En parallèle de Paris-Nice se dispute Tirreno-Adriatico. Il s'agit d'un rendez-vous important pour les coureurs qui visent les classements généraux, à l'image de Roglic (TJV), Bernal (ING) ou encore Pinot (GFC) qui ont fait le déplacement. Du côté de la JBL, Kuss est notre leader et est accompagné de McNulty, Fabbro et Jorgenson tandis que sur le plat, Consonni, Oss et Zabel tenteront de faire la différence.
*Le tracé*
La première étape, disputée autour de Lido di Camaiore, voit partir une échappée de trois coureurs avec Touze (ACT), Durbridge (BEX) et Zana (BCF). Malheureusement pour eux, ils ne font que de la figuration car les équipes de sprinteurs sont bien décidées à en découdre sur une arrivée massive. C'est le champion d'Europe, Giacomo Nizzolo (TQA), qui est le plus rapide devant les UAE Team Emirates, Gaviria et Molano. Emmené par Oss et Zabel, Consonni passe totalement à côté de son sprint et se classe 16ème.
Dès le kilomètre zéro, De Marchi (ISN) accélère et est suivi de Calmejane (ACT), Craddock (EFN), Restrepo et Cepeda (ANS) pour former l'échappée du jour. Avec une arrivée en côte et un tracé relativement casse-pattes, les hommes de tête ont toutes les chances d'aller au bout mais les Movistar roulent fort pour Valverde et ils se font reprendre à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée. Peu après cette jonction, Zabel est victime d'une violente chute et on apprendra dans la soirée qu'il souffre d'une fracture du fémur. Notre coureur allemand ne fera pas son retour dans le peloton avant fin avril. Au pied de l'ultime bosse qui mène à l'arrivée, Colbrelli (TBV) passe à l'offensive et part seul malgré une tentative d'Howson (BEX) et Almeida (DQT) de revenir sur l'Italien. Cependant, ce dernier craque à 1,5 kilomètre de la ligne et se fait reprendre par le peloton, tiré par Jorgenson. Kuss, bien calé dans la roue de son équipier, attend le bon moment pour attaquer mais c'est Van Aert (JBL) qui lance le premier. Notre leader ne se laisse pas déstabiliser et continue de monter au train avant d'attaquer à son tour. Il revient sur Van Aert et résiste de justesse au retour de ses adversaires en remportant l'étape devant Bernal (ING) et Hermans (IWG). L'Américain s'empare du maillot de leader par la même occasion et possède quatre secondes d'avance sur Bernal.
Dès le kilomètre zéro, De Marchi (ISN) accélère et est suivi de Calmejane (ACT), Craddock (EFN), Restrepo et Cepeda (ANS) pour former l'échappée du jour. Avec une arrivée en côte et un tracé relativement casse-pattes, les hommes de tête ont toutes les chances d'aller au bout mais les Movistar roulent fort pour Valverde et ils se font reprendre à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée. Peu après cette jonction, Zabel est victime d'une violente chute et on apprendra dans la soirée qu'il souffre d'une fracture du fémur. Notre coureur allemand ne fera pas son retour dans le peloton avant fin avril. Au pied de l'ultime bosse qui mène à l'arrivée, Colbrelli (TBV) passe à l'offensive et part seul malgré une tentative d'Howson (BEX) et Almeida (DQT) de revenir sur l'Italien. Cependant, ce dernier craque à 1,5 kilomètre de la ligne et se fait reprendre par le peloton, tiré par Jorgenson. Kuss, bien calé dans la roue de son équipier, attend le bon moment pour attaquer mais c'est Van Aert (JBL) qui lance le premier. Notre leader ne se laisse pas déstabiliser et continue de monter au train avant d'attaquer à son tour. Il revient sur Van Aert et résiste de justesse au retour de ses adversaires en remportant l'étape devant Bernal (ING) et Hermans (IWG). L'Américain s'empare du maillot de leader par la même occasion et possède quatre secondes d'avance sur Bernal.
Tombé malade pendant la nuit, Kuss prend malgré tout le départ de la troisième étape de Tirreno. L'équipe JBL contrôle la course, protège son leader et laisse partir une échappée de trois coureurs avec Degenkolb (LTS), Frapporti (THR) et Zana (BCF) qui court après le classement de la montagne. Les trois hommes sont revus à 15 kilomètres de l'arrivée et c'est de nouveau une arrivée en côte qui attend les coureurs. Certains sprinteurs parviennent à s'accrocher et viennent disputer l'étape aux grimpeurs-puncheurs. Avec une parfaite gestion de l'effort, Consonni s'impose devant Kuss - qui n'a pas montré ses faiblesses aujourd'hui malgré la maladie - et Gaviria. Avec les bonifications, notre leader accentue son avance au général et possède désormais 10 secondes sur Bernal et 12 sur Hermans.
