[15] Safran Ubisoft 2024 - Giro d’Italia - Les équipes

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Fléche Wallonne 20/04
Membres Safran - Ubisoft : Gaudu - Vermaerke - Rodriguez - Payet - Hocevar - Toumire - Sorel

Place à la Flèche Wallonne. Le rendez-vous international de la course de côte depuis plusieurs années délogera à la règle puisque les meilleurs puncheurs du peloton ne pourront plus faire péter les watts pendant plusieurs minutes. En effet, les organisateurs ont considérablement durci le final avec le Thiers de Huy (1,4km à 10,8%) avant le Mur de Huy pour un double passage de ces deux ascensions dans les 30 derniers kilomètres. Tout est mis en place pour une course de mouvement.

Les protagonistes de l’Amstel sont évidemment présents à l’exception de Sagan dont les pourcentages du jour ne correspondent pas. Il peut être remplacé par Pogacar dans la liste des favoris. Elément à prendre en compte, le vent est assez important et certains s’en amusent sur le début de course en provoquant une bordure impliquant plus de la moitié du peloton. Pinot, Schachmann, Pogacar sont les principaux piégés. Il faudra une vingtaine de kilomètres et la formation de l’échappée du jour pour calmer les ardeurs des EF et Lindt qui voulaient prolonger le plaisir. Le regroupement général permet à Bouchard, Gradek et Van Wilder de prendre 6 minutes de marge. Cette fois-ci, les premiers mouvements ont lieu à 70 kilomètres du terme. Safran durcit le rythme dans la Côte d’Amay pour l’attaque de Rodriguez en rentrant dans le circuit final. L’espagnol est pris au sérieux par EF qui met Lopez à la planche et le peloton se retrouve réduit à moins de 30 coureurs avant même les difficultés principales ! L’équipe américaine ne rééditera pas sa performance de dimanche puisque Kwiatkowski et Martin laissent Haig et Lopez comme derniers équipiers de Van der Poel. Malgré tout, ils ne ralentissent pas puisque les autres équipes sont également affaibli par le mouvement de course de Rodriguez.

Le colombien d’EF prend les rênes et finit son travail au sommet du Thier de Huy en éliminant des équipiers supplémentaires pour laisser 23 coureurs en tête de course. Dans l’avant-dernier montée du Mur de Huy, Yates et Konrad lancent les hostilités ! La portion de plaine menant à la côte suivante se fait vent de face et condamne l’offensive du duo. Yates insiste néanmoins en solitaire. Cette côte parait douce au vu des pourcentages des deux suivantes. Pourtant, Van der Poel démarre ! Il emmène dans son sillage, Higuita, Formolo et Wellens. Hirschi réagit avec un temps de retard mais fait le jump. La côte d’Ahin s’enchaine et creusera les écarts avec le groupe des battus pointant à 1 minute sous l’arche des 10 kilomètres.

Dans le Thiers de Huy, Van der Poel dicte sa loi. Higuita, Meurisse et Wellens explosent tour à tour. Au sommet, seuls Hirschi et Yates basculent avec le champion du monde. Derrière, Gaudu en fait de même et il ne reste qu’Alaphilippe, Formolo et Pogacar dans sa roue. Malgré tout, ce petit monde se jouera les places d’honneur. Ils pointent à plus de 2’ ! La Flèche Wallonne 2023 se jouera donc à trois dans le mur de Huy. C’est le champion du monde qui se place en tête et impose un faux rythme. Une partie de poker menteur se met en place où les trois hommes paraissent impassibles face à la pente. Dans le virage à 250m à la sortie des gros pourcentages, Van der Poel lance le sprint ! Avec son démarrage, il prend plusieurs vélos d’avance qui seront impossible à combler. Le néerlandais enchaine et est à une marche de réaliser un hat trick historique ! Yates avait le meilleur bluff et n’est pas en mesure de rivaliser avec Hirschi pour la seconde place. Gaudu remonte les morts dans le Mur de Huy mais échoue à la 5ème place. Wellens garde quelques secondes pour finir au pied du podium. Le français a joué la sécurité mais pourrait regretter son manque d’offensive. Higuita a complètement explosé et laisse la dixième place à un transparent Teuns.

Van der Poel impressionne !

Place	Nom	Pays	Equipe	Temps
1	Mathieu Van der Poel		EF Pro Cycling	4h29’23
2	Marc Hirschi		Groupama - FDJ	s.t.
3	Simon Yates		Astana Pro Team	+ 15
4	Tim Wellens		Androni Giocattoli - Sidermec	+ 2’00
5	David Gaudu		Safran - Ubisoft	+ 2’13
6	Xandro Meurisse		Lindt & Sprungli	+ 2’29
7	Julian Alaphilippe		Mitchelton - Scott	+ 2’43
8	Davide Formolo		UAE Team Emirates	s.t.
9	Tadej Pogačar		Team Jumbo - Visma	s.t.
10	Dylan Teuns		Lotto Soudal - Rakuten	+ 3’11
...	...		...	...
23	Kevin Vermaerke		Safran - Ubisoft	+ 4’26

[Nico32]

Ah tiens, Hirschi est bon dans ta partie ?
Yates commence-t-il à décliner ?
Course frustrante avec Gaudu, je connais ça Mais tu aurais aussi pu exploser à tenter de suivre les zouaves de devant. 2 minutes au final

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Ah tiens, Hirschi est bon dans ta partie ?
Yates commence-t-il à décliner ?
Course frustrante avec Gaudu, je connais ça Mais tu aurais aussi pu exploser à tenter de suivre les zouaves de devant. 2 minutes au final

Oui c’est un des meilleurs puncheurs de la partie. C’est normal que tu ne l’ai pas vu jusqu’ici, il était sans équipe l’an dernier. Et les années précédentes Safran n’était pas en World Tour donc hormis les résultats bruts, tu n’avais pas beaucoup de repères. Il avait déjà fait des Top 10 sur les ardennaises en 2021.

Assez frustrant car Gaudu a une forme du jour correcte donc je n’ose pas suivre mais comme tu dis, vu l’écart à l’arrivée, j’aurais pas espérer gratter une place max.

Pour Yates, la Doyenne demain donnera une indication sur son réel déclin !?

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Finalement ça sera en milieu de semaine la réponse sur la forme de Yates

Giro del Trentino 17/04 - 20/04
Membres Safran - Ubisoft : Champoussin - del Campo - Quinn - Mancini - Grégoire - Markl - Engel

Hormis Pidcock absent, l’ossature principale de l’équipe qui sera sur le Tour d’Italie vient accumuler du dénivelé à l’occasion du Tour de Trentin. Champoussin est entouré de Quinn et Mancini. del Campo fait également le déplacement en vue du Tour de Californie. Champoussin ne visera pas la victoire finale vu l’adversité mais cherchera à convaincre qu’il peut prétendre au statut de co-leader avec Pidcock au mois de mai. La semaine à un avant-goût de Giro. Polanc et Carboni, respectivement 4ème et 5ème l’an dernier sont là tout comme A. Yates, Sosa et Oomen qui chercheront à vaincre le trio Ineos (Bernal, Froome et Knox). L’équipe britannique préfère se rassurer à l’échelon inférieur après un début de saison catastrophique.

Sur l’effort collectif inaugural, ils repoussent les premiers poursuivants à 32 secondes en 10 kilomètres et offrent le maillot de leader à Froome. Les Safran sont 9ème dans le paquet à 42 secondes. La première étape de montagne est une course de côte et Oomen reste sur sa lancée du début de saison. Le néerlandais démontre qu’il a franchi un palier en assumant son statut et repousse Knox et Sosa à 38 secondes. Fabbro est un surprenant 4ème tandis que Champoussin finit 6ème avec Froome, Yates et del Campo à 1’23. Le britannique cède la tunique à son coéquipier Knox se retrouvant sous la menace du vainqueur du jour.

