PCM France
[22] Pamesa-Scotiabank 26: Classiques de Septembre
Modérateur: Animateurs récits
Re: [22] Pamesa-Scotiabank 26: CN + mois de juin
par Nico32 » 10 Juin 2025, 17:06
Remplacer JuanPe et Pelayo par Pickrell et Leonard, et tu n'es pas content ?
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Nico32 - Champion confirmé
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[22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #2
par PinkertonW » 12 Juin 2025, 10:11
Courrier des lecteurs
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Tour de France #2
Présentation des équipes
TotalEnergies (29ème)
Cofidis (22ème)
Green Project - Bardiani (21ème)
Kern Pharma (19ème)
Movistar X Repsol (18ème)
Arkéa - B&B Hotels (17ème)
Intermarché - Circus - Wanty (16ème)
Bahrain Victorious (15ème)
Lotto Dstny (14ème)
Uno-X Pro Cycling (13ème)
Alpecin - Deceuninck (12ème)
Jayco - AlUla (11ème)
Decathlon – Ag2r La Mondiale (10ème)
RedBull - BORA (9ème)
Lidl - Trek (8ème)
Soudal - QuickStep (7ème)
UAE Team Emirates (6ème)
Evian (5ème)
EF - EasyPost (4ème)
Visma - Lease a Bike (3ème)
INEOS Grenadiers (2ème)
Pamesa - Scotiabank (1er)
Les favoris
(classement purement subjectif effectué avant d'avoir joué la moindre étape)
Tour de France #2
Présentation des équipes
Entre parenthèse le classement CQ Ranking de l'équipe au départ du Giro. Dans les startlist, les coureurs sont classés par ordre de popularité décroissante (note gene_f_popularity du 05.05.2026). Ceux avec l’indication U25 sont éligibles au classement du meilleur jeune.
TotalEnergies (29ème)
Les dernières saisons ont marqué un net recul de l’équipe françise, avec la perte de plusieurs leaders clés et une difficulté à les remplacer. Si les TotalEnergies figurent au départ du Tour de France, c’est avant tout grâce à leur statut de deuxième formation française dans la hiérarchie ProTeam. Les hommes de Jean-René Bernaudeau, emmenés par Pacher, Barré et Burgaudeau, tenteront malgré tout d’animer la course en multipliant les offensives à l’avant.
Cofidis (22ème)
À l’inverse, la Cofidis fait partie des équipes qui nourrissent des espoirs de promotion en WorldTour. Récent sixième du Tour de Suisse, Dunbar pourrait tenter de viser un Top 10-20 au classement général. Dans tous les cas, l’Irlandais pourra, tout comme Latour, se reconvertir en chasseur d’étapes ou viser le maillot à pois. Dans les sprints massifs, Dainese aura pour mission – délicate mais pas impossible – de briller sans véritable train pour l’épauler.
Green Project - Bardiani (21ème)
L’équipe italienne est aussi bien placée pour la promotion en WorldTour grâce à un Giro réussi. Elle cherchera donc à répéter de telles performances sur le Tour de France. Pour cela, il faudra que Bardet n’accuse pas la fatigue accumulée ou que Frigo hausse son niveau d’un ton. Côté sprints, la formation mise sur Consonni, épaulé par trois coéquipiers. Une vraie marque de confiance… mais suffira-t-elle face aux trains les mieux organisés du peloton ?
Kern Pharma (19ème)
L’équipe espagnole entend profiter de la dynamique lancée par le phénomène L.Hayter, véritable révélation sur les arrivées pour puncheurs. Mais le Britannique n’est pas la seule carte de la Kern Pharma qui peut aussi compter sur Soler, 10e du Critérium du Dauphiné après de nombreuses offensives. Il bénéficiera d’un soutien intéressant en montagne avec Samitier et Cr.Rodríguez. Reste à savoir si Soler visera un Top 10 au général, le maillot à pois, ou bien les victoires d’étape…
Movistar X Repsol (18ème)
Avec l’arrivée de l’été, la Movistar a un peu redressé la barre et compte beaucoup sur le Tour pour enfin décoller et pouvoir rêver au maintien. L’équipe a de quoi briller en montagne avec Sosa, Jorgenson et Landa, mais l’état de forme du vétéran espagnol de retour aux affaires après une grave blessure est un mystère. Le joker de l’équipe pourrait être Verdejo, maillot blanc surprise du Tour de Suisse, qui semble en pleine progression. Attention tout de même aux choix tactiques !
Arkéa - B&B Hotels (17ème)
L’équipe bretonne doit impérativement marquer des points pour aborder la suite de la saison avec plus de sérénité, mais elle ne peut malheureusement pas compter sur des coureurs de CPE solides. Les performances de Vauquelin sur le Dauphiné suscitent de l’espoir, mais pourra-t-il les reproduire sur trois semaines ? De leur côté, Turner et Turgis, véritables gaziers, devront jouer intelligemment les échappées pour espérer se distinguer et tirer leur épingle du jeu.
Intermarché - Circus - Wanty (16ème)
L’équipe belge mise, comme sur le Giro, sur Thijssen pour les sprints, tout en remplaçant Hirt par Meintjes pour la montagne. Si le sprinter maintient son niveau et que le Sud-Africain parvient à reproduire les performances du Tchèque, l’équipe pourra considérer son Tour de France comme une réussite. Quant à Bonnamour, il devrait une nouvelle fois avoir carte blanche pour s’élancer dans les échappées qu’il affectionne tant.
Bahrain Victorious (15ème)
Et si le Giro n’avait été qu’un échauffement en vue du Tour pour Roglic ? C’est en tout cas l’hypothèse que privilégient les fans du Slovène, qu’on a vu affûté lors de ses championnats nationaux, où il a décroché un titre en CLM. Une chose est sûre, c’est sans doute l'une des dernières occasions pour lui de justifier son transfert, car cette fois, il ne pourra pas jouer les équipiers. Le reste de l’équipe étant résolument orienté vers les sprints, avec Merlier et Bauhaus comme figures de proue.
Lotto Dstny (14ème)
L’équipe belge arrive avec des coureurs, tels que Vanhoucke et Vandenabeele, respectivement 8ème et 9ème du Tour de Catalogne cette année, qui pourraient chercher de terminer dans la 2ème moitié de Top10 ou de repartir avec des accessits. Mais l’équipe compte surtout sur De Lie pour aller chercher des bouquets et pourquoi pas le maillot vert. Mais pour réussir, le Taureau de Lescheret devra hausser un peu le ton par rapport à son début de saison.
Uno-X Pro Cycling (13ème)
L’équipe norvégienne déploie l’artillerie lourde pour le Tour de France. Si Leknessund semble destiné à un rôle d’équipier, la question demeure de savoir qui, de TH.Johannessen ou Foss, sera désigné leader. L’année passée, l’équipe n’avait pas tranché, ce qui les avait pénalisés, avec des places finales en 6ᵉ et 8ᵉ position. En ce qui concerne les sprints, l’équipe compte sur Wærenskjold, bien qu’on ignore encore s’il s’épanouit davantage dans la peau d’un sprinter ou d’un flahute.
Alpecin - Deceuninck (12ème)
Après avoir bêtement laissé filer le maillot Cyclamen, Philipsen aura à cœur de prendre sa revanche en visant le maillot vert. Il pourra cette fois compter sur le soutien de van der Poel, qui jouera un rôle clé dans le train, sauf lorsqu’il tentera sa chance sur des étapes vallonnées, comme celle inaugurale à Bilbao. En plus de ses deux têtes d’affiche, l’équipe s’appuiera également sur l’infatigable Vansevenant, désormais habitué des échappées sur les Grands Tours.
Jayco - AlUla (11ème)
La formation australienne brille rarement autant que sur les Grands Tours, et elle entend bien le démontrer une fois de plus. Avec les frères Yates et Hindley dans ses rangs, une place dans le Top 10 paraît presque acquise, reste à savoir quelle carte sera réellement jouée. L’équipe ne néglige pas pour autant les sprints et espère que Groenewegen ait encore suffisamment de fraîcheur après le Giro pour se mêler à la lutte pour la victoire lors des arrivées massives.
Decathlon – Ag2r La Mondiale (10ème)
A.Paret-Peintre aura à cœur de confirmer que son Giro n’était pas un simple feu de paille. En cas de bonne récupération, il disposera d’une belle carte à jouer pour le général ou une victoire d’étape, notamment grâce à l’appui précieux de L.Martinez en haute montagne. Ce dernier, très bon grimpeur sans résultats, rêve d’ailleurs d’imiter son coéquipier dont on disait la même chose au départ du Giro. Alaphilippe aura lui comme misison d’aller chercher le premier maillot jaune sur les routes escarpées du Pays Basque.
RedBull - BORA (9ème)
Higuita s’est montré discret depuis le début de la saison. Était-ce un choix délibéré pour arriver frais au départ du Tour ? Les trois semaines à venir permettront de trancher. Une chose est sûre : la formation allemande a décidé de tout miser sur le petit grimpeur colombien, deuxième l’an passé, en faisant l’impasse sur les sprinters. Vlasov et le jeune Brenner seront ses principaux soutiens en montagne, avec pour mission de l’accompagner le plus loin possible dans les étapes décisives.
Lidl - Trek (8ème)
Vainqueur de son premier GT, Mäder ne compte pas s’arrêter là. Le Suisse rêve déjà d’un doublé retentissant, même si la fatigue du Giro pourrait peser au fil des étapes. En cas de défaillance, l’équipe garde un atout dans sa manche avec Kuss toujours dangereux malgré un début de saison poussif. Côté sprints, la formation mise sur Pedersen qui a déjà prouvé qu’il savait triompher en partant de loin, misant sur sa puissance et son endurance. Surtout, sa capacité à encaisser les bosses en fait un sérieux prétendant au maillot vert.
Soudal - QuickStep (7ème)
Comme sur le Giro, l’équipe belge aligne à nouveau le trio Rubio, Jakobsen et Ewan. Mais à la différence de l’épreuve italienne, où l’objectif du classement général avait été clairement priorisé, le Tour de France voit les sprinteurs recevoir cette fois un soutien renforcé… et donc plus de pression pour concrétiser. Le Colombien aura certainement carte-blanche et il faudra voir s’il préfère jouer les francs-tireurs ou s’il se sent capable d’aller à nouveau chercher un Top10 à la pédale.
UAE Team Emirates (6ème)
Pogacar effectue son grand retour sur les routes du Tour de France avec un objectif clair : décrocher un quatrième sacre. Le prodige de Komenda bénéficiera d’un collectif robuste, capable de le protéger aussi bien dans les étapes de montagne que dans les plaines exposées au vent. Parmi ses soutiens les plus précieux, on retrouvera notamment Lutsenko, prêt à jouer les lieutenants de luxe. L’équipe entend également s’illustrer dans les sprints massifs, avec Ackermann comme finisseur désigné.
Evian (5ème)
Quatrième du Tour de France l’an dernier, Gaudu espère cette fois franchir un cap et s’inviter sur le podium. Le talent est là, mais le Breton s’est montré discret depuis sa quatrième place sur Paris-Nice. Un manque de repères qui interroge, d’autant qu’il ne pourra compter que sur Madouas en haute montagne – un équipier valeureux, mais qui n’est pas un pur grimpeur. Du côté des sprinteurs, Groves aura à cœur de faire taire les rumeurs persistantes autour d’un éventuel remplacement au sein de son équipe.
EF - EasyPost (4ème)
La formation américaine est un peu passée à côté de son Giro, mais ne change pas pour autant de recette pour le Tour de France. Elle aligne donc une nouvelle fois un « huit » équilibré et capable de s’illustrer sur tous les terrains, même si l’accent semble plus mis sur les sprints. Avec sa faculté à passer les difficultés et sa belle pointe de vitesse, Girmay fait figure de candidat crédible au maillot vert. En montagne, on imagine volontiers Powless chercher le coup d’éclat et pourquoi pas le maillot à pois.
Visma - Lease a Bike (3ème)
Les Frelons rêvent de remporter le Tour de France pour la quatrième fois en cinq éditions, un objectif tout à fait réaliste avec Vingegaard en tête d’affiche. Le Danois vise un doublé historique, mais ses ambitions dépendront en partie de l’appui que pourra lui apporter Carapaz en montagne. Côté sprints, Kooij sera relativement isolé dans les emballages massifs, mais le Néerlandais a déjà prouvé qu’il pouvait faire mouche même sans train, grâce à sa pointe de vitesse et à son sens de la trajectoire.
INEOS Grenadiers (2ème)
Pour l’instant Evenepoel peine à se forger un palmarès à la hauteur du talent qu’on lui prête et il se dit que ses dirigeants hésiteraient à le conserver. Sur un parcours sans long contre-la-montre en plaine et avec moins d’appui en haute montagne que certains de ses rivaux, le Belge devra se sublimer pour faire taire ses détracteurs. L’équipe britannique pourra aussi s’illustrer avec Pidcock et Kwiatkowski qui auront certainement quelques libertés pour animer la course sur les étapes vallonnées.
Pamesa - Scotiabank (1er)
Sans Buitrago, les objectifs de l’équipe changent du tout au tout et l’équipe se concentrera sur la chasse aux étapes et aux maillots distinctifs. Le départ « à domicile » pourrait convenir à Sanchez qui ne serait pas contre l’idée de déjà « cacher » sa belle tenue de champion d’Espagne. Garcia Cortina n’est pas le plus rapide, mais il pourra s’inspirer d’Aranburu pour se battre pour le maillot vert. En montagne Arrieta et Adria semblent les mieux armés par lutter pour le maillot à pois et des victoires d’étapes. Si un Top10-20 peut-être accroché grâce à de bonnes échappées, cela ne sera que du bonus.
Les favoris
(classement purement subjectif effectué avant d'avoir joué la moindre étape)
⭐ ⭐ ⭐
T.Pogacar (UAD), J.Vingegaard (TVL), G.Mäder (LTK), R.Evenepoel (IGD), TH.Johannessen (UXT), J.Hindley (JAY), S.Higuita (RBH)⭐ ⭐
D.Gaudu (EVI), S.Kuss (LTK), R.Carapaz (TVL), A.Lutsenko (UAD), P.Roglic (TBV), T.Foss (UXT), S.Yates (JAY), A.Vlasov (RBH), A.Paret-Peintre (DAT), E.Rubio (SOQ)⭐
M.Landa (MOR), I.Van Wilder (UAD), N.Powless (EFE), A.Leknessund (UXT), M.Jorgenson (MOR), I.Arrieta (PCS), E.Dunbar (COF), G.Leemreize (TVL), M.Soler (EKP), P.Sivakov (IGD), L.Martinez (DAT), I.Sosa (MOR), A.Yates (JAY), H.Vandenabeele (LTD), L.Meintjes (ICW), M.Brenner (RBH)
Vous êtes évidemment invités à pronostiquer le Top10, les classements annexes et, si vous êtes d'humeur joueuse, un pari bonus! Pour vous inciter à participer sachez qu’un cadeau permettant d’influencer la partie attend le vainqueur!
