[PCM'19] Team Jumbo-Visma : Championnats Nationaux

[Phil]

.Liège-Bastogne-Liège 2021.

Le printemps des classiques se conclut ce dimanche avec Liège-Bastogne-Liège, la Doyenne. Contrairement à ces dernières saisons, la ligne est de nouveau tracée en haut de la côte de Ans, après un parcours composé de routes étroites, des côtes plus abruptes (comme Bonnerue ou Mont-le-Soie), qui fatiguera les coureurs avant les premiers juges de paix de cette course mythique, via la trilogie inaugurée l’an dernier « Pont-Bellevaux-Ferme Libert ». Ces quelques kilomètres supplémentaires dans les vallons, loin des nationales, risquent clairement de jouer sur la finale, car les efforts seront plus intenses avant d’entamer la remontée vers Ans. C’est notamment l’enchaînement des véritables murs que sont les côtes de Pont, de Bellevaux et de la Ferme Libert, à moins de 90 kilomètres de l’arrivée, qui peut permettre à des outsiders vaillants de lancer une offensive lointaine, du moins pour écrémer le peloton. Par la suite, c’est plutôt la côte de la Redoute qui doit faire une première différence, avant la côte de la Roche-aux-Faucons, et sa descente vers Seraing, où de nombreux coups sont déjà partis. Il restera enfin la côte de Saint-Nicolas à affronter, pour surtout éviter un sprint dans la dernière montée vers Ans. Le vétéran espagnol Alejandro Valverde (MOV) remet son titre en jeu, et aura fort à faire quant on voit la liste des prétendants à la victoire : Julian Alaphilippe (DQT), Warren Barguil (AKS), Davide Formolo (BIA), Jakob Fuglsang (NTT), Marc Hirschi (SUN), Ion Izagirre (EUS), Michal Kwiatkowski (INS), Valentin Madouas (GFC), Dan Martin (INS), Michael Matthews (MTS), Tadej Pogacar (GAZ), Primoz Roglic (GAZ), Peter Sagan (BOH), Maximilian Schachmann (BOH), Dylan Teuns (TJV), Wout Van Aert (TJV), Mathieu Van der Poel (AFC), Tim Wellens (LTS), Michael Woods (GAT) et Adam Yates (MTS).

Résumé.
UCI World Tour | Programme
Jumbo-Visma : Gaudu | Gesink | Kruijswijk | Lindeman | Oomen | Teuns | Van Aert

Comme sur l'Amstel Gold Race il y a une semaine, Lafay (COF) se retrouve dans l'échappée matinale. Conséquente en nombre sur les routes néerlandaises, elle est cette fois très légère puisque seul le danois Clemmensen (RWL) l'accompagne. Dans le peloton, tout le monde reste calme jusqu'à l'approche de la Côte de la Haute Levée, puisque la Deceuninck-Quick Step accélère le tempo dans les deux difficultés précédentes. Les effets sont rapides puisqu'une cassure se créé, piégeant une quarantaine de coureurs dont Izagirre (EUS) et Pogacar (GAZ). Les efforts des équipiers permettent à l'espagnol et au slovène de ré-intégrer le groupe principal dans la Côte de la Vecquée.

Dans la Côte de la Redoute, Kruijswijk (TJV) et Oomen (TJV) prennent le relais des équipiers d'Alaphilippe (DQT) et permettent à quarante-sept hommes forts de se détacher, reléguant notamment Fuglsang (NTT), Pinot (GFC), Roglic (GAZ) ou encore Valgren (NTT) dans un groupe d'attardés. La difficulté suivante, la Côte du Hornay voit Martin (INS) et Schachmann (BOH) passer à l'offensive. Le duo reprend puis laisse sur place assez rapidement les fuyards matinaux, avant de voir son écart plafonner aux alentours des trente secondes, la faute à Evenepoel (DQT) et Rui Costa (DQT) qui ont pris les choses en mains à l'arrière. Dans la Côte des Forges, Woods (GAT) secoue le cocotier avec la complicité de Van Aert (TJV) et Van der Poel (AFC) mais le trio n'a même pas la possibilité d'effectuer la jonction, repris juste avant la Côte de la Roche aux Faucons, où le travail de sape d'Asgreen (DQT) permet le regroupement avec l'allemand et l'irlandais. Au sommet, Alaphilippe (DQT) poursuite le travail de sa formation en plaçant un démarrage imparable. Ses adversaires préfèrent s'organiser en laissant travailler leurs derniers équipiers, à l'image de Konrad (BOH), Poels (SUN), et Van Houcke (LTS) qui se mettent à la planche pour limiter l'écart.

Le français comprend qu'il ne sera à rien d'insister et se laisse reprendre juste avant la Côte de Saint-Nicolas où Teuns (TJV) se dresse sur les pédales dès les premiers pourcentages. Vigilant, Van der Poel (AFC) prend son sillage, avec son meilleur ennemi Van Aert (TJV) et le reste de la clique sur son porte bagage. Personne ne parvient à se détacher, et ils basculent à quatorze, Kwiatkowski (INS), Sagan (BOH) et Yates (MTS) ayant lâché prise. Ils abordent la Côte de Ans emmenés par le dernier attaquant, désormais au service de Van Aert (TJV) qui reste le plus longtemps possible dans la roue de son compatriote. Virevoltant, Schachmann (BOH) lance le sprint et franchi le dernier virage en tête, Alaphilippe (DQT), Formolo (BOH) et Van Aert (TJV) dans son sillage. L'allemand se maintient un long moment en première position mais flanche dans les derniers mètres et doit laisser passer le français et le belge, qui franchissent la ligne dans cet ordre ! Alaphilippe (DQT) décroche ainsi sa première Doyenne, alors que Hirschi (SUN) et Fuglsang (NTT), revenu de nul part, complètent le Top 5.