La physionomie est tout autre le lendemain. Après un baroud de Mancini s’emparant du maillot de meilleur grimpeur en passant en tête de chaque col du jour, les déceptions de la veille se rebiffent dans la montée finale. Carboni, Polanc et Frankiny sont les plus costauds. Le surprenant suisse cèdera dans le dernier kilomètre pour laisser les deux anciens équipiers se jouer la gagne. Carboni est le plus prompt mais ne fera pas coup double. Sosa limite le mieux la casse derrière et prend le leadership pour 10 secondes. Fabbro, Knox, Champoussin et Oomen ont subi en terminant au-delà du Top 10 à plus de 2’ du vainqueur du jour derrière des surprises comme Giurato, Chirico et De Bod.

Le dernier jour Mancini repart à l'avant avec notamment del Campo. L’espagnol se met au service de son coéquipier sur les premières ascensions pour que l’italien s’assure le maillot de grimpeur. Ce dernier lui rend la pareille en se sacrifiant jusq’à la montée finale, le Monte Bondone. Avec 6 minutes au pied, del Campo fait parler ses qualités de grimpeur pour éliminer ses adversaires en terminant par Impey et conserve une avance suffisante sur les favoris pour lever les bras au sommet. Derrière, Champoussin attaque dès le pied. Sosa, Carboni, Oomen, Knox et le renaissant Taaramae suivent. Le français de Safran prend la majorité des relais pour effectuer une remontée au général mais se fera distancer dans les deux derniers kilomètres. Il remontera néanmoins à la sixième place finale. De son côté, Sosa a répondu à toutes les velléités de Carboni pour s’assurer le général. L’absence de Polanc dans le groupe des favoris permet à Knox de remonter sur le podium pour une place qui fait figure de nouvelle déception pour Ineos à l’image d’un Bernal transparent …

Carboni et del Campo se font plaisir en purs grimpeurs

Etapes :

Etape 1 : Team Ineos
Etape 2 : DSM - S. Oomen
Etape 3 : UAE - G. Carboni
Etape 4 : SAF - R. del Campo

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Classement général :

1. AST - I. Sosa 13h19’50
2. UAE - G. Carboni + 16
3. INE - J. Knox + 1'11
4. DSM - S. Oomen + 1'46
5. CCC - J. Polanc + 2'00

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Liège - Bastonne - Liège 24/04
Membres Safran - Ubisoft : Gaudu - Vermaerke - Pidcock - Rodriguez - Payet - Toumire - Sorel

Place à la Doyenne des classiques. Liège Bastonne Liège permet aux grimpeurs de se mêler aux puncheurs avec l’enchainement des difficultés amenant à un dénivelé proche des grandes étapes de montagne malgré un point culminant à 560m. Le début de semaine a montré la force de Van der Poel qui cherchera à réaliser un triplé ardennais seulement complété par le passé deux fois (Rebellin en 2004 et Gilbert en 2011). S’il n’est pas le meilleur grimpeur sur le papier, la solidité de son équipe peut l’emmener au sommet. Hirschi qui a parfaitement planifié son pic de forme, pourrait être son adversaire le plus redoutable. Yates reste redoutable même s’il semble rentrer dans le rang. Finir second et troisième des deux premières ardennaises est un échec pour celui qui a survolé les 3 premiers mois de course. Les belges ne sont pas en reste avec Wellens et Teuns tout comme les français qui ont la carte Alaphilippe toujours redoutable sur Liège sans jamais atteindre la plus haute marche. Sans oublier le tenant du titre Gaudu qui reste sur sa faim pour le moment ! Enfin, les deux anciens équipiers Formolo et Pogacar ont les attributs pour briller aujourd’hui.

La particularité de cette classique est un aller-retour vers Bastonne concentrant la majorité des difficultés sur la seconde partie de la boucle. Ainsi la première partie de la journée est plutôt calme avec une échappée matinale animant la tête de course. L’édition 2023 ne déroge pas à la règle avec un trio facilement maitrisable à l’avant. Un ancien spécialiste de ces classiques, Kreuziger est accompagné de Frank et Haller. Derrière Wellens affiche ses ambitions en faisant rouler sa formation Androni.

Le premier point stratégique du jour se situe à mi-course avec le Mur de Saint-Roch. Comme l’an dernier, Safran tente un coup de poker en accélérant brusquement au pied de l’ascension ! Il n’y a pas de dégâts immédiat mais les favoris sont prévenus, la course est lancée. D’ailleurs les coéquipiers de Gaudu ne baissent pas de rythme pour empêcher de trouver un second souffle parmi les plus faibles. La stratégie est risquée mais payante lorsque Payet donne tout dans la côte de Wanne et fait vaciller le peloton ! 27 hommes seulement basculent dans ce groupe sans Van der Poel et Pogacar ! Les favoris à l’avant ont rapidement l’information et font rouler les derniers équipiers puisque la côte de la Haute-levée s’enchaine. Pinot est le plus efficace. S’il permet d’augmenter l’écart à 55 secondes, il faut également sauter la plupart des autres équipiers ! Teuns a des fourmis dans les jambes et accélère au sommet. Pinot et deux UAE sont dans le coup (Formolo et Carboni). Gaudu a toujours du personnel et les sacrifient pour ramener le groupe au pied du col du Rosier tout en reprenant le trio matinal. Derrière, Van der Poel et Pogacar ont tout fait explosé pour former un groupe royal de 9 poursuivants. Avec eux, Mas, Jungels, Higuita, Rodriguez, Haig, Quintana et Konrad. Il y a péril en la demeure avec 1’12 de retard à 64 kilomètres de l’arrivée !

Le Col du Rosier offre un véritable passe d’armes entre les deux groupes tout en éliminant les plus faibles. Vermaerke, Pidcock, Carboni, De la Cruz, O’ Connor, autant d’équipiers en moins pour retrouver 10 hommes en tête : A. Yates et Formolo pour UAE, Pinot et Hirschi pour Groupama-FDJ, Alaphilippe, Gaudu, Martin, Teuns, Wellens et Simon Yates. Au sommet, ce groupe l’écart diminue légèrement sur le groupe "Van der Poel" : 1’02 puis 40 secondes en bas de la descente. Tous ces efforts s’avèreront-ils utiles ? La côte du Maquisard est la plus facile de la fin de course avec ses 5% de pente moyenne. Elle sera le coup de grâce pour Higuita, Quintana et surtout Haig derrière. Van der Poel et Pogacar n’ont plus que 3 accolytes dans leurs poursuites (Mas, Konrad et Jungels) mais doivent rouler. Les deux hommes ne trichent pas dans les relais mais sont beaucoup moins efficaces que Pinot et Adam Yates. L’écart remonte à 1’17, ça semble définitivement cuit pour ces hommes d’autant que les favoris à l’avant ne se sont toujours pas dévoilés.

C’est chose faite dans la côte de la Redoute ! A peine, A.Yates s’écarte, Formolo se dresse sur les pédales. Alaphilippe et Wellens suivent le mouvement. Sur le sommet, Simon Yates, Teuns et Martin tentent de faire le jump tandis qu’Hirschi et Gaudu profitent du travail de Pinot. Le français ramènera les deux hommes sur le premier trio avant de s’écarter laissant ces 5 coureurs à la poursuite d’Alaphilippe, Formolo et Wellens qui foncent vers la Roche aux Faucons. Pour Van der Poel and co, la messe est dite avec 2 minutes de retard.