Je vous propose de m’envoyer vos pronostiques par MP d'ici mardi prochain si possible. Ceci afin que les paris des premiers n’influencent pas ceux des suivants. Je posterai ensuite vos pronos en citation pour une totale transparence ! A vos paris !!!
Je vous propose de m’envoyer vos pronostiques par MP d'ici mardi prochain si possible. Ceci afin que les paris des premiers n’influencent pas ceux des suivants. Je posterai ensuite vos pronos en citation pour une totale transparence ! A vos paris !!!
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PinkertonW - Directeur sportif
- Messages: 976
Re: [22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #2
par Nico32 » 12 Juin 2025, 10:54
Je suis toujours impressionné du nombre de coureurs qui doublent Giro et Tour dans ta partie !
Il va falloir faire les bons paris sur ceux qui ressentiront la fatigue italienne ou non.
Il va falloir faire les bons paris sur ceux qui ressentiront la fatigue italienne ou non.
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Nico32 - Champion confirmé
- Messages: 19770
[22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #3
par PinkertonW » 18 Juin 2025, 10:46
Courrier des lecteurs
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Tour de France #3
Étapes 1 à 6 :
Profils étapes:
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Classements provisoires
Tour de France #3
Étapes 1 à 6 :
Profils étapes:
Étape 1 — Bilbao > Bilbao
Le Grand Départ du Tour de France 2026 s'élance sous le ciel basque, avec une boucle autour de Bilbao promettant des premières escarmouches. Dès les premiers kilomètres, Finé (COF), Paletti (GBF) et Ledanois (ARK) prennent l'initiative, formant le premier trio échappé de cette édition. Ils sont rejoints quelques kilomètres plus loin par Pacher (TEN), Zingle (COF) et Quiroz, portant le groupe de tête à six unités.
Les premières difficultés du jour permettent à Paletti (GBF) de se mettre en évidence. Grâce aux points glanés sur les trois premiers cols répertoriés, il s'assure le maillot à pois, une récompense pour son activité en tête de course. Cependant, le peloton ne laisse pas trop de champ à l'échappée. À l’approche de la côte de Vivero, les fuyards sont repris, mettant fin à leur aventure. La course reste dense, nerveuse, avec un peloton bien compact à l’entrée dans les vingt derniers kilomètres.
C’est dans la côte de Pike, dernière difficulté du jour, que Pidcock (IGD) passe à l’offensive. Le Britannique tente de faire la différence dans les forts pourcentages, mais ne parvient pas à créer de véritable sélection. Ils sont encore 39 à se disputer la victoire dans les rues de Bilbao.
Dans l'emballage final, Sanchez qui espérait briller à domicile, n'est pas porté par son beau maillot de champion d’Espagne et ne peut se mêler à la lutte pour la victoire. En revanche, Higuita (RBH) se montre le plus tranchant pour devancer Madouas (EVI) et Girmay (EFE) sur la ligne d'arrivée.
Le Grand Départ du Tour de France 2026 s'élance sous le ciel basque, avec une boucle autour de Bilbao promettant des premières escarmouches. Dès les premiers kilomètres, Finé (COF), Paletti (GBF) et Ledanois (ARK) prennent l'initiative, formant le premier trio échappé de cette édition. Ils sont rejoints quelques kilomètres plus loin par Pacher (TEN), Zingle (COF) et Quiroz, portant le groupe de tête à six unités.
Les premières difficultés du jour permettent à Paletti (GBF) de se mettre en évidence. Grâce aux points glanés sur les trois premiers cols répertoriés, il s'assure le maillot à pois, une récompense pour son activité en tête de course. Cependant, le peloton ne laisse pas trop de champ à l'échappée. À l’approche de la côte de Vivero, les fuyards sont repris, mettant fin à leur aventure. La course reste dense, nerveuse, avec un peloton bien compact à l’entrée dans les vingt derniers kilomètres.
C’est dans la côte de Pike, dernière difficulté du jour, que Pidcock (IGD) passe à l’offensive. Le Britannique tente de faire la différence dans les forts pourcentages, mais ne parvient pas à créer de véritable sélection. Ils sont encore 39 à se disputer la victoire dans les rues de Bilbao.
Dans l'emballage final, Sanchez qui espérait briller à domicile, n'est pas porté par son beau maillot de champion d’Espagne et ne peut se mêler à la lutte pour la victoire. En revanche, Higuita (RBH) se montre le plus tranchant pour devancer Madouas (EVI) et Girmay (EFE) sur la ligne d'arrivée.
Étape 2 — Vitoria-Gasteiz > Saint-Sébastien
Dès les premiers tours de roue, quatre hommes se glissent en tête : Paletti (GBF), toujours en quête de points pour défendre son maillot à pois, Ledanois (ARK), Quiroz et Barta (TEN). L’Italien assure l’essentiel dans les premières bosses du jour, grappillant juste ce qu’il faut pour sauver sa tunique à pois. L’échappée, elle, n’ira pas beaucoup plus loin car le peloton hausse le ton à l’approche du Jaizkibel, ultime difficulté du jour.
Hirschi (EFE) tente son va-tout dans cette montée. L'offensive est bien sentie... mais ne dure pas. La faute aux Pamesa-Scotiabank qui avaient choisi le même moment pour augmenter fortement le tempo afin de faire exploser les rangs. Le Suisse est donc repris, et seuls 11 coureurs parviennent à suivre le rythme jusqu’au sommet. L’écart augmente, et l’espoir de victoire aussi. Mais dans la descente, l’entente dans le groupe "Sanchez" n’est pas au rendez-vous, et le peloton fond rapidement sur les fuyards.
À l’approche de Saint-Sébastián, tout se joue donc dans un sprint en comité bien plus garni qu'imaginé. Abandonnant ses ambitions personnelles, Sanchez se mue alors en poisson-pilote pour Garcia Cortina. Mais, comme la plupart des sprinters, notre Asturien n’a plus assez de jus et échoue aux portes d’un Top5 trusté par des puncheurs-sprinters plus costauds. La victoire est pour van der Poel (ADC) devant De Lie (LTD) et Pidcock (IGD).
Dès les premiers tours de roue, quatre hommes se glissent en tête : Paletti (GBF), toujours en quête de points pour défendre son maillot à pois, Ledanois (ARK), Quiroz et Barta (TEN). L’Italien assure l’essentiel dans les premières bosses du jour, grappillant juste ce qu’il faut pour sauver sa tunique à pois. L’échappée, elle, n’ira pas beaucoup plus loin car le peloton hausse le ton à l’approche du Jaizkibel, ultime difficulté du jour.
Hirschi (EFE) tente son va-tout dans cette montée. L'offensive est bien sentie... mais ne dure pas. La faute aux Pamesa-Scotiabank qui avaient choisi le même moment pour augmenter fortement le tempo afin de faire exploser les rangs. Le Suisse est donc repris, et seuls 11 coureurs parviennent à suivre le rythme jusqu’au sommet. L’écart augmente, et l’espoir de victoire aussi. Mais dans la descente, l’entente dans le groupe "Sanchez" n’est pas au rendez-vous, et le peloton fond rapidement sur les fuyards.
À l’approche de Saint-Sébastián, tout se joue donc dans un sprint en comité bien plus garni qu'imaginé. Abandonnant ses ambitions personnelles, Sanchez se mue alors en poisson-pilote pour Garcia Cortina. Mais, comme la plupart des sprinters, notre Asturien n’a plus assez de jus et échoue aux portes d’un Top5 trusté par des puncheurs-sprinters plus costauds. La victoire est pour van der Poel (ADC) devant De Lie (LTD) et Pidcock (IGD).
Étape 3 — Amorebieta Etxano > Bayonne
Pas de bagarre acharnée pour prendre l’échappée ce matin : Quiroz, Barta (TEN), Ledanois (ARK) et Pelegri (EKP) se glissent à l’avant dès les premiers kilomètres, sans réelle opposition de la part du peloton. Paletti (GBF) est resté à quai, et Quiroz ne laisse pas passer l’opportunité : il assure les points sur les côtes du jour et s’empare logiquement du maillot à pois.
Derrière, les formations Alpecin-Deceuninck et Lidl-Trek verrouillent rapidement les débats. Le terrain est sans piège, le vent quasi nul, et la journée ne semble rien promettre d’autre qu’un sprint massif. L’échappée ne sera d’ailleurs autorisée qu’à prendre une poignée de minutes d'avance, avant d’être avalée à 27 kilomètres de l’arrivée.
Les caméras s'attardent alors sur l’arrière du peloton, où Pogacar (UAD), pourtant grand favori, reste curieusement en queue de groupe ce qui semble bien risqué en cas de cassure. Si cela n’a peut-être aucune signification, l’image étonne tout de même. Pas de surprise en revanche sur le scénario final : les trains se mettent en route, les places se vendent chères, et les habitués du dernier kilomètre s’invitent dans la bataille. Emmené dans un fauteuil par ses coéquipiers, Philipsen (ADC) surgit au bon moment et règle le sprint d’un rien devant Kooij (TVL) et Pedersen (LTK), malgré le retour canon du Néerlandais dans les derniers mètres. Malgré toute notre bonne volonté, nous n'avons pas pu placer Garcia Cortina qui n'a simplement pas existé.
Pas de bagarre acharnée pour prendre l’échappée ce matin : Quiroz, Barta (TEN), Ledanois (ARK) et Pelegri (EKP) se glissent à l’avant dès les premiers kilomètres, sans réelle opposition de la part du peloton. Paletti (GBF) est resté à quai, et Quiroz ne laisse pas passer l’opportunité : il assure les points sur les côtes du jour et s’empare logiquement du maillot à pois.
Derrière, les formations Alpecin-Deceuninck et Lidl-Trek verrouillent rapidement les débats. Le terrain est sans piège, le vent quasi nul, et la journée ne semble rien promettre d’autre qu’un sprint massif. L’échappée ne sera d’ailleurs autorisée qu’à prendre une poignée de minutes d'avance, avant d’être avalée à 27 kilomètres de l’arrivée.
Les caméras s'attardent alors sur l’arrière du peloton, où Pogacar (UAD), pourtant grand favori, reste curieusement en queue de groupe ce qui semble bien risqué en cas de cassure. Si cela n’a peut-être aucune signification, l’image étonne tout de même. Pas de surprise en revanche sur le scénario final : les trains se mettent en route, les places se vendent chères, et les habitués du dernier kilomètre s’invitent dans la bataille. Emmené dans un fauteuil par ses coéquipiers, Philipsen (ADC) surgit au bon moment et règle le sprint d’un rien devant Kooij (TVL) et Pedersen (LTK), malgré le retour canon du Néerlandais dans les derniers mètres. Malgré toute notre bonne volonté, nous n'avons pas pu placer Garcia Cortina qui n'a simplement pas existé.
Étape 4 — Dax > Nogaro
F. Vermeersch (LTD), Amezqueta (MOR) et Rota (ICW) prennent le large dès les premières minutes sans que personne n’y trouve à redire. L’écart ne grimpe jamais bien haut, chaque équipe de sprinter prenant sagement ses relais pour maintenir les trois hommes à distance raisonnable.
La reprise s’effectue sans accroc à une trentaine de bornes de l’arrivée, et les trains s’organisent aussitôt. UAE Team Emirates se montre particulièrement à son avantage dans ce final et Hodeg et Ackermann sont parfaitement placés pour aborder les derniers hectomètres en tête. Pourtant, cela ne suffit pas à contenir les meilleurs finisseurs du peloton. Philipsen (ADC), Jakobsen (SOQ) et De Lie (LTD) déboulent dans un final très rapide. Le Néerlandais de la Soudal-Quick Step se montre le plus tranchant et surgit dans les derniers mètres pour ajuster tout le monde sur la ligne.
Le désastre est total pour les UAE, car Pogacar, à nouveau méconnaissable, n’a pu suivre le rythme de ses coéquipiers et lâche plus de deux minutes à Vingegaard (TVL) et compagnie. De notre côté, le bilan n'est pas plus glorieux, car nous avons encore été incapables de placer Garcia Cortina dans de bonnes conditions, et celui-ci n'a pas réussi à se greffer à un autre train.
F. Vermeersch (LTD), Amezqueta (MOR) et Rota (ICW) prennent le large dès les premières minutes sans que personne n’y trouve à redire. L’écart ne grimpe jamais bien haut, chaque équipe de sprinter prenant sagement ses relais pour maintenir les trois hommes à distance raisonnable.
La reprise s’effectue sans accroc à une trentaine de bornes de l’arrivée, et les trains s’organisent aussitôt. UAE Team Emirates se montre particulièrement à son avantage dans ce final et Hodeg et Ackermann sont parfaitement placés pour aborder les derniers hectomètres en tête. Pourtant, cela ne suffit pas à contenir les meilleurs finisseurs du peloton. Philipsen (ADC), Jakobsen (SOQ) et De Lie (LTD) déboulent dans un final très rapide. Le Néerlandais de la Soudal-Quick Step se montre le plus tranchant et surgit dans les derniers mètres pour ajuster tout le monde sur la ligne.
Le désastre est total pour les UAE, car Pogacar, à nouveau méconnaissable, n’a pu suivre le rythme de ses coéquipiers et lâche plus de deux minutes à Vingegaard (TVL) et compagnie. De notre côté, le bilan n'est pas plus glorieux, car nous avons encore été incapables de placer Garcia Cortina dans de bonnes conditions, et celui-ci n'a pas réussi à se greffer à un autre train.
Étape 5 — Pau > Laruns
Même si la nouvelle se dessinait depuis deux jours, l’annonce fait l’effet d’un coup de tonnerre : Pogacar (UAD), donné vainqueur par la majorité des parieurs, jette déjà l’éponge. Une tendinite au tendon d’Achille aura eu raison de ses ambitions. Un séisme pour la course… et pour son équipe, brutalement orpheline.
Mais le peloton n’attend personne, et Guerreiro (MOR), Rota (ICW) et Guernalec (ARK) cravachent dur pour obtenir le droit de prendre les devants. Derrière, ça bataille ferme pour le sprint intermédiaire, ce qui laisse peu de marge aux échappés. Il faut attendre les pentes du col de Soudet pour voir le peloton souffler un peu.
