Odonata a écrit:Triste de voir que toutes les équipes espagnoles (à part la tienne évidemment) sont citées au tour début du post
J'ai malheureusement fait assez mal aux équipes espagnoles avec mes premiers mercatos... c'est aussi une des raisons pour lesquelles j'ai abandonné le projet 100% espagnol. Il n'y avait pas assez de bons coureurs locaux pour 2 équipes WT et 3 Conti Pro ! La Kern a un bel effectif, et j'espère qu'elle va continuer à grandir. Et la Movistar a souffert de la longue blessure de Landa (champion du monde et du Lombardia en titre) et de choix tactiques malheureusement trop "réels". Malgré tout l'effectif n'est pas plus dégueu que celui d'équipes mieux classées...
Sinon voilà les pronos reçus ainsi que mon prono personnel !
Points: H.Etxeberria Montagne: MA.Lopez Jeune: J.Ayuso Equipe: Pamesa-Scotiabank Bonus: Lars Van Den Berg fait au moins deux choses différentes qui lui permettent d'être cité dans le résumé
Points: H.Etxeberria Montagne: I.Tuxurri Jeune: I.Romeo Equipe: Pamesa-Scotiabank Bonus: Au moins 5 étapes remportées par des coureurs espanols
Est-ce que quelqu'un sera capable de détrôner Nico le roi du loto sport ? Premiers éléments de réponse !
La Vuelta #3
Étapes 1 à 6 :
Profils étapes:
Étape 1 — Salinas de Torrevieja > Torrevieja
Cette année la Vuelta récupère le CLM par équipes comme étape d’ouverture. Sur un parcours court mais exigeant, les équipes se succèdent avec pour but d’offrir un premier avantage à leur leader. A ce petit jeu, les RedBull - BORA - hansgrohe se montrent les plus forts. La machine allemande est bien rodée, et signe le chrono de référence - 21’44’’ - Kelderman (RBH) sera le premier maillot rouge. Notre équipe s’en sort également extrêmement bien, avec nos rouleurs qui portent JP.Lopez jusqu’au bout. Sans être un gros rouleur, notre leader ne lâche que 2 petites secondes. Notre équipe est déjà dans le coup. Les INEOS tiennent aussi leur rang et ne concèdent que quelques secondes de plus, tandis que les Lidl - Trek, UAE Emirates et Evian passent un peu à côté. McNulty (LTK), Ayuso (UAE) et MA.Lopez (EVI) débutent cette Vuelta avec un petit handicap de 50’’, 59’’ et 1’04 respectivement.
Dans les paddocks, le maillot arc-en-ciel dédramatise : « Nous n’avons jamais réussi à trouver le bon rythme, mais une minute ce n’est rien au vu du parcours montagnenux de cette Vuelta. Je compte bien réduire l’écart dès que la route s’élévera ! »
#
Coureur
Equipe
Temps
1
...
RedBull - BORA - hansgrohe
21'44
2
...
Pamesa Ceramica - Scotiabank
+ 2
3
...
INEOS Grenadiers
+ 7
4
...
Team Visma - Lease a Bike
+ 14
5
...
Bahrain Victorious
+ 18
6
...
Uno-X Pro Cycling Team
+ 26
7
...
Lotto Dstny
+ 35
8
...
Soudal - Quick Step
+ 45
9
...
Lidl - Trek
+ 50
10
...
UAE Team Emirates
+ 59
Étape 2 — Benidorm > Calpe
Dès les premiers tours de roue, Tuxurri, Elosegui (MOR) et Tissières (TUD) attaquent pour former la première échappée de cette Vuelta. Les points sont partagés sur les deux premiers GPM avec un léger avantage pour Elosegui (MOR). Les 3 hommes ne pourront pas se disputer le dernier GPM puisqu’ils sont rapidement repris par un peloton qui a décidé de rouler à toute berzingue. Nous voulons le premier maillot à pois et formons un petit train pour Tuxurri qui jette ses dernières forces pour atteindre le premier le sommet de l’Alto de Puig Llorença. Personne ne s’attendait à une telle manœuvre qui fractionne le peloton. van Aert (TVL) ne s’y trompe pas et attaque dans le rebond qui suit ! Tulett (IGD) et Etxeberria lui emboîtent le pas et le trio parvient à creuser un écart significatif dans la petite descente vers Calpe. Tulett (IGD) est le moins rapide des trois et attaque pour éviter l’arrivée au sprint. Le coup est parfait, et le Britannique résiste jusqu’au bout au retour de van Aert (TVL) et Etxeberria qui font 2 et 3. Ayuso (UAD) et les autres leaders franchissent la ligne 22’’ plus tard.
« Je suis évidemment frustré de rater la victoire car c’est moi qui initie le coup gagnant ! Mais le mérite revient à Ben qui nous a bien eu. Je suis convaincu que j’aurais d’autres occasions de la mettre au fond ! », nous confie van Aert (TVL) amer, mais bon joueur. Etxeberria fête lui son premier podium sur un Grand Tour: « Quand j’ai vu Wout attaquer j’ai compris que l’étape ne se jouerait pas au sprint massif comme on l’avait prévu lors du brief ce matin. J’ai réagi à l’instinct et tout donné pour accrocher sa roue dans l’espoir de quand même jouer la gagne. Malheureusement je n’avais plus la force de sprinter, mais réussir à suivre ces deux-là est déjà une victoire. »
#
Coureur
Equipe
Temps
1
Ben Tulett
INEOS Grenadiers
4h31'03
2
Wout van Aert
Team Visma - Lease a Bike
s.t.
3
Haimar Etxeberria
Pamesa Ceramica - Scotiabank
s.t.
4
Juan Ayuso
UAE Team Emirates
+ 22
5
Maximilian Schachmann
RedBull - BORA - hansgrohe
s.t.
6
Alexey Lutsenko
UAE Team Emirates
s.t.
7
Per Strand Hagenes
EF Education - EasyPost
s.t.
8
Brandon McNulty
Lidl - Trek
s.t.
9
Egan Bernal
INEOS Grenadiers
s.t.
10
Mikkel Frølich Honoré
Soudal - Quick Step
s.t.
Étape 3 — Ciudad del Juguete > Alicante
La journée démarre avec une échappée modeste : Weiss (TUD), Combaud (DFP) et Vliek (MOR) prennent facilement le large et se partagent les points de la montagne sur les deux premiers GPM — ce qui fait l’affaire de Tuxurri qui conserve la tunique à pois tout en restant au chaud dans le peloton. Le peloton ne veut pas d’un scénario surprise et s’applique à gérer les écarts. La cadence est donnée par les INEOS du leader, secondés par la Bahrain, la Cofidis et notre équipe ce qui dévoile les ambitions de chacun. L’échappée reprise, chacun s’applique à placer son sprinter. Mais Tulett (IGD), visiblement en grande forme, retente le coup du kilomètre ; le Britannique est dangereux, il oblige tout le monde à se mettre à l’œuvre pour revenir. Emmené par Romeo, Etxeberria ne se laisse cette fois pas surprendre. Dans un finish maîtrisé, il surpasse Tulett (IGD) sur la ligne et signe une victoire qui a des airs de revanche tandis que Milan (TBV) échoue juste derrière le Britannique tout proche d’un nouveau coup de maitre.
Le coureur d’INEOS conserve son maillot vert, mais Etxeberria endosse le maillot rouge… une couleur qui sied si bien à la Pamesa - Scotiabank ! « C’est plus qu’une victoire, c’est une libération », souffle Etxeberria, les yeux encore brillants après l’arrivée.
#
Coureur
Equipe
Temps
1
Haimar Etxeberria
Pamesa Ceramica - Scotiabank
4h04'35
2
Ben Tulett
INEOS Grenadiers
s.t.
3
Jonathan Milan
Bahrain Victorious
s.t.
4
Alberto Dainese
Cofidis
s.t.
5
Samuel Watson
Lidl - Trek
s.t.
6
Fernando Gaviria
EF Education - EasyPost
s.t.
7
Marius Mayrhofer
Team dsm-firmenich - PostNL
s.t.
8
Stefano Oldani
UAE Team Emirates
s.t.
9
Michael Matthews
Team Jayco AlUla
s.t.
10
Gerben Thijssen
Intermarché - Circus - Wanty
s.t.
Étape 4 — Cullera > El Puig
La quatrième étape semble à nouveau taillée pour les sprinters. La taille et la composition de l’échappée matinale renforce cette impression et personne ne donne cher de la peau de Weiss (TDU), Elosegui (MOR) et J.Cepeda (CJR). Elosegui profite quand même de l’opportunité pour prendre les points sur la seule bosse du jour et se retrouver ex-aequo au classement de la montagne avec Tuxurri. Dans le final, nous ne sommes pas à la hauteur et ne parvenons pas à placer Etxeberria : il se retrouve enfermé dans le jeu de trains et se fait distancer avant le sprint. D’autres favoris, comme Gaviria (EFE) et Milan (TBV), se laissent également piéger dans se final sinueux. Dainese (Cofidis) ne laisse pas passer cette opportunité et s’impose devant Ballerini (SOQ) et Arndt (ARK). Les sprinters ayant laissé passer leur chance peuvent ronger leur frein, car les reliefs vont maintenant s’enchaîner.
#
Coureur
Equipe
Temps
1
Alberto Dainese
Cofidis
3h46'04
2
Davide Ballerini
Soudal - Quick Step
s.t.
3
Nikias Arndt
Arkéa - B&B Hotels
s.t.
4
Gerben Thijssen
Intermarché - Circus - Wanty
s.t.