Classement.

1. J.Alaphilippe (DQT) en 7h09'10''
2. W.Van Aert (TJV) à 0''
3. M.Schachmann (BOH) à 0''
4. M.Hirschi (SUN) à 0''
5. J.Fuglsang (NTT) à 0''
6. M.Van der Poel (AFC) à 0''
7. M.Woods (GAT) à 0''
8. D.Formolo (BIA) à 0''
9. D.Martin (INS) à 0''
10. T.Wellens (LTS) à 0''
...
13. D.Teuns (TJV) à 23''
35. S.Kruijswijk (TJV) à 4'01''
40. D.Gaudu (TJV) à 4'01''
46. B-J.Lindeman (TJV) à 4'46''
87. R.Gesink (TJV) à 7'09''
102. S.Oomen (TJV) à 7'52''

Ailleurs.

Tro Bro Leon :

1. D.Ballerini (DQT) en 5h00'50''
2. A.Pasqualon (CWG) à 0''
3. T.Dupont (CWG) à 0''
4. A.Petit (COF) à 0''
5. T.Devriendt (CWG) à 0''

@ France : difficile de faire mieux sur cette arrivée lorsque Alaphilippe est au top (et bien entouré).

[France]

De beaux écarts quand même sur LBL malgré l'arrivée à Ans même si le parcours a changé.

Alaphilippe tout simplement trop fort pour Van Aert.

[Tyson]

Pas loin
Il ne pouvait pas lever les bras plus tôt Alaphilippe ?

Bien joué quand même !

[Nico32]

Tu as tout tenté mais Alaphilippe trop fort.
Wout doit commencer à fatiguer depuis MSR, non ?

[Norway]

Wout tu me disais que son pic de forme était passé et il prend la seconde place quai des ardennes

Au moins c'est réaliste avec un pic de forme de 12 mois

La victoire d'Alpah fait plaisir quand même pour nous français

[Phil]

.Tour des Alpes 2021.

Les coureurs adeptes des profils vallonnés et montagneux seront à l’honneur lors du Tour des Alpes. Cette course par étapes, qui peut servir de répétition générale avant le Giro, annonce en effet deux étapes de montagne, deux très escarpés et une soit-disant destinée aux sprinteurs, mais qui s'avèrera sans doute trop difficile pour eux avec un final comportant plusieurs bosses. Le tenant du titre Egan Bernal (INS) est bien présent au départ, tout comme Laurens De Plus (TJV), Miguel Angel Lopez (BIA), Domenico Pozzovivo (NTT), Pavel Sivakov (GAZ), Geraint Thomas (INS) et Simon Yates (MTS), ses principaux challengers.

Résumé.
UCI Europe Tour 2.HC | Programme
Jumbo-Visma : Affini | Bouwman | De Plus | Eenkhoorn | Hofstede | Van Baarle | Van Wilder

Six courageux animent la majeure partie de l'étape initiale avant d'être revu à une trentaine de bornes du but. Le profil escarpée du jour favoriser l'explosion du peloton qui ne compte plus que vingt-quatre éléments au moment d'aborder la bosse finale. Dans un sprint un peu particulier, Vendrame (ALM) s'offre Bernal (INS) et Yates (MTS) pour décrocher les lauriers. Le lendemain, neuf hommes prennent la poudre d'escampette rapidement sans pour autant parvenir à aller au bout. Dans la descente suivant le Forcella di Brez, une violente chute envoie au tapis cinq hommes dont Bouwman (TJV) et De Plus (TJV), contraints à l'abandon ! Dans l'ascension finale du Ronzone, Yates (MTS) secoue le cocotier en compagnie de Pozzovivo (NTT), mais les équipiers de Bernal (INS) ramène le groupe des favoris peu avant les six ultimes bornes, et juste avant que le colombien ne se dresse sur les pédales. Son attaque est franche et Lopez (BIA) et Yates (MTS) serrent les dents pour rester dans son sillage, le trio creusant l'écart. Au sommet, le colombien de l'équipe Ineos devance le britannique et son compatriote, Thomas (INS), Pozzovivo (NTT) et le néo-profesionnel Faraglia (TFS) arrivant onze secondes plus tard, dix neuf secondes devant un troisième groupe composé de Sivakov (GAZ), Guerreiro (DQT) et Van Wilder (TJV), propulsé leader de sa formation. Une équipe néerlandaise où l'ambiance du soir est bien terne puisque Bouwman (TJV) et De Plus (TJV), touchés respectivement au poignet et à l'épaule, semblent dors-et-déjà non sélectionnables pour le Tour d'Italie où le belge devait recevoir le rôle de leader !