25 secondes séparent les deux groupes au pied de la Roche aux Faucons marquant l’entrée dans les 20 derniers kilomètres. Alaphilippe ne demande aucun relais et impose son rythme pour maintenir la distance avec les poursuivants. Cette montée, déjà très raide sur sa première partie, est interminable avec un faux-plat montant achevant les dernières forces des participants. Néanmoins, un homme se sent pousser des ailes sur cette portion. Teuns attaque et parvient à faire le jump ! 4 devant, 4 derrière. Les groupes sont équitables pour aborder les kilomètres menant à la côte de Saint –Nicolas. Les hommes de tête ont un avantage psychologique d’avoir lâché les autres et ça se ressent puisque l’écart double sur cette portion pour atteindre la minute au pied de la dernière difficulté !

Si un coureur veut revenir, c’est maintenant ou jamais ! Gaudu prend les rênes du groupe sans pour autant attaquer. Les autres sont la roue et paraissent très heureux d’être là et rien n’est fait pour faire baisser l’écart. Formolo mène le rythme dans le groupe de tête toute l’ascension sans mouvement de ses adversaires : statut quo à la bascule. Avec 1’ d’avance, les 4 hommes de tête se joueront la victoire et se départageront dans les rues d’Ans. Un jeu de dupes est en place dans la montée menant vers l’arrivée où chacun attend le démarrage d’un adversaire avant de déboiter. Il faut attendre le dernier virage pour qu’Alaphilippe craque le premier. Le français lance le sprint mais ce n’est pas très tranchant. Il est vite dépassé par Teuns et Wellens. Les deux belges s’envolent vers le doublé car Formolo a baissé la tête et se contentera de la 4ème place derrière Alaphilippe. Le public wallon se contentera d’une victoire flamande après 12 années de disette belge au palmarès. Dans le sprint à deux, Teuns prend le dessus sur Wellens et s’offre la Doyenne ! Les belges réalise un 4/4 sur les monuments en 2023 ! Gaudu avait de la réserve pour accrocher facilement la 5ème place devant Martin et Yates. Pinot en termine 3’ après le vainqueur du jour à la neuvième place et pourra regretter d’avoir roulé toute la journée pour une 8ème place d’Hirschi. Enfin, Mas, Van der Poel et Pogacar ont continué leur baroud jusqu’au bout avec un sprint remporté par le slovène pour boucler le Top 10.

Le quatuor file vers Ans !

Place	Nom	Pays	Equipe	Temps
1	Dylan Teuns		Lotto Soudal - Rakuten	6h09’11
2	Tim Wellens		Androni Giocattoli - Sidermec	s.t.
3	Julian Alaphilippe		Mitchelton - Scott	s.t.
4	Davide Formolo		UAE Team Emirates	s.t.
5	David Gaudu		Safran - Ubisoft	+ 1’26
6	Guillaume Martin		EF Pro Cycling	+ 1’36
7	Simon Yates		Astana Pro Team	s.t.
8	Marc Hirschi		Groupama - FDJ	+ 1’47
9	Thibaut Pinot		Groupama - FDJ	+ 3’38
10	Tadej Pogačar		Team Jumbo - Visma	+ 4’09
...	...		...	...
25	Kevin Vermaerke		Safran - Ubisoft	+ 6’57

[Nico32]

Incroyable scénario encore ! Tu aimes décidément tout faire péter
Pinot abat encore un boulot énorme, mais Hirschi n'était pas au niveau cette fois. Tant pis pour la Groupama, tant mieux pour ton coup d'audace si loin de l'arrivée
van der Poel termine combien ?
J'aime bien ton quatuor de tête. On a l'impression que c'est un peu un groupe d'outsiders, même si ce n'est sûrement pas le cas avec les notes sous les yeux Teuns était très costaud en tout cas
Gaudu meilleur des autres encore une fois

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Incroyable scénario encore ! Tu aimes décidément tout faire péter
Pinot abat encore un boulot énorme, mais Hirschi n'était pas au niveau cette fois. Tant pis pour la Groupama, tant mieux pour ton coup d'audace si loin de l'arrivée
van der Poel termine combien ?
J'aime bien ton quatuor de tête. On a l'impression que c'est un peu un groupe d'outsiders, même si ce n'est sûrement pas le cas avec les notes sous les yeux Teuns était très costaud en tout cas
Gaudu meilleur des autres encore une fois

Merci J'ai le sentiment qu'à la pédale, Gaudu n'avait aucune chance et en restant attentiste, l'équipe subit complètement. Et sur cette opus, il vaut mieux être attentif en permanence. Après Gaudu n'a pas eu la forme du jour exceptionnelle de l'an dernier (fdj à 0) et surtout Vermaerke est moins bon sur cet opus. Ces notes annexes doivent jouer un plus gros rôle surement ? Je penserais que la note MO aurait un impact plus prononcée sur cette classique.

Pinot était monstrueux sur ces Ardennaises. Van der Poel termine avec Pogacar et Mas à la 11ème place.

Sans dévoiler les notes, Schachmann a la meilleure note VAL et pourtant transparent (73ème). Sur cette édition, c'est vrai que ça a apporté de la diversité. La plus grosse surprise parmi le quatuor est Wellens mais les 4 coureurs font parti des 15 meilleurs puncheurs. D'ailleurs, le Top 10 du jour fait parti des meilleurs puncheurs en terme de note. Il ne manquait que Konrad, Bardet, Haig, Kwiat' et donc Schachmann. Ils sont tous en dehors du Top 25 du jour.

Oui Gaudu était costaud mais il se serait fait péter le caisson à tenter de faire le jump avec Teuns donc 5ème est plus ou moins sa limite du jour

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Tour de Romandie 25/04 - 30/04
Membres Safran - Ubisoft : Gaudu - Brenner - Champoussin - Pidcock - del Campo - Mancini - Rodriguez

Le Tour de Romandie marque un tournant dans un saison cycliste avec souvent la fin d'un cycle de course pour certains partant ensuite en stage pour le Tour de France ou du repos avant les échéances de seconde partie de saison. Pour d'autres, c'est une ultime préparation pour le Giro. Pogacar et Gaudu eux viennent avec la ferme intention de gagner après des Ardennaises en deçà des attentes. Si le slovène peut compter uniquement sur De Plus en montagne, le français à l'ossature la plus solide avec 4 grimpeurs de luxe à ses côtés et deux puncheurs en rodage avant le Giro. Face à eux, EF vient comme souvent avec plusieurs leaders : Dumoulin et Roglic. Si Bardet retrouve des jambes, il sera le cinquième homme à suivre. Pour les autres, une place d'honneur est envisageable mais il sera difficile de faire mieux face à l'adversité. Masnada, Jungels, Evenepoel, Nibali, Barguil ou encore Higuita tenteront de démontrer le contraire.

Le très court prologue dans les rues de Genève crée de surprenant écarts ! Le cinquième est repoussé à 12 secondes, le dixième à 20 secondes en seulement 3 kilomètres. Evenepoel réalise la meilleure opération parmi les favoris mais échoue à 2 secondes du premier maillot jaune qui sera porté par Dennis. Ardnt est en embuscade pour le déposséder demain avec les bonifications en se positionnant sur le podium provisoire. Roglic reprend 9 secondes à Pogacar et son coéquipier Dumoulin tandis que Gaudu concède 35 secondes au vainqueur du jour.

Roglic et Evenepoel, les gagnants du jour.