5
Marius Mayrhofer
Team dsm-firmenich - PostNL
s.t.
6
Stefano Oldani
UAE Team Emirates
s.t.
7
Matîs Louvel
Team Evian
s.t.
8
Jonathan Milan
Bahrain Victorious
s.t.
9
Gianni Vermeersch
Alpecin-Deceuninck
s.t.
10
Fernando Gaviria
EF Education - EasyPost
s.t.
…
…
…
…
15
Haimar Etxeberria
Pamesa Ceramica - Scotiabank
s.t.
Étape 5 — L’Eliana > Observatoire astrophysique de Javalambre
La première arrivée au sommet se profile déjà et la difficile montée vers l’observatoire de Javalambre en fait saliver plus d’un : beaucoup veulent partir, mais le peloton veut contrôler. Après une longue lutte, seuls Barthe (DAT), Hepburn (JAY), De Pestel (ARK) et Tuxurri obtiennent gain de cause. Notre jeune coureur a une seule mission et l’accompli parfaitement en allant chercher les points au Puerto de Alcubias pour consolider son avance au classement de la montagne. Comme souvent sur la Vuelta, le reste de l’étape se résume à une course de côte. Les équipes des favoris imposent le tempo et la sélection se fait par l’arrière jusque dans les derniers kilomètres ou les favoris se dévoilent enfin. Haig (TBV) et Ayuso (UAE) plantent les premières banderilles, mais les INEOS et les RedBull-BORA remettent de l’ordre pour protéger leurs options. C’est d’ailleurs Gall (RBH) qui s’occupe de réaliser le dernier écrémage pour mettre Uijtdebroeks (RBH) sur orbite ; ce dernier se retrouve en position idéale avec uniquement Mas (TBV) et McNulty (LTK) dans sa roue. Les autres favoris luttent pour réduire l’écart mais ne reviennent pas sur le trio au sein duquel Mas (TBV) a le dernier mot et s’impose tandis que Uijtebroeks (RBH) se console avec l’acquisition de maillot rouge. En effet, derrière c’est Riccitello (EFE) qui prend la médaille en chocolat 9’’ plus tard. D.Martinez (IGD) et Ciccone (SOQ) perdent 10 secondes supplémentaires tandis que l’addition s’élève à 32’’ pour Ayuso (UAD) et JP.Lopez.
Ce dernier ne rassure pas en déclarant : « Je ne suis pas en grande forme depuis le début de la semaine, je ne sais pas si je couve quelque chose. Heureusement que l’équipe me garde à flots le temps que je retrouve l’entierté de mes moyens. »
#
Coureur
Equipe
Temps
1
Enric Mas
Bahrain Victorious
4h49'25
2
Cian Uijtdebroeks
RedBull - BORA - hansgrohe
s.t.
3
Brandon McNulty
Lidl - Trek
s.t.
4
Matthew Riccitello
EF Education - EasyPost
+ 9
5
Felix Gall
RedBull - BORA - hansgrohe
s.t.
6
Amanuel Ghebreigzhabier
Team Visma - Lease a Bike
+ 19
7
Daniel Martínez
INEOS Grenadiers
s.t.
8
Egan Bernal
INEOS Grenadiers
s.t.
9
Kevin Geniets
Team Evian
s.t.
10
Harm Vanhoucke
Lotto Dstny
s.t.
…
…
…
…
15
Juan Pedro López
Pamesa Ceramica - Scotiabank
+ 32
Étape 6 — Mora de Rubielos > Ares del Maestrat
Les baroudeurs se disent qu’avec la fatigue de la veille, le peloton leur laissera peut-être plus de libertés. C’est donc un groupe d’une dizaine d’hommes qui part jouer les éclaireurs. Malheureusement pour eux, les RedBull – BORA ne veulent pas s’accorder de pause et roulent tambour battant. A mi-parcours seuls Miquel (EKP), Prodhomme (ARK), Chevalier (DAT), Kukrle (COF) et Faure-Prost (TUD) résistent à l’avant, mais avec moins de trois minutes d’avance, la messe est dite. L’équipe allemande impose le tempo et personne ne semble motivé à l’idée d’essayer d’enrayer la machine. Dans les premiers mètres du Puerto de Ares, JP.Lopez et Soler (EKP) chutent assez lourdement. Lipowitz (EKP) se porte immédiatement aux côtés de son leader contrairement aux Pamesa qui continuent leur course à l’avant. L’image étonne, surtout que malgré un final plus aisé que celui de la veille, JP.Lopez risque de prendre un bel éclat. Devant, le travail des RedBull paie : le groupe de tête n’est plus que d’une trentaine d’unités et Uijtdebroeks (RBH), galvanisé par le maillot rouge, conclut parfaitement le plan de son équipe et s’impose devant van Aert (TVL) et Mas (TBV). Parmi les principaux favoris on note la petite défaillance de Ciccone (SOQ | +38’’), mais surtout les plus de deux minutes de perdues par JP.Lopez.
Ce dernier frustre toutefois les auteurs d’article à sensation en déclarant : « Désolé de vous décevoir, mais mes coéquipiers n’ont pas reçu de consigne vengeresse pour me punir de quitter l’équipe. C’est moi qui ai demandé à ne pas être attendu. Comme je l’ai dit hier, je suis en toute petite forme, et ma chute assez lourde ne va pas m’aider à vite remonter la pente. Je ne voulais simplement pas hypothéquer les chances de mes camarades pour rien. »
Mais quel abruti, j'ai même pas pensé à me mettre dans le bonus
Début plus que satisfaisant avec la belle victoire d'Haimar et les pois, mais pas de chance pour Juanpe ... Il avait envie de troller les pronostiqueurs ?
Pour une fois que je crois en JuanPe, ça m'apprendra. Et évidemment les regrets de ne pas avoir ajouté Romeo dans le top 10 plutôt qu'aux KOM alors que j'avais fortement hésité Belle victoire avec Etxebarria. C'est cool de voir ce coureur enfin mis à l'honneur sur les grands tours Gros début de Vuelta de Uijtdebroeks aussi Ça annonce une explosion à mi-parcours
HPRMP a écrit:Mais quel abruti, j'ai même pas pensé à me mettre dans le bonus
Début plus que satisfaisant avec la belle victoire d'Haimar et les pois, mais pas de chance pour Juanpe ... Il avait envie de troller les pronostiqueurs ?
Ce n'est pas faute de vous avoir dit que j'essaie de faire briller vos avatars autant que possible. Haimar fait très plaisir et valide le choix de lacher Peñalver . Juanpe a trollé tout le monde avec ses FdJ toutes moisies... Après, je suis un peu coupable sur la chute qui est survenue dans une portion jouée en accéléré... Le mal était fait le temps que je réalise qu'il n'était plus là. Après il est à moins de 3 minutes... si ça se trouve il reste ma première carte !
Nico32 a écrit:Pour une fois que je crois en JuanPe, ça m'apprendra. Et évidemment les regrets de ne pas avoir ajouté Romeo dans le top 10 plutôt qu'aux KOM alors que j'avais fortement hésité Belle victoire avec Etxebarria. C'est cool de voir ce coureur enfin mis à l'honneur sur les grands tours Gros début de Vuelta de Uijtdebroeks aussi Ça annonce une explosion à mi-parcours
La situation entre JuanPe et Romeo peut encore s'inverser... ou pas ! Etxeberria est un peu rentré dans le rang après ses débuts tonitruants sur la via Roma. Mais j'ai toujours eu un faible pour son profil! Est-ce que c'est le décollage définitif de sa carrière ? Avec le prochain post on verra si tu est visionnaire ou non !
Phil a écrit:Juanpé
Content de voir Uijtdebroeks leader provisoire par contre et la belle victoire d'Haimar évidemment.
On croyait tous en lui... il a pas supporté cette pression ! Les Belges reviennent en force sur les GTs.
La Vuelta #4
Étapes 7 à 13 :
Profils étapes:
Étape 7 : Onda → Mas de la Costa
Le peloton s’élance d’Onda sous un soleil lourd, avec déjà en tête la terrible rampe finale du Mas de la Costa. Très vite, l’échappée du jour prend forme : AH.Johannessen (UXT), Henao (EFE), Jousseaume (COF), Schlegel (CJR), Pedrero (MOR) et Bouchard (DAT) ouvrent la route. Ceux-ci se répartissent les points des premiers cols laissant virtuellement le maillot de meilleur grimpeur sur les épaules de Tuxurri. Le peloton garde le groupe à portée de fusil toute la journée avant de les avaler à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée. Dans la côte non répertoriée avant la montée finale, Lutsenko (UAD) secoue la course et part en solitaire. Schachmann (RBH) et García Pierna s’activent pour combler la brèche, ce qui provoque d’énorme dégâts. Au pied du Mas de la Costa, Lutsenko (UAD) insiste devant le regard incrédule d’Ayuso (UAD) en grande difficulté. Le Kazakh fini par caler et c’est au tour de D.Martínez (IGD) de tenter sa chance. Le Colombien ne s’isole pas bien longtemps car Riccitello (EFE) et Gall (RBH) emmènent leurs capitaines et parviennent à ramener les plus costauds. Mas (TBV) passe à l’attaque à son tour, dans une portion à plus de 15 % et seul McNulty (LTK) parvient à tenir sa roue. L’Espagnol relance, mais l’Américain reste bien câlé dans sa roue avant de contrer impitoyablement dans les derniers hectomètres. Mas (TBV) doit se contenter de la deuxième place, mais il endosse le maillot de meilleur grimpeur comme lot de consolation. Derrière, JP.López prend la 3ème place après avoir lâché… Romeo. Les déclarations de la veille étaient-elles vraiment honnêtes ? Derrière le Top10 prend forme, avec D.Martinez (IGD) toujours solide, et les EF EducationCarthy et Riccitello qui se replacent. A l'arrivée, Ayuso (UAD), qui a perdu presque une minute, est remonté comme un coucou: « Je ne sais pas ce qui a traversé l’esprit d’Alexey… mais le plus dur était d’entendre notre DS gueuler comme un goret pour l’encourager dans l’oreillette. Même avec le maillot arc-en-ciel je ne suis pas respecté. Vivement que je quitte cette équipe de merde ! »
#
Coureur
Equipe
Temps
1
Brandon McNulty
Lidl - Trek
4h16'47
2
Enric Mas
Bahrain Victorious
+ 3
3
Juan Pedro López
Pamesa Ceramica - Scotiabank
+ 8
4
Ivan Romeo
Pamesa Ceramica - Scotiabank
+ 15
5
Hugh Carthy
EF Education - EasyPost
+ 20
6
Felix Gall
RedBull - BORA - hansgrohe
+ 31
7
Daniel Martínez
INEOS Grenadiers
s.t.