La troisième échappée matinale est composée de cinq coureurs qui, malgré leurs efforts unis, ne peuvent empêcher le retour d'un groupe d'une septantaine de membres à vingt-cinq bornes du but. Profitant de la fatigue des équipiers de sprinteurs, Van Wilder (TJV) attaque dans la courte bosse de fin de parcours et bascule avec une dizaine de secondes d'avance. Héroïque, il résiste in-extrémis au retour de la meute, réglée par Bennett (DQT) devant Sokolov (GAZ) et grimpe au septième rang du général. La quatrième étape est très animée, avec un rythme soutenu dès le départ et des offensives incessantes. Dans l'avant-dernière ascension du jour, seize costauds se détachent, alors que Faraglia (TFS) et Thomas (INS) sont distancés. Ils ne sont plus que sept à se disputer la victoire au sommet de la courte mais sèche montée finale, Yates (MTS) se montrant le plus véloce devant Guerreiro (DQT) et Pozzovivo (NTT). L'ultime journée de course est animée par neuf coureurs, malheureusement avalés à une vigntaine de bornes du but. Réduit à une quarantaine d'éléments, le peloton subit plusieurs attaques qui obligent les équipiers à s'épuiser lors des courtes ascensions dans le final. Dans l'avant-dernière, Affini (TJV) tente sa chance, rejoint à contre-temps par Lopez (BIA) au passage du sommet. Le duo collabore dans la descente avant que l'italien ne se place dans le sillage du colombien, motivé par l'enjeu du classement général. Il fournit un gros effort dont profite le rouleur de la Jumbo-Visma, qui le déborde pour décrocher un superbe succès ! Revenus sur leurs talons et comptabilisé dans le même temps malgré une légère cassure, le reste des favoris est réglé par Bernal (INS). Grâce aux bonifications offertes au troisième, il chipe de justesse la première place à Yates (MTS) tandis que Lopez (BIA) complète le podium final.

Vainqueurs d'étapes.

Etape 1 : A.Vendrame (ALM)
Etape 2 : E.Bernal (INS)
Etape 3 : I.Van Wilder (TJV)
Etape 4 : S.Yates (MTS)
Etape 5 : E.Affini (TJV)

Classements.

Classement Général.

1. E.Bernal (INS) en 21h54'47''
2. S.Yates (MTS) à 0''
3. M-A.Lopez (BIA) à 10''
4. D.Pozzovivo (NTT) à 27''
5. R.Guerreiro (DQT) à 44''
6. P.Sivakov (GAZ) à 50''
7. G.Thomas (INS) à 1'04''
8. I.Van Wilder (TJV) à 1'21''
9. J.Restrepo (AND) à 1'55''
10. U.Zubiaga (EUS) à 2'06''
...
13. D.Van Baarle (TJV) à 4'25''
19. L.Hofstede (TJV) à 9'55''
35. E.Affini (TJV) à 21'15''
43. P.Eenkhoorn (TJV) à 29'08''

Abandons : K.Bouwman (TJV) et L.De Plus (TJV)

Classements Distinctifs.

Meilleur Sprinteur : E.Bernal (INS)
Meilleur Grimpeur : A.De Marchi (BAR)
Meilleur Jeune : E.Bernal (INS)
Meilleure Equipe : Team Ineos (INS)

@ France : difficile de battre Alaphilippe, ses notes et son équipe sont très costaudes !

@ Tyson : pas à chaque fois quand même !

@ Nico32 : yep, repos maintenant ! Il ne reprendra qu'à l'approche des Championnats de Belgique en vue du Tour de France.

@ Norway : c'était bien le cas, mais la forme du jour était quand même bonne (+1), et le scénario a fait qu'il s'est économisé jusque dans le final.

[France]

Van Wilder pas mal face à cette concurrence, et deux belles victoires d'étape.

[Phil]

.Eschborn - Francfort 2021.

Aux côtés de l'EuroEyes Cyclassics Hamburg (précédemment connue sous le nom de Vattenfall Cyclassics puis de Cyclassics Hamburg) et du Tour d'Allemagne, Eschborn-Francfort est l’une des plus grandes courses cyclistes allemandes. La première édition a eu lieu en 1962, sous le nom de Rund um den Henninger Turm Frankfurt. Depuis, de grands noms du cyclisme, sprinteurs comme grimpeurs, lui ont succédé au palmarès pendant plus d'un demi-siècle. Ces dernières années, le parcours favorisent cependant les sprinteurs qui sont les favoris désignés, avec comme principales têtes d'affiches Jan Baumann (SUN), Sam Bennett (DQT), Arnaud Démare (GFC), Dylan Groenewegen (TJV), Alexander Kristoff (GAT), Michael Matthews (MTS), Jasper Philipsen (TFS) et Elia Viviani (BIA).

Résumé.
UCI World Tour | Programme
Jumbo-Visma : Groenewegen | Lievaart | Martin | Pfingsten | Van Baarle | Van der Hoorn | Van Emden

L'échappée matinale se dessine rapidemment avec sept hommes à son bord : Fernandez (DMP), Grmay (MTS), Meisen (AFC), Mertz (LTS), Nicolau (MOV), Orue (COF) et Pfingsten (TJV). Une vingtaine de bornes après le départ, deux hommes se décident à les rejoindre et c'est ainsi que Shilov (GAZ) et Zimmermann (RSW) participent à la création d'un groupe de neuf animateurs. Leur avance atteint les huit minutes avant que plusieurs équipes ne viennent stabiliser puis faire chuter l'écart. Les ascensions de la première partie du parcours sont fatales à plusieurs grosses cuisses lorsque le tempo s'accélèrent : Baumann (SUN), Démare (GFC) et, plus surprenant, Matthews (MTS) font partie des distancés. Malgré l'appui de plusieurs équipiers, ils ne ré-intégreront jamais le peloton qui fonce sur l'échappée matinale. Malgré un baroud d'honneur de Orue (COF), la jonction s'effectue à dix-huit bornes du but, juste avant les équipiers de Kristoff (GAT) ne se mettent à rouler.