Place	Nom	Pays	Equipe	Temps
1	Rohan Dennis		Team Ineos	4'41
2	Remco Evenepoel		Omega Pharma	+ 2
3	Nikias Arndt		BORA - hansgrohe	+ 5
4	Edoardo Affini		Team Bianchi	+ 9
5	Alex Dowsett		Israel Premier Tech	+ 12
...	...		...	...
49	Thomas Pidcock		Safran - Ubisoft	+ 34

La première étape en ligne est accidentée mais ne décourage pas De Bondt, Geniets, Kluge et Schonberger. Ce quatuor aura le loisir de se disputer les points au premier col du jour et c'est tout ! La faute aux hommes en bleu de Safran qui durcisse dans la seconde difficulté à 30 kilomètres de Fleurier et reprennent facilement l'échappée matinale. Sur le sommet, Pidcock accélère violemment et Gaudu attaque lorsque son coéquipier finit son travail. Masnada et Pogacar sont les seuls à suivre le français. Le trio bascule avec 30 secondes sur un peloton réduit à 40 unités. Roglic fait l'effort sur la transition menant à la dernière difficulté et ramène le groupe principale. Dans la dernière difficulté, Gaudu ressort avec Eyob, Bouchard et Mohoric. La présence du slovène est une aubaine pour Gaudu de part ses qualités de descendeur. Malheureusement, les leaders ont des équipiers pour ramener une grosse vingtaine de coureurs sous l'arche des 5 kilomètres. Coquard est le dernier coureur rapide et ne se prive pas d'une nouvelle victoire devant De la Cruz. Evenepoel passe Kragh Andersen sur la ligne et prend les bonifications de la troisième place, il dépossède Dennis du maillot jaune ! Son sprint s'avèrera inutile puisque l'Australien a craqué dans le final en compagnie notamment de Bardet. Les deux hommes coupent la ligne dans une second petit groupe à 55 secondes.

Gaudu met le feu, sans succès pour l'instant !

Place	Nom	Pays	Equipe	Temps
1	Bryan Coquard		Ag2r La Mondiale - Citroen	4h06'42
2	David De la Cruz		UAE Team Emirates	s.t.
3	Remco Evenepoel		Omega Pharma	s.t.
4	Søren Kragh Andersen		Astana Pro Team	s.t.
5	Sergio Higuita		Team DSM	s.t.
...	...		...	...
19	David Gaudu		Safran - Ubisoft	s.t.

Peut-être la seule opportunité pour les sprinteurs aujourd'hui s'ils parviennent à dompter les bosses parsemées sur le parcours. 6 hommes animent la journée avec notamment Pidcock et Kreuziger mais le fait marquant du jour est la chute de Gaudu à 60 kilomètres de l'arrivée ! Le français attendu par 3 coureurs parvient à rentrer avant les difficultés, plus de peur que de mal à priori. Devant Pidcock fait le forcing avec le jeune Haller dans sa roue et Kreuziger. Malgré 55 secondes à 10 kilomètres de l'arrivée, ils ne peuvent rien faire face au retour du peloton. Le sprint est limpide et Coquard s'amuse face à une faible concurrence au sprint.

Coquard double la mise !

Place	Nom	Pays	Equipe	Temps
1	Bryan Coquard		Ag2r La Mondiale - Citroen	3h55'07
2	Jasper De Buyst		Lotto Soudal - Rakuten	s.t.
3	Juan Sebastián Molano		UAE Team Emirates	s.t.
4	Edward Theuns		Omega Pharma	s.t.
5	Nikias Arndt		BORA - hansgrohe	s.t.
...	...		...	...
9	David Gaudu		Safran - Ubisoft	s.t.

Une course de côte décantera un peu plus le classement général ce soir. Juste avant l'ascension finale, une courte montée donne des idées à Higuita et Pidcock mais celle-ci ne servira qu'au britannique pour s'emparer du maillot de meilleur grimpeur. La montée finale vers Loche les Bains est longue (14km) mais peu pentue (5,2% de moyenne). Les faibles pourcentages associés à un fort vent de face font que la montée est ennuyante. Brenner puis Champoussin impriment un tempo soutenu pour éviter les attaques. A 6 kilomètres du sommet, Nibali attaque avec Pogacar et Masnada dans la roue. EF et Trek viennent donner un coup de main aux Safran pour les reprendre et avoir toujours 55 coureurs dans le peloton au deux tiers de la montée. Pogacar est malin et surprend en attaquant avant une courte descente. Il prend rapidement une vingtaine de secondes et personne ne veut se découvrir derrière laissant del Campo assumer la poursuite du slovène. L'espagnol est plus efficace et fait sauter bon nombre de coureurs pour réduire à 20 coureurs le peloton des favoris. Le maillot jaune changera une nouvelle fois d'épaules car Evenepoel montre ses limites en haute montagne en craquant sous le tempo de l'espagnol. Malgré tout, Pogacar s'envole vers le succès avec un écart dépassant les 30 secondes. Sous la flamme rouge, Powless attaque sur une portion vent de dos et prend quelques mètres aux favoris. Il vient prendre une surprenante seconde place à 24 secondes du slovène juste devant Masnada le plus costaud dans la rampe finale. Gaudu règle un groupe de 13 coureurs, 9 secondes plus tard où Barguil est la seule victime de marque.

Pogacar au bout de l'ennui !

Place	Nom	Pays	Equipe	Temps
1	Tadej Pogačar		Team Jumbo-Visma	3h35'37
2	Neilson Powless		Trek - Segafredo	+ 24
3	Fausto Masnada		CCC - Gucci	s.t.
4	David Gaudu		Safran - Ubisoft	+ 33
5	Ramón del Campo		Safran - Ubisoft	s.t.
...	...		...	...
24	Clément Champoussin		Safran - Ubisoft	+ 1'36

L'étape reine comprend 3 cols avant une courte montée finale condensés en 130 kilomètres. Une journée explosive pour renverser Pogacar solidement installé en tête suite à sa victoire de la veille. S'ils sont nombreux à s'échapper, le premier col fait le tri et il ne reste que 4 grimpeurs au sommet. Antonio Nibali, Tejada, Bouchard et Pidcock. Le britannique ne passe pas en tête mais assure l'essentiel dans la course au maillot de meilleur grimpeur. Dans ce col, Safran durcit un temps le rythme mais ne surprend personne alors ils calment le jeu. Dans la seconde ascension, le peloton monte à un rythme de sénateurs, la faute aux coéquipiers de Pogacar, pas forcément à l'aise lorsque la pente s'élève. Alors que le terrain se prête à une course de mouvement, les coureurs décident de boycotter ce col ... jusqu'à 1500 mètres du sommet où l'intégralité de l'équipe Safran se place aux avants-postes et place un coup d'accélérateur ! Mancini sprinte comme si la ligne d'arrivée était au sommet et ça casse rapidement sous l'effet de surprise. Au sommet du col de la Croix, 7 hommes passent avec 1'20 secondes sur un peloton amorphe : 4 Safran autour de Gaudu ainsi que Roglic et Pogacar vigilants. Brenner et Mancini prennent tous les risques dans la descente pour porter l'écart à 4'30 en bas, à Aigle ! Il reste alors 41 kilomètres et le Pas de Morgins. Le podium du Tour de Romandie est en train de se dessiner d'autant plus que Pidcock et les hommes de tête sont repris.