8
Raúl García Pierna
Pamesa Ceramica - Scotiabank
s.t.
9
Matthew Riccitello
EF Education - EasyPost
s.t.
10
Cian Uijtdebroeks
RedBull - BORA - hansgrohe
+ 41
…
…
…
…
13
Michael Storer
Team Evian
+ 49
14
Juan Ayuso
UAE Team Emirates
s.t.
Étape 8 : Valls → Igualada
La route s’élance de Valls sous un ciel dégagé, et déjà le profil annonce une journée moins piégeuse que la veille. Avec un seul GPM placé en fin de parcours et aucun sprint intermédiaire, la motivation pour se glisser à l’avant est limitée. Pourtant, Faure-Prost (TUD), Denz (DFP), Cepeda (CJR), Parra (EKP) et De Pestel (ARK) tentent leur chance, offrant quelques minutes d’exposition à leurs maillots. Le peloton ne s’affole pas, laissant l’écart grimper avant de resserrer l’étau à l’approche du Puerto de Montserrat. C’est là que la course change de ton. Dès les premières rampes, notre équipe décide de durcir le rythme. Le train se met en route, sans répit, et poursuit son effort dans les trente kilomètres qui suivent. Le plan est clair : faire mal aux purs sprinteurs tout en gardant Etxeberria à l’abri. Le résultat est implacable. Teunissen (TVL), Gaviria (EFE) et Milan (TBV) décrochent, impuissants, alors que notre bloc est déjà en ordre de marche pour préparer le final. Au fil des kilomètres, les espoirs de revanche s’évaporent pour les piégés. Seuls van Aert (TVL) et Dainese (COF) semblent encore capables de contester notre suprématie. Tulett (IGD) est surveillé du coin de l’œil, mais l’Anglais reste discret. Le sprint approche, la nervosité monte, mais Etxeberria est imperturbable. Sur son nuage, le jeune Basque profite d’un dernier lancer parfait pour déborder van Aert (TVL) et lever les bras une nouvelle fois. Matthews (JAY) complète le podium d'une journée ou les Pamesa-Scotiabank ont parfaitement joué leur partition. La victoire n’est pas le seul butin : avec ce succès, Etxeberria endosse aussi le maillot vert. Le coup est double. « L'équipe a tellement travaillé pour moi que j'étais presque obligé de conclure. Tout me réussi en ce moment, je dois en profiter », sourit-il à l’arrivée, conscient que la dynamique actuelle pourrait ne pas durer.
#
Coureur
Equipe
Temps
1
Haimar Etxeberria
Pamesa Ceramica - Scotiabank
3h47'42
2
Wout van Aert
Team Visma - Lease a Bike
s.t.
3
Michael Matthews
Team Jayco AlUla
s.t.
4
Alberto Dainese
Cofidis
s.t.
5
Ethan Hayter
INEOS Grenadiers
s.t.
6
Davide Ballerini
Soudal - Quick Step
s.t.
7
Ben Tulett
INEOS Grenadiers
s.t.
8
Maximilian Schachmann
RedBull - BORA - hansgrohe
s.t.
9
Juan Ayuso
UAE Team Emirates
s.t.
10
Cian Uijtdebroeks
RedBull - BORA - hansgrohe
s.t.
Étape 9 : Andorre-la-Vieille → Alto d’Els Cortals
La route s’élève dès le départ et l’échappée se forme rapidement. Pedrero (MOR), Vermaerke (DFP), Gregaard (UXT), Parra (EKP), Schlegel (CJR) et Prodhomme (ARK) prennent les devants. Tuxurri fait l'effort pour les rejoindre car il aimerait consolider le maillot à pois qu'il ne porte le maillot que parce que Mas (TBV) arbore déjà le rouge. Le Coll d’Ordino lui résiste : seulement deux points au sommet. Trop peu pour conforter son avance. Quand la course bascule vers le terrible Coll de la Gallina, l’échappée explose. Pedrero (MOR), Parra (EKP) et un impressionnant Schlegel (CJR) s’envolent, tandis que Tuxurri paye ses efforts et craque définitivement. Le maillot à pois glisse sur les épaules du Tchèque. Derrière, le peloton revient à vive allure. Adria imprime le tempo pour tuer dans l’œuf toute tentative avant la montée finale. À l’approche de l’Alto d’Els Cortals, Garcia Pierna prend le relais : le groupe des favoris ne compte plus qu’une cinquantaine d’hommes. La montée est roulante, ce qui condamne les attaques de Hirt (ICW) et Moniquet (LTD). Notre stratégie d’équipe se déploie à merveille : JP.López, qui joue cette fois à l'équipier modèle, se met à la planche et impose un rythme qui écrème encore le groupe. Tout est en place pour Romeo. Le jeune Espagnol tente sa chance dans les derniers hectomètres. Il désarçonne la plupart de ses rivaux sauf McNulty (LTK) et Mas (TBV) qui restent collés à sa roue. Plus frais et plus forts, ils le dominent ensuite au sprint pour une deuxième victoire d’étape de l’Américain. Romeo, troisième, gratte malgré tout du temps sur les autres prétendants. Foss (UXT), en revanche, sombre totalement : repoussé à quinze minutes, il sort déjà du jeu pour le général. Quelques heures plus tard, le Norvégien explique : « On ne l’a pas vu à l’écran, mais j’ai chuté dans la descente du Coll de la Gallina. A partir de là, chaque coup de pédale était compliqué. J’espère que les kinés vont pouvoir faire des miracles pendant la journée de repos. »
#
Coureur
Equipe
Temps
1
Brandon McNulty
Lidl - Trek
2h58'22
2
Enric Mas
Bahrain Victorious
s.t.
3
Ivan Romeo
Pamesa Ceramica - Scotiabank
s.t.
4
Daniel Martínez
INEOS Grenadiers
+ 8
5
Michael Storer
Team Evian
+ 12
6
Juan Pedro López
Pamesa Ceramica - Scotiabank
s.t.
7
Matthew Riccitello
EF Education - EasyPost
+ 23
8
Lennard Kämna
RedBull - BORA - hansgrohe
s.t.
9
Mattias Skjelmose
UAE Team Emirates
s.t.
10
Felix Gall
RedBull - BORA - hansgrohe
s.t.
…
…
…
…
44
Harm Vanhoucke
Lotto Dstny
+ 1'56
45
Ben Tulett
INEOS Grenadiers
s.t.
120
Tobias Foss
Uno-X Pro Cycling Team
+ 11'20
Étape 10 : Jurançon (Fra) → Pau (Fra)
La Vuelta reprend après la journée de repos avec un exercice solitaire redouté : 36 kilomètres légèrement vallonnés en France. Ce genre de chronos, on le sait, ne pardonnent que rarement. Les premiers coureurs s’élancent, et rapidement les spécialistes s'emparent des premières places. Armirail (ICW) signe un temps remarquable qui tient longtemps, malgré les passages appuyés de Price-Pejtersen (UXT), Kämna (RBH) ou Lozano. Le temps passe et la hiérarchie provisoire se dessine. Viennent alors les outsiders bien placés au général. Ayuso (UAD) ouvre le bal parmi les favoris. Avec son style fluide, il dévore la route et claque un temps canon : 38’32. Le message est clair, l’Espagnol est de retour aux avant-postes. Derrière lui, D.Martínez (IGD) s’applique, solide, et limite la casse à 6 secondes. Puis c’est au tour de Romeo, dernier représentant de son équipe à s’élancer. Enthousiasmé par l’ambiance, il fait vibrer la caravane Pamesa : à l’arrivée, il imite ses coéquipiers et se glisse dans le top 10 provisoire, confirmant les promesses de la jeune garde espagnole. McNulty (LTK) est en mission et écrase chaque partiel, aérien sur son vélo, en puissance mais toujours fluide. À l’arrivée, il améliore la marque d’Ayuso (UAD) de 9 secondes : 38’23. Le chrono du jour est peut-être tombé. Ne reste plus que Mas (TBV), maillot rouge sur le dos, en course. La foule l’encourage, mais très vite, on sent que les jambes n’y sont pas. Les intermédiaires sont mauvais, le rythme ne décolle pas. À l’arrivée, la sanction est terrible : 1’49 de retard sur McNulty (LTK). L'Américain remporte une 3ème étape en 4 jours de course et prend le pouvoir. Ayuso (UAD), deuxième du chrono, se replace parfaitement dans la bataille pour le podium. Romeo, Uijtdebroeks (RBH) et D.Martínez (IGD) sont en embuscade, tandis que Mas (TBV) dégringole de 4 places après une journée cauchemardesque. « Je savais que je pouvais frapper un grand coup aujourd’hui », sourit McNulty (LTK). Ayuso (UAD), lui, lance un avertissement : « Je reviens. Trois semaines, c’est long. ». Mas (TBV), abattu, n’a que quelques mots : « Les jambes n’étaient pas là. On fera jour après jour. »
#
Coureur
Equipe
Temps
1
Brandon McNulty
Lidl - Trek
38'23
2
Juan Ayuso
UAE Team Emirates
+ 9
3
Bruno Armirail
Intermarché - Circus - Wanty
+ 14
4
Daniel Martínez
INEOS Grenadiers
+ 15
5
Antonio Tiberi
Lidl - Trek
s.t.