Quatre coureurs s'extirpent du peloton au départ de la 4ème étape. Il s'agit de Samitier (MOV), Neilands (ISN), Craddock (EFN) et Sabatini (COF). Les Ineos prennent les commandes du peloton et n'accordent pas plus de trois minutes aux hommes de tête, qui sont repris au pied de la montée final vers Prati di Tivo. Les premières attaques surviennent à 4,6 kilomètres du sommet avec Hindley mais Jorgenson (JBL) se sacrifie pour ramener le peloton sur le leader de la DSM. Peu après, Bernal (IGD) accélère à son tour, suivi de son coéquipier Sivakov, Roglic (TJV), Pinot (GFC) et Nibali (TFS). Kuss, qui n'a plus d'équipiers à ses côté, doit prendre ses responsabilités et rouler. Il revient sur le groupe de tête en compagnie d'Hindley, qui s'est accroché. Derrière, Van Aert (TJV) et Fuglsang (APT) tentent de recoller mais pointent à une trentaine de secondes. Sous la flamme rouge, Roglic et Nibali montrent des signes de fatigue et craquent. Ils ne sont plus que cinq à pouvoir jouer l'étape mais Bernal est le plus fort et sur une ultime attaque, le Colombien va s'imposer devant Pinot et Sivakov. Kuss, qui a perdu du temps dans les 500 derniers mètres, perd son maillot de leader. Au classement général, Bernal occupe la première place avec 10 secondes d'avance sur Pinot et 27 secondes sur Kuss.
Quatre coureurs s'extirpent du peloton au départ de la 4ème étape. Il s'agit de Samitier (MOV), Neilands (ISN), Craddock (EFN) et Sabatini (COF). Les Ineos prennent les commandes du peloton et n'accordent pas plus de trois minutes aux hommes de tête, qui sont repris au pied de la montée final vers Prati di Tivo. Les premières attaques surviennent à 4,6 kilomètres du sommet avec Hindley mais Jorgenson (JBL) se sacrifie pour ramener le peloton sur le leader de la DSM. Peu après, Bernal (IGD) accélère à son tour, suivi de son coéquipier Sivakov, Roglic (TJV), Pinot (GFC) et Nibali (TFS). Kuss, qui n'a plus d'équipiers à ses côté, doit prendre ses responsabilités et rouler. Il revient sur le groupe de tête en compagnie d'Hindley, qui s'est accroché. Derrière, Van Aert (TJV) et Fuglsang (APT) tentent de recoller mais pointent à une trentaine de secondes. Sous la flamme rouge, Roglic et Nibali montrent des signes de fatigue et craquent. Ils ne sont plus que cinq à pouvoir jouer l'étape mais Bernal est le plus fort et sur une ultime attaque, le Colombien va s'imposer devant Pinot et Sivakov. Kuss, qui a perdu du temps dans les 500 derniers mètres, perd son maillot de leader. Au classement général, Bernal occupe la première place avec 10 secondes d'avance sur Pinot et 27 secondes sur Kuss.
La 5ème étape nous offre une deuxième moitié de course très vallonnée, ce qui n'empêche pas Van Wilder (DSM) de faire la route seul en tête. Les Movistar et les Astana reviennent sans difficulté sur lui dans les trente derniers kilomètres. De nombreux coureurs essaient ensuite de semer le peloton à l'image d'Almeida (DQT), Mollema (TFS), Fuglsang (APT) ou encore Formolo (UAD) mais c'est groupés que les favoris se présentent sur la ligne d'arrivée. Hermans (IWG) l'emporte devant Van Aert et Colbrelli. Kuss se classe 6ème et remonte à la 2ème place du général car Sivakov a été victime d'une défaillance et a perdu près d'une minute aujourd'hui.
L'avant dernière étape devrait de nouveau sourire aux sprinteurs de part son arrivée plate. Calmejane (ACT), Zana (BCF), De Gendt (LTS) et Erviti (MOV) composent l'échappée du jour mais elle est revue peu avant l'emballage final. Van Aert s'impose au sprint devant Moschetti (TFS) et Nizzolo (TQA).
Le contre-la-montre final a été remporté par Asgreen (DQT). Le Danois a devancé les Australiens de la BikeExchange, Durbridge et Howson, de deux et quatre secondes. Le meilleur coureur de la JBL sur cette épreuve, McNulty, termine 17ème à 16 secondes tandis que Kuss se classe 58ème à 42 secondes du vainqueur.
L'avant dernière étape devrait de nouveau sourire aux sprinteurs de part son arrivée plate. Calmejane (ACT), Zana (BCF), De Gendt (LTS) et Erviti (MOV) composent l'échappée du jour mais elle est revue peu avant l'emballage final. Van Aert s'impose au sprint devant Moschetti (TFS) et Nizzolo (TQA).
Le contre-la-montre final a été remporté par Asgreen (DQT). Le Danois a devancé les Australiens de la BikeExchange, Durbridge et Howson, de deux et quatre secondes. Le meilleur coureur de la JBL sur cette épreuve, McNulty, termine 17ème à 16 secondes tandis que Kuss se classe 58ème à 42 secondes du vainqueur.
En bref...
- Dans la foulée de sa victoire d'étape sur Tirreno-Adriatico, le champion du Danemark, Kasper Asgreen (DQT), a remporté Nokere-Koerse. Il a devancé Clément Russo (ARK) et Florian Sénéchal (JBL) avec 11 secondes d'avance suite à une puissante attaque portée à cinq kilomètres de l'arrivée.
- Gianni Vermeersch (JBL) s'impose au GP de Denain. Le Belge a profité d'un gros travail collectif et notamment de Sénéchal dans les 15 derniers kilomètres de la course pour gagner devant Jelle Wallays (COF) et Valentin Madouas (GFC).
- Gianni Vermeersch (JBL) s'impose au GP de Denain. Le Belge a profité d'un gros travail collectif et notamment de Sénéchal dans les 15 derniers kilomètres de la course pour gagner devant Jelle Wallays (COF) et Valentin Madouas (GFC).