Malgré la présence de 5 coéquipiers de Gaudu, Pogacar vient relayer dans la vallée. Tout le contraire de Roglic qui reste au chaud avec le leader français. Le maillot jaune assume son statut et donne raison à ses relais, le peloton mené par Trek et CCC reprend du terrain dans la portion de vallée pour revenir à 2'15 au pied du Pas de Morgins. Dès le pied, Masnada accélère pour Jungels. Higuita et De Plus sont les seuls à suivre et derrière ça explose complètement. Les coureurs sont émoussés par cette journée à 110%. Pourtant, devant Gaudu, Pogacar et Roglic ont toujours del Campo, Pidcock et Champoussin pour assurer un tempo soutenu et garder un écart supérieur
à 2'. A mi-ascension, Roglic attaque et Pogacar saute immédiatement dans la roue ! Gaudu ne répond pas et reste dans la roue de ses coéquipiers. Les deux slovènes creusent rapidement avant une seconde cartouche lancée par Roglic ! Cette fois, Pogacar doit se rassoir et laisser filer son compatriote ! Derrière Champoussin abat un travail considérable pour garder Pogacar à distance respectable pour son leader. Au sommet du Pas de Morgins, Roglic s'envole vers la victoire avec un écart supérieur à la minute. Pogacar est rejoint par Gaudu et Champoussin. A plus de 3' de Roglic, Jungels et De Plus se sont débarrassés de leurs adversaires et basculent avec del Campo sur le porte bagage. Les autres sont à plus de 5' et ont perdu continuellement du temps dans l'ascension sans avoir fait d'efforts superflus au préalable. La route menant à Chatel ne va faire qu'accentuer les écarts. Roglic assomme le général en s'imposant avec près de 2' sur son premier poursuivant. Dans la remontée finale, Pogacar subit une défaillance et laisse filer Gaudu qui lui reprend 31 secondes en l'espace d'un kilomètre. Insuffisant pour s'emparer de la seconde place au général. Jungels et De Plus en terminent à près de 4' et se joueront la quatrième place sur l'exercice solitaire de demain. Les coureurs arrivent par grappe ensuite mais notons la renaissance d'Aru qui finit 10ème derrière A. Nibali, Pidcock et del Campo rescapés de cette folle journée. L'Italien remonte à la sixième place du général.

Roglic s'impose au terme d'une journée folle !

Place	Nom	Pays	Equipe	Temps
1	Primož Roglič		EF Pro Cycling	3h20'19
2	David Gaudu		Safran - Ubisoft	+ 1'50
3	Tadej Pogačar		Team Jumbo-Visma	+ 2'21
4	Clément Champoussin		Safran - Ubisoft	+ 3'11
5	Bob Jungels		CCC - Gucci	+ 3'48
...	...		...	...
8	Thomas Pidcock		Safran - Ubisoft	+ 4'43

A l'inverse du contre-la-montre du Pays Basque, celui du jour était annoncé roulant et a pourtant favorisé les puncheurs ayant des facultés dans l'exercice solitaire. L'énorme surprise du jour a failli venir de Rodriguez. Seul Safran n'ayant pas participé à l'euphorie d'hier, le puncheur espagnol s'offre Dennis et Dumoulin mais échoue à 6 secondes du vainqueur du jour. Lui qui a accepté de laisser ses ambitions de côté sur les Ardennaises pour être en forme sur les routes transalpines, il envoie un signal. Roglic prend la seconde place du jour et s'adjuge aisément le général. Pour la victoire d'étape, on retrouve Schachmann qui fait un bon au général en remontant au sixième rang ! Pogacar de son côté passe à côté de son chrono et se fait très peur en concédant 25 secondes à Gaudu soit l'écart qu'il avait au général. Le slovène conserve la seconde place du général aux centièmes du jour ! Pourtant spécialiste de l'effort solitaire, Pogacar est décidément sur une mauvaise passe dans cet exercice cette année... Enfin, Jungels passe devant De Plus et prend la quatrième place finale.

Un Safran (Rodriguez) qui reprend un EF, les rôles s'inversent par rapport à l'an dernier !

Place	Nom	Pays	Equipe	Temps
1	Maximilian Schachmann		Dimension Data	26'42
2	Primož Roglič		EF Pro Cycling	+ 4
3	Carlos Rodriguez		Safran - Ubisoft	+ 6
4	Rohan Dennis		Team Ineos	+ 7
5	Tom Dumoulin		EF Pro Cycling	+ 8
...	...		...	...
8	David Gaudu		Safran - Ubisoft	+ 26

Classement Général Final :

Place	Nom	Pays	Equipe	Temps
1	Primož Roglič		EF Pro Cycling	15h29'49
2	Tadej Pogačar		Team Jumbo-Visma	+ 2'37
3	David Gaudu		Safran - Ubisoft	s.t.
4	Bob Jungels		CCC - Gucci	+ 4'33
5	Laurens De Plus		Team Jumbo-Visma	+ 4'57
6	Maximilian Schachmann		Dimension Data	+ 6'03
7	Fabio Aru		UAE Team Emirates	+ 6'56
8	David De la Cruz		UAE Team Emirates	+ 7'06
9	Vincenzo Nibali		Movistar Team	+ 7'10
10	Fausto Masnada		CCC - Gucci	+ 7'22
...	...		...	...
21	Clément Champoussin		Safran - Ubisoft	+ 10'58

Classement par points :

Place	Nom	Pays	Equipe	Points
1	Nikodemus Holler		Team DSM	12
2	Thomas Pidcock		Safran - Ubisoft	9
3	Dries De Bondt		Alpecin-Fenix	9

Classement du meilleur grimpeur :

Place	Nom	Pays	Equipe	Points
1	Thomas Pidcock		Safran - Ubisoft	34
2	David Gaudu		Safran - Ubisoft	29
3	Tadej Pogačar		Team Jumbo-Visma	22

Classement du meilleur jeune :

Place	Nom	Pays	Equipe	Temps
1	Tadej Pogačar		Team Jumbo-Visma	15h32'26
2	Remco Evenepoel		Omega Pharma	+ 6'35
3	Clément Champoussin		Safran - Ubisoft	+ 8'21

Classement par équipes :

Place	Equipe	Pays	Temps
1	EF Pro Cycling		46h51'23
2	Safran - Ubisoft		+ 53
3	Movistar Team		+ 2'23

[Nico32]

Belle tactique sur l'étape 5 Bien aidée par un peloton trop amorphe au démarrage, mais on va dire qu'ils ont voulu atténuer la montée
Je note Champoussin dans le coup
Avec le classement de la montagne pour Pidcock et le podium de Gaudu, ça fait une belle semaine
Pas de points aux arrivées pour le classement par points ?

[clemschleck]

Belle tactique sur l'étape 5 Bien aidée par un peloton trop amorphe au démarrage, mais on va dire qu'ils ont voulu atténuer la montée
Je note Champoussin dans le coup
Avec le classement de la montagne pour Pidcock et le podium de Gaudu, ça fait une belle semaine
Pas de points aux arrivées pour le classement par points ?

Tactique osée finalement car Gaudu avait une mauvaise fdj (-3) mais avec l'équipe amenée, ça aurait été incorrect de ne rien tenter
Note le bien Champoussin. Quand il va parader en rose sur le Giro, il fera taire les mauvaises bouches
Plus sérieusement, avec Pidcock, ils vont former un beau duo !

Non, je m'en suis rendu compte en faisant les classements finaux puisque je ne m'intéressais pas du tout à ce maillot. Bug du jeu ?

[clemschleck]

Tour de Turquie 22/04 - 29/04
Membres Safran - Ubisoft : Quinn - Hendriksen - Markl - Sheffield - Hocevar - Bisseger - Engel

Quelques coureurs toujours en recherche de sensations viennent sur le Tour de Turquie se rassurer. Ça ne sera pas le cas d’Hofstetter qui s’est blessé à l’entrainement et manquera le Giro ! Hendriksen modifie donc son programme afin d’amener un sprinteur sur le Tour d’Italie en bonnes conditions. Avec Sheffield et Markl, les automatismes ne tardent pas à se mettre en place puisqu’Hendriksen lève les bras dès le premier jour ! Le lendemain, Eekhoff le prive d’un doublé. Pourtant notre néerlandais avait parfaitement été emmené par Markl (3ème). Une arrivée au sommet intervient dès le troisième jour et Quinn ne rassure pas en étant largement dominé par Munoz et même Cataldo dans les derniers mètres. Le colombien endosse le maillot de leader avec une avance confortable. Les puncheurs sont à l’honneur le jour suivant. Hocevar croit tenir son jour de gloire en dynamitant le groupe dans la dernière ascension mais se fait reprendre par Cataldo dans le final qui le crucifie au sprint. Sheffield arrive juste derrière. Arensman, Kennaugh et Quinn limitent les dégâts au contraire de Munoz qui débourse 2’30 et laisse sa tunique au vainqueur du jour.