Les hommes de la formation américaine sont ensuite relayés par les Bianchi puis par les Jumbo-Visma. A quatre bornes du but, c'est Lievaart (TJV) qui sort discrètement, ses équipiers stoppant net leurs efforts. Le jeune néerlandais ne se pose pas de questions et appuie sur les pédales avec une motivation folle, creusent un écart qui atteint rapidemment les vingt secondes avant de se stabiliser suite à la réaction des Deceuninck-Quick Step à l'arrière. La formation belge ne parvient cependant pas à boucher le trou et Ganna (INS) décide de sortir à son tour. Formidable machine à rouler, l'italien grignote seconde par seconde sur le jeune espoir qui plie mais ne rompt pas ! A 19 ans, il décroche sa première victoire en World Tour, deux secondes devant Ganna (INS) et cinq devant la meute de sprinteurs réglée par Bennett (DQT).

Classement.

1. H.Lievaart (TJV) en 5h40'32''
2. F.Ganna (INS) à 2''
3. S.Bennett (DQT) à 5''
4. A.Kristoff (GAT) à 5''
5. J.Philipsen (TFS) à 5''
6. J.Van Rensburg (NTT) à 5''
7. E.Viviani (BIA) à 5''
8. D.Groenewegen (TJV) à 5''
9. A.Petit (COF) à 5''
10. D.Van Baarle (TJV) à 5''
...
50. C.Pfingsten (TJV) à 5''
53. T.Martin (TJV) à 5''
102. J.Van Emden (TJV) à 5'15''
142. T.Van der Hoorn (TJV) à 10'32''

Ailleurs.

Tour du Yorkshire :

1. D.Martin (INS) en 16h49'15''
2. R.Gibbons (NTT) à 6''
3. G.Bacci (BIA) à 14''
4. S.Velasco (NDM) à 16''
5. A.Jansen (TJV) à 19''

Etapes : 1. A.Jansen (TJV) | 2. D.Martin (INS) | 3. G.Cullaigh (TJV) | 4. R.Gibbons (NTT)

Nous profitons de cette belle épreuve britannique pour offrir à Jansen la possibilité d'être leader sur les arrivées groupées. Le norvégien nous le rend bien avec une victoire lors de l'étape inaugurale, avant celle de Martin (INS) lors de l'arrivée au sommet d'une courte mais raide côte le lendemain. Le britannique Cullaigh (VIT) prend sa revanche au sprint au troisième jour de course, avant que nous ne passions pas loin d'un deuxième succès sur la quatrième et dernière étape puisque Lievaart (TJV), sorti dans la dernière bosse, est battu pour quelques centimètres par Gibbons (NTT), revenu sur le fil avec huit autres coureurs.

@ France : ses performances atténuent légèrelement la déception des blessures de Laurens et Koen.

[Nico32]

Faut que je pense à recruter ce Lievaart pour ma prochaine saison. Il a l'air bien prometteur

[Norway]

Une belle vi toire référence pour Lievaart, impressionnant de résistance

[Phil]

.Tour de Romandie 2021.

La course aux tours est ouverte ! Après des classiques ardennaises animées, le traditionnel rendez-vous romand s’ouvre tant aux futurs candidats au maillot jaune sur le Tour de France qu’aux favoris du prochain Tour d’Italie, s’ouvrant dans moins de deux semaines sur la côte de Ligure. Le Tour de Romandie apparaît comme une préparation idéale pour tous les fans de montagne et de chrono. Cette année encore, les coureurs auront droit à une double dose de contre-la-montre. Avec deux chronos dont un prologue, l’effort solitaire aura assurément une incidence sur le résultat final, tout comme l'étape reine montagneuse avec arrivée à Torgon du cinquième jour de course. Tenant du titre, Primoz Roglic (GAZ) a changé d'équipe mais pourra compter sur Tadej Pogacar (GAZ) pour batailler face à l'autre armada, celle des Ineos. Emmenée par Egan Bernal (INS), le formation britannique aligne également Richard Carapaz (INS), Chris Froome (INS) et Richie Porte (INS) ! Les autres prétendants à un bon classement général se nomment Romain Bardet (ALM), Emmanuel Buchmann (BOH), Bauke Mollema (AFC), Nairo Quintana (AKS), Rigoberto Uran (GAT), Harm Vanhoucke (LTS), Adam Yates (MTS), et Simon Yates (MTS).

Résumé.
UCI World Tour | Programme
Jumbo-Visma : Affini | Dewulf | Eenkhoorn | Leezer | Roosen | Van Poppel | Van Wilder

L'épreuve s'ouvre par un contre-la-montre individuel de 3.800 mètres. Sur ce parcours relativement plat, les gros moteurs sont à l'honneur et si le jeune Tolfo (BIA) s'installe un long moment sur le trône, il doit courber l'échine face au local Küng (GFC) avant de terminer avec le quatrième meilleur temps final. Le meilleur temps du suisse est cependant vite effacé par celui du champion du monde de la discipline, Dennis (INS), plus rapide d'une seconde. L'australien s'impose en quatre minutes et quarante-et-une secondes, tandis que Roglic (GAZ) est le premier des prétendants au général, dans le même temps que l'helvète. Plus surprenant, Bernal (INS) est cinquième à trois secondes. Sur la première étape en ligne, le parcours vallonné voit neuf coureurs s'échapper et animer une bonne partie de l'étape, avant de plier à vingt bornes du but. Le groupe des favoris est réduit à vingt-sept hommes qui, malgré une tentative de Martinez (GAT) dans la bosse finale, se dispute la victoire de façon groupée. Dans un sprint fort particulier, Ciccone (TFS) prend quelques longueurs avec un coup de pédale impressionnant. Le coureur italien lève les bras, savoure son succès mais déchante quelques secondes plus tard : son compatriote Ulissi (BIA) le saute sur la ligne et s'adjuge la victoire !