C’est là que Quiroz, Paletti (GBF), Pidcock (IGD), Barta (TEN) et Ledanois (ARK) en profitent pour tenter la jonction. Mais l’effort est violent, et seuls Barta (TEN) et Pidcock (IGD) parviennent à recoller à Guerreiro (MOR) qui s'était esseulé en tête. Les autres s’éparpillent dans la pente, entre ce trio et le peloton.
Le groupe de tête est finalement repris dans le col de Marie Blanque, théâtre d’une attaque sans appel de Van Wilder (UAD). Le Belge veut marquer les esprits — et peut-être s’installer en patron après le forfait de son leader. Sa charge fait exploser le peloton, et seuls vingt costauds parviennent à accrocher sa roue. La journée noire se poursuit pour les Slovènes : Roglic (TBV) est largué et semble, comme sur le Giro, loin de son meilleur niveau.
Devant, les favoris se jaugent jusqu’au final. Arrieta est présent dans le groupe et semble décidé à lutter à la pédale pour un bon classement. Dans les derniers mètres de la rampe vers Laruns, Dunbar (COF) prend tout le monde de vitesse. L’Irlandais surprend Gaudu (EVI) et Evenepoel (IGD), pourtant pas les derniers venus quand il s'agit de conclure ce genre d'étapes.
Même si la nouvelle se dessinait depuis deux jours, l’annonce fait l’effet d’un coup de tonnerre : Pogacar (UAD), donné vainqueur par la majorité des parieurs, jette déjà l’éponge. Une tendinite au tendon d’Achille aura eu raison de ses ambitions. Un séisme pour la course… et pour son équipe, brutalement orpheline.
Mais le peloton n’attend personne, et Guerreiro (MOR), Rota (ICW) et Guernalec (ARK) cravachent dur pour obtenir le droit de prendre les devants. Derrière, ça bataille ferme pour le sprint intermédiaire, ce qui laisse peu de marge aux échappés. Il faut attendre les pentes du col de Soudet pour voir le peloton souffler un peu.
C’est là que Quiroz, Paletti (GBF), Pidcock (IGD), Barta (TEN) et Ledanois (ARK) en profitent pour tenter la jonction. Mais l’effort est violent, et seuls Barta (TEN) et Pidcock (IGD) parviennent à recoller à Guerreiro (MOR) qui s'était esseulé en tête. Les autres s’éparpillent dans la pente, entre ce trio et le peloton.
Le groupe de tête est finalement repris dans le col de Marie Blanque, théâtre d’une attaque sans appel de Van Wilder (UAD). Le Belge veut marquer les esprits — et peut-être s’installer en patron après le forfait de son leader. Sa charge fait exploser le peloton, et seuls vingt costauds parviennent à accrocher sa roue. La journée noire se poursuit pour les Slovènes : Roglic (TBV) est largué et semble, comme sur le Giro, loin de son meilleur niveau.
Devant, les favoris se jaugent jusqu’au final. Arrieta est présent dans le groupe et semble décidé à lutter à la pédale pour un bon classement. Dans les derniers mètres de la rampe vers Laruns, Dunbar (COF) prend tout le monde de vitesse. L’Irlandais surprend Gaudu (EVI) et Evenepoel (IGD), pourtant pas les derniers venus quand il s'agit de conclure ce genre d'étapes.
Étape 6 — Tarbes > Cauterets
Le profil du jour promet une nouvelle bataille en altitude, et les prétendants à l’échappée ne manquent pas à l’appel. Il faut près de 25 kilomètres de mouvements incessants pour que le peloton se résigne enfin à laisser partir un groupe de costauds. Quatorze hommes s’isolent à l’avant, parmi lesquels Vansevenant (ADC), Vanhoucke (LTD), Guerreiro (MOR), Soler (EKP), Adria, Steinhauser (EFE), Fisher-Black (UAD), Pidcock (IGD) et A.Paret-Peintre (DAT). La présence du Français de Decathlon laisse peu de doute : après son Giro réussi, il ne vise pas le général, mais bien les bouquets d’étape.
Dans le groupe de tête, Vanhoucke (LTD) et Adria font l’essentiel du travail pour se rapprocher du maillot à pois. Mais au sommet du Tourmalet, c’est A.Paret-Peintre (DAT) qui passe en tête et chipe la tunique à pois que notre coureur pensait acquise.
L’écart fond peu à peu, et les cinq derniers rescapés de l’échappée sont avalés par le peloton. À l’approche de l’ascension finale vers Bagnères-de-Bigorre, le coéquipier du maillot jaune: Grosschartner (RBH) et plus étonnament Verdejo (MOR) prennent les rênes d’un groupe d’environ soixante unités. Ils impriment un tempo élevé, mais manifestement insuffisant pour contenir les ambitions des favoris.
C’est Mäder (LTK) qui se décide à passer à l’attaque en premier, suivi de près par Hindley (JAY) puis, par l’inattendu Dunbar (COF), encore fringant après sa victoire de la veille. Les têtes sautent et l’on voit des hommes comme Roglic (TBV), Arrieta, Landa (MOR) et Gaudu (EVI) perdre pied.
Lorsque la route annonce les deux derniers kilomètres, ils ne sont plus que dix à l’avant. C’est alors que TH.Johannessen (UXT) sort de sa boîte et pose une mine qui ne laisse que Higuita (RBH), Hindley (JAY), Dunbar (COF) et Evenepoel (IGD) dans sa roue. Vingegaard (TVL) tente de revenir, mais son effort est trop tardif, et surtout trop brutal. Le Danois se grille et voit ses rivaux qui ont mieux géré leur effort le dépasser.
Sous la flamme rouge, Evenepoel (IGD) a encore la caisse pour relancer ce qui fait retomber le soufflé de Dunbar (COF). Higuita (RBH) et TH.Johannessen (UXT) tentent de s’accrocher dans le sprint final, mais le Belge est trop puissant et l’emporte avec la manière. De notre côté, ce Tour de France continue de tourner au vinaigre puisqu'Arrieta prend un bel éclat, et n'aura cru que le temps d'une journée qu'il pouvait lutter avec les meilleurs. On essaie de voir le positif en se disant qu'au moins il aura des libertés pour se glisser dans les échappées...
Le profil du jour promet une nouvelle bataille en altitude, et les prétendants à l’échappée ne manquent pas à l’appel. Il faut près de 25 kilomètres de mouvements incessants pour que le peloton se résigne enfin à laisser partir un groupe de costauds. Quatorze hommes s’isolent à l’avant, parmi lesquels Vansevenant (ADC), Vanhoucke (LTD), Guerreiro (MOR), Soler (EKP), Adria, Steinhauser (EFE), Fisher-Black (UAD), Pidcock (IGD) et A.Paret-Peintre (DAT). La présence du Français de Decathlon laisse peu de doute : après son Giro réussi, il ne vise pas le général, mais bien les bouquets d’étape.
Dans le groupe de tête, Vanhoucke (LTD) et Adria font l’essentiel du travail pour se rapprocher du maillot à pois. Mais au sommet du Tourmalet, c’est A.Paret-Peintre (DAT) qui passe en tête et chipe la tunique à pois que notre coureur pensait acquise.
L’écart fond peu à peu, et les cinq derniers rescapés de l’échappée sont avalés par le peloton. À l’approche de l’ascension finale vers Bagnères-de-Bigorre, le coéquipier du maillot jaune: Grosschartner (RBH) et plus étonnament Verdejo (MOR) prennent les rênes d’un groupe d’environ soixante unités. Ils impriment un tempo élevé, mais manifestement insuffisant pour contenir les ambitions des favoris.
C’est Mäder (LTK) qui se décide à passer à l’attaque en premier, suivi de près par Hindley (JAY) puis, par l’inattendu Dunbar (COF), encore fringant après sa victoire de la veille. Les têtes sautent et l’on voit des hommes comme Roglic (TBV), Arrieta, Landa (MOR) et Gaudu (EVI) perdre pied.
Lorsque la route annonce les deux derniers kilomètres, ils ne sont plus que dix à l’avant. C’est alors que TH.Johannessen (UXT) sort de sa boîte et pose une mine qui ne laisse que Higuita (RBH), Hindley (JAY), Dunbar (COF) et Evenepoel (IGD) dans sa roue. Vingegaard (TVL) tente de revenir, mais son effort est trop tardif, et surtout trop brutal. Le Danois se grille et voit ses rivaux qui ont mieux géré leur effort le dépasser.
Sous la flamme rouge, Evenepoel (IGD) a encore la caisse pour relancer ce qui fait retomber le soufflé de Dunbar (COF). Higuita (RBH) et TH.Johannessen (UXT) tentent de s’accrocher dans le sprint final, mais le Belge est trop puissant et l’emporte avec la manière. De notre côté, ce Tour de France continue de tourner au vinaigre puisqu'Arrieta prend un bel éclat, et n'aura cru que le temps d'une journée qu'il pouvait lutter avec les meilleurs. On essaie de voir le positif en se disant qu'au moins il aura des libertés pour se glisser dans les échappées...
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Re: [22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #3
par HPRMP » 18 Juin 2025, 11:24
Et ben ça commence bien 
(oui, vu que Marijn fait top 10 en ouverture 
)
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Re: [22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #3
par Duxili » 18 Juin 2025, 16:26
Au moins je suis toujours en course pour mon bonus parce que pour le reste cela ne se passe pas vraiment comme prevu 
Debut bien timide pour l'equipe aussi
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Re: [22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #3
par Nico32 » 18 Juin 2025, 18:26
Pour l'instant rien ne tourne dans ton sens et il n'y a même pas la perspective d'un général à se mettre sous la dent 
Grosse surprise que cet abandon de Pogacar ! Espérons que ça ne découle pas sur un cavalier seul de Vingegaard.
Dunbar était passé complètement sous mon radar. Alors qu'après vérification, il a été plutôt régulier cette année. Content de le voir lever les bras en tout cas.
Grosse surprise que cet abandon de Pogacar ! Espérons que ça ne découle pas sur un cavalier seul de Vingegaard.
Dunbar était passé complètement sous mon radar. Alors qu'après vérification, il a été plutôt régulier cette année. Content de le voir lever les bras en tout cas.
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Re: [22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #3
par PinkertonW » 25 Juin 2025, 15:58
Marijn va-t-il réussir à répéter suffisament de fois ces perfs ?HPRMP a écrit:Et ben ça commence bien
les profils d'étapes sont pas les bons et visiblement Remco est devenu britannique sur la 6e étape
Merci pour ta vigilence. Faudrait que je t'envoie toujours mes textes en relécture avant de poster
Duxili a écrit:Au moins je suis toujours en course pour mon bonus parce que pour le reste cela ne se passe pas vraiment comme prevu
Debut bien timide pour l'equipe aussi
Tout le monde avait placé Pogacar tout en haut ! Pour les autres la course est encore longue...
Les Pamesa font un gros flop pour l'instant. Espérons que ça change !
Nico32 a écrit:Pour l'instant rien ne tourne dans ton sens et il n'y a même pas la perspective d'un général à se mettre sous la dent
Grosse surprise que cet abandon de Pogacar ! Espérons que ça ne découle pas sur un cavalier seul de Vingegaard.
Dunbar était passé complètement sous mon radar. Alors qu'après vérification, il a été plutôt régulier cette année. Content de le voir lever les bras en tout cas.
Je me suis bien planté sur les étapes basques. Je pensais vraiment que le premier maillot jaune pouvait être pour moi !
Rien ne laissait présager l'abandon de Poga... surtout que les difficultés sur les 2 étapes précédentes sont de une pure invention de ma part pour amener la chose... On verra pour Vingo, mais au moins il n'a pas déjà mis tous les autres à l'amende sur la 6ème étape !
Oui Dunbar est super solide et a bien repris le lead de la Cofidis après le départ d'Arensman ! Est-il assez solide pour tenir à ce rythe les 2 dernières semaines et être la surprise du Top 10 ?
Oyez, oyez, braves gens !
Je fais le choix de repousser à lundi (une semaine avant mes grandes vacances ) la publication du post #4 - Etapes 7 à 13 !
J'en suis actuellement au récit de la 20ème étape et mon idée est de mettre à profit ce week-end pour mettre en forme le posts #5 - Etapes 14 à 17 et terminer le post #6 - Etapes 18 à 21. Je pourrais ainsi (sauf si j'oublie) poster les brouillons sauvegardés depuis l'étranger et vous partager le dénouement du Tour sans trop vous faire mariner. Suivant comment, j'aurais même le temps d'écrire un petit truc pour vraiment clôturer le Tour avec un bilan et les résultats des pronos. Ensuite je ferais une pause d' 1-2 semaines pour me permettre de me remettre dans le bain et reprendre un peu d'avance dans le récit, avant de terminer cette saison !
Merci de votre compréhension !
) la publication du post #4 - Etapes 7 à 13 ! J'en suis actuellement au récit de la 20ème étape et mon idée est de mettre à profit ce week-end pour mettre en forme le posts #5 - Etapes 14 à 17 et terminer le post #6 - Etapes 18 à 21. Je pourrais ainsi (sauf si j'oublie) poster les brouillons sauvegardés depuis l'étranger et vous partager le dénouement du Tour sans trop vous faire mariner. Suivant comment, j'aurais même le temps d'écrire un petit truc pour vraiment clôturer le Tour avec un bilan et les résultats des pronos. Ensuite je ferais une pause d' 1-2 semaines pour me permettre de me remettre dans le bain et reprendre un peu d'avance dans le récit, avant de terminer cette saison !
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PinkertonW - Directeur sportif
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[22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #4
par PinkertonW » 30 Juin 2025, 08:27
Courrier des lecteurs
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Tour de France #4
Étapes 7 à 13 :
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Classements provisoires
Tour de France #4
Étapes 7 à 13 :
Profils étapes:
Étape 7 — Mont-de-Marsan > Bordeaux
Sur cette étape promise aux sprinters, seuls trois Français tentent de forcer le destin : Dujardin (TEN), Madouas (EVI) et Costiou (DAT) s’échappent dès les premiers kilomètres. Mais le peloton, bien décidé à ne pas se laisser surprendre, contrôle sans sourciller et les reprend bien loin de l’arrivée.
Aujourd’hui, ce sont les Soudal - QuickStep et les Lotto Dstny qui se montrent les plus entreprenants à l’avant du peloton. Les Lotto, emmenés par F.Vermeersch (LTD), ne sont d’ailleurs pas loin de provoquer une cassure, mais les coéquipiers des leaders menacés comblent rapidement la brèche.