Comme sur la seconde étape, on retrouve un duel Safran – Eekhoff avec la victoire de Markl pourtant poisson pilote d’Hendriksen (3ème) ! Et si le jeune allemand devenait le sprinteur de l’équipe ? Munoz prouve qu’il ne sait que grimper en perdant 2’ dans le final. C’est dommage car il est le plus costaud sur la seconde arrivée au sommet et s’impose 14 secondes devant Arensman et 42 devant Cataldo, Quinn et Van der Lijke. Sans le débours en plaine, il reprenait le maillot de leader. Au contraire, Cataldo conserve son maillot pour 24 secondes sur Quinn. L’avant-dernière étape permet à nos sprinteurs de se faire plaisir une troisième fois avec un nouveau doublé pour la nouvelle victoire de Markl ! Le dernier jour, les rôles s’inversent mais Hendriksen est battu par Van Schip. Markl prend un ascendant pour le Giro même s’il faut relativiser face à une faible concurrence. Cataldo remporte le Tour de Turquie et se place parmi les outsiders pour un éventuel fond de Top 10 sur le Giro. Quinn et Arensman complètent le podium.

Les jeunes Safran montrent qu'ils ont passé un cap à l'échelon inférieur, à eux de franchir le palier en World Tour !

Etapes :

Etape 1 : SAF - T. Hendriksen
Etape 2 : TJV - N. Eekhoff
Etape 3 : AND - D. Munoz
Etape 4 : VIN - D. Cataldo
Etape 5 : SAF - N. Markl
Etape 6 : AND - D. Munoz
Etape 7 : SAF - N. Markl
Etape 8 : VIN - J. Van Schip

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Classement général :

1. VIN - D. Cataldo 28h46'38
2. SAF - S. Quinn + 24
3. TJV - T. Arensman + 1'24
4. AND - D. Munoz + 3'13
5. TJV - N. Van der Lijke + 3'13

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Eschborn-Francfort 01/05
Membres Safran - Ubisoft : Hendriksen - Markl - Sheffield - Bisseger - Vermaerke - Payet - Engel

Depuis 2017, les sprinteurs ont une épreuve supplémentaire pour s’exprimer. Avant seulement Milan-San-Remo et la Vattenfall permettaient aux grosses cuisses de s’exprimer et inscrire leurs noms au palmarès à condition de passer les difficultés du parcours. Sur le Rumd Eschborn-Francfort, la seconde partie de la journée est totalement plate pour offrir un sprint royal dans la plus grande ville du Land de Hesse.
Un favori émerge sur la ligne de départ, Coquard puisque ses principaux adversaires cette année n’ont pas fait le déplacement. Colbrelli, De Buyst, Bonifazio, McLay, Dupont, Koch, Markl ou encore Hendriksen sont les autres sprinteurs souhaitant créer la sensation.

La journée fut digne d’une étape de plaine dans un Grand Tour. Ennuyeuse avec une échappée matinale comprenant Diamani, J.Bol et Cattaneo qui fut reprise dans les 10 derniers kilomètres à la différence que la moitié du peloton a disparu face au rythme des équipes de sprinteurs. Sheffield tente le coup du kilomètre mais se fait reprendre dans les 500 derniers mètres.

Colbrelli et Coquard prennent le dessus avant que le français ne mette tout le monde KO et s’offre sa première classique World Tour. Il arrive avec le plein de confiance pour le Giro. Colbrelli résiste à De Buyst pour la seconde. Son compatriote Bonifazio déçoit en terminant en dehors de la boite tout comme Canola seulement 15ème. Aberasturi prive les locaux Koch et Markl du Top 5 tandis que Roglic et De Gendt profitent de l’absence de certains sprinteurs dans le final pour s’immiscer en fond de Top 10.

Un français qui triomphe en Allemagne, ce n'est pas courant.

Place	Nom	Pays	Equipe	Temps
1	Bryan Coquard		Ag2r La Mondiale - Citroen	4h50'25
2	Sonny Colbrelli		Team Bianchi	s.t.
3	Jasper De Buyst		Lotto Soudal - Rakuten	s.t.
4	Niccolo Bonifazio		Trek - Segafredo	s.t.
5	Jon Aberasturi		Caja Rural - Seguros RGA	s.t.
6	Jonas Koch		CCC - Gucci	s.t.
7	Niklas Märkl		Safran - Ubisoft	s.t.
8	Timothy Dupont		Coca - Cola	s.t.
9	Primož Roglič		EF Pro Cycling	s.t.
10	Thomas De Gendt		Lotto Soudal - Rakuten	s.t.
...	...		...	...
11	Magnus Sheffield		Safran - Ubisoft	s.t.

[clemschleck]

Bilan avant les Grands Tours Veille du Giro

L’arrivée du premier Grand Tour sonne la fin d’une première partie de saison avec déjà 19 épreuves World Tour sur 35. A l’aube du Giro, il est temps de faire un premier bilan. Qui est en danger ? Qui a de grandes chances de rejoindre l’échelon supérieur ?

Avant de faire un point spécifique sur le bas du classement, Omega et EF livrent un sacré duel en tête de gondole. Si les belges ont un court avantage pour le moment, la suite de la saison devrait donner raison à l’équipe Américaine armée pour les courses par étapes. Derrière le podium semble se dessiner entre Yates, pardon Astana, DSM et Safran. L’équipe kazakh peut remercier leur leader britannique qui a marqué 95% des points actuellement !

Pour le maintien, BORA-hansgrohe est en mauvaise posture avec seulement 8 points ! Il faudra que la malchance lâche Buchmann et surtout que l’équipe se sorte les doigts. Pourtant la start-list du Giro ne va pas dans ce sens. Ils ont un maigre espoir de maintien car Israel Premier Tech et Ineos n’ont guère été plus brillants pour le moment (70 et 54 points). Ineos joue d’ailleurs gros en ce mois de mai avec une armada présente en Italie pour se détacher d’Israel. Il faut dire qu’au-dessus, Movistar et Dimension Data ont déjà presque 200 points. Sauf retournement de situation, le maintien se jouera entre ces 5 équipes.

Pour la montée, le suspense n’aura pas lieu tant Mitchelton-Scott et Lindt & Sprungli (anciennement Wanty-Gobert) dominent outrageusement le classement continental tout en faisant belle figure au classement World Tour. Ces deux équipes ont le double de points par rapport à leurs premiers poursuivants et une densité dans l’effectif assurant un retour parmi l’élite.

1. WT - Omega Pharma 986 pts
2. WT - EF Pro Cycling 933
3. WT - Astana Pro Team 691
4. WT - Team DSM 643
5. WT - Safran - Ubisoft 638
6. WT - Ag2r La Mondiale 425
7. WT - Lotto Soudal - Rakuten 393
8. WT - Team Jumbo - Visma 381
9. WT - UAE Team Emirates 380
10. WT - Alpecin - Fenix 340
11. WT - Team Bianchi 322
12. CPT - Mitchelton - Scott 320
13. CPT - Lindt & Sprungli 316
14. WT - Groupama - FDJ 259
15. WT - Trek - Segafredo 245
16. WT - CCC - Gucci 238
17. WT - Dimension Data 196
18. WT - Movistar Team 191
19. CPT - Androni Giocattoli - Sidermec 122
20. CPT - Jules - Brice 118
21. WT - Team Ineos 70
22. WT - Israel Premier Tech 54
.... .............. ..............................
27. WT - BORA - hansgrohe 8

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[Nico32]

Tu te fais plaisir en Turquie Mais Francfort révèle la supercherie. Dommage pour Hofstetter quand même.
Cataldo toujours vivant chez toi
Bora Ces écarts entre les différentes formations, c'est fou !
Edit : après vérification, tu ne les avais même pas classé parmi les équipes jouant le maintien. Ni Ineos d'ailleurs, qui choque un peu par rapport à irl.