Le lendemain, ils sont six à prendre le large et obtenir jusqu'à neuf minutes d'avance. Le peloton met du temps à réagir et, à force de jouer avec le feu, fini par se bruler. Les fuyards se disputent la victoire qui atterri dans l'escarcelle de Felline (BIA), légèrement plus véloce que De Bondt (AFC). Rebelote sur la quatrième étape avec une échappée de dix hommes qui va au bout. La courte bosse finale sourit à Kudus (NTT), resté discret tout au long des vingt derniers kilomètres et qui devance Quintana (AKS) et Guerreiro (DQT) tandis que, se réservant pour l'étape reine du jour suivant, les favoris franchissent groupés la ligne, à l'exception des S.Yates (MTS) et Pogacar (GAZ) aux services respectifs de A.Yates (MTS) et de Roglic (GAZ) dans le final. L'échappée de cette étape montagneuse est conséquente puisque treize hommes prennent places à bord, dont quelques grands noms distancés au général. Le peloton ne leur laisse pas autant de marge que les deux jours précédents mais les talents de grimpeurs tels que Quintana (AKS) et Uran (GAT) permettent à la tentative d'aller, une nouvelle fois, au bout.

Les deux colombiens se livrent un joli duel pour la victoire, qui penche en faveur du coureur de Gatorade. Si Bernal (INS), Buchmann (BOH), Roglic (GAZ), A.Yates (MTS) en terminent dans la roue du troisième rescapé de l'échappée matinale, le néo-professionnel sud-africain Pienaar (NTT), à onze secondes du vainqueur, les autres prétendants au général sont relégués au delà de la minute. Le slovène se pare du maillot de leader avant le contre-la-montre final. Cet ultime effort en solitaire, de dix-huit kilomètres sur un profil plat, se déroule sur deux niveaux. D'un côté, la victoire d'étape se joue entre trois gros moteurs : Asgreen (DQT), Dennis (INS) et Küng (GFC). Si le suisse tient le meilleur temps très longtemps, il est devancé d'une seconde par le danois et de six par l'australien, vainqueur en vingt-trois minutes tout rond ! Du côté des prétendants à la victoire finale, Roglic (GAZ) termine à seulement dix-sept secondes mais premier de sa catégorie, dix secondes devant Bernal (INS) et onze devant A.Yates (MTS). Il remporte donc le classement général de ce Tour de Romandie devant le colombien et le britannique.

Vainqueurs d'étapes.

Etape 1 : R.Dennis (INS)
Etape 2 : D.Ulissi (BIA)
Etape 3 : F.Felline (BIA)
Etape 4 : M.Kudus (NTT)
Etape 5 : R.Uran (GAT)
Etape 6 : R.Dennis (INS)

Classements.

Classement Général.

1. P.Roglic (GAZ) en 16h26'18''
2. E.Bernal (INS) à 11''
3. S.Yates (MTS) à 18''
4. E.Buchmann (BOH) à 25''
5. R.Guerreiro (DQT) à 1'01''
6. K.Asgreen (DQT) à 1'02''
7. S.Kragh Andersen (SUN) à 1'11''
8. D.Ulissi (BIA) à 1'17''
9. W.Poels (SUN) à 1'18''
10. I.Van Wilder (TJV) à 1'36''
...
75. T.Roosen (TJV) à 2052''
76. S.Dewulf (TJV) à 22'27''
80. E.Affini (TJV) à 23'54''
87. P.Eenkhoorn (TJV) à 27'49''
97. D.Van Poppel (TJV) à 31'05''
125. T.Leezer (TJV) à 54'27''

Classements Distinctifs.

Meilleur Sprinteur : F.Felline (BIA)
Meilleur Grimpeur : V.De La Parte (COF)
Meilleur Jeune : E.Bernal (INS)
Meilleure Equipe : Deceuninck-Quick Step (DQT)

Ailleurs.

Tour des Asturies :

1. T.Kangert (GAT) en 8h06'19''
2. J.Hindley (SUN) à 4''
3. W.Kelderman (SUN) à 23''
4. A.Vlasov (GAZ) à 36''
5. G.Brambilla (TFS) à 45''

Giro dell'Appennino :

1. L.Hamilton (MTS) en 4h45'28''
2. N.Conci (TFS) à 0''
3. D.Smith (MTS) à 26''
4. N.Eg (TFS) à 26''
5. V.Conti (BIA) à 26''

@ Nico32 : tu ferais ben, c'est une véritable pépite.

@ Norway : il m'a surpris, c'était vraiment impressionnant !

[France]

Course un peu plus difficile (pour une fois) car tu n’as pas aligné de vrai leader, mais Van Wilder s’est plutôt bien débrouillé.

[Phil]

.Présentation Tour d'Italie 2021.

Parcours.

Le Tour d’Italie s’élancera de Turin le 7 mai pour se terminer à Milan le 29 mai 2021. Au menu, vingt-et-une étapes, dont un contre-la-montre par équipes pour démarrer et un individuel pour finir. Entre les deux, sept arrivées au sommet sont prévues. Tout commence par un contre-la-montre par équipes de 21,5 km de Venaria Reale à Turin, suivi par une étape de plaine avant d'enchaîner sur 4 étapes de moyenne montagne dont la cinquième étape où les coureurs retrouveront les Strade Bianche, et les deux premières étapes de haute montagne avec arrivée en altitude (au Montevergine di Mercogliano et sur l'Etna qui sera escaladé deux fois par deux versants différents) entre-coupées par une étape de plaine. Après le premier jour de repos suivront trois étapes dont deux de plaine et une de moyenne montagne avant de retrouver trois nouvelles étapes de haute montagne, toutes trois avec arrivée en altitude (Grossglockner en Autriche, Monte Zoncolan et Gardeccia/Val di Fassa).

