Vuelta a EspanaWorld TourDu 19 Août au 11 Septembre 2026Objectif sponsor: Top 3
Palmarès | | 2ème | 3ème | | | |
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| 2019 | Porte Richie | Lopez Miguel Angel | Uran Rigoberto | Porte Richie | King Benjamin | Lopez Miguel Angel |
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| 2020 | Nibali Vincenzo | Lopez Miguel Angel | Jungels Bob | Nibali Vincenzo | Zakarin Ilnur | Bernal Egan |
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| 2021 | Thomas Geraint | Quintana Nairo | Uran Rigoberto | Thomas Geraint | Fraile Omar | Martinez Daniel |
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| 2022 | Martinez Daniel | Nibali Vincenzo | Froome Chris | Xiajin Liu | Fraile Omar | Bernal Egan |
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| 2023 | Mas Enric | Martinez Daniel | Froome Chris | Xiajin Liu | Wellens Tim | Champoussin Clément |
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| 2024 | Barthe John | Mas Enric | Oomen Sam | Oomen Sam | Herrada Jesus | Barthe John |
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| 2025 | Martinez Daniel | Evenepoel Remco | Mas Enric | Pedersen Mads | Conci Nicola | Evenepoel Remco |
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La 18ème étape est qualifiée de montagneuse mais elle se termine à
Mijares après une longue descente. Il y a quand même 5 ascensions au programme de la journée dont 3 cols de 1ère catégorie.
Dans une étape aussi montagneuse, l’échappée apparait bien petite. Ils sont 7 à prendre le large dont
Almeida (Leonidas), mais pas de traces de
Latour (INEOS) ou
Lambrecht (Rally). Aucun danger pour le général, le Portugais est le mieux classé avec 33 minutes de retard. Pendant l’ascension du
Puerto de Pena Negra, quelques baroudeurs grossissent les rangs des fuyards pour porter le nombre à 14. Troisième au sommet,
Almeida engrange 4 points. Premier au sommet suivant, le Portugais revient à 14 points de
Latour. Grâce au
Puerto del Pico,
Almeida rejoint le capital de
Lambrecht au classement par points. Avec le
Puerto de Serranillos en poche, le coureur de chez Leonidas se retrouve à seulement 2 points de
Latour au classement de la montagne.
Il reste une ascension au programme et le peloton est à 2’30 de l’échappée. Les baroudeurs sont repris à 9 km du dernier sommet. En suivant une attaque de
Gras (Caja Rural),
Martinez (Air China) en fait plus que l’Espagnol. Il passe en tête au sommet avec 12 secondes d’avance sur un groupe de 6 composé de
Oomen (Jumbo),
Freije (Movistar),
Champoussin (AG2R),
Lambrecht,
Pogacar (Quick Step) et
Gras.
Latour se trouve à une vingtaine de secondes de ce groupe. Le classement de la montagne n’a pas bougé pour les 3 premières places sur cette ascension.
Latour est toujours en tête pour seulement 2 points par rapport à
Almeida.
Martinez se fait rejoindre dans la descente. D’un cheveu,
Martinez remporte le sprint devant
Pogacar et
Oomen. Pour
Freeman, la journée est un enfer. Il ne franchit la ligne qu’en 18ème position, avec 2 minutes de retard sur le groupe de tête. Du coup, il perd sa place sur le podium, au profit de
Champoussin.
L’étape n’est pas celle qui offre le plus de dénivelé de ce final mais avec une arrivée au sommet, elle sera encore propice à des mouvements dans le classement général.
Latour se met en danger sur ce lancement d’étape. Il regarde
Lambrecht et
Almeida prendre part à l’échappée. Le Français peut vite prendre son maillot. Pour Air China, le danger n’est pas immédiat.
Lambrecht, le mieux classé, se trouve à 18 minutes.
Latour trouve des soutiens dans l’échappée. Sur la première ascension de la journée,
Almeida ne prend qu’un point et
Lambrecht en prend 5. Le maillot du Français tient pour respectivement 1 et 7 points. C’est vraiment une très mauvaise étape pour
Latour, le Français ne peut éviter
Kim Hock (Air China) qui chute devant lui. Heureusement,
Freije étant touché, la Movistar aide à ramener le porteur du maillot à pois.
Pour le moment,
Latour sauve son maillot sans agir.
Almeida n’arrive pas à prendre le dernier point qu’il lui manque.
Lambrecht grapille mais pas assez pour le moment.
Almeida ne sera pas maillot à pois ce soir. Il craque à 60 kms de l’arrivée, sans avoir dépassé
Latour.
Lambrecht est toujours dans le groupe de tête et il lui manque 5 points à prendre pour rattraper
Latour. Le Belge s’isole même et revient donc à 2 points de
Latour alors qu’il reste 9 points à prendre sur cette étape. C’est au sommet du
Santa Maria de la Alameda que
Lambrecht prend la tête virtuellement du classement de la montagne. Avec
Latour qui craque dans le groupe des favoris, le maillot à pois aura bel et bien un nouveau porteur ce soir.
Dans l’
Alto de Leon,
Martinez n’aura aucun soutien alors que chez Jumbo, il y a 3 hommes pour aider
Oomen. Dès le pied,
Barker (Leopard) attaque. L’Américain prend une vingtaine de secondes d’avance sur le groupe de favoris. Pour limