World Championships ITT
Effectif: Dennis, Durbridge, Matthews, Scotson
Si l'épreuve en ligne est dédiée aux grimpeurs, l'épreuve chronométrée en revanche est toute plate, avec de longues lignes droites.
Michael Matthews est le premier australien à partir, et établit très vite le premier temps de référence, avant d'être délogé par son compatriote
Miles Scotson, auteur d'un solide chrono. Ensuite, ça bute sur le temps de l'australien, mais les grands favoris ne sont pas encore passés. Et c'est finalement
Max Walscheid (Allemagne) qui va être le premier à le déloger. Cependant, les australiens sont en grande forme puisque
Luke Durbridge va établir un nouveau temps de référence, qui ne durera que 2 minutes, et un certain
Primoz Roglic (Slovénie). Mais encore une fois, les australiens sont très forts et
Rohan Dennis va devancer le slovène de 3 secondes. Avec cette performance, il s'assure une médaille mais qui ne sera ni d'or ni d'argent, puisque
Geraint Thomas (Grande-Bretagne) va lui passer devant, avant que le britannique se fasse lui-même battre par le TGV italien
Filippo Ganna (Italie).
Nous avons donc un podium 100% INEOS pour cette édition des championnats du monde du contre-la-montre. Du côté de la sélection australienne, nous n'avons pas à rougir de notre performance avec une médaille de bronze, et surtout nos 4 coureurs qui ont tous établi un temps de référence.
World Championships RR
Effectif: Berwick, Dennis, Haig, Hamilton, Harper, Hindley, Vine
Si le circuit est clairement à l'avantage des grimpeurs, les 125 premiers kilomètres sont en revanche propice au rouleur, et va être pour de nombreux coureurs l'occasion de se montrer. Après une heure et demi de bataille, ils sont finalement 6 à ouvrir la route. On retrouve
Rohan Dennis,
Maciej Paterski (Pologne),
Jan Tratnik (Slovénie),
Amaro Antunes (Portugal),
Nicolas Edet (France) et
Mark Padun (Ukraine). Leur avance ne sera jamais supérieure à minutes, car la présence de l'australien fait peur, bien que sur le papier, les montées soient un peu trop dures pour lui. Et très vite, l'australien se retrouve seul. Mais ça ne durera pas longtemps puisqu'il sera rejoint par
Dylan Teuns (Belgique) et
Lucas Hamilton, qui se sont extirpés du peloton. Ils se retrouvent donc à 3, et bientôt à 4, puisque
Chris Harper est également parti. Sur les 4 hommes de tête, 3 sont australiens. C'est la panique dans le peloton, qui explose complètement dans la Forclaz. A 2 tours de l'arrivée, et alors que les 4 hommes de tête sont repris,
Jai Hindley tente sa chance, profitant d'un moment de flottement, mais est immédiatement suivi par
Maximilian Schahcmann (Allemagne) qui emmène le reste du groupe avec lui. Statu quo à un tour de l'arrivée, mais l'allemand va placer une attaque tranchante dès le pied du dernier passage à la Forclaz. Chacun y va de son attaque, mais personne ne fait la diffèrence. Principale victime de ces attaques succesives,
Jai Hindley qui va craquer à 300 mètres du sommet. Il ne reviendra pas.
C'est donc un sprint qui attend les 7 plus forts de ce championnat, et le plus rapide est l'allemand
Maximilian Schachmann, qui devance
Geraint Thomas (Grande-Bretagne), qui réalise le doublé d'argent, et
Michael Woods (Canada).
Hindley termine 9ème, un résultat honnête, même si on espérait mieux. Au moins, nous avons fait le spectacle.
La sélection australienne tente un coup de force assez loin de l'arrivée ! La team attack n'a pas marché, Hindley tente d'y aller seul Schachmann était le plus fort sans aucun doute