Après le deuxième jour de repos, il sera temps d'aborder le première contre-la-montre individuel au programme, une étape chronométrée extrêmement courte mais en montée : 12,7 km entre Belluno et Nevegal. S'en suivra alors une étape de haute montagne, une de moyenne montagne et à nouveau deux de haute montagne, avec arrivée en altitude. Ces deux dernières connaissent leur arrivée au sommet à Macugnaga et à Sestrière, pour cette dernière après avoir monté le Colle delle Finestre, non goudronné ! Les coureurs qui survivront à ce parcours très sélectif auront le plaisir de terminer cette édition du Giro d'Italia par un contre-la-montre individuel de 32,8 km autour de Milan. C'est la que le fight for pink touchera à sa fin et que le porteur final du maillot rose et donc vainqueur du Tour d'Italie 2021 sera connu !

Favoris.

★★★★★
Egan Bernal (INS) - Tadej Pogacar (GAZ) - Primoz Roglic (GAZ)
★★★★
Richard Carapaz (INS) - Miguel Angel Lopez (BIA) - Adam Yates (MTS)
★★★
Sep Kuss (GAT) - Pavel Sivakov (GAZ) - Ivan Sosa (INS)
★★
Guillaume Martin (COF) - Lennard Kämna (BOH) - Enric Mas (MOV)
★
Bauke Mollema (AFC) - Vincenzo Nibali (TFS) - Marc Soler (MOV) - Ilan Van Wilder (TJV)

Deux véritables armadas s'alignent au départ de cette cent-quatrième édition, celles de Gazprom et d'Ineos. Du côté des russes, deux leaders sortent du lot : Tadej Pogacar (GAZ) et Primoz Roglic (GAZ), vainqueurs en 2020 du Tour d'Espagne et du Tour d'Italie. Soutenus par Pavel Sivakov (GAZ) et Ilnur Zakarin (GAZ) notamment, ils seront opposé au deuxième du dernier Tour de France, Egan Bernal (INS). Le colombien sera le leader unique de sa formation, mais avec plusieurs lieutenants de hautes valeurs pouvant assumer une éventuelle défaillance : Richard Carapaz (INS), Dan Martin (INS) et Ivan Sosa (INS). Derrière ces deux blocs, il sera difficile pour Sep Kuss (GAT), Lennard Kämna (BOH), Miguel Angel Lopez (BIA), Enric Mas (MOV) et Adam Yates (MTS) de faire bouger les choses, alors que Guillaume Martin (COF), Bauke Mollema (AFC), Vincenzo Nibali (TFS), Marc Soler (MOV) et Ilan Van Wilder (TJV) seront sans doute très heureux avec un Top 10.

Du côté des sprinteurs, la lutte s'annonce féroce avec comme principales têtes d'affiche Pascal Ackermann (BOH), Sam Bennett (DQT), Cees Bol (SUN), Fernando Gaviria (BIA), Christophe Laporte (COF), Tim Merlier (AFC), Giacomo Nizzolo (NTT), Jasper Philipsen (TFS), Marc Sarreau (GFC), Danny Van Poppel (TJV) et Elia Viviani (BIA)

Jumbo-Visma.

121. Edoardo Affini
122. Tobias Foss
123. Lennard Hofstede
124. Tony Martin
125. Sam Oomen
126. Timo Roosen
127. Danny Van Poppel
128. Ilan Van Wilder

Les blessures de Koen Bouwman et de Laurens De Plus nous sont évidemment très préjudiciables. Le belge devait être le leader de l'équipe, tandis que le néerlandais aurait reçu le rôle de lieutenant en montagne. Nous nous appuyerons dès lors sur le jeune Ilan Van Wilder, qui a laissé entrevoir de belles choses sur le Tour des Alpes et sur le Tour de Romandie et dont les qualités sur l'effort en solitaire devrait lui permettre de bien figurer sur ce Giro. Il sera entouré par Tobias Foss, Lennard Hofstede et Sam Oomen lorsque la route s'élèvera, tandis que Edoardo Affini et Tony Martin seront ses anges gardiens sur les étapes de plaines. Enfin, nous jouerons les emballages massifs avec Timo Roosen et Danny Van Poppel en fonction des arrivées.

[Warren Barguil]

Énorme le plateau

[Tyson]

Énorme le plateau

On ne peut pas en dire de même de l'équipe Jumbo

[France]

Énorme le plateau

On ne peut pas en dire de même de l'équipe Jumbo

Elle ira gagner tranquillement 3 ou 4 bouquets quand même.

[Nico32]

Ça va faire bizarre de voir Pogacar et Roglic dans la même équipe
Effectivement, dommage que tu aies perdu De Plus. Mais je ne me fais pas de souci ; tu vas réussir à placer Van Wilder dans le top 10 au milieu de toutes ces stars
En voyant que tu parlais de Bouwman comme DU lieutenant en montagne, je me dis qu'on a là aussi une différence de niveau entre nos équipiers

[Norway]

Énorme plateau, on se croirait presque au départ du tour de France. Comme mes compères je crois au top 10 pour IVW. Le petit à du talent, toi aussi, et avec les bordures, défaillances et autres méformes il y aura à un moment ou un autre un coup à jouer.

[Phil]

.Tour d'Italie 2021 (1/3).

Et c'est partit pour le premier grand tour de l'année ! Tout commence par un contre-la-montre par équipes de 21,5 km de Venaria Reale à Turin, suivi par une étape de plaine (entre Alba et Parma) avant d'enchaîner sur quatre étapes de moyenne montagne et la première étape de haute montagne avec arrivée en altitude au Montevergine di Mercogliano. Cette dernière devrait déjà apporter quelques indications sur la forme des prétendants au général, nombreux sur la ligne de départ à Venaria Reale.