Dans le final, Sanchez, qui n'est clairement pas un boin poisson pilote, enferme Garcia Cortina. A l'inverse, Ewan et Jakobsen (SOQ) sont idéalement placés par leurs coéquipiers. Mais, comme lors de la 4ᵉ étape où les sprinters des UAE semblaient en position idéale, le duo du Wolfpack se retrouve dépassés par deux avions de chasse Belges. De Lie (LTD) et surtout Philipsen (ADC) surgissent dans les 200 derniers et s’offrent un magnifique duel que remporte l’ainé des deux pour conforter sa place au sommet du classement par points.
Sur cette étape promise aux sprinters, seuls trois Français tentent de forcer le destin : Dujardin (TEN), Madouas (EVI) et Costiou (DAT) s’échappent dès les premiers kilomètres. Mais le peloton, bien décidé à ne pas se laisser surprendre, contrôle sans sourciller et les reprend bien loin de l’arrivée.
Aujourd’hui, ce sont les Soudal - QuickStep et les Lotto Dstny qui se montrent les plus entreprenants à l’avant du peloton. Les Lotto, emmenés par F.Vermeersch (LTD), ne sont d’ailleurs pas loin de provoquer une cassure, mais les coéquipiers des leaders menacés comblent rapidement la brèche.
Dans le final, Sanchez, qui n'est clairement pas un boin poisson pilote, enferme Garcia Cortina. A l'inverse, Ewan et Jakobsen (SOQ) sont idéalement placés par leurs coéquipiers. Mais, comme lors de la 4ᵉ étape où les sprinters des UAE semblaient en position idéale, le duo du Wolfpack se retrouve dépassés par deux avions de chasse Belges. De Lie (LTD) et surtout Philipsen (ADC) surgissent dans les 200 derniers et s’offrent un magnifique duel que remporte l’ainé des deux pour conforter sa place au sommet du classement par points.
Étape 8 — Libourne > Limoges
Martin (COF), Vendrame (DAT), Paletti (GBF), Vercher (MOR) et Ferron (TEN) prennent les devants dès les premiers kilomètres. Le peloton laisse faire car la journée s’annonce tranquille, jusqu’aux abords des 50 derniers kilomètres.
À partir de là, tout s’emballe. Le profil en dents de scie réveille les ardeurs, et ce sont les classiques-men qui se montrent : Van Baarle (IGD), Stuyven (LTK) et Bettiol (EFE) tentent tour à tour de faire exploser le groupe. La nervosité gagne alors le peloton et une grosse chute survient. Adria est au sol, Garcia Cortina aussi. Le premier se relève, le second ne repartira pas.
Les équipes de sprinters sentent le danger. Alpecin, Lotto et Soudal s’activent pour calmer le jeu et relancer la chasse. Les attaquants sont avalés, le peloton revient ainsi au complet pour l’emballage final. Asgreen (SOQ) tente alors un joli numéro. Il sait que l’arrivée en faux plat montant peut lui convenir et il fait le pari de lâcher ses sprinters. Derrière, van der Poel (ADC) réagit rapidement pour ramener Philipsen (ADC) et De Lie (LTD) qui joue à la sangsue. Mais Philipsen (ADC) est tout simplement injouable et décroche déjà un troisième succès sur ce Tour.
Martin (COF), Vendrame (DAT), Paletti (GBF), Vercher (MOR) et Ferron (TEN) prennent les devants dès les premiers kilomètres. Le peloton laisse faire car la journée s’annonce tranquille, jusqu’aux abords des 50 derniers kilomètres.
À partir de là, tout s’emballe. Le profil en dents de scie réveille les ardeurs, et ce sont les classiques-men qui se montrent : Van Baarle (IGD), Stuyven (LTK) et Bettiol (EFE) tentent tour à tour de faire exploser le groupe. La nervosité gagne alors le peloton et une grosse chute survient. Adria est au sol, Garcia Cortina aussi. Le premier se relève, le second ne repartira pas.
Les équipes de sprinters sentent le danger. Alpecin, Lotto et Soudal s’activent pour calmer le jeu et relancer la chasse. Les attaquants sont avalés, le peloton revient ainsi au complet pour l’emballage final. Asgreen (SOQ) tente alors un joli numéro. Il sait que l’arrivée en faux plat montant peut lui convenir et il fait le pari de lâcher ses sprinters. Derrière, van der Poel (ADC) réagit rapidement pour ramener Philipsen (ADC) et De Lie (LTD) qui joue à la sangsue. Mais Philipsen (ADC) est tout simplement injouable et décroche déjà un troisième succès sur ce Tour.
Étape 9 — Saint-Léonard-de-Noblat > Puy de Dôme
Après une quinzaine de kilomètres, le bon coup part enfin. Quinze hommes composent cette échappée ambitieuse : de solides rouleurs comme Miholjevic (TBV), Bjerg (UAD) ou Turner (ARK), mais aussi de très bons grimpeurs, tels que Guerreiro (MOR), Fabbro (TBV) ou encore les duos L.Hayter – Soler (EKP) et Adria – Arrieta.
Dans le peloton, le doute plane. Les INEOS Grenadiers, malgré le maillot jaune, refusent de contrôler. L’écart évolue donc au gré des relais lancés, ou non, par les autres équipes. Ce manque de coordination donne des idées à l’avant : alors qu’on approche des pentes redoutables du Puy de Dôme, les hommes de tête commencent à croire à l’exploit. Tout le monde passe ses relais avec conviction.
Mais la menace se précise. Le peloton se met enfin à rouler à plein régime, ce qui pousse Guerreiro (MOR) à anticiper : il attaque. Fabbro (TBV) parvient à le suivre, tandis qu’Hayter (EKP) et Arrieta profitent du travail de leurs coéquipiers, Soler (EKP) et Adria, pour rester à l’abri dans les roues.
À l’arrière, la lutte pour le général s’embrase. Dunbar (COF), impressionnant depuis le départ, lance les hostilités. Vingegaard (TVL), qui veut se remettre en selle après sa petite défaillance de la 6ème étape, contre sans ménagement. Mäder (LTK), Dunbar (COF) et TH.Johannessen (UXT) s’accrochent un temps, mais le Danois se détache inéxorablement dans les pourcentages les plus violents du volcan.
À l’avant, Hayter (EKP) et Arrieta parviennent à faire la jonction avec Guerreiro (MOR) et Fabbro (TBV), visiblement entamés par leur effort. Prévenus du retour de Vingegaard (TVL), les deux jeunes coureurs profitent de leur fraîcheur pour accélérer et lâcher le Portugais et l’Italien à leur tour. La victoire est possible, car Vingegaard (TVL) a démarré un peu tard et l'écart est encore significatif. Dans les derniers hectomètres, Arrieta écrase les pédales et se détache progressivement, tandis que L.Hayter (EKP) cale, incapable de soutenir le rythme sur une montée si longue. Le Britannique résiste de justesse au retour de Vingegaard (TVL) qui réalise la bonne opération du jour.
Même s’il a perdu la roue du Danois, TH.Johannessen (UXT) conserve assez d’avance pour s’emparer du maillot jaune. Mäder (LTK) et Dunbar (COF) confirment leur forme et restent bien placés au général contrairement à Evenepoel (IGD), Hindley (JAY), Gaudu (EVI), L.Martinez (DAT) et Higuita (RBH) qui redescendent dans la hiérarchie. Mais c’est bien Arrieta qui fait sensation au sommet du Puy de Dôme, en décrochant la plus belle victoire de sa jeune carrière.
Après une quinzaine de kilomètres, le bon coup part enfin. Quinze hommes composent cette échappée ambitieuse : de solides rouleurs comme Miholjevic (TBV), Bjerg (UAD) ou Turner (ARK), mais aussi de très bons grimpeurs, tels que Guerreiro (MOR), Fabbro (TBV) ou encore les duos L.Hayter – Soler (EKP) et Adria – Arrieta.
Dans le peloton, le doute plane. Les INEOS Grenadiers, malgré le maillot jaune, refusent de contrôler. L’écart évolue donc au gré des relais lancés, ou non, par les autres équipes. Ce manque de coordination donne des idées à l’avant : alors qu’on approche des pentes redoutables du Puy de Dôme, les hommes de tête commencent à croire à l’exploit. Tout le monde passe ses relais avec conviction.
Mais la menace se précise. Le peloton se met enfin à rouler à plein régime, ce qui pousse Guerreiro (MOR) à anticiper : il attaque. Fabbro (TBV) parvient à le suivre, tandis qu’Hayter (EKP) et Arrieta profitent du travail de leurs coéquipiers, Soler (EKP) et Adria, pour rester à l’abri dans les roues.
À l’arrière, la lutte pour le général s’embrase. Dunbar (COF), impressionnant depuis le départ, lance les hostilités. Vingegaard (TVL), qui veut se remettre en selle après sa petite défaillance de la 6ème étape, contre sans ménagement. Mäder (LTK), Dunbar (COF) et TH.Johannessen (UXT) s’accrochent un temps, mais le Danois se détache inéxorablement dans les pourcentages les plus violents du volcan.
À l’avant, Hayter (EKP) et Arrieta parviennent à faire la jonction avec Guerreiro (MOR) et Fabbro (TBV), visiblement entamés par leur effort. Prévenus du retour de Vingegaard (TVL), les deux jeunes coureurs profitent de leur fraîcheur pour accélérer et lâcher le Portugais et l’Italien à leur tour. La victoire est possible, car Vingegaard (TVL) a démarré un peu tard et l'écart est encore significatif. Dans les derniers hectomètres, Arrieta écrase les pédales et se détache progressivement, tandis que L.Hayter (EKP) cale, incapable de soutenir le rythme sur une montée si longue. Le Britannique résiste de justesse au retour de Vingegaard (TVL) qui réalise la bonne opération du jour.
Même s’il a perdu la roue du Danois, TH.Johannessen (UXT) conserve assez d’avance pour s’emparer du maillot jaune. Mäder (LTK) et Dunbar (COF) confirment leur forme et restent bien placés au général contrairement à Evenepoel (IGD), Hindley (JAY), Gaudu (EVI), L.Martinez (DAT) et Higuita (RBH) qui redescendent dans la hiérarchie. Mais c’est bien Arrieta qui fait sensation au sommet du Puy de Dôme, en décrochant la plus belle victoire de sa jeune carrière.
Étape 10 — Vulcania > Issoire
Le Tour reste en Auvergne, et les jambes, elles, n’ont aucun répit. Avec plus de 3 000 mètres de dénivelé, cette étape casse-pattes sent bon la grande bataille pour l’échappée. Dès les premières rampes, ils sont plusieurs à vouloir remettre le couvert : Guerreiro (MOR), Arrieta et Adria, tous trois déjà en vue hier, repartent à l’offensive. Martin (COF), Bardet (GBF), Kuss (LTK) et Pidcock (IGD) se joignent à eux pour former une échappée solide, mêlant grimpeurs et puncheurs expérimentés.
Le groupe de tête collabore bien, mais le peloton ne laisse rien passer aujourd’hui. La présence de candidats au Top10 inquiète les équipes du général. L’avance ne dépasse jamais les trois minutes, et la tension ne redescend pas. Devant, on comprend vite que la messe est dite : l’échappée sera revue, inutile de se cramer inutilement. Les relais s’espacent, le tempo se relâche.
La jonction se fait, et c’est une nouvelle course qui commence. Les mouvements s’enchaînent rapidement : Lutsenko (UAD), Sanchez et GD.Gomez (ICW) dynamitent l’arrière du peloton. La Côte de la Chapelle-Marcousse arrive, et c’est Grégoire (EVI) qui passe à l’attaque. Sa relance fait définitivement exploser le groupe : chacun pour soi désormais.
Dans la foulée, L.Martinez (DAT) attaque dans le petit rebond de Tourzel. Seuls trois hommes peuvent suivre : Higuita (RBH), Bagioli (RBH) et Mäder (LTK). Sanchez, très actif jusque-là, est cette fois piégé.Ce quatuor bascule ensemble et s’entend juste assez pour conserver une petite marge dans la descente sinueuse vers Issoire. Chacun hésite à trop en faire… et Bagioli (RBH) en profite ! Pendant que les regards se tournent vers Higuita, le puncher italien place un démarrage et file vers la ligne.
Il lève les bras à Issoire, signant une victoire de panache et d’intelligence tactique. Higuita (RBH), Mäder (LTK) et L.Martinez (DAT) complètent le top 4. Les autres favoris arrivent par petits groupes, à une dizaine de secondes, dans une étape courte mais nerveuse où les écarts restent minimes.
Le Tour reste en Auvergne, et les jambes, elles, n’ont aucun répit. Avec plus de 3 000 mètres de dénivelé, cette étape casse-pattes sent bon la grande bataille pour l’échappée. Dès les premières rampes, ils sont plusieurs à vouloir remettre le couvert : Guerreiro (MOR), Arrieta et Adria, tous trois déjà en vue hier, repartent à l’offensive. Martin (COF), Bardet (GBF), Kuss (LTK) et Pidcock (IGD) se joignent à eux pour former une échappée solide, mêlant grimpeurs et puncheurs expérimentés.
Le groupe de tête collabore bien, mais le peloton ne laisse rien passer aujourd’hui. La présence de candidats au Top10 inquiète les équipes du général. L’avance ne dépasse jamais les trois minutes, et la tension ne redescend pas. Devant, on comprend vite que la messe est dite : l’échappée sera revue, inutile de se cramer inutilement. Les relais s’espacent, le tempo se relâche.
La jonction se fait, et c’est une nouvelle course qui commence. Les mouvements s’enchaînent rapidement : Lutsenko (UAD), Sanchez et GD.Gomez (ICW) dynamitent l’arrière du peloton. La Côte de la Chapelle-Marcousse arrive, et c’est Grégoire (EVI) qui passe à l’attaque. Sa relance fait définitivement exploser le groupe : chacun pour soi désormais.
Dans la foulée, L.Martinez (DAT) attaque dans le petit rebond de Tourzel. Seuls trois hommes peuvent suivre : Higuita (RBH), Bagioli (RBH) et Mäder (LTK). Sanchez, très actif jusque-là, est cette fois piégé.Ce quatuor bascule ensemble et s’entend juste assez pour conserver une petite marge dans la descente sinueuse vers Issoire. Chacun hésite à trop en faire… et Bagioli (RBH) en profite ! Pendant que les regards se tournent vers Higuita, le puncher italien place un démarrage et file vers la ligne.
Il lève les bras à Issoire, signant une victoire de panache et d’intelligence tactique. Higuita (RBH), Mäder (LTK) et L.Martinez (DAT) complètent le top 4. Les autres favoris arrivent par petits groupes, à une dizaine de secondes, dans une étape courte mais nerveuse où les écarts restent minimes.