6
Ivan Romeo
Pamesa Ceramica - Scotiabank
+ 19
7
Carlos Lozano
Pamesa Ceramica - Scotiabank
+ 23
8
Mattias Skjelmose
UAE Team Emirates
+ 29
9
Cian Uijtdebroeks
RedBull - BORA - hansgrohe
s.t.
10
Raúl García Pierna
Pamesa Ceramica - Scotiabank
+ 30
…
…
…
…
45
Enric Mas
Bahrain Victorious
+ 1'49
Étape 11 : Saint-Palais → Urdax-Dantxarinea
La Vuelta quitte la France par les routes tortueuses du Pays basque, direction Urdax-Dantxarinea. Une étape casse-pattes, usante, qui promet d’offrir un terrain de jeu idéal aux baroudeurs. Dès les premiers kilomètres, ça flingue de partout. Le peloton s’étire, se regroupe, puis explose à nouveau. Finalement, après une vingtaine de kilomètres de bagarre, un groupe costaud obtient le feu vert : onze coureurs à l’avant, parmi lesquels Costiou (DAT), Price-Pejtersen (UXT), Lipowitz (EKP) et le maillot à pois Schlegel (CJR). Chacun se relaie avec envie, bien décidé à saisir sa chance. Derrière pourtant, le peloton ne laisse jamais filer. Contre toute attente, la première moitié d’étape est menée tambour battant. Les formations RedBull, Evian et Pamesa roulent sans relâche, démontrant qu'elles visent une victoire d’étape. Les ultimes bosses approchent et le couperet tombe. Le peloton hausse encore le rythme pour avaler les derniers résistants. Lutsenko (UAD), toujours prompt à tenter un numéro, jaillit dans la dernière difficulté. La caméra s'attarde alors sur Ayuso (UAD), noir de colère après cette nouvelle offensive d’un coéquipier qui n’en fait qu’à sa tête. Etxeberria ne peut cette fois pas suivre le tempo et notre équipe s'arrête de rouler. Le Kazakh profite de la réorganisation de la poursuite pour basculer seul en tête, creuser un petit écart et s’engager à fond dans la descente vers Urdax. Sous la flamme rouge, il croit encore au miracle. Mais derrière, ça dévale à toute allure : Hayter (IGD), Schachmann (RBH) et van Aert (TVL) lancent le sprint à cinq cents mètres de la ligne. Schachmann (RBH) surprend van Aert (TVL), peut-être trop confiant, pour lever les bras. L’équipe allemande remporte ainsi une troisième victoire d’étape avec une 3ème homme, confirmant leur force collective. Hayter parvient lui aussi à sauter Lutsenko (UAD) pour complèter le podium.
#
Coureur
Equipe
Temps
1
Maximilian Schachmann
RedBull - BORA - hansgrohe
3h59'30
2
Wout van Aert
Team Visma - Lease a Bike
s.t.
3
Ethan Hayter
INEOS Grenadiers
s.t.
4
Alexey Lutsenko
UAE Team Emirates
s.t.
5
Enric Mas
Bahrain Victorious
s.t.
6
Ivan Romeo
Pamesa Ceramica - Scotiabank
s.t.
7
Brandon McNulty
Lidl - Trek
s.t.
8
Nikias Arndt
Arkéa - B&B Hotels
s.t.
9
Daan Hoole
Lidl - Trek
s.t.
10
Daniel Martínez
INEOS Grenadiers
s.t.
12ᵉ étape : Circuit de Navarre → Bilbao
Avec l'Alto de Arraiz situé à moins de 7 kilomètres de l'arrivée, la victoire sera sans nulle doutes pour un bon puncher. La question est de savoir si ce-dernier fera la course dans l'échappée ou dans le peloton. Vacek (TUD), Vermeersch (LTD), Schlegel (CJR), L.van den Berg (ADC), Landa (MOR), Price-Pejtersen (UXT), Dewulf (ICW) et Campenaerts (SOQ) misent sur la première option et s'isolent dans les 10 premiers kilomètres, mais comme depuis le début de cette Vuelta, le peloton n'est pas avare en efforts et ne laisse jamais plus de 4 minutes d'avance aux hommes de tête. Une dépense d’énergie surprenante à ce stade de la course. Arrive alors le dernier tiers de la course et l'enchainement de l'Urruztimendi et du Vivero. Notre équipe passe alors à l’offensive et impose un tempo étouffant qui écrème le peloton et condamne l’échappée. Etxeberria est toujours là, sans un signe de faiblesse. Résister à ce double mur prouve qu’il est à nouveau en jambes après son passage à vide de la veille. L’équipe révise alors ses plans : pourquoi ne pas viser le maillot vert en plus de l’étape ? Dans l'Alto de Arraiz, nous réduisons un peu la cadence pour ne pas faire sauter notre sprinter, mais surveillons les autres punchers comme le lait sur le feu. Personne ne bouge et c'est un groupe d'une quarantaine d'hommes qui bascule dans la descente vers Bilbao. Etxeberria dégaine le premier, faisant rugir le public basque. Mais notre coureur a un peu présumé de ses forces et cale au pire moment, laissant une petite porte ouverte dans laquelle s'engouffrent Tulett (IGD), van Aert (TVL) et Lutsenko (UAD). Le Britannique l'emporte d’un rien empêchant ainsi le Belge de prendre la tête du classement par points toujours dominé par un McNulty (LTK) insatiable. « J’avais les jambes pour gagner, mais j’ai attaqué trop tôt. Devant mon public, ça me laisse un goût amer. » souffle Etxeberria logiquement très déçu.
#
Coureur
Equipe
Temps
1
Ben Tulett
INEOS Grenadiers
3h55'39
2
Wout van Aert
Team Visma - Lease a Bike
s.t.
3
Alexey Lutsenko
UAE Team Emirates
s.t.
4
Haimar Etxeberria
Pamesa Ceramica - Scotiabank
s.t.
5
Brandon McNulty
Lidl - Trek
s.t.
6
Michael Matthews
Team Jayco AlUla
s.t.
7
Davide Formolo
Team dsm-firmenich - PostNL
s.t.
8
Michael Valgren
EF Education - EasyPost
s.t.
9
Diego Camargo
EF Education - EasyPost
s.t.
10
Ethan Hayter
INEOS Grenadiers
s.t.
13ᵉ étape — Bilbao → Los Machucos / Monument Vaca Pasiega
Dès le départ, les baroudeurs ne se résignent pas. Malgré la fatigue accumulée et un peloton d’une voracité presque incompréhensible après presque deux semaines de course, les offensives fusent. Ça attaque dans tous les sens, et au bout de 20 kilomètres parcourus à un rythme effrénée, c’est un groupe de 22 coureurs qui finit par se former en tête de course. Dans ce lot, plusieurs coureurs cherchant à compenser un début de Vuelta raté tels que Landa (MOR), Soler (EKP), Foss (UXT), O’Connor (UAD), Jungels (DAT), Vandenabeele (LTD) ou Vacek (TUD). Schlegel (CJR) et Tuxurri (PCS), avides de points pour le maillot de la montagne, sont présents aussi. Pour la première fois de cette Vuelta, le peloton lève le pied et l’écart grimpe au-delà des 10 minutes. Une déclaration d'intentions bien comprise par les échappés ou certains commencent à compter leurs coups de pédale. L’entente n’est plus parfaite ce qui pousse les plus forts à multiplier les attaques dans le Collado del Asón puis le Puerto de Alisas. Tuxurri est l’un des premiers à craquer face à ces changements de rythme. Le maillot à pois était peut-être un objectif trop ambitieux à ce stade sa carrière. Mais il n’est pas le seul et des grimpeurs aguerris comme Landa (MOR), Soler (EKP), Foss (UXT) se font aussi décrocher de la tête de course. C’est ainsi qu’à 50 kilomètres de l’arrivée, ils ne sont plus que sept à l’avant : Vandenabeele (LTD), O’Connor (UAD), Jungels (DAT), Colleoni (JAY), Formolo (DFP), Masnada (SOQ) et Zwiehoff (ARK). Derrière, le peloton réduit à 36 hommes s’est enfin mis à rouler. Mais les hommes de tête possèdent encore 6 minutes d'avance quand ils débutent la montée terrible de Los Machucos et ses pentes à plus de 10%. Jungels (DAT) retrouve dans cette ascencion une deuxième jeunesse. L’ancien vainqueur de Liège-Bastogne-Liège imprime un tempo d’enfer, lâche ses compagnons un à un et s’envole, seul, dans les pentes cantabres. Il franchit la ligne avec presque trois minutes d’avance sur son plus proche poursuivant, le visage marqué mais le sourire large : « Une last dance ? Je ne crois pas, je me sens encore la force de répéter ce genre de victoires quelques années. » Derrière, les membres du Top10 à l'exception de Bernal (IGD) qui a explosé dans le Puerto de la Cruz, attendent sagement d'avoir bien entamé la montée finale pour se faire la guerre. Mais avec des pourcentages à deux chiffres, ces quelques kilomètres sont suffisants pour faire d'énormes dégâts. Mas (TBV), Storer (EVI) et Romeo explosent les uns après les autres. En revanche, Uijtdebroeks (RBH) se révèle. Le jeune Belge accélère et met tout le monde au supplice. Seuls D.Martínez (IGD), régulier comme un métronome, et Ayuso (UAD) parviennent à le suivre, mais cèdent tout de même dans les derniers lacets. « Je savais que j’étais en forme, mais pas à ce point. Je me découvre sur ces pentes », confie le Belge bien installé en tête du classement des jeunes et nouveau prétendant au rouge, sourire incrédule. Au final, McNulty (LTK) limite bien la casse et conserve son maillot rouge, même s’il concède du terrain. « J’ai souffert, mais je garde le maillot. Il va falloir être solide, parce que derrière, ça pousse fort », admet-il après la ligne. Derrière lui, Uijtdebroeks (RBH) se rapproche à seulement 22 secondes, D.Martínez (IGD) grimpe sur le podium provisoire. Romeo et Mas (TBV) reculent dans une hiérarchie ou van Aert (TVL), décidemment à l’aise sur tous les terrains, semble bien installé.