Résumé.
UCI World Tour | Programme | Start-List
Jumbo-Visma : Affini | Foss | Hofstede | Martin | Oomen | Roosen | Van Poppel | Van Wilder

C'est donc sur un effort chronométré par équipes que débute ce Giro. Le premier véritable temps de référence est établi par la Mitchelton-Scott qui franchi la ligne en vingt-et-une minutes et douze secondes. Si ce chrono n'est pas inquiété par les passages de la Deceuninck-Quick Step ou de la Jumbo-Visma, à respectivement treize et dix secondes, Ineos parvient à effacer des tablettes la performance des équipiers de Yates (MTS) puisque la formation britannique devance de deux petites secondes l'équipe australienne. Mais, partie juste après eux, les Bora-Hansgrohe réussissent un coup de force en reléguant Dennis (INS) et sa bande à sept secondes ! Les passages suivants n'apportent plus de changement jusqu'au moment où l'ogre Gazprom franchit la ligne. L'équipe de Pogacar (GAZ) et Roglic (GAZ) se positionne déjà pour le classement général en établissant le meilleur temps, provisoire puis définitif, la Sunweb restant à distance honorable à vingt-et-une secondes. Premier à franchir la ligne, le tenant du titre se pare déjà de rose. La deuxième étape destinée aux sprinteurs malgré une petite difficulté, le Tabiano Castello dont le sommet est situé à trente-six bornes du but, est animée par la première échappée de ce Tour d'Italie, composée de six coureurs. Dans le peloton, plusieurs coureurs manquent de vigilance puisque pas moins de six chutes interviennent dans la journée, fort heureusement sans gravité à l'exception de celle de Stork (SUN), premier élément à quitter les routes du Giro. Cela n'empêche pas le regroupement général qui s'opère à seize bornes de la ligne tracée à Parme. Le sprint massif attendu a bien lieu mais accouche d'une petite surprise puisque Laporte (COF) devance Van Poppel (TJV) et Viviani (BIA), Theuns (TFS) et Ackermann (BOH) complétant le Top 5.

La troisième étape voit sept courageux partit à l'assaut d'un profil vallonné, favorable à une échappée victorieuse. Ils basculent au sommet du Passo del Bocco, à quarante bornes du but, avec près de deux minutes d'avance. La longue descente leur est favorable pour maintenir l'écart, qui reprend sa chute une fois la portion plane menant Madona delle Grazie abordée. Dans cette ultime bosse, Roosen (TJV) attaque et fausse compagnie à ses compagnons d'échappée. Le néerlandais creuse à nouveau sur le peloton où les équipiers connaissent quelques difficultés à ré-accélérer, l'acide lactique généré par les pourcentages précédents faisant effet. Tout bénéfice pour le champion des Pays-Bas qui s'impose avec vingt-cinq secondes d'avance sur le peloton, réglé par Ackermann (BOH) devant Bennett (DQT), et fait coup double en se parant de rose ! Un maillot qu'il peut envisager de conserver jusqu'à la septième étape, les étapes suivantes lui convenant bien. Le lendemain, son équipe est vigilante et lui évite d'être piégé par la cassure, au contraire de Gaviria (BIA), Nizzolo (NTT) et Philipsen (TFS) notamment. A l'approche de Livourne, une dernière bosse située à Montenero se dresse sur le chemin du peloton, juste après que les six fuyards matinaux aient été repris. Dans cette courte mais raide montée, la Jumbo-Visma accélère le rythme et relègue Bol (SUN) et Viviani (BIA) assez loin, trop loin que pour jouer la victoire. Miraculeusement resté dans les premières places, Ackermann (BOH) lance le sprint mais paye ses efforts et ne termine que deuxième derrière le maillot rose qui réalise le doublé ! Un deuxième succès qui permet à son équipe de déjà réussir son Tour d'Italie et qui enlève le peu de pression pesant sur ses jeunes équipiers.

Neuf hommes prennent rapidement le large sur la cinquième tape tracée entre Piombino et Orvieto. Le profil escarpé déleste le peloton de ses éléments les moins performants au fil de la journée, si bien qu'ils ne sont plus qu'une soixantaine au moment de reprendre le dernier rescapé, Juul Jensen (SUN), dans le Croce Di Fighine sur les routes de terres blanches désormais si connues. Ce groupe se présente au pied de la bosse finale d'Orvieto, d'une longueur de 2600 mètres à 5 % de moyenne, où Formolo (BIA) attaque dès les premiers pourcentages. L'italien est accompagné de Martin (INS) et Mollema (TFS) tandis que le maillot rose laisse travailler ses équipiers. Le trio creuse un écart et se dispute la victoire, remportée de justesse par Formolo (BIA). De son côté, Roosen (TJV) s'arrache et termine quatrième à seize secondes, suffisant que pour garder son beau maillot, alors que chez les prétendants au général, Kuss (GAT) et Lopez (BIA) figurent parmi les rares retardataires. C'est une nouvelle étape vallonnée, surtout dans le final, qui attend le peloton et les huit éclaireurs le lendemain. Régulé par Ineos, l'écart ne franchit pas les six minutes et ne permet guère à ces derniers d'espérer la victoire. Le regroupement général s'opère à une vingtaine de bornes du but, après qu'une chute ait obligé Yates (MTS) à une grosse course-poursuite. Les deux bosses de fin d'étape sont mises à profil par le vainqueur de la veille qui s'isole en tête de course.