Étape 11 — Clermont-Ferrand > Moulins
Les sprinters devraient reprendre des couleurs aujourd’hui sur les longues lignes droites menant à Moulins. Mais avant d’en arriver là, il faut digérer un départ nerveux, parsemé de côtes courtes mais casse-pattes, propices aux initiatives audacieuses. Et ce sont justement cinq Français qui flairent le bon coup dès les premiers kilomètres : Zingle (COF), Vercher (MOR), Champoussin (DAT), Jarnet (ARK) et Ferron (TEN) s’extirpent du peloton sous les acclamations d’un public conquis.
Malgré une belle entente et quelques velléités de résistance, le quintet tricolore ne peut lutter contre la machine parfaitement huilée que constitue le peloton. Les équipes de sprinters, bien décidées à ne pas laisser passer leur rare occasion de briller, verrouillent l’écart et ne laissent aucun suspense sur l’issue du scénario.
Sans Garcia Cortina pour défendre nos chances dans ce type d’arrivée, Sanchez tente un baroud d’honneur en plaçant une attaque tranchante dans le raidillon de Gipcy, à une vingtaine de kilomètres de la ligne. Notre coureur se fait plaisir et montre son beau maillot de champion national, mais il est vite repris par un peloton qui ne veut rien lâcher.
L’arrivée massive est donc inévitable, et tous les regards se tournent vers le maillot vert : Philipsen (ADC), dominateur des sprints jusqu’à présent. Mais aujourd’hui, le Belge semble un ton en dessous. Pedersen (LTK) lance le sprint de loin, tandis que De Lie (LTD), plus opportuniste, s’accroche à sa roue avant de le déborder dans les 100 derniers mètres et s’offrir enfin un succès amplement mérité.
Les sprinters devraient reprendre des couleurs aujourd’hui sur les longues lignes droites menant à Moulins. Mais avant d’en arriver là, il faut digérer un départ nerveux, parsemé de côtes courtes mais casse-pattes, propices aux initiatives audacieuses. Et ce sont justement cinq Français qui flairent le bon coup dès les premiers kilomètres : Zingle (COF), Vercher (MOR), Champoussin (DAT), Jarnet (ARK) et Ferron (TEN) s’extirpent du peloton sous les acclamations d’un public conquis.
Malgré une belle entente et quelques velléités de résistance, le quintet tricolore ne peut lutter contre la machine parfaitement huilée que constitue le peloton. Les équipes de sprinters, bien décidées à ne pas laisser passer leur rare occasion de briller, verrouillent l’écart et ne laissent aucun suspense sur l’issue du scénario.
Sans Garcia Cortina pour défendre nos chances dans ce type d’arrivée, Sanchez tente un baroud d’honneur en plaçant une attaque tranchante dans le raidillon de Gipcy, à une vingtaine de kilomètres de la ligne. Notre coureur se fait plaisir et montre son beau maillot de champion national, mais il est vite repris par un peloton qui ne veut rien lâcher.
L’arrivée massive est donc inévitable, et tous les regards se tournent vers le maillot vert : Philipsen (ADC), dominateur des sprints jusqu’à présent. Mais aujourd’hui, le Belge semble un ton en dessous. Pedersen (LTK) lance le sprint de loin, tandis que De Lie (LTD), plus opportuniste, s’accroche à sa roue avant de le déborder dans les 100 derniers mètres et s’offrir enfin un succès amplement mérité.
Étape 12 – Roanne > Belleville-en-Beaujolais
Rapidement une échappée solide se forme sous l’impulsion de plusieurs coureurs alléchés par les nombreux points à prendre au classement de la montagne. On retrouve donc sans surprises Guerreiro (MOR), porteur du maillo à pois, Vanhoucke (LTD), Barta (TEN), Arrieta et Adria – inséparables à l'avant depuis plusieurs jours - aux côtés des baroudeurs Bonnamour (ICW), Turgis (ARK) et Guernalec (ARK).
L’avance accordée est généreuse, mais commence à s’effriter lors de l’enchainement des cols de la Casse Froide, de la Croix Montmain et de la Croix Rosier, soit des ascensions de plus en plus pentues, pointant jusqu’à 8%. Les choses commencent d’ailleurs à sentir le roussi pour les échappées lorsque Costiou (DAT), Van Wilder (UAD) et L.Hayter (EKP) se dressent sur les pédales dans le col de la Croix Montmain.
Mais devant, dans le col de la Croix Rosier, Adria ne baisse pas les bras et place un dernier démarrage pour décramponner Guerreiro (MOR), héroïque dans la défense de son maillot, et offrir un bon de sortie à son coéquipier Arrieta. Il reste une trentaine de kilomètres. La pente s’efface, mais le combat commence.
Derrière, un groupe d’une quarantaine d’hommes s’est reformé et s’organise, mais l’indécision ne dure pas longtemps. En effet, Philipsen (ADC) n’est plus là, ce qui aiguise l’appétit d’équipes comme Lotto Dstny et EF Education. Ces derniers sont encore nombreux et prennent donc les choses en main. Sanchez se glisse dans leur roue, au cas où le scénario tournerait à leur avantage.
À l’avant, Arrieta jette ses dernières forces dans la bataille et écrase les pédales sans se retourner. Il franchit la flamme rouge, le dos rond, les jambes en feu, et croit à l’exploit. Quelques mètres derrière lui, le sprint est lancé. La ligne est quelques mètres trop loin pour notre coureur qui se console en voyant Sanchez griller Girmay (EFE). La victoire lui tend les bras… mais De Lie (LTD), enragé, déboule dans les 10 derniers mètres pour tout renverser. Le torero espagnol est fauché par le taureau belge. Le panache ne l’emporte pas aujourd’hui. Mais la bataille fut somptueuse.
Rapidement une échappée solide se forme sous l’impulsion de plusieurs coureurs alléchés par les nombreux points à prendre au classement de la montagne. On retrouve donc sans surprises Guerreiro (MOR), porteur du maillo à pois, Vanhoucke (LTD), Barta (TEN), Arrieta et Adria – inséparables à l'avant depuis plusieurs jours - aux côtés des baroudeurs Bonnamour (ICW), Turgis (ARK) et Guernalec (ARK).
L’avance accordée est généreuse, mais commence à s’effriter lors de l’enchainement des cols de la Casse Froide, de la Croix Montmain et de la Croix Rosier, soit des ascensions de plus en plus pentues, pointant jusqu’à 8%. Les choses commencent d’ailleurs à sentir le roussi pour les échappées lorsque Costiou (DAT), Van Wilder (UAD) et L.Hayter (EKP) se dressent sur les pédales dans le col de la Croix Montmain.
Mais devant, dans le col de la Croix Rosier, Adria ne baisse pas les bras et place un dernier démarrage pour décramponner Guerreiro (MOR), héroïque dans la défense de son maillot, et offrir un bon de sortie à son coéquipier Arrieta. Il reste une trentaine de kilomètres. La pente s’efface, mais le combat commence.
Derrière, un groupe d’une quarantaine d’hommes s’est reformé et s’organise, mais l’indécision ne dure pas longtemps. En effet, Philipsen (ADC) n’est plus là, ce qui aiguise l’appétit d’équipes comme Lotto Dstny et EF Education. Ces derniers sont encore nombreux et prennent donc les choses en main. Sanchez se glisse dans leur roue, au cas où le scénario tournerait à leur avantage.
À l’avant, Arrieta jette ses dernières forces dans la bataille et écrase les pédales sans se retourner. Il franchit la flamme rouge, le dos rond, les jambes en feu, et croit à l’exploit. Quelques mètres derrière lui, le sprint est lancé. La ligne est quelques mètres trop loin pour notre coureur qui se console en voyant Sanchez griller Girmay (EFE). La victoire lui tend les bras… mais De Lie (LTD), enragé, déboule dans les 10 derniers mètres pour tout renverser. Le torero espagnol est fauché par le taureau belge. Le panache ne l’emporte pas aujourd’hui. Mais la bataille fut somptueuse.
Étape 13 – Châtillon-sur-Chalaronne > Grand Colombier
Le profil et l'absence de GPM avant le final n'incitent pas trop à partir dans l'échappée. Celle-ci est donc de petite taille et composée de Pelegri (EKP), Ferron (TEN), Paletti (GBF) et Finé (COF) qui n'ont pas beaucoup plus d'ambitions que de montrer le maillot.
Alors que l’échappée plafonne à une poignée de minutes, les équipes des sprinters encore en lice pour le maillot vert passent à l’action et neutralisent rapidement le quatuor. Mais le sprint intermédiaire, placé en pleine montée, favorise les punchers et donne des idées à Dunbar (COF), Madouas (EVI) et Bagioli (RBH) qui attaquent juste avant le sommet. De Lie (LTD), reste attentif et parvient à prendre 13 points qui le font revenir à 16 unités de Philipsen (ADC). Le classement par points reste totalement ouvert.
Au pied du Grand Colombier, Higuita (RBH) attaque et s’en va rejoindre Bagioli à l’avant. La Lidl-Trek prend alors les choses en main pour tenter de contrer ce joli coup des Allemands. Le rythme des Américains met le peloton à la torture. Le dernier relais de Kuss (LTK) qui imprime un tempo irrésistible avec Mäder (LTK) dans sa roue fait sauter les favoris les uns après les autres.
Higuita (RBH) est repris sous la flamme rouge, complètement à sec. Trop sûrs de leur supériorité, les Lidl-Trek en oublient que L.Martinez (DAT) est toujours avec eux. Le petit grimpeur français déboite Mäder (LTK) dans les derniers mètres et lève les bras avec panache au sommet du Grand Colombier.
Un feu d’artifice bleu-blanc-rouge pour le 14 juillet.
Le profil et l'absence de GPM avant le final n'incitent pas trop à partir dans l'échappée. Celle-ci est donc de petite taille et composée de Pelegri (EKP), Ferron (TEN), Paletti (GBF) et Finé (COF) qui n'ont pas beaucoup plus d'ambitions que de montrer le maillot.
Alors que l’échappée plafonne à une poignée de minutes, les équipes des sprinters encore en lice pour le maillot vert passent à l’action et neutralisent rapidement le quatuor. Mais le sprint intermédiaire, placé en pleine montée, favorise les punchers et donne des idées à Dunbar (COF), Madouas (EVI) et Bagioli (RBH) qui attaquent juste avant le sommet. De Lie (LTD), reste attentif et parvient à prendre 13 points qui le font revenir à 16 unités de Philipsen (ADC). Le classement par points reste totalement ouvert.
Au pied du Grand Colombier, Higuita (RBH) attaque et s’en va rejoindre Bagioli à l’avant. La Lidl-Trek prend alors les choses en main pour tenter de contrer ce joli coup des Allemands. Le rythme des Américains met le peloton à la torture. Le dernier relais de Kuss (LTK) qui imprime un tempo irrésistible avec Mäder (LTK) dans sa roue fait sauter les favoris les uns après les autres.
Higuita (RBH) est repris sous la flamme rouge, complètement à sec. Trop sûrs de leur supériorité, les Lidl-Trek en oublient que L.Martinez (DAT) est toujours avec eux. Le petit grimpeur français déboite Mäder (LTK) dans les derniers mètres et lève les bras avec panache au sommet du Grand Colombier.
Un feu d’artifice bleu-blanc-rouge pour le 14 juillet.
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Re: [22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #4
par HPRMP » 30 Juin 2025, 09:05
Belle remobilisation après l'abandon d'IGC !
Pelayo et son beau maillot pas récompensé ... pour l'instant
Pelayo et son beau maillot pas récompensé ... pour l'instant
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HPRMP - Contrôleur UCI
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Re: [22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #4
par Duxili » 30 Juin 2025, 17:17
Pour le classement general, on oublie definitivement.
Superbe etape et les pois a portee de main !!!
Je me disais la hierarchie pour le maillot vert est clair et en fait non
Superbe etape et les pois a portee de main !!!
Je me disais la hierarchie pour le maillot vert est clair et en fait non
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Re: [22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #4
par Nico32 » 01 Juil 2025, 18:58
Johannessen et Mäder à un si bon niveau après le Giro, je ne m'y attendais pas ! Même si ça me fait plaisir 
Comme je ne m'attendais pas à voir Martinez toujours si bien classé au CG après sa défaillance au Puy de Dôme. Quelle montée de sa part au GC Je note Dunbar qui craque dans le même temps !
Les sprinters belges sont dans leur zone de confort entre De Lie et Philipsen
Je suis aussi impressionné par les doubles top 5 que parvient à faire la Soudal avec Ewan et Jakobsen, même si ils sont inutiles
Entre tout ça, magnifique victoire d'Arrieta au PDD après une belle gestion de l'échappée
Pour le maillot à pois, irl tu serais en train de te cramer pour des clopinettes alors que les gros points ne seront distribués qu'en 3e semaine. Ici, disons que ça ne fait pas de mal de les avoir
Magnifique 12e étape enfin, pleine de rebondissement. Pas passé loin avec Arrieta et Sanchez. J'aurai bien aimé une victoire de Girmay quitte à ce que tu finisses second, mais bon.
J'aime particulièrement la tournure que tu as employée "La pente s’efface, mais le combat commence."
Comme je ne m'attendais pas à voir Martinez toujours si bien classé au CG après sa défaillance au Puy de Dôme. Quelle montée de sa part au GC
Je note Dunbar qui craque dans le même temps !Les sprinters belges sont dans leur zone de confort entre De Lie et Philipsen
Je suis aussi impressionné par les doubles top 5 que parvient à faire la Soudal avec Ewan et Jakobsen, même si ils sont inutiles
Entre tout ça, magnifique victoire d'Arrieta au PDD après une belle gestion de l'échappée
Pour le maillot à pois, irl tu serais en train de te cramer pour des clopinettes alors que les gros points ne seront distribués qu'en 3e semaine. Ici, disons que ça ne fait pas de mal de les avoir
Magnifique 12e étape enfin, pleine de rebondissement. Pas passé loin avec Arrieta et Sanchez. J'aurai bien aimé une victoire de Girmay quitte à ce que tu finisses second, mais bon.
J'aime particulièrement la tournure que tu as employée "La pente s’efface, mais le combat commence."
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Nico32 - Champion confirmé
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[22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #5
par PinkertonW » 13 Juil 2025, 04:07
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Tour de France #5
Étapes 14 à 17 :
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Tour de France #5
Étapes 14 à 17 :
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Étape 14 – Annemasse > Morzine/Les Portes du Soleil
Le peloton entame un week-end en Haute-Savoie qui promet d’être explosif. Sur à peine 152 kilomètres, les cols s’enchaînent à un rythme effréné, avec plus de 4 200 mètres de dénivelé positif. Les premières difficultés du jour – Saxel, Cou et Feu – peuvent servir de tremplin à une échappée, mais c’est bien dans le final que le peloton va devoir affronter les géants du jour : la Ramaz et surtout le terrible col de Joux Plane, avec ses pourcentages cruels à l’approche de Morzine.
Avec un sprint intermédiaire placé très tôt, les EF Education tentent de verrouiller pour Girmay (EFE). Mais le plan tourne court : Hirschi (EFE), censé le lancer, devance malgré lui son sprinteur, qui ne parvient pas à le dépasser. Lutsenko (UAD), Guerreiro (MOR) et Vanhoucke (LTD) flairent l'ouverture et profitent de la confusion pour s’extirper du peloton.
Arrieta hésite à les accompagner mais ne saute pas le pas. Notre équipe choisit plutôt de contribuer activement à la poursuite, espérant ramener notre jeune grimpeur pour qu’il dispute les points au sommet de la Ramaz. Guerreiro (MOR), pourtant coriace, est repris avant le sommet de ce sommet. Mais Lutsenko (UAD) et Vanhoucke (LTD), eux, résistent vaillamment et raflent l’essentiel des points. Grâce à ce joli coup, le Belge relance totalement sa candidature au maillot à pois.
Le duo est finalement repris dans la montée de Joux Plane, où les équipes des favoris passent à l’offensive. Alaphilippe (DAT) et Bagioli (RBH), plutôt connus pour leur punch, se transforment aujourd’hui en redoutables grimpeurs pour préparer l’assaut final. Leur tempo fait de gros dégâts : S.Yates (JAY), Vandenabeele (LTD), Jorgenson (MOR) et Powless (EFE) lâchent prise tour à tour.
Mais c'est quelques kilomètres plus haut qu'Higuita (RBH) déclenche réellement la grande bagarre ! L.Martinez (DAT) et Mäder (LTK) tentent de suivre mais sont vite dans le dur. Hindley (JAY) en profite pour placer un contre à quelques encablures du sommet, mais il est repris dans la descente vers Morzine par un trio de costauds : Vingegaard (TVL), Evenepoel (IGD) et TH.Johannessen (UXT), qui ont parfaitement géré leur effort. Dans ce quatuor royal, c’est finalement TH.Johannessen (UXT) qui règle le sprint, s’offrant une première victoire d’étape sur le Tour et confortant un peu plus son maillot jaune.
Le peloton entame un week-end en Haute-Savoie qui promet d’être explosif. Sur à peine 152 kilomètres, les cols s’enchaînent à un rythme effréné, avec plus de 4 200 mètres de dénivelé positif. Les premières difficultés du jour – Saxel, Cou et Feu – peuvent servir de tremplin à une échappée, mais c’est bien dans le final que le peloton va devoir affronter les géants du jour : la Ramaz et surtout le terrible col de Joux Plane, avec ses pourcentages cruels à l’approche de Morzine.
Avec un sprint intermédiaire placé très tôt, les EF Education tentent de verrouiller pour Girmay (EFE). Mais le plan tourne court : Hirschi (EFE), censé le lancer, devance malgré lui son sprinteur, qui ne parvient pas à le dépasser. Lutsenko (UAD), Guerreiro (MOR) et Vanhoucke (LTD) flairent l'ouverture et profitent de la confusion pour s’extirper du peloton.
Arrieta hésite à les accompagner mais ne saute pas le pas. Notre équipe choisit plutôt de contribuer activement à la poursuite, espérant ramener notre jeune grimpeur pour qu’il dispute les points au sommet de la Ramaz. Guerreiro (MOR), pourtant coriace, est repris avant le sommet de ce sommet. Mais Lutsenko (UAD) et Vanhoucke (LTD), eux, résistent vaillamment et raflent l’essentiel des points. Grâce à ce joli coup, le Belge relance totalement sa candidature au maillot à pois.
Le duo est finalement repris dans la montée de Joux Plane, où les équipes des favoris passent à l’offensive. Alaphilippe (DAT) et Bagioli (RBH), plutôt connus pour leur punch, se transforment aujourd’hui en redoutables grimpeurs pour préparer l’assaut final. Leur tempo fait de gros dégâts : S.Yates (JAY), Vandenabeele (LTD), Jorgenson (MOR) et Powless (EFE) lâchent prise tour à tour.
Mais c'est quelques kilomètres plus haut qu'Higuita (RBH) déclenche réellement la grande bagarre ! L.Martinez (DAT) et Mäder (LTK) tentent de suivre mais sont vite dans le dur. Hindley (JAY) en profite pour placer un contre à quelques encablures du sommet, mais il est repris dans la descente vers Morzine par un trio de costauds : Vingegaard (TVL), Evenepoel (IGD) et TH.Johannessen (UXT), qui ont parfaitement géré leur effort. Dans ce quatuor royal, c’est finalement TH.Johannessen (UXT) qui règle le sprint, s’offrant une première victoire d’étape sur le Tour et confortant un peu plus son maillot jaune.
Étape 15 – Les Gets/Les Portes du Soleil > Saint-Gervais/Mont-Blanc
La longue et tortueuse journée de Haute-Savoie démarre très fort. Lutsenko (UAD) et Guerreiro (MOR), visages désormais familiers des échappées en montagne, sont encore à l’offensive. Ils sont rejoints par Vandenabeele (LTD), envoyé de manière surprenante à la place de Vanhoucke (LTD), pourtant mieux placé pour viser les pois. Dans notre équipe, c’est calme plat… à tort ? Pas cette fois.
Car la première moitié d’étape, bien que moins spectaculaire sur le papier, s’avère redoutable. Guerreiro (MOR), trop généreux dans l'effort, explose avant même d'avoir pu récolter suffisamment de points. Les attaques de début de course n’ont donc servi qu’à user les jambes. Et ce sont les nôtres qui en profitent. Del Azafran, Adria et Arrieta haussent le ton dans le col de la Croix Fry, puis dans celui des Aravis. Arrieta prend de gros points et bascule virtuellement en tête du classement du meilleur grimpeur. Le peloton, réduit à une quarantaine d’unités, bascule sur Domancy déjà bien entamé.
Dans la terrible côte des Amerands, notre plan se grippe. Meintjes (ICW) et Soler (EKP) contrent notre tempo avec un timing parfait. À l’arrière, Leemreize (TVL), Kuss (LTK) et Leknessund (UXT) se relaient parfaitement pour boucher le trou, jusqu’à ce que Kuss s’écarte, à bout. Mäder (LTK) profite du travail de son coéquipier pour immédiatement accélérer. Derrière, les leaders sont livrés à eux-mêmes. Higuita (RBH), toujours aussi actif, résiste une fois de plus dans cette deuxième moitié de Tour. TH.Johannessen (UXT) suit, tout comme Vingegaard (TVL), qui semble monter en puissance. L.Martinez (DAT), en revanche, subit.
Dans le final, le trio revient sur Mäder (LTK), mais l’entente est mauvaise. Vingegaard (TVL) en profite pour placer un contre décisif. Il s’impose en solitaire au Bettex, reprend du temps, et grimpe à la 2ᵉ place du général, toujours dominé par le solide maillot jaune TH.Johannessen (UXT).
La longue et tortueuse journée de Haute-Savoie démarre très fort. Lutsenko (UAD) et Guerreiro (MOR), visages désormais familiers des échappées en montagne, sont encore à l’offensive. Ils sont rejoints par Vandenabeele (LTD), envoyé de manière surprenante à la place de Vanhoucke (LTD), pourtant mieux placé pour viser les pois. Dans notre équipe, c’est calme plat… à tort ? Pas cette fois.
Car la première moitié d’étape, bien que moins spectaculaire sur le papier, s’avère redoutable. Guerreiro (MOR), trop généreux dans l'effort, explose avant même d'avoir pu récolter suffisamment de points. Les attaques de début de course n’ont donc servi qu’à user les jambes. Et ce sont les nôtres qui en profitent. Del Azafran, Adria et Arrieta haussent le ton dans le col de la Croix Fry, puis dans celui des Aravis. Arrieta prend de gros points et bascule virtuellement en tête du classement du meilleur grimpeur. Le peloton, réduit à une quarantaine d’unités, bascule sur Domancy déjà bien entamé.
Dans la terrible côte des Amerands, notre plan se grippe. Meintjes (ICW) et Soler (EKP) contrent notre tempo avec un timing parfait. À l’arrière, Leemreize (TVL), Kuss (LTK) et Leknessund (UXT) se relaient parfaitement pour boucher le trou, jusqu’à ce que Kuss s’écarte, à bout. Mäder (LTK) profite du travail de son coéquipier pour immédiatement accélérer. Derrière, les leaders sont livrés à eux-mêmes. Higuita (RBH), toujours aussi actif, résiste une fois de plus dans cette deuxième moitié de Tour. TH.Johannessen (UXT) suit, tout comme Vingegaard (TVL), qui semble monter en puissance. L.Martinez (DAT), en revanche, subit.
Dans le final, le trio revient sur Mäder (LTK), mais l’entente est mauvaise. Vingegaard (TVL) en profite pour placer un contre décisif. Il s’impose en solitaire au Bettex, reprend du temps, et grimpe à la 2ᵉ place du général, toujours dominé par le solide maillot jaune TH.Johannessen (UXT).
Étape 16 – Passy > Combloux (CLM individuel)
Le seul contre-la-montre de ce Tour de France se déroule en Haute-Savoie ce qui donne une indication sur la difficulté de cet exercice particulier. Car sur seulement 22,4 kilomètres en individuel, l’organisation a réussi à placer deux côtes qui ne plairont pas aux purs spécialistes.
Pourtant, le premier temps de référence est signé par Sobrero (JAY), un vrai spécialiste des CLM plats. Mais rapidement, des grimpeurs viennent confirmer les pronostics : Bardet (GBF), pas vraiment réputé pour ses talents en contre-la-montre, repousse l’Italien de plus de 20 secondes à l’arrivée. Les grimpeurs vont maintenant s’en donner à cœur joie.
Parmi les très bonnes surprises du jour, Landa (MOV). Le vétéran espagnol semble retrouver le rythme de compétition et signe un excellent chrono qui le replace idéalement dans le top 20 du général. De notre côté, Arrieta et Adrià confirment leur excellente dynamique. Tous deux signent des chronos très solides dans ce terrain exigeant. Malgré les efforts fournis dans les échappées les jours précédents, ils s’installent solidement dans le top 10 de l’étape. De quoi donner confiance avant le grand final alpin.
D’autres, en revanche, ont plongé : Van Wilder (UAD), attendu après ses dernières prestations, s’effondre complètement et accuse un retard de plus d'1’30 sur les meilleurs. S.Yates (JAY), également, rend plus de deux minutes (+2'35), le Giro commence à peser lourd dans ses jambes. Même constat pour Higuita (RBH) (+1'40), L.Martinez (DAT) (+1'57) ou encore Dunbar (COF) (+1'42), qui montrent des signes de fatigue après deux semaines intenses et vont devoir rebondir pour se maintenir dans les hauts du classement général.
Au sommet de la hiérarchie, la bataille pour le podium est extrêmement serrée. Hindley (JAY) et Mäder (LTK) réalisent des temps quasi identiques, mais c’est le Suisse qui prend virtuellement la tête de l’étape, avec un temps de 51'59. Arrive alors Evenepoel (IGD). Si l’on attendait un coup d’éclat du Belge sur ce terrain qui lui convient, son passage est loin d’être fracassant. Vingegaard (TVL), lui, poursuit sa remontée. Solide sur tout le parcours, il repousse Mäder (LTK) à 12 secondes et prend le meilleur temps de l’étape en 51'47. Enfin, Johannessen (UXT), en jaune, ne peut s'approcher du chrono du Danois. Mais il limite parfaitement la casse et concède moins de vingt secondes au Danois qui devra encore cravacher s’il entend le détrôner.
Le seul contre-la-montre de ce Tour de France se déroule en Haute-Savoie ce qui donne une indication sur la difficulté de cet exercice particulier. Car sur seulement 22,4 kilomètres en individuel, l’organisation a réussi à placer deux côtes qui ne plairont pas aux purs spécialistes.
Pourtant, le premier temps de référence est signé par Sobrero (JAY), un vrai spécialiste des CLM plats. Mais rapidement, des grimpeurs viennent confirmer les pronostics : Bardet (GBF), pas vraiment réputé pour ses talents en contre-la-montre, repousse l’Italien de plus de 20 secondes à l’arrivée. Les grimpeurs vont maintenant s’en donner à cœur joie.
Parmi les très bonnes surprises du jour, Landa (MOV). Le vétéran espagnol semble retrouver le rythme de compétition et signe un excellent chrono qui le replace idéalement dans le top 20 du général. De notre côté, Arrieta et Adrià confirment leur excellente dynamique. Tous deux signent des chronos très solides dans ce terrain exigeant. Malgré les efforts fournis dans les échappées les jours précédents, ils s’installent solidement dans le top 10 de l’étape. De quoi donner confiance avant le grand final alpin.
D’autres, en revanche, ont plongé : Van Wilder (UAD), attendu après ses dernières prestations, s’effondre complètement et accuse un retard de plus d'1’30 sur les meilleurs. S.Yates (JAY), également, rend plus de deux minutes (+2'35), le Giro commence à peser lourd dans ses jambes. Même constat pour Higuita (RBH) (+1'40), L.Martinez (DAT) (+1'57) ou encore Dunbar (COF) (+1'42), qui montrent des signes de fatigue après deux semaines intenses et vont devoir rebondir pour se maintenir dans les hauts du classement général.
Au sommet de la hiérarchie, la bataille pour le podium est extrêmement serrée. Hindley (JAY) et Mäder (LTK) réalisent des temps quasi identiques, mais c’est le Suisse qui prend virtuellement la tête de l’étape, avec un temps de 51'59. Arrive alors Evenepoel (IGD). Si l’on attendait un coup d’éclat du Belge sur ce terrain qui lui convient, son passage est loin d’être fracassant. Vingegaard (TVL), lui, poursuit sa remontée. Solide sur tout le parcours, il repousse Mäder (LTK) à 12 secondes et prend le meilleur temps de l’étape en 51'47. Enfin, Johannessen (UXT), en jaune, ne peut s'approcher du chrono du Danois. Mais il limite parfaitement la casse et concède moins de vingt secondes au Danois qui devra encore cravacher s’il entend le détrôner.
Étape 17 – Saint-Gervais/Mont-Blanc > Courchevel
Voici l’étape reine des Alpes avec ses près de 5 400 mètres de dénivelé, une enfilade de cols mythiques et son final redoutable à Courchevel. Le décor est posé pour une grande bataille entre les hommes du général.
Dès les premiers kilomètres, une échappée de 14 hommes se forme. Certains y voient une opportunité pour remonter au classement général comme Van Wilder (UAD), Rubio (SOQ), Soler (EKP), Jorgenson et Landa (MOR), d’autres y placent des équipiers précieux comme Grégoire (EVI) ou S.Yates (JAY). Nous sommes également bien représentés, avec Sanchez qui vient épauler les désormais incontournables Adrià et Arrieta.
Le rythme est infernal. Dès les pentes du Cormet de Roselend, l’échappée explose et perd la moitié de ses effectifs. Seuls Lutsenko (UAD), Soler (EKP), Grégoire (EVI), Jorgenson (MOR), Landa (MOR), Adrià et Arrieta basculent en tête. Ce dernier y conforte son maillot de meilleur grimpeur. Le peloton, réduit à une septantaine d’unités, passe le col 5’30 plus tard. Quelques coureurs profitent de la descente pour recoller, surtout que le rythme retombe un peu car chacun semble reprendre son souffle avant le plat de résistance. La côte de Longefoy ne fait ainsi aucun dégât et les échappés ne perdent presque pas d’avance sur leurs poursuivants.
La première partie du col de la Loze est entamé et ses pourcentages font tout exploser. Les Uno-X imposent un tempo violent avec Foss (UXT) et Leknessund (UXT) à la manœuvre. À l’arrière du groupe maillot jaune, les dégâts sont considérables. Seuls une vingtaine d’hommes résistent, mais Gaudu (EVI) ne se contente pas de suivre. Le Breton attaque juste avant la courte descente vers Méribel et bascule seul en tête, avant de signer une descente supersonique qui lui permet de rejoindre Grégoire (EVI) et les autres échappés. L’entente est parfaite entre les trois duos ainsi formés et Lutsenko (UAD). L’avance repart à la hausse mettant le groupe maillot jaune sous pression.
C’est là que la course bascule : voyant les Uno-X exploser et incapables de chasser, Hindley (JAY) et Mäder (LTK) prennent les choses en main et attaquent. TH.Johannessen (UXT), désormais esseulé, reste scothé ! Il n’est pas le seul en difficulté, car Higuita (RBH) et Vingegaard (TVL), qui semblait pourtant monter en régime, lâchent également prise quelques bornes plus loin. Evenepoel (IGD), qui avait déçu la veille, est le seul membre du Top5 à suivre le rythme du Suisse et de l’Australien.
Devant, Grégoire (EVI) impressionne et fait sauter les autres un à un. Seul Arrieta tient le coup… jusqu’à ce que Gaudu (EVI), en pleine bourre, place une nouvelle accélération décisive. Le Français s’envole vers une superbe victoire d’étape. Comme en 2025, il brille en troisième semaine… mais trop tard pour viser le podium. Derrière, Mäder (LTK), Evenepoel (IGD) et Hindley (JAY) déposent le pauvre Arrieta et vont se jouer les dernières places du podium du jour. Evenepoel (IGD) ne dispute pas le sprint final, laissant même Mäder (LTK) et Hindley (JAY) se détacher légèrement. Mais le Belge s’en moque : avec cette performance, il s’empare du maillot jaune ! Mäder (LTK) remonte à la deuxième place et peut rêver d'un incroyable doublé, lui qui ne semble aucunement souffrir de fatigue après le Giro! Du côté des vaincus, on retrouve Higuita (RBH) qui perd 2'49, Vingegaard (TVL) à +2'59, et TH.Johannessen (UXT) à +4'26. Un nouveau coup dur pour le Norvégien, qui prend à nouveau un éclat dans un GT au pire moment...
Voici l’étape reine des Alpes avec ses près de 5 400 mètres de dénivelé, une enfilade de cols mythiques et son final redoutable à Courchevel. Le décor est posé pour une grande bataille entre les hommes du général.
Dès les premiers kilomètres, une échappée de 14 hommes se forme. Certains y voient une opportunité pour remonter au classement général comme Van Wilder (UAD), Rubio (SOQ), Soler (EKP), Jorgenson et Landa (MOR), d’autres y placent des équipiers précieux comme Grégoire (EVI) ou S.Yates (JAY). Nous sommes également bien représentés, avec Sanchez qui vient épauler les désormais incontournables Adrià et Arrieta.
Le rythme est infernal. Dès les pentes du Cormet de Roselend, l’échappée explose et perd la moitié de ses effectifs. Seuls Lutsenko (UAD), Soler (EKP), Grégoire (EVI), Jorgenson (MOR), Landa (MOR), Adrià et Arrieta basculent en tête. Ce dernier y conforte son maillot de meilleur grimpeur. Le peloton, réduit à une septantaine d’unités, passe le col 5’30 plus tard. Quelques coureurs profitent de la descente pour recoller, surtout que le rythme retombe un peu car chacun semble reprendre son souffle avant le plat de résistance. La côte de Longefoy ne fait ainsi aucun dégât et les échappés ne perdent presque pas d’avance sur leurs poursuivants.
La première partie du col de la Loze est entamé et ses pourcentages font tout exploser. Les Uno-X imposent un tempo violent avec Foss (UXT) et Leknessund (UXT) à la manœuvre. À l’arrière du groupe maillot jaune, les dégâts sont considérables. Seuls une vingtaine d’hommes résistent, mais Gaudu (EVI) ne se contente pas de suivre. Le Breton attaque juste avant la courte descente vers Méribel et bascule seul en tête, avant de signer une descente supersonique qui lui permet de rejoindre Grégoire (EVI) et les autres échappés. L’entente est parfaite entre les trois duos ainsi formés et Lutsenko (UAD). L’avance repart à la hausse mettant le groupe maillot jaune sous pression.
C’est là que la course bascule : voyant les Uno-X exploser et incapables de chasser, Hindley (JAY) et Mäder (LTK) prennent les choses en main et attaquent. TH.Johannessen (UXT), désormais esseulé, reste scothé ! Il n’est pas le seul en difficulté, car Higuita (RBH) et Vingegaard (TVL), qui semblait pourtant monter en régime, lâchent également prise quelques bornes plus loin. Evenepoel (IGD), qui avait déçu la veille, est le seul membre du Top5 à suivre le rythme du Suisse et de l’Australien.
Devant, Grégoire (EVI) impressionne et fait sauter les autres un à un. Seul Arrieta tient le coup… jusqu’à ce que Gaudu (EVI), en pleine bourre, place une nouvelle accélération décisive. Le Français s’envole vers une superbe victoire d’étape. Comme en 2025, il brille en troisième semaine… mais trop tard pour viser le podium. Derrière, Mäder (LTK), Evenepoel (IGD) et Hindley (JAY) déposent le pauvre Arrieta et vont se jouer les dernières places du podium du jour. Evenepoel (IGD) ne dispute pas le sprint final, laissant même Mäder (LTK) et Hindley (JAY) se détacher légèrement. Mais le Belge s’en moque : avec cette performance, il s’empare du maillot jaune ! Mäder (LTK) remonte à la deuxième place et peut rêver d'un incroyable doublé, lui qui ne semble aucunement souffrir de fatigue après le Giro! Du côté des vaincus, on retrouve Higuita (RBH) qui perd 2'49, Vingegaard (TVL) à +2'59, et TH.Johannessen (UXT) à +4'26. Un nouveau coup dur pour le Norvégien, qui prend à nouveau un éclat dans un GT au pire moment...
Classements provisoires
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Re: [22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #4
par HPRMP » 13 Juil 2025, 06:12
Faudra gérer dans les Vosges mais c'est bien parti pour les pois !
Double top 10 sur le chrono, c'est pas mal pour une équipe espagnole
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Re: [22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #4
par Nico32 » 13 Juil 2025, 09:36
Je me répète mais Mäder et Johannessen sont décidément incroyables ! THJ commence peut-être à souffrir de la fatigue... ou peut-être est-ce un simple jour sans qui sera vite effacé, à l'image de celui de Mäder à Morzine. J'espère que Gino va réaliser le doublé ; il tient là une occasion peut-être unique et ce serait incroyable sur PCM 
Evenepoel me surprend aussi, je ne l'imaginais pas si costaud dans ta partie... Pour le coup je ne souhaite pas sa victoire
C'est très bien de ta part d'avoir exploité le col de la Croix-Fry Le maillot à pois est très bien parti ; ce serait une belle récompense pour Arrieta
Edit : d'ailleurs Arrieta n'est pas si loin en temps du top 10. Sait-on jamais si l'échappée des Vosges va au bout !
Evenepoel me surprend aussi, je ne l'imaginais pas si costaud dans ta partie... Pour le coup je ne souhaite pas sa victoire
C'est très bien de ta part d'avoir exploité le col de la Croix-Fry
Le maillot à pois est très bien parti ; ce serait une belle récompense pour Arrieta Edit : d'ailleurs Arrieta n'est pas si loin en temps du top 10. Sait-on jamais si l'échappée des Vosges va au bout !
Modifié en dernier par Nico32 le 13 Juil 2025, 20:28, modifié 1 fois.
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Re: [22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #4
par Duxili » 13 Juil 2025, 16:24
Apres avoir flanche sur la 15e, Mader refait son retard jour apres jour sur Remco. Meme sur le contre-la-montre
Ca promet un final de feu !
Les pois sont dans la poche, du coup c'est quoi l'objectif de cette fin de Tour pour Pamesa ?
Ca promet un final de feu !
Les pois sont dans la poche, du coup c'est quoi l'objectif de cette fin de Tour pour Pamesa ?
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Re: [22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #6
par PinkertonW » 21 Juil 2025, 02:50
Courrier des lecteurs
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Tour de France #6
Étapes 18 à 21 :
Profils étapes:
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Classements finaux
Tour de France #6
Étapes 18 à 21 :
Profils étapes:
Étape 18 – Moûtiers > Bourg-en-Bresse
Après les Alpes, un peu de répit. Cette étape entre Moûtiers et Bourg-en-Bresse offre un terrain plus favorable aux sprinters, même si les jambes sont lourdes après trois semaines de course. Quelques bosses émaillent le parcours, mais le final en faux-plat descendant promet un sprint massif… à condition que le peloton reste vigilant.
Ils sont quatre à tenter leur chance dès les premiers kilomètres : Martin (COF), Turgis (TEN), Mohoric (TBV) et Hermans (DAT) partent à l’avant. Un groupe expérimenté, mais sans réel danger pour les équipes de sprinters qui laissent faire… sans jamais donner trop de champ non plus.
L’écart se stabilise pendant la majeure partie de l’étape, preuve que le peloton ne tient pas à laisser filer l'étape. À l’arrière, les trains s’organisent très tôt, bien décidés à jouer leur carte. Les formations Alpecin et EF Education sont particulièrement actives. À 15 kilomètres de l’arrivée, l’échappée est avalée, et les grandes manœuvres commencent. Le placement devient capital, surtout avec le dernier virage à angle droit à un peu plus d’un kilomètre de la ligne.
C’est là que les différences se font. Philipsen (ADC) peut compter sur un van der Poel (ADC) impérial pour le lancer dans les meilleures conditions, tout comme Girmay (EFE) parfaitement emmené par M.van den Berg (EFE). En revanche, De Lie (LTD), sans appui, doit se débrouiller seul dans un final nerveux et perd de précieux mètres au moment décisif.
Philipsen (ADC) ne laisse aucune chance : il surgit dans les 300 derniers mètres et remporte sa 4ème victoire sur ce Tour, avec autorité. Pedersen (LTK) prend une belle 2e place, Girmay (EFE) complète le podium. De Lie (LTD), médaille en chocolat, voit le maillot vert s’éloigner.
Après les Alpes, un peu de répit. Cette étape entre Moûtiers et Bourg-en-Bresse offre un terrain plus favorable aux sprinters, même si les jambes sont lourdes après trois semaines de course. Quelques bosses émaillent le parcours, mais le final en faux-plat descendant promet un sprint massif… à condition que le peloton reste vigilant.
Ils sont quatre à tenter leur chance dès les premiers kilomètres : Martin (COF), Turgis (TEN), Mohoric (TBV) et Hermans (DAT) partent à l’avant. Un groupe expérimenté, mais sans réel danger pour les équipes de sprinters qui laissent faire… sans jamais donner trop de champ non plus.
L’écart se stabilise pendant la majeure partie de l’étape, preuve que le peloton ne tient pas à laisser filer l'étape. À l’arrière, les trains s’organisent très tôt, bien décidés à jouer leur carte. Les formations Alpecin et EF Education sont particulièrement actives. À 15 kilomètres de l’arrivée, l’échappée est avalée, et les grandes manœuvres commencent. Le placement devient capital, surtout avec le dernier virage à angle droit à un peu plus d’un kilomètre de la ligne.
C’est là que les différences se font. Philipsen (ADC) peut compter sur un van der Poel (ADC) impérial pour le lancer dans les meilleures conditions, tout comme Girmay (EFE) parfaitement emmené par M.van den Berg (EFE). En revanche, De Lie (LTD), sans appui, doit se débrouiller seul dans un final nerveux et perd de précieux mètres au moment décisif.
Philipsen (ADC) ne laisse aucune chance : il surgit dans les 300 derniers mètres et remporte sa 4ème victoire sur ce Tour, avec autorité. Pedersen (LTK) prend une belle 2e place, Girmay (EFE) complète le podium. De Lie (LTD), médaille en chocolat, voit le maillot vert s’éloigner.
Étape 19 – Moirans-en-Montagne > Poligny
Dès les premiers kilomètres, Latour (COF), Barboni (ICW), Burgaudeau (TEN), Guernalec (ARK), Lutsenko (UAD) et Kragh Andersen (UXT) s’échappent, formant un groupe composé de très bons rouleurs capables de faire douter le peloton. Pourtant on s’apperçoit rapidement qu’il y aura peu de chances de rêver à l’avant. La faute aux Alpecin et EF Education qui prennent unen ouvelle fois la responsabilité de la poursuite, et maitrisent l’écart du début à la fin. Pas de feu d’artifice non plus dans la côte d’Ivory, ou personne ne tente le coup d’éclat.