Ca semblait rouler comme dans un rêve: une étape dans la besace, Romero qui grapille le général, la lutte pour les maillots distinctifs. Et puis sans qu'on s'en rende compte, sans démériter, les maillots distinctifs semblent s'envoler et Romero coince pour le général Il reste encore le plus dur a venir, donc il se pourrait bien que Juanpe soit finalement le meilleur... A voir s'il arrive a battre Van Aert
Tu t'es inspiré d'irl pour le caractère d'Ayuso ? En tout cas ça sent la meilleure note VAL chez Lutsenko que chez lui Très propre Etxeberria ! Une deuxième à la pédale Tu avais raison pour McNulty ! Et j'avais raison pour Martinez Comme chez gosso, WVA est censé craquer à un moment. Il est censé Ce qui te fait potentiellement trois mecs dans le top 7. Impressionnant ou frustrant de ne pas être plus haut ? Romeo semble limité sur les arrivées pour puncheurs. Tant que RGP reste à ses côtés, Lopez peut faire sa course.
HPRMP a écrit:Belle semaine avec la deuxième gagne pour Haimar... mais le vert se complique avec les hommes du général qui s'y mêlent...
Belle densité entre 5 et 8 au général, l'équipe a définitivement pris la suite de la Movistar
Première Vuelta pas facile mais on se montre à l'avant ! Et il reste encore une semaine, on va pouvoir avoir une idée de ma récupération
J'aime bien les citations, ça rajoute du concret au récit !
On va essayer de jouer les maillots distinctifs jusqu'au bout avec Isaac et Haimar! Mais pour Haimar la Vuelta est de toutes façons déjà réussie avec ses deux étapes!
Je ne sais pas comment prendre la comparaison avec la Movistar...
Content que les citations plaisent. C'est largement inspiré de ce que fait locktar, donc le mérite est pour lui!
Duxili a écrit:Ca semblait rouler comme dans un rêve: une étape dans la besace, Romero qui grapille le général, la lutte pour les maillots distinctifs. Et puis sans qu'on s'en rende compte, sans démériter, les maillots distinctifs semblent s'envoler et Romero coince pour le général Il reste encore le plus dur a venir, donc il se pourrait bien que Juanpe soit finalement le meilleur... A voir s'il arrive a battre Van Aert
C'est ROMEO mon coureur ! T'es bien défaitiste, ce deuxième bloc n'est pas si mauvais, même s'il semble clair que la victoire est quasi impossible. Et si van Aert était l'immense surprise du podium final ???
Nico32 a écrit:Tu t'es inspiré d'irl pour le caractère d'Ayuso ? En tout cas ça sent la meilleure note VAL chez Lutsenko que chez lui Très propre Etxeberria ! Une deuxième à la pédale Tu avais raison pour McNulty ! Et j'avais raison pour Martinez Comme chez gosso, WVA est censé craquer à un moment. Il est censé Ce qui te fait potentiellement trois mecs dans le top 7. Impressionnant ou frustrant de ne pas être plus haut ? Romeo semble limité sur les arrivées pour puncheurs. Tant que RGP reste à ses côtés, Lopez peut faire sa course.
Clairement, le fait de rédiger en parallèle de la vraie Vuelta m'a pas mal influencé ! Lutsenko pourrait en effet être un gros client des Ardennaises... 1 partout balle au centre ! Les 2 étapes de montagne à suivre montreront de quel bois est fait van Aert dans ma partie! Clairement je préférerais avoir la 1ère place que ce triplé dans le Top10. Mais je vais pas non plus me plaindre. C'est aussi lié à ma façon de jouer en utilisant beaucoup les trains et la gestion de l'effort au curseur. Quand j'attaque j'explose presque à chaques fois, donc j'ose plus trop le faire...
La Vuelta #5
Étapes 14 à 17 :
Profils étapes:
Étape 14 — San Vicente de la Barquera → Oviedo
Dès les premiers kilomètres, Wellens (LTD), Sénéchal (EFE), Denz (DFP), Calmejane (DAT), Samitier (EKP), Bonneu (ADC), Brunel (ARK), Landa (MOR) et Tusveld (DFP) s’extirpent de la meute. Le peloton, visiblement conquis par le goût du farniente, laisse faire et regarde l’écart grimper à toute allure. Aucun leader n’est menacé, donc personne ne prend la responsabilité de la poursuite. Devant, l’entente est bonne et chacun prend ses relais avec régularité. Mais à l’approche d’Oviedo, la méfiance s’installe. Les dsm-firmenich veulent faire parler leur supériorité numérique. Tusveld (DFP) s’improvise comme poisson-pilote pour Denz (DFP), espérant lancer son coéquipier dans un sprint réduit. Mais l’Allemand n’a tout simplement pas la pointe de vitesse pour conclure. A l’inverse, Sénéchal (EFE) bondit au bon moment, déborde tout le monde et file décrocher une victoire nette. Wellens (LTD) prend la deuxième place, tandis que Denz (DFP) sauve le podium. « J’ai attendu mon moment, je savais que sur un sprint pareil j’étais le plus rapide », glisse Sénéchal (EFE), un large sourire sur le visage. Même si le peloton arrive presque 9 minutes plus tard, le final est tout de même disputé car il reste des points pour le maillot vert à prendre ! Etxeberria donne tout ce qu’il a, mais van Aert (TVL) et Milan (TBV) se montrent plus véloces. En plus d'être bien placé dans le Top10, le tout-terrain Belge prend la tête du classement par points !
#
Coureur
Equipe
Temps
1
Florian Sénéchal
EF Education - EasyPost
4h16'34
2
Tim Wellens
Lotto Dstny
s.t.
3
Nico Denz
Team dsm-firmenich - PostNL
s.t.
4
Kamiel Bonneu
Alpecin-Deceuninck
s.t.
5
Alexys Brunel
Arkéa - B&B Hotels
s.t.
6
Mikel Landa
Movistar x Repsol
s.t.
7
Sergio Samitier
Equipo Kern Pharma
s.t.
8
Lilian Calmejane
Decathlon - Ag2r La Mondiale
s.t.
9
Martijn Tusveld
Team dsm-firmenich - PostNL
s.t.
10
Wout van Aert
Team Visma - Lease a Bike
+ 8'52
11
Jonathan Milan
Bahrain Victorious
s.t.
12
Haimar Etxeberria
Pamesa Ceramica - Scotiabank
s.t.
15ᵉ étape — Tineo → Sanctuaire del Acebo
Les baroudeurs, convaincus du dicton « Jamais deux sans trois », se ruent à l’avant. Le peloton, fidèle à son humeur des derniers jours, n’est pas avare en bons de sortie : plus de trente hommes s’échappent, parmi lesquels Schlegel (CJR) et Tuxurri (PCS), toujours en duel pour la montagne, mais aussi de solides grimpeurs comme Vandenabeele (LTD), Carthy (EFE), Leemreize (TVL), Jungels (DAT) ou Soler (EKP). On note aussi la présence intrigante de Zana (TBV) et Haig (TBV). Vont-ils servir de point d’appui pour une offensive lointaine de Mas (TBV) ? Derrière, Lidl-Trek se contente de contrôler sans s’affoler. McNulty (LTK), en rouge, n’est pas directement menacé et l’écart grimpe rapidement. Les premiers cols font le ménage à l’avant comme à l’arrière. Tuxurri perd pied dès le Puerto del Connio, tandis que Schlegel (CJR) poursuit sa moisson. Mais le Tchèque explose ensuite dans le Puerto de las Mujeres Muertas, ouvrant une porte à Jungels (DAT). Le Luxembourgeois peut rêver : le maillot à pois est à sa portée. À l’approche du Sanctuaire del Acebo, ils ne sont plus que 19 à l’avant, avec plus de six minutes sur un peloton réduit à une cinquantaine d’unités. A la surprise générale, Zana (TBV) et Haig (TBV) se découvrent les premiers. Mas (TBV), qui n’a pas bougé une oreille dans les cols précédents, est ainsi laissé seul face à ses adversaires. Jungels (DAT), survolté par la perspective du doublé, part en contre. Traeen (UXT) et Carthy (EFE) s’accrochent alors que Zana et Haig (TBV) restent scotchés... les choix tactiques de la Bahrain s'avèrent désastreux. Dans le groupe maillot rouge, JP.Lopez s'est mis à la planche pour Romeo. Mais il ne parvient à désarçonner que van Aert (TVL) qui montre ses premières limites en montagne. McNulty (LTK), Uijtdebroeks (RBH), Martinez (IGD) et Ayuso (UAD) suivent sans broncher. A l'inverse, notre leader se fait légèrement distancer quand Lutsenko (UAD) décide d'enfin travailler pour son leader. On revient à l'avant ou Carthy (EFE) place une ultime accélération pour s'envoler seul vers la victoire d'étape. Le podium est complété par Traeen (UXT) et Jungels (DAT) une vingtaine de secondes plus tard. Arrivent ensuite au compte-goutte tous les autres échappés, puis les membres du Top10. C'est à nouveau McNulty (LTK) qui se montre le plus fort et qui gratte même quelques secondes après avoir résisté à toutes les attaques de ses rivaux. Romeo limite finalement bien la casse, mais perd quand même de précieuses secondes et voit le podium s'éloigner. « C’est clair que c’est un peu dur de perdre du temps alors que l’équipe roule pour moi… mais au moins nous, nous avons essayé quelque chose ! »
#
Coureur
Equipe
Temps
1
Hugh Carthy
EF Education - EasyPost
4h10'27
2
Torstein Træen
Uno-X Pro Cycling Team
+ 18
3
Bob Jungels
Decathlon - Ag2r La Mondiale
s.t.
4
Filippo Zana
Bahrain Victorious
+ 1'09
5
Jack Haig
Bahrain Victorious
+ 1'17
6
Amanuel Ghebreigzhabier
Team Visma - Lease a Bike
+ 1'20
7
Henri Vandenabeele
Lotto Dstny
+ 1'26
8
Davide Formolo
Team dsm-firmenich - PostNL
+ 1'34
9
Esteban Chaves
Team Jayco AlUla
+ 1'38
10
Kevin Colleoni
Team Jayco AlUla
+ 1'46
…
…
…
…
20
Brandon McNulty
Lidl - Trek
+ 4'30
21
Juan Ayuso
UAE Team Emirates
+ 4'43
23
Matthew Riccitello
EF Education - EasyPost
+ 4'48
24
Daniel Martínez
INEOS Grenadiers
s.t.
25
Cian Uijtdebroeks
RedBull - BORA - hansgrohe
+ 4'54
26
Ivan Romeo
Pamesa Ceramica - Scotiabank
+ 5'03
42
Enric Mas
Bahrain Victorious
+ 6'33
53
Wout van Aert
Team Visma - Lease a Bike
+ 7'16
16ᵉ étape — Pravia → Alto de La Cubilla / Lena
Les baroudeurs ont bien compris que le peloton s’est désormais recentré sur le classement général. Ils profitent donc de cette accalmie tactique pour se projeter massivement à l’avant. Pas moins de vingt-cinq coureurs composent l’échappée du jour, parmi lesquels MA.Lopez (EVI), Leemreize (TVL), Ciccone (SOQ), Hirt (ICW), Vacek (TUD), L.van den Berg (ADC), Soler (EKP) et Carthy (EFE). Le difficile Puerto de Marabio, à mi-parcours, sert d’arbitre impitoyable : l’échappée y perd la moitié de ses membres, tout comme le peloton, victime d’un tempo soutenu imposé par les Lidl-Trek. Les visages se ferment, la fatigue s’installe. Trente-sept kilomètres plus loin, MA.Lopez (EVI), Carthy (EFE), Ciccone (SOQ), Hirt (ICW), Masnada (SOQ), Bouchard (DAT), Pedrero (MOR), Howson (JAY) et AH.Johannessen (UXT) franchissent les premiers le sommet de l’Alto de la Cobertoria. Le groupe maillot rouge, aminci à une soixantaine d’unités, pointe alors à près de neuf minutes. Ciccone (SOQ) qui s'est laissé porter par Masnada (SOQ) toute la journée se dévoile enfin en attaquant dès les premiers contreforts de l’Alto de La Cubilla. Hirt (ICW) saute immédiatement dans sa roue, puis les deux coureurs se relaient parfaitement pour creuser l’écart. Le Tchèque finit par exploser à moins de trois kilomètres du sommet, tandis que le coureur de la Soudal-Quick Step ne faiblit pas et s’envole, irrésistible, vers un succès de prestige. Au vu des écarts, il va même se replacer même dans la bataille pour le Top5. Derrière, dans le groupe maillot rouge, nous décidons de jouer à nouveau crânement notre carte. García Pierna allume la première mèche, puis JP.López prend le relais pour préparer le terrain à Romeo. Mais, comme la veille, les autres favoris s’accrochent, sans montrer le moindre signe de faiblesse. Notre manœuvre est pourtant cette fois payante, car Romeo a encore la force de se dresser sur ses pédales lorsque JP.López s’écarte. McNulty (LTK), Uijtdebroeks (RBH) et D.Martínez (IGD) ne veulent pas faire d’efforts pour leurs rivaux ce qui permet à notre leader de creuser un petit écart et surtout — ce qui compte bien plus à ce stade de la Vuelta — d’envoyer un signal fort : il ne renoncera pas sans se battre. « Je sentais que les jambes répondaient mieux aujourd’hui. Il fallait tenter, montrer qu’on est toujours là. » confiera Romeo, essoufflé mais lucide, au sommet de la Cubilla.
#
Coureur
Equipe
Temps
1
Giulio Ciccone
Soudal - Quick Step
4h19'43
2
Hugh Carthy
EF Education - EasyPost
+ 3'28
3
Miguel Angel López
Team Evian
+ 3'36
4
Jan Hirt
Intermarché - Circus - Wanty
+ 3'40
5
Fausto Masnada
Soudal - Quick Step
+ 4'17
6
Anders Halland Johannessen
Uno-X Pro Cycling Team
+ 4'51
7
Gijs Leemreize
Team Visma - Lease a Bike
+ 5'55
8
Damien Howson
Team Jayco AlUla
+ 5'59
9
Geoffrey Bouchard
Decathlon - Ag2r La Mondiale
s.t.
10
Antonio Pedrero
Movistar x Repsol
s.t.
11
Ivan Romeo
Pamesa Ceramica - Scotiabank
+ 6'16
12
Brandon McNulty
Lidl - Trek
+ 6'26
13
Daniel Martínez
INEOS Grenadiers
s.t.
14
Cian Uijtdebroeks
RedBull - BORA - hansgrohe
+ 6'37
…
…
…
…
17
Juan Ayuso
UAE Team Emirates
+ 7'01
19
Matthew Riccitello
EF Education - EasyPost
+ 7'09
22
Alexey Lutsenko
UAE Team Emirates
+ 7'58
26
Wout van Aert
Team Visma - Lease a Bike
+ 8'29
17ᵉ étape — Aranda de Duero → Guadalajara
Une journée de plus, et le scénario semble écrit d’avance : la Lidl-Trek laisse filer une échappée-fleuve. Le peloton savoure ce moment de répit apparent, mais pas question pour tout le monde de se contenter d’une promenade. Cette fois, la lutte pour le maillot vert promet d’animer la journée. Les Jumbo de van Aert, les Ineos-Grenadiers de Tulett et notre équipe pour Etxeberria s’activent immédiatement en tête de peloton. Pas question de laisser trop d’espace. Devant, les échappés s’entendent correctement, mais leurs espoirs sont vite douchés : l’avance ne décolle jamais au-delà des deux minutes. Ils comprennent vite qu’ils ne verront pas Guadalajara en tête, mais profitent de leur exposition pour se partager les points du sprint intermédiaire. Derrière, les formations intéressées par le maillot vert s’appliquent à contrôler, chacun calculant déjà son placement pour le final. Quand les fuyards sont repris à une quinzaine de kilomètres de l’arrivée, le peloton file à vive allure vers un sprint massif. Watson (LTK) lance le premier, parfaitement placé dans le dernier virage. Milan (TBV), van Aert (TVL) et Etxeberria bondissent dans sa roue. Tulett (IGD), lui, est déjà loin : après avoir beaucoup donné les journées précédentes pour D.Martínez (IGD), il dit adieu à ses espoirs de conserver le vert. Dans la dernière ligne droite, Milan (TBV) semble imbattable. L’Italien déborde Watson (LTK) et prend une longueur d’avance. Trop sûr de lui, il relâche pourtant son effort pour lever les bras un mètre trop tôt. Etxeberria, en revanche, ne renonce jamais : le Basque jette son vélo sur la ligne dans un ultime réflexe de battant. La photofinish ne laisse aucun doute : victoire pour Etxeberria, qui signe son troisième succès sur cette Vuelta et récupère dans la foulée le maillot vert. van Aert (TVL) complète le podium du jour et reste tout proche au classement par points, à seulement cinq unités. La bataille est loin d’être terminée, mais pour l’heure, c’est bien Etxeberria qui savoure, sourire aux lèvres : « Je savais que ça se jouerait à rien. Quand j’ai vu Milan lever les bras, j’ai jeté tout ce qu’il me restait. Ces cinq centimètres-là, je suis allé les chercher au courage. »
Encore une victoire pour Haimar décidément impressionnant On aurait bien aimé le screen de cette arrivée avec Milan Sympa de voir Sénéchal vaincre la scoumoune ici WVA qui craque Beau tempérament de ta part même si le trio de tête semble imprenable. Uijtdebroeks ne craque pas et tu n'avais pas menti sur McNulty
La comparaison avec la Movistar s'éloigne ... Ici ils savent travailler pour les autres
Apprentissage difficile en troisième semaine ... Mais ça paiera dans le futur !