[Alessiocortez]

Mais comment Bora peut faire de tels résultats
Sinon la régularité de l'équipe paie ! Ça fait plaisir de la voir déjà lutter pour le haut du classement, malgré un effectif moins impressionnant que d'autres formations

[clemschleck]

Tu te fais plaisir en Turquie Mais Francfort révèle la supercherie. Dommage pour Hofstetter quand même.
Cataldo toujours vivant chez toi
Bora Ces écarts entre les différentes formations, c'est fou !
Edit : après vérification, tu ne les avais même pas classé parmi les équipes jouant le maintien. Ni Ineos d'ailleurs, qui choque un peu par rapport à irl.

La très faible concurrence m’aura permis de me régler sur les sprints pour la suite de la saison. Et surtout enfin gagner un sprint massif !

Oui les deux recrues phares (Laporte et Hofstetter) sont très décevants et malchanceux pour l’instant.

Quelques papys comme Cataldo font de la résistance même s’ils ne font plus le poids face à une grosse adversité.

Oui sur le papier, BORA devrait au moins être au niveau de Movistar ou Dimension Data. Lotto se met bien grâce à Teuns uniquement. Ineos j’ai moins d’inquiétude avec les Grands Tours qui débutent … normalement ! Ça serait dommage que les Allemands descendent mais si ça peut permettre une remise en question de l’effectif, pourquoi pas !

Mais comment Bora peut faire de tels résultats
Sinon la régularité de l'équipe paie ! Ça fait plaisir de la voir déjà lutter pour le haut du classement, malgré un effectif moins impressionnant que d'autres formations

Buchmann très malchanceux et Konrad qui se fait péter le caisson trop souvent, ça donne un début de saison compliquée L’équipe a aussi beaucoup perdu depuis deux saisons : Ackermann, Schachmann, Grosschartner et sans les remplacer par des coureurs de niveaux équivalents.

De notre côté, l’équipe commence à être solide Déjà 14 victoires dont 5 en World Tour.
Des jeunes qui arrivent doucement à maturité. Il manque une plus grosse présence sur les sprints et les flandriennes et on aura l’effectif parfait !

[clemschleck]

Avant de basculer sur le Giro, voici une dernière course pour vous faire patienter

4 jours de Dunkerque 06/05 - 10/05
Membres Safran - Ubisoft : Simmons – Hayter – Hocevar – Grégoire – Vermaerke – Page - Engel

Après une saison de flandriennes mitigée pour nos coureurs qui voient les étages à franchir avant de rivaliser avec les meilleurs, ils viennent continuer leurs apprentissages en revenant sur les 4 jours de Dunkerque. Ils auront fort à faire avec des multiples vainqueurs de monuments face à eux (Degenkolb et Sagan).

La première journée est une étape si significative de cette épreuve. Des routes étroites, sinueuses offrant de l’incertitude. Les gaziers à l’avant, Gaudin, Van Avermaet et Hocevar ne peuvent résister au retour d’un groupe d’une trentaine de coureurs où Degenkolb est le plus rapide devant Dupont et Sarreau. Hayter est 5ème. Le lendemain, les conditions sont pires que la veille avec le vent s’ajoutant à la difficulté de l’étape. Hocevar et Balmer livrent un joli duel en tête de course pour le maillot à pois tournant à l’avantage du slovène. Insuffisant cependant pour la victoire d’étape, un peloton réduit s’explique sur l’arrivée montante où Dupont est le plus rapide et se permet un petit écart devant les français Calmejane et Venturini. Le belge endosse par la même occasion le maillot rose. Simmons est un peu juste et termine 8ème. A la veille de l’étape du Mont Cassel, la journée est plus limpide avec notamment O’ Connor et Van Avermaet qui se glissent dans l’échappée. Les sprinteurs ne veulent laisser passer l’occasion et un emballage semi-massif a lieu avec une cinquantaine d’unités. Sarreau retrouve le sourire en s’imposant devant Degenkolb et la triplette Lindt : Meurisse-Sagan-Van Poppel. Simmons est régulier mais manque d’une pointe de vitesse pour faire mieux que 6ème. Dupont reste en rose.

Les pavés du Mont Cassel usent les organismes sur la journée décisive pour le général. L’échappée du jour prend le large avec Balmer, Hocevar et O’ Connor qui se battent pour le maillot à pois. Le suisse fait la différence et s’assure le bien juste devant O’ Connor. Cavagna ne se soucie pas de cette bataille et file en costaud dans l’avant dernier passage pour une victoire en solitaire. Parmi les favoris, Sagan, Simmons et Van Poppel font la différence dans la dernière montée. Simmons a des ressources pour aller chercher la deuxième place de l’étape synonyme de bonifications devant Sagan. Un groupe de 12 hommes dont le maillot rose et Degenkolb arrive 14 secondes plus tard permettant à Dupont de sauver le leadership. Dunbar, Neilands, Riabushenko ou encore Power termineront dans le Top 10 dans l’anonymat le plus complet. Le dernier jour est l’étape la plus simple à contrôler et pourtant Christensen résiste au sprinteur pour s’offrir le premier succès de sa carrière. Petit et Démare privent Van Poppel des bonifications le laissant au 5ème rang du général dominé par Timothy Dupont. Simmons est un bon dauphin se rassurant sur son niveau sur les pavés.

Dupont surprend !

Etapes :

Etape 1 : DSM - J. Degenkolb
Etape 2 : COC - T. Dupont
Etape 3 : AND - D. Munoz
Etape 4 : GFC - M. Sarreau
Etape 5 : MTS - R. Christensen

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Classement général :

1. COC - T. Dupont 19h55’41
2. SAF - Q. Simmons + 16
3. LIN - P. Sagan + 18
4. DSM - J. Degenkolb + 20
5. LIN - D. Van Poppel + 22

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[clemschleck]

Giro d’Italia - Présentation du parcours 06/05 - 29/05

Un grimpeur complet sortira en rose dans les rues de Turin le 29 mai. Après la Sardaigne l’an dernier, les organisateurs mettent le cap au Nord pour un départ à Apeldoorn aux Pays-Bas. Pas de contre-la-montre par équipes au programme inaugural mais un effort individuel de 9 kilomètres qui déterminera le premier leader. Les sprinteurs auront ensuite deux journées à travers le pays plat avant l’arrivée en Italie pour le passage le plus au Sud de l’édition 2023 en Calabre pour une étape accidentée qui devrait créer les premiers écarts. Un puncheur sera surement à l’honneur ce jour-là et un premier changement de maillot rose pourrait intervenir. La remontée du pays offrira une troisième opportunité pour les sprinteurs après une étape marathon puis la première arrivée au sommet se fera en douceur sur les hauteurs de Roccaraso. 18km de montée certes mais à seulement 4,2% de moyenne. Si les favoris se dévoilent, ils le feront sur la première partie comprenant 7km à 7,5%, sinon ça sera surement un sprint en petit comité où les puncheurs pourraient tirer leurs épingles du jeu. L’alternance continue le lendemain avec un inévitable 4ème sprint à Foligno avant un second week-end qui commencera à montrer les forces en présence. Le samedi, l’étape allant jusqu’à Arezzo comprendra des chemins blancs dans l’Alpe di Poti. Si la montée n’est pas la plus difficile (10km à 5,9%), la première moitié sur un rendement non-asphaltée compliquera la tâche des coureurs. Peut-être que certains coureurs en garderont sous le pied avant le chrono du lendemain mais il restera un raidard final à 11% interviendra à la flamme rouge pour creuser quelques écarts. Rien à voir avec les 40 kilomètres du contre-la-montre dans le Chianti. A l’issue de cette journée, les rouleurs devront creuser un maximum avant de basculer sur une seconde partie de Giro plus montagneuse.