Le regroupement s’opère à un peu plus de 20 km de la ligne, et les trains se mettent rapidement en place. Philipsen (ADC) et Girmay (EFE) bénéficient à nouveau d’un excellent travail collectif, tandis que De Lie (LTD), toujours un peu esseulé dans les moments clés, doit faire son effort en solitaire pour garder sa position. Mais cette fois, c’est Pedersen (LTK) qui surprend tout le monde : le Danois lance son sprint de très loin, dès l’approche de la flamme rouge. De Lie (LTD) ne tergiverse pas et bondit dans sa roue. Les purs sprinters hésitent un instant… c’est déjà trop tard. La ligne approche à grande vitesse, mais le duo résiste à la remontée des spécialistes.
Pedersen (LTK) s’impose avec autorité devant De Lie (LTD), qui engrange de précieux points mais reste derrière Philipsen (ADC), troisième aujourd’hui. Le maillot vert n’est pas encore totalement sécurisé pour le sprinter d’Alpecin, mais seul un gros raté à Paris pourrait lui faire rater son objectif.
Dès les premiers kilomètres, Latour (COF), Barboni (ICW), Burgaudeau (TEN), Guernalec (ARK), Lutsenko (UAD) et Kragh Andersen (UXT) s’échappent, formant un groupe composé de très bons rouleurs capables de faire douter le peloton. Pourtant on s’apperçoit rapidement qu’il y aura peu de chances de rêver à l’avant. La faute aux Alpecin et EF Education qui prennent unen ouvelle fois la responsabilité de la poursuite, et maitrisent l’écart du début à la fin. Pas de feu d’artifice non plus dans la côte d’Ivory, ou personne ne tente le coup d’éclat.
Le regroupement s’opère à un peu plus de 20 km de la ligne, et les trains se mettent rapidement en place. Philipsen (ADC) et Girmay (EFE) bénéficient à nouveau d’un excellent travail collectif, tandis que De Lie (LTD), toujours un peu esseulé dans les moments clés, doit faire son effort en solitaire pour garder sa position. Mais cette fois, c’est Pedersen (LTK) qui surprend tout le monde : le Danois lance son sprint de très loin, dès l’approche de la flamme rouge. De Lie (LTD) ne tergiverse pas et bondit dans sa roue. Les purs sprinters hésitent un instant… c’est déjà trop tard. La ligne approche à grande vitesse, mais le duo résiste à la remontée des spécialistes.
Pedersen (LTK) s’impose avec autorité devant De Lie (LTD), qui engrange de précieux points mais reste derrière Philipsen (ADC), troisième aujourd’hui. Le maillot vert n’est pas encore totalement sécurisé pour le sprinter d’Alpecin, mais seul un gros raté à Paris pourrait lui faire rater son objectif.
Étape 20 – Belfort > Le Markstein/Fellering
Dernier juge de paix de ce Tour de France, cette étape vosgienne ne paye peut-être pas de mine sur le papier… mais les jambes, elles, risquent de bel et bien ressentir les plus de 3’400 mètres de dénivelé sur 133 km. Une ultime occasion pour les grimpeurs et les audacieux de renverser la hiérarchie ou de sauver leur Grande Boucle.
Contre toute attente, l’échappée du jour ne se compose que de huit hommes : Martin (COF), Vanhoucke (LTD), Bardet (GBF), Rubio (SOQ), Grégoire (EVI), Jorgenson (MOR), et les deux fidèles compagnons de fugue, Adria et Arrieta. Le peloton, emmené sans stress par les INEOS du maillot jaune Evenepoel (IGD), laisse filer sans s’affoler : aucun de ces coureurs ne représente une menace au général. Mais le terrain casse-pattes et la fatigue des trois semaines commencent à faire leur œuvre. Déjà bien entamé avant même le Petit Ballon, le groupe de tête se réduit à un quatuor : Grégoire (EVI), Jorgenson (MOR), Adria et Arrieta. Le peloton, réduit à une centaine d’unités, pointe à quatre minutes.
C’est à ce moment que les EF Education prennent la course en main. L’équipe américaine cherche à défendre la place de Powless (EFE) dans le Top 10, menacée par Jorgenson (MOR). Steinhauser (EFE) prend les commandes dans la montée du Petit Ballon et imprime un tempo assassin… qui élimine ironiquement son propre leader. L’Allemand se relève alors et Hindley (JAY) en profite pour dynamiter la course. Son attaque fait exploser plusieurs leaders : TH.Johannessen (UXT), Higuita (RBH), et L.Martinez (DAT) lâchent prise tour à tour en essayant de revenir. Seuls Mäder (LTK), Vingegaard (TVL), Gaudu (EVI) et Evenepoel (IGD) parviennent à suivre le tempo… mais sans s’entendre pour combler l’écart.
Devant, nos deux coureurs poursuivent leur partition à la perfection. Arrieta, cette fois dans la peau du parfait coéquipier, roule à bloc dans le Platzerwasel pour distancer Grégoire (EVI), et mettre Jorgenson (MOR) sous pression. Une fois son travail accompli, il s’efface, laissant Adria conclure l’affaire. Malgré la pente et les relances des leaders, notre grimpeur résiste. Dans le faux-plat descendant final, il tient bon et s’offre une magnifique victoire en solitaire, la deuxième de notre formation sur ce Tour !
Hindley (JAY) franchit la ligne avec 12 secondes d’avance sur ses quatre poursuivants, suffisant pour grimper à la 4e place du général, au détriment d’un TH.Johannessen (UXT) en plein cauchemar. Le suspense pour le podium est quasiment clos. Sauf catastrophe lors du sprint final, Evenepoel (IGD) va remporter son premier Tour de France ! Une réponse éclatante à ses détracteurs qui lui prédisaient une carrière sans victoires majeures.
Dernier juge de paix de ce Tour de France, cette étape vosgienne ne paye peut-être pas de mine sur le papier… mais les jambes, elles, risquent de bel et bien ressentir les plus de 3’400 mètres de dénivelé sur 133 km. Une ultime occasion pour les grimpeurs et les audacieux de renverser la hiérarchie ou de sauver leur Grande Boucle.
Contre toute attente, l’échappée du jour ne se compose que de huit hommes : Martin (COF), Vanhoucke (LTD), Bardet (GBF), Rubio (SOQ), Grégoire (EVI), Jorgenson (MOR), et les deux fidèles compagnons de fugue, Adria et Arrieta. Le peloton, emmené sans stress par les INEOS du maillot jaune Evenepoel (IGD), laisse filer sans s’affoler : aucun de ces coureurs ne représente une menace au général. Mais le terrain casse-pattes et la fatigue des trois semaines commencent à faire leur œuvre. Déjà bien entamé avant même le Petit Ballon, le groupe de tête se réduit à un quatuor : Grégoire (EVI), Jorgenson (MOR), Adria et Arrieta. Le peloton, réduit à une centaine d’unités, pointe à quatre minutes.
C’est à ce moment que les EF Education prennent la course en main. L’équipe américaine cherche à défendre la place de Powless (EFE) dans le Top 10, menacée par Jorgenson (MOR). Steinhauser (EFE) prend les commandes dans la montée du Petit Ballon et imprime un tempo assassin… qui élimine ironiquement son propre leader. L’Allemand se relève alors et Hindley (JAY) en profite pour dynamiter la course. Son attaque fait exploser plusieurs leaders : TH.Johannessen (UXT), Higuita (RBH), et L.Martinez (DAT) lâchent prise tour à tour en essayant de revenir. Seuls Mäder (LTK), Vingegaard (TVL), Gaudu (EVI) et Evenepoel (IGD) parviennent à suivre le tempo… mais sans s’entendre pour combler l’écart.
Devant, nos deux coureurs poursuivent leur partition à la perfection. Arrieta, cette fois dans la peau du parfait coéquipier, roule à bloc dans le Platzerwasel pour distancer Grégoire (EVI), et mettre Jorgenson (MOR) sous pression. Une fois son travail accompli, il s’efface, laissant Adria conclure l’affaire. Malgré la pente et les relances des leaders, notre grimpeur résiste. Dans le faux-plat descendant final, il tient bon et s’offre une magnifique victoire en solitaire, la deuxième de notre formation sur ce Tour !
Hindley (JAY) franchit la ligne avec 12 secondes d’avance sur ses quatre poursuivants, suffisant pour grimper à la 4e place du général, au détriment d’un TH.Johannessen (UXT) en plein cauchemar. Le suspense pour le podium est quasiment clos. Sauf catastrophe lors du sprint final, Evenepoel (IGD) va remporter son premier Tour de France ! Une réponse éclatante à ses détracteurs qui lui prédisaient une carrière sans victoires majeures.
Étape 21 – Saint-Quentin-en-Yvelines > Paris/Champs-Élysées
Clap de fin sur ce Tour de France avec l’incontournable parade vers Paris. Un final de prestige qui mêle célébration et ultime bataille pour les sprinters sur l’avenue la plus célèbre du monde. Si le général est figé, les ambitions restent vives chez ceux qui rêvent encore de lever les bras.
Après un départ sdepuis le vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines, le peloton flâne vers la capitale. Le château de Versailles, le Pont Neuf, le Louvre… la carte postale est complète. C’est aussi le moment choisi pour les sourires, les toasts et les accolades : Evenepoel (IGD) savoure enfin son premier sacre sur un Grand Tour, au terme d’une édition pleine de maîtrise.
À l’avant, cinq coureurs - Turner (ARK), Latour (COF), Jarnet (TEN), Pelegri (EKP) et Paletti (GBF) - tentent de profiter de la lumière pour cette dernière journée. Une tentative vouée à l’échec mais appréciée par le public. Pendant ce temps, les trains des sprinters se mettent progressivement en marche.
Tout est réuni pour un sprint massif, et Philipsen (ADC) démontre une fois encore pourquoi il est le roi incontesté de l’exercice cette année. Le Belge s’impose une cinquième fois et assure le vert de la plus belle manière après avoir raté bêtement le Cyclamen en Italie. Pedersen (LTK), très consistant dans cette troisième semaine, est encore une fois dauphin, tandis qu’Ewan (SOQ) sauve l’honneur avec une troisième place, malgré des mésententes persistantes avec son coéquipier Jakobsen (SOQ). De Lie (LTD), enfermé dans le sprint, termine loin de ses rivaux et devra attendre une année de plus pour tenter d’accomplir ses rêves de maillot vert.
Pour notre équipe, ce Tour aura été difficile, mais pas sans récompense. Deux belles victoires d’étapes, acquises avec panache. Le maillot à pois, acquis grâce à la régularité et la combativité de nos deux grimpeurs. Et surtout, une équipe qui n’a jamais cessé de se battre malgré les coups durs.
Clap de fin sur ce Tour de France avec l’incontournable parade vers Paris. Un final de prestige qui mêle célébration et ultime bataille pour les sprinters sur l’avenue la plus célèbre du monde. Si le général est figé, les ambitions restent vives chez ceux qui rêvent encore de lever les bras.
Après un départ sdepuis le vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines, le peloton flâne vers la capitale. Le château de Versailles, le Pont Neuf, le Louvre… la carte postale est complète. C’est aussi le moment choisi pour les sourires, les toasts et les accolades : Evenepoel (IGD) savoure enfin son premier sacre sur un Grand Tour, au terme d’une édition pleine de maîtrise.
À l’avant, cinq coureurs - Turner (ARK), Latour (COF), Jarnet (TEN), Pelegri (EKP) et Paletti (GBF) - tentent de profiter de la lumière pour cette dernière journée. Une tentative vouée à l’échec mais appréciée par le public. Pendant ce temps, les trains des sprinters se mettent progressivement en marche.
Tout est réuni pour un sprint massif, et Philipsen (ADC) démontre une fois encore pourquoi il est le roi incontesté de l’exercice cette année. Le Belge s’impose une cinquième fois et assure le vert de la plus belle manière après avoir raté bêtement le Cyclamen en Italie. Pedersen (LTK), très consistant dans cette troisième semaine, est encore une fois dauphin, tandis qu’Ewan (SOQ) sauve l’honneur avec une troisième place, malgré des mésententes persistantes avec son coéquipier Jakobsen (SOQ). De Lie (LTD), enfermé dans le sprint, termine loin de ses rivaux et devra attendre une année de plus pour tenter d’accomplir ses rêves de maillot vert.
Pour notre équipe, ce Tour aura été difficile, mais pas sans récompense. Deux belles victoires d’étapes, acquises avec panache. Le maillot à pois, acquis grâce à la régularité et la combativité de nos deux grimpeurs. Et surtout, une équipe qui n’a jamais cessé de se battre malgré les coups durs.
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Re: [22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #6
par Duxili » 21 Juil 2025, 07:03
Au milieu de la bataille des sprinteurs (Philipsen 
), l'équipe a parfaitement manœuvre: il y avait du beau monde dans l'échappée et le peloton est revenu sur nos talons mais le victoire est belle ! Franchement sans elle j'aurais été déçu par ce Tour de Pamesa, mais la, avec cette étape en plus et le maillot a pois, cela fait un joli bilan.
Remco qui remporte son 1er Tour le surlendemain de son abandon irl, beau pied de nez. Finalement, hormis Pogacar le classement final n'est pas trop surprenant malgré tous les rebondissements en cours de parcours.
), l'équipe a parfaitement manœuvre: il y avait du beau monde dans l'échappée et le peloton est revenu sur nos talons mais le victoire est belle ! Franchement sans elle j'aurais été déçu par ce Tour de Pamesa, mais la, avec cette étape en plus et le maillot a pois, cela fait un joli bilan.Remco qui remporte son 1er Tour le surlendemain de son abandon irl, beau pied de nez. Finalement, hormis Pogacar le classement final n'est pas trop surprenant malgré tous les rebondissements en cours de parcours.
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Re: [22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #6
par HPRMP » 21 Juil 2025, 07:13
Gino est pas passé loin, dommage !
Tour plus que réussi avec les deux étapes, le doublé pour les pois et un général honorable vu l'absence du leader désigné !
Maintenant il faudra faire aussi bien sinon mieux à la maison
Si ils envoient Marijn lancer les sprints, c'est pas ouf pour mon prono par contre
Tour plus que réussi avec les deux étapes, le doublé pour les pois et un général honorable vu l'absence du leader désigné !
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Re: [22] Pamesa-Scotiabank 26: Tour de France #6
par Nico32 » 21 Juil 2025, 10:40
Gino pas passé loin du doublé, Jorgenson pas passé loin du top 10 pour mon prono
EF criminels, tout ça pour se faire sauter le caisson
Très belle victoire d'Adrià qui résiste aux favoris !
Et que dire de Philipsen qui arrive à enchaîner Giro et Tour au top niveau
EF criminels, tout ça pour se faire sauter le caisson
Très belle victoire d'Adrià qui résiste aux favoris !
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