HAUGSVAER (CCN Factory) (9. Brand, 10. Poli)
Etape 3: Alex MOLENAAR (Burgos-BH) (2. Peron)
Etape 4: Jan BARTA (Elkov-Kasper) (11. Kopecky)
Etape 5: Felix GROSSSCHARTNER (Bora-Hansgrohe) (7. Kopecky +1'51")
Classement général: Felix GROSSSCHARTNER (Bora-Hansgrohe) (5. Kopecky +2'01")

Incroyable, on l'a fait ! Porter un maillot de leader ! On a enfin réussi la stratégie des bonifications après deux essais infructueux, et ça me remplit de joie. On montre qu'à défaut d'être les plus forts, on peut aussi se montrer malins pour parvenir à nos fins. On est sur une super dynamique depuis 2-3 courses, on espère que ça va durer !

Je n'ai pas les mots...c'est juste exceptionnel...Au vu de ma faible pointe de vitesse, je m'attendais pas à un jour pouvoir faire ça, et pourtant....Pas d'autres mot, c'est juste insensé, même si je ne l'ai gardé qu'une seule journée, j'ai savouré chaque instant. Il y a même certains coureurs WT qui sont venus me voir pour mieux me connaitre ! J'ai adoré !

[Coxo]

Courir le tour de Hongrie et ne pas aligner le seul hongrois de l'équipe

[Adramelech]

Courir le tour de Hongrie et ne pas aligner le seul hongrois de l'équipe

Il était blessé

[locktar1989]

Fait attention de pas aller trop vite. 8 courses récitées en 6 jours, c'est conséquent. Ca serait dommage d'arriver à un moment où tu n'as plus d'avance et que tu stoppe le récit suite à une perte d'interet.

[Adramelech]

Fait attention de pas aller trop vite. 8 courses récitées en 6 jours, c'est conséquent. Ca serait dommage d'arriver à un moment où tu n'as plus d'avance et que tu stoppe le récit suite à une perte d'interet.

oui mais t'inquiètes pas, j'ai 4 courses d'avance
j'ai juste speedrun pour aller jusqu'au mercato, mais après ça va se calmer

[Eliteam]

Matyas porte cette équipe!

[Adramelech]

Matyas porte cette équipe!

chaque équipe a son leader, et notre leader incarne l'espoir