Il faudra avoir bien digéré la journée de repos car 216 kilomètres de montagnes russes mèneront à Sestola. Si la montée finale est régulière et peu compliquée (7,4km à 5%), le Pian del Falco grimpé juste avant est une rampe de lancement parfaite pour lancer les hostilités. Les 5 derniers kilomètres à près de 9% de moyenne afficheront les réelles ambitions de chacun. Une nouvelle journée marathon suit celle de la veille pour un final explosif. 200km absolument plat avant 4 bosses qui peuvent faire pschitt comme le contraire. Nous aurons déjà basculé dans la seconde moitié de Giro et la vraie haute montagne n’aura toujours pas pointé le bout de son nez. Ça ne sera toujours pas sur la 12ème étape puisque les sprinteurs retrouveront le sourire après 4 étapes compliquées pour eux. Sans jamais dépasser les 1000m d’altitude, l'étape suivante coche toutes les cases pour un retournement de situation mais son placement la veille d’un week-end décisif n’incitera pas aux grandes offensives. Pourtant, Le Montemaggiore (8,3km à 9,3%) et l’irrégulière montée de Crai (8,5km à 6,3% mais 4km à près de 10%) placés en début de journée sont parfaits pour lancer une grande bagarre avant une final tout aussi difficile. La Cima Porzus (8,7km à 8,1%) et le Vialle (6km à 8,2%) s’enchainent avant de basculer au Cividale del Friuli par une descente vertigineuse.

La faute à cette journée dans les Dolomites qui paralysera toutes les attentions. 210km avec 6 cols dont 5 au-dessus de 2000m, cette étape se suffit pour bouleverser la hiérarchie dans deux premières semaines. Après une 80km où les coureurs passeront de 300m à 1600m, les coureurs vont enchainer 4 cols en 50km : le Passo Pordoï (9,25km à 6,9%), le Passo Sella (5,5% à 7,9%), le Passo Gardena et le Passo Campalongo. Au sommet de ce dernier, il restera 80 kilomètres et pourtant le peloton sera très amaigri devra encore affrontera deux montres. Le Passo Giau risque de faire d’énormes dégâts (9,8km à 9,4%). Bon nombre de coureurs souffleront au sommet et pourtant une dernière difficulté viendra achever les ultimes forces restantes. L’ascension du Passo Valparola (11,5km à 6,3%, max 14%) sera le théâtre d’une véritable passe d’armes entre les favoris du général avant de descendre vers Corvara. A l’issue de cette étape, nous connaitrons à coup sûr les protagonistes à la victoire finale. Et si ces hommes n’arrivent toujours pas à se départager, le troisième contre-la-montre s’enchainera. Cette fois-ci c’est un cronoscalata sur les pentes de l’Alpe di Susi (10 kilomètres à 8%) qui se dressera sur le parcours des coureurs avant un repos bien mérité. Le Giro a définitivement basculé dans une autre dimension, la haute montagne

Pas de répit avec une nouvelle journée difficile comprenant deux cols. Le Passo della Mendolla (14km à 6,5%) en début de journée puis le Fai della Paganella (10,3km à 7,3%) en ascension finale qui verra une nouvelle occasion pour les favoris de s’expliquer. Après le sommet, il restera 9 kilomètres jusqu’à Andalo pour accentuer les écarts. « Enfin ! » se diront les sprinteurs ayant pu s’accrocher dans les Dolomites. Et ça voudra le coup de s’accrocher puisqu’ils auront une nouvelle opportunité sur cette 17ème étape. Les organisateurs ne veulent laisser aucun répit aux coureurs en infligeant une sixième journée supérieure à 200 kilomètres pour l’étape la plus longue de cette édition. 244 kilomètres en 3ème semaine n’est jamais anodin et le Colle di Pra Martino (4km à 10,5%) à 25 kilomètres de l’arrivée de Pinerolo peut peser lourd dans les jambes de certains. Une journée qui semble néanmoins promise aux baroudeurs avant le bouquet final des deux prochaines journées.

Cocorico puisque la décision se fera principalement dans les Alpes françaises. Tout d’abord une arrivée dans la station de Risoul (14km à 6%) où les coureurs quitteront l’Italie par le terrible col d’Agnel. La longue ascension (22km à 6,5%) présente des pourcentages affolants lorsque la route atteint les 2000 mètres d’altitude. Les 9,4 kilomètres finaux sont à 9,7% de moyenne. Ils seront terribles et lancera surement la course de très loin ! Les éclaireurs pourraient avoir un rôle très important pour la transition menant au pied de Risoul. Si l’étape de la veille ne suffit pas à bouleverser le classement général, la vingtième étape sera l’ultime opportunité pour déloger le maillot rose. 134 kilomètres sans un mètre de plat et encore 3 cols au-dessus de 2000m. Le col de Vars en entrée (19km à 5,7%) sera le col le plus court du jour. La plat de résistance : Le Col de la Bonnette (sans passer par la Cime) et ses 22,7km à 6,7% élimineront la quasi-totalité des équipiers. Le seul bémol est la longue transition menant au dernier col de ce Giro, le Col de la Lombarde. Un dessert indigeste (20 kilomètres à 7%) pour une ultime explication entre les favoris. En bon chauvin, les organisateurs ont placé la ligne d’arrivée 10 kilomètres plus loin afin que celle-ci se fasse sur le sol transalpin. A Sant’Anna di Vinadio, le coureur en rose passant la ligne ne sera peut-être pas le vainqueur final. Et si les 2,3km à 8,3% menant au village était le digestif de trop ? Réponse dans 3 semaines. On en oublierait presque l’arrivée dans les rues de Turin qui sacrera surement un sprinteur. Encore faut-il passer sans encombre cette terrible troisième semaine.

Au final, le Giro 2023, c’est 7 étapes de plaine, 5 étapes accidentées (dont une arrivée au sommet), 3 contre-la-montre pour 61 kilomètres d’effort solitaire (dont 10km en cronoscalata) et surtout 6 étapes de montagne (dont 4 arrivées au sommet). Avec 9 cols au-dessus de 2000m d’altitude (si la neige ne vient pas gâcher la fête), les grimpeurs ont les clés pour renverser une première moitié de Giro moins à leurs avantages.

[Nico32]

Battre Sagan et Degrnkolb à Dunkerque pour se faire battre par Dupont
Marrant, les étapes de montagne du Giro paraissent assez abordables... Mais c'est sûrement un effet d'optique des profils.

[freds77]

Le Giro 2016.

[clemschleck]

Battre Sagan et Degrnkolb à Dunkerque pour se faire battre par Dupont
Marrant, les étapes de montagne du Giro paraissent assez abordables... Mais c'est sûrement un effet d'optique des profils.

On va dire que cet opus permet d’avoir quelques surprises

Le Giro 2016.

En effet un parcours très sympa à jouer en tout cas!

Les équipes seront dévoilées demain. N’hésitez pas à tenter un pronostic sur le Top 10 s’il y a des participants, une petite surprise pour le vainqueur