Déchainé, Formolo (BIA) caresse les pédales et augmente son avantage, sans être pris en chasse par une autre formation que la Jumbo-Visma. Ne faiblissant pas, il passe la ligne en vainqueur et fait coup double puisqu'avec les vingt-et-une secondes d'avance sur le peloton et les bonifications, il chipe le maillot rose à Roosen (TJV) pour deux petites secondes ! Un maillot qu'il ne conserve pas au terme de la première étape de montagne, puisque dès la montée du Monte Taburno au kilomètres 37, le rythme devient infernal dans le peloton, si bien que les onze fuyards matinaux sont déjà revus dans la descente suivante. Dans cette même descente, une violente chute envoie Roglic (GAZ) et Yates (MTS) au tapis ! Ils se relèvent, le slovène semblant salement touché et, attendus par plusieurs équipiers, parviennent à rentrer quelques dizaines de bornes plus loin. Le groupe de quarante-sept hommes abordent l'ascension finale, le Montevergine di Mercogliano, longue de presque dix-sept kilomètres à 5 % de moyenne à un rythme plus calme. Rien ne se passe durant les douze premières bornes de montée, avant que Lopez (BIA) ne mette le feu au poudre ! Le petit colombien est imité quelques instants plus tard par Bernal (INS), ce qui force Pogacar (GAZ) à sauter dans sa roue. Si Kämna (BOH) tente d'en faire de même, l'allemand se ravise assez vite et préfère monter à son rythme. Dans le groupe principal, Kuss (GAT) donne le rythme pour Uran (GAT) et fait sauter un à un les coureurs dont son ancien équipier Roglic (GAZ), visiblement handicapé par sa chute ! Lorsque l'américain s'écarte juste après avoir repris Lopez (BIA), il ne reste plus que son équipier, Martin (INS) et le surprenant Van Wilder (TJV) ! A l'avant, Bernal (INS) et Pogacar (GAZ) collaborent pour aller se disputer l'étape, empochée par le colombien, le slovène se consolant avec le maillot de leader ! Derrière eux, Kämna (BOH) met à profit cette ascension roulante pour terminer troisième à vingt-et-une secondes, tandis que Uran (GAT) sort in-extrémis de son groupe pour franchir la ligne à quarante-deux secondes, neuf devant le trio Lopez (BIA) - Martin (INS) - Van Wilder (TJV).

Vainqueurs d'étapes.

Etape 1 : Team Gazprom (GAZ)
Etape 2 : C.Laporte (COF)
Etape 3 : T.Roosen (TJV)
Etape 4 : T.Roosen (TJV)
Etape 5 : D.Formolo (BIA)
Etape 6 : D.Formolo (BIA)
Etape 7 : E.Bernal (INS)

Classements.

Classement Général.

1. T.Pogacar (GAZ) en 29h00'48''
2. E.Bernal (INS) à 11''
3. L.Kämna (BOH) à 30''
4. D.Martin (INS) à 57''
5. R.Uran (GAT) à 1'22''
6. I.Van Wilder (TJV) à 1'23''
7. D.Formolo (BIA) à 1'44''
8. P.Roglic (GAZ) à 2'05''
9. M-A.Lopez (BIA) à 2'33''
10. V.Nibali (TFS) à 2'46''
...
20. T.Foss (TJV) à 8'11''
40. S.Oomen (TJV) à 14'38''
51. D.Van Poppel (TJV) à 19'28''
63. E.Affini (TJV) à 14'53''
64. L.Hofstede (TJV) à 22'54''
80. T.Roosen (TJV) à 27'52''
92. T.Martin (TJV) à 31'04''

Classements Distinctifs.

Meilleur Sprinteur : T.Roosen (TJV)
Meilleur Grimpeur : E.Bernal (INS)
Meilleur Jeune : T.Pogacar (GAZ)
Meilleure Equipe : Team Ineos (INS)

Ailleurs.

Tour de Madrid :

1. C.Pienaar (NTT) en 11h21'14''
2. S.Kruijswijk (TJV) à 2''
3. R.Power (SUN) à 18''
4. L.Mas (MOV) à 24''
5. M.Gogl (NTT) à 36''

Etapes : 1. R.Power (SUN) | 2. D.Smith (MTS) | 3. M.Malucelli (CJR)

Sur cette épreuve espagnole, c'est l'australien Power (SUN) qui s'offre la première étape vallonnée en réglant un groupe de quatre. Distancé lors de la seconde manche remportée par Smith (MTS), il doit laisser sa tunique de leader à son dauphin de la veille, le néo-professionnel sud-africain Pienaar (NTT). La dernière étape destinée aux sprinteurs est remportée par Malucelli (CJR) devant Fenk (BOH) et Aberasturi (EUS).

@ Warren Barguil : assez impressionnant en effet !

@ Tyson : foutues blessures.

@ France : bien vu !

@ Nico32 : effectivement, c'est assez spécial de les voir sous les mêmes couleurs. J'étais vraiment curieux de voir jusqu'où Laurens pouvait grimper, mais le défi est du coup tout aussi intéressant avec Ilan. J'ai bon espoir pour le Top 10, la start-list est impressionnante mais beaucoup de gros coureurs regroupés chez Gazprom et Ineos, ils vont devoir larbiner. Et notre belge est intéressant contre-la-montre, reste à voir si les trois semaines de courses ne seront pas trop longues .. Pour Koen, j'ai pas été précis, Ilan est plus costaud en montagne, notre néerlandais est davantage du niveau de Tobias et Sam. C'était pour accentuer la déception de le perdre en plus de Laurens.

@ Norway : pour le moment, on est dans les temps mais le plus dur reste à venir !

[France]

Ça commence pas trop mal quand même ce Giro, deux victoires et une 6ème place au général, à voir si ça tient.