Notre sprinter Basque fait l'unanimité !
Ben la différence c'est qu'ils ont un DS compétent chez Pamesa !
Oui le pauvre Isaac est un peu dans le dur sur cette fin de Vuelta... mais il travaille dur pour son leader !
Duxili a écrit:Allez, un petit sprint pour la route
Le maillot vert sur le dos, il va falloir le garder !
Beau travail d'equipe et finalement un bon classement des 2 leaders meme si au temps il y a un gap
Mc Nulty parviendra-t-il a tout controler jusqu'au bout ?
Qui aurait parié sur le fait que c'est sur les arrivées massives que mon équipe brillerait le plus ?
Le maillot vert est effectivement loin d'être acquis avec Wout toujours dans le coup ! Le vainqueur risque de n'être connu qu'après le sprint de Madrid !
Le maillot rouge semble très compliqué à jouer... mais je crois au podium!
Pour avoir une réponse sur la capacité de l'Américain à gérer, il faudra certainement attendre la semaine prochaine... je suis mega à la bourre et n'ai encore rien rédigé de la 18ème étape
Nico32 a écrit:Encore une victoire pour Haimar décidément impressionnant On aurait bien aimé le screen de cette arrivée avec Milan Sympa de voir Sénéchal vaincre la scoumoune ici WVA qui craque Beau tempérament de ta part même si le trio de tête semble imprenable. Uijtdebroeks ne craque pas et tu n'avais pas menti sur McNulty
Haimar est "on fire" ! J'ai très peu de screens de cette Vuelta... je suis un peu retombé dans mes travers en voulant avancer vite et n'ai pas pris le temps de lancer le replay des étapes pour avoir de beaux screens. Personnelement leur absence ne me gène pas trop. Mais je sais que vous êtes plusieurs à aimer, donc je vais essayer de me discipliner à nouveau !
Heureusement que WVA craque... malgré une très belle note en montagne il a quand même quelques points de moins que les favoris! Je vais essayer jusqu'au bout et Uijtebroeks a encore quelques étapes pour exploser...
Je maîtrise moins bien que toi l'art des fausses pistes.
Sinon comme dit à Duxili, je vais voir si j'arrive à rédiger la fin ce week-end... mais le plus probable est que je repousse la suite à la semaine prochaine.
18ᵉ étape — Colmenar Viejo → Becerril de la Sierra
L’étape du jour, toute en relief madrilène, annonce une bataille d’usure. Dès les premiers kilomètres, Hirt (ICW), Schlegel (CJR) et De Plus (SOQ) se projettent à l’avant et creusent un écart significatif. Mais ils ne passeront vraisemblablement pas la journée seuls en tête, car plusieurs contre-attaques fusent, et après vingt kilomètres effrénés, un groupe dix coureurs finit par rejoindre le trio pour former l’échappée. Parmi eux, Mas (TBV), Carthy (EFE), Soler (EKP) et Landa (MOR) sont les coureurs les plus huppés. Derrière, le peloton ne s’endort pas. Notre équipe prend les commandes du peloton dès les premières rampes du Puerto de Navacerrada pour hausser le ton. L’écart ne dépasse ainsi jamais les quatres minutes. Dans le premier passage du Puerto de la Morcuera, les UAE Emirates passent également de gros relais et durcissent encore la course. L’objectif est clair : semer le chaos dans les équipes des membres du podium. Devant, la sélection naturelle s’opère. Schlegel (CJR) n’est pas de taille et voit Carthy (EFE) et Mas (TBV) revenir tout prêt de lui au classement de la montagne. Après le deuxième passage du Morcuera, ils ne sont plus que huit à l’avant, mais l’écart tombe à moins d’une minute trente. Le peloton, réduit à une cinquantaine d’hommes, file tout droit vers eux. Loin derrière, Jungels (DAT) grimace dans le grupetto. Fortement amoindri par un virus, le Luxembourgeois fini même par jeter l’éponge quelques kilomètres plus loin. Dans le Puerto de Cotos, les Lidl-Trek reprennent le contrôle, et les derniers échappés sont avalés. Mais l’équipe américaine ne parvient pas à calmer bien longtemps le jeu et la fin d’ascension se transforme en champ de bataille. Lutsenko (UAD) et JP. López se relayent comme des forcenés avec Ayuso (UAD) et Romeo (PCS) sur leur porte bagage. Les deux lieutenants sont impressionants et décramponnent tout le monde dans les derniers hectomètres à l’exception de Ciccone (SOQ) et Storer (EVI) qui parviennent tout juste à accrocher leurs roues. Le petit groupe bascule alors en tête au sommet, avec quelques secondes d’avance sur le groupe maillot rouge. Mais le replat avant la descente leur est fatal : les autres équipes organisent la poursuite et bouchent l’écart avant la bascule. La tension monte dans la descente vers Becerril. Ayuso (UAD) et Romeo tentent un dernier coup de poker, mais leurs efforts sont vains : le peloton des vingt plus costauds se reforme pour un sprint en petit comité. Et dans cet exercice, un homme ne laisse aucune place au doute. van Aert (TVL), encore lui, déborde tout le monde avec une facilité déconcertante et lève les bras, victorieux. Le Belge récupère par la même occasion le maillot vert, qu’il avait perdu deux jours plus tôt. Meurisse (ADC) règle le groupe pour la deuxième place, juste devant un Romeo héroïque, qui s’arrache pour cueillir les dernières bonifications du jour. Grâce à ces secondes arrachées de haute lutte, il subtilise la quatrième place du classement général à Ayuso (UAD), son allié du jour mais rival de demain. « On a bien travaillé ensemble et l’on aurait certainement mérité plus grande récompense, mais à la fin, c'est chaucn pour soit », glisse Romeo, lucide, sur la ligne.
#
Coureur
Equipe
Temps
1
Wout van Aert
Team Visma - Lease a Bike
4h26'59
2
Xandro Meurisse
Alpecin-Deceuninck
s.t.
3
Ivan Romeo
Pamesa Ceramica - Scotiabank
s.t.
4
Juan Ayuso
UAE Team Emirates
s.t.
5
Brandon McNulty
Lidl - Trek
s.t.
6
Alexey Lutsenko
UAE Team Emirates
s.t.
7
Cian Uijtdebroeks
RedBull - BORA - hansgrohe
s.t.
8
Felix Gall
RedBull - BORA - hansgrohe
s.t.
9
Giulio Ciccone
Soudal - Quick Step
s.t.
10
Filippo Zana
Bahrain Victorious
s.t.
…
…
…
…
12
Daniel Martínez
INEOS Grenadiers
s.t.
16
Michael Storer
Team Evian
s.t.
28
Fausto Masnada
Soudal - Quick Step
+ 2'33
179
Bob Jungels
Decathlon - Ag2r La Mondiale
DNF
19ᵉ étape — Ávila → Tolède
Très vite, cinq hommes prennent les devants : Gogl (ADC), Serrano (MOR), Calmejane (DAT), Pellaud (TUD) et F.Vermeersch (LTD). Un groupe solide, mais dont la tâche semble compliquée, car pour notre équipe, la stratégie est claire : pas question de laisser filer. Etxeberria, toujours en lice pour le vert, compte sur ses coéquipiers pour jouer l’étape au sprint massif. La mission des échappés devient impossible lorsque la Bahrain Victorious vient prêter main forte à l’avant car Milan veut encore sa victoire d’étape. Le tempo est maîtrisé de bout en bout, l’écart ne dépassant jamais les trois minutes. À vingt kilomètres de l’arrivée, les fuyards rendent les armes. Place aux trains. La tension grimpe d’un cran à l’approche des derniers kilomètres. Les formations se replacent, les coudes se frottent, et van Aert (TVL) se montre sans gêne en venant s’installer tranquillement dans la roue d’Etxeberria lui-même emmené par Romeo qui ne compte pas ses coups de pédales malgré la bataille qui l’attend demain. La flamme rouge franchie, le sprint est lancé. Les quatre coureurs les plus rapides du jour se détachent rapidement : E.Hayter (IGD), van Aert (TVL), Etxeberria et Arndt (ARK). Notre Basque, toujours sur son petit nuage et frais après avoir fourni un minimum d’efforts la veille lance son sprint avec une puissance impressionnante. Impossible à remonter, il s’envole vers sa quatrième victoire d’étape ! Derrière lui, E.Hayter (IGD) prend la deuxième place, devant van Aert (TVL) et Arndt (ARK). Et avec ce détail, tout change : en étant devancé, le Belge rend le maillot vert à notre coureur. Le duel entre les deux hommes, qui anime la fin de cette Vuelta, se resserre à seulement cinq points avant le sprint royal de Madrid. « Voir Ivan jouer les poisson-pilotes alors qu’il joue sa place sur le podium, c’est juste incroyable ! Je me devais de gagner pour lui. 4 victoires sur un Grand Tour s’est exceptionnel… mais l’appétit vient en mangeant et je ne m’en satisfais pas ! », glisse Etxeberria, le regard déjà tourné vers la capitale.
#
Coureur
Equipe
Temps
1
Haimar Etxeberria
Pamesa Ceramica - Scotiabank
3h27'37
2
Ethan Hayter
INEOS Grenadiers
s.t.
3
Wout van Aert
Team Visma - Lease a Bike
s.t.
4
Nikias Arndt
Arkéa - B&B Hotels
s.t.
5
Ivan Romeo
Pamesa Ceramica - Scotiabank
s.t.
6
Ben Tulett
INEOS Grenadiers
s.t.
7
Daniel Martínez
INEOS Grenadiers
s.t.
8
Stefano Oldani
UAE Team Emirates
s.t.
9
Cian Uijtdebroeks
RedBull - BORA - hansgrohe
s.t.
10
Søren Kragh Andersen
Uno-X Pro Cycling Team
s.t.
20ᵉ étape — Arenas de San Pedro → Plataforma de Gredos
L’avant-dernière journée de course, et sans doute la dernière chance de bouleverser le classement général. Le profil montagneux attire tous ceux qui n’ont plus rien à perdre et tout à gagner. Très vite, les attaques fusent de toute part. Mas (TBV), Riccitello (EFE), Ardila (JAY), Meurisse (ADC) et Hirt (ICW) prennent rapidement quelques secondes d’avance, mais derrière, la bataille continue : Schlegel (CJR), bien décidé à défendre son maillot à pois, tente de raccrocher le bon wagon tandis qu’O’Connor (UAD), Foss (UXT), Haig (TBV), Vandenabeele (LTD), Carthy (EFE) et bien d’autres partent en contre. La situation ne se stabilise qu’après la descente du Puerto de Serramillos : 21 hommes en tête, un groupe relevé, mais sans Schlegel (CJR), qui a explosé. Son maillot de meilleur grimpeur finira certainement sur les épaules de Carthy (EFE) ou de Mas (TBV). Derrière, la Lidl-Trek contrôle sans panique : McNulty n’est pas menacé, l’écart grimpe jusqu’à douze minutes. Au pied du Puerto de Peña Negra, avant-dernier col du jour, les échappés collaborent encore parfaitement. Mais dans le peloton, les choses s’animent : voyant les équipiers s’effriter, Tuxurri prend ses responsabilités et durcit le rythme. Oldani (UAD) vient lui prêter main-forte, signe que, comme Romeo, Ayuso (UAD) n’a pas dit son dernier mot. À l’avant, la bagarre pour les points de la montagne fait rage : Mas (TBV) devance Carthy (EFE) au sommet du Peña Negra et s’empare du maillot à pois. Malheureusement pour eux, cette lutte acharnée leur coûte cher : dans la montée non répertoriée qui suit, ils explosent lorsqu’O’Connor (UAD), Foss (UXT), Ardila (JAY), Hirt (ICW) et Benoot (TVL) accélèrent. Quelques kilomètres plus loin, le peloton - réduit à 26 unités et mené par García Pierna – franchit à son tour le sommet du Peña Negra. Dans la descente, on surprend Ayuso (UAD) et Romeo côte à côte, en pleine discussion. Les deux jeunes Espagnols s’allient pour un ultime baroud : ils sautent dans la roue de Lutsenko (UAD) quand celui-ci attaque dans la même montée où Mas (TBV) et Carthy (EFE) avaient craqué. Le trio creuse l’écart. Derrière, JP.López tente de semer la zizanie dans le groupe de chasse, pendant que D.Martínez (IGD) et McNulty (LTK), isolés, serrent les dents. Heureusement pour eux, les RedBull–BORA viennent à la rescousse : Gall et Kämna se sacrifient pour Uijtdebroeks (RBH), maintenant l’écart sous contrôle. À l’avant, Foss (UXT) s’impose dans un sprint à deux devant O’Connor (UAD), sauvant ainsi sa Vuelta et celle de son équipe. Ardila (JAY) complète le podium. Derrière, Romeo s’arrache une dernière fois, lâche Ayuso (UAD) et résiste jusqu’au bout au retour de ses rivaux. Mais malgré son courage, les écarts finaux restent minimes : 13 secondes sur McNulty (LTK) et 25 sur Martínez (IGD) — trop peu pour renverser la hiérarchie. Même Uijtdebroeks (RBH), qui a perdu la roue de Kämna (RBH) dans le final, ne perd que 40 secondes et sauve son podium avec aisance. « J’y ai cru, vraiment… mais il n’y avait plus rien à faire. On a tout donné », souffle Romeo à l’arrivée, vidé mais fier. L’Espagnol pourra au moins se consoler : il a prouvé qu’il appartient désormais au cercle restreint des candidats au podium des grands tours.
#
Coureur
Equipe
Temps
1
Tobias Foss
Uno-X Pro Cycling Team
5h04'18
2
Ben O'Connor
UAE Team Emirates
s.t.
3
Camilo Ardila
Team Jayco AlUla
+ 16
4
Tiesj Benoot
Team Visma - Lease a Bike
+ 32
5
Jan Hirt
Intermarché - Circus - Wanty
+ 51
6
Louis Meintjes
Intermarché - Circus - Wanty
+ 2'10
7
Hugh Carthy
EF Education - EasyPost
+ 2'33
8
Matthew Riccitello
EF Education - EasyPost
+ 2'50
9
Ivan Romeo
Pamesa Ceramica - Scotiabank
+ 3'20
10
Brandon McNulty
Lidl - Trek
+ 3'33
11
Juan Ayuso
UAE Team Emirates
+ 3'38
12
Daniel Martínez
INEOS Grenadiers
+ 3'45
13
Lennard Kämna
RedBull - BORA - hansgrohe
+ 3'48
…
…
…
…
15
Cian Uijtdebroeks
RedBull - BORA - hansgrohe
+ 4'00
16
Giulio Ciccone
Soudal - Quick Step
+ 4'05
27
Juan Pedro López
Pamesa Ceramica - Scotiabank
+ 5'38
31
Alexey Lutsenko
UAE Team Emirates
+ 6'45
38
Wout van Aert
Team Visma - Lease a Bike
+ 7'31
21ᵉ étape — Fuenlabrada → Madrid
Dernière journée, dernière tension : le maillot vert n’est toujours pas décidé. Si le classement général ne devrait plus être bouleversé, la bataille pour les points promet un feu d’artifice final sur les boulevards de Madrid. Dès le départ, quatre courageux se lancent à l’assaut : F.Vermeersch (LTD), Barthe (DAT), Barrenetxea (CJR) et Samitier (EKP). Un groupe réduit qui laisse dix points à distribuer au sprint intermédiaire. Dans le peloton, notre équipe prend ses responsabilités : Etxeberria veut définitivement s’assurer le vert. Les Visma-Lease a Bike, eux, laissent van Aert (TVL) se débrouiller seul. Notre coureur, parfaitement emmené empoche les dix points qui pourraient être décisifs. Le Graal est à portée de main. À l’avant, F.Vermeersch (LTD) résiste vaillamment mais finit par rendre les armes à sept kilomètres de la ligne, au moment où les trains s’organisent déjà pour le sprint final. L’ambiance monte, les rues de Madrid se resserrent, et le peloton file à toute allure vers la dernière ligne droite. Romeo emmène Etxeberria, collé dans sa roue, tandis que Benoot (TVL) joue les poissons-pilotes pour van Aert (TVL). Les deux équipes se neutralisent, trop occupées à se marquer. Quand le sprint est enfin lancé, ils partent une demi-seconde trop tard — une éternité à cette vitesse. C’est Watson (LTK) qui saisit l’opportunité et remporte la dernière victoire de cette Vuelta, devant Ballerini (SOQ) et Arndt (ARK). Van Aert (TVL) doit se contenter de la 7ᵉ place, Etxeberria termine 9ᵉ. Mais peu importe : le maillot vert est pour lui. Même sans le sprint intermédiaire, il l’aurait conquis. Sur le podium, le Basque rayonne, drapé de vert et salué par un public madrilène conquis. « On a tenu jusqu’au bout. C’était long, c’était dur, mais quelle récompense ! » confie un Etxeberria ému le regard perdu vers le ciel de Madrid.
HPRMP a écrit:Le podium raté pour pas grand chose, c'est dommage mais si on se rappelle que c'est pas le leader prévu c'est quand même plus qu'honorable !
Le vert pour le camarade Basque Décidément en sacrée forme sur ces trois semaines !
On finit en équipier, c'est formateur ! Quelle place au général finalement ?
Romeo m'a fait plaisir et surtout m'a convaincu de ne pas chercher un nouveau leader sur le marché après avoir raté les négociations avec Juanpe.
Etxeberria m'a surpris moi-même par sa constance et ses super FdJ jour après jour! La Vuelta avec peu de sprints sur de grands boulevards plats est un super terrain de jeu pour lui. Je pense qu'il viendra défendre son maillot l'année qui vient! La question est de savoir s'il doublera avec un autre GT...
Ton alter ego a terminé 61ème à 1h00'35'' de McNulty. Après avoir renoncé au maillot à pois, il s'est mué en équipier fiable. La saison prochaine pourrait déjà voir vos avatars un peu plus haut dans les classements, car malgré mes efforts pour brider un peu l'évolution de tous les newgens - souvent trop rapide à mon goût - leurs notes grimpent quand-même en flèche !
HPRMP a écrit:Quelle place au général finalement ?
Ton alter ego a terminé 61ème à 1h00'35'' de McNulty.
Du coup j'ai regardé les résultats de la Vuelta 2019 (vu que c'est ce parcours là) ... En finissant à 1 heure ça faisait top 20 (ou d'un autre point de vue, le 61e est à 2 heures 51) Le cyclisme il a changé