| ╚ Faut vous dire que j’étais pas très chaud au moment d’entamer cette tournée provençale, tout déçu de voir Staline se refuser à nous dans son beau costume de pom-pom girl. En plus, avec Charrette arrêté, je n’avais pas eu d’autre choix que de faire venir notre sécessionniste corse préféré, Cortez, un vrai pirate ! Face à nous, on avait toute une tripotée de World Tour, encore ! Genre du Sagan (BOH), du Naesen (ALM), du De la Cruz (INS) ou même du Eiking (WGG), capables de s’imposer à la pédale. Bref, ç’a commencé et direct, sorti d’Aubagne, on a senti qu’on était comme emprisonnés. Zubeldia a tenté de prendre l’échappée, mais il s’est fait harcelé par les équipes voulant le suivre, du coup on a du laisser parti Rayane Bouhanni (COF) à l’avant (pourtant la direction des boîtes de nuit m’avait semblé être plus vers Marseille que vers Cassis, notre destination). Revenu dans le peloton, mon espagnol de compagnie s’était fait lâché rapidement, comme Chichi et Raupa. Ils étaient plus qu’une cinquantaine au moment d’aborder l’Espigoulier, mais chez nous, seul Peloton avait tenu le coup, en en profitant même pour être le seul attaquant du groupe avant le sommet. Malgré un groupe d’une trentaine d’unités, personne n’avait voulu rouler, si bien que Cortez et Guilloux étaient parvenu à rentrer juste avant le sprint, réglé par le slovaque de la Bora-Hansgrohe.
| ╚ Le lendemain fut plus chanceux de notre côté, avec une belle résistance effectuée par Chichigov. D’abord dans un groupe de 12, puis dans un groupe de 6, il s’est ainsi porté à l’avant pendant que Zubeldia peinait à l’arrière. Faut dire que notre espagnol ne connaissait que les muritos. Et puis ça nous a bien fait marrer quand Petit (TDE) et Lindeman (TLJ) ont voulu relancer derrière, vu que c’étaient les sprinteurs de leurs équipes. J’suis p’tet « old school » mais j’ai kiffé voir que y’en avait de plus débiles que moi. M’enfin, à cause d’eux et de la chute de Grosu (DMP), Morkov (DQS) ou Daniel (AKS), ben Chichi s’est fait reprendre à 50 kilomètres de l’arrivée avec les autres gugusses. Et puis j’ai plus grand-chose à dire à part que Max a réussit à prendre une superbe 5e place ! Du coup, j’vous laisse avec le mot d'la fin d’Imanol Zubeldia :
« Quand c’est plat, esta la merdia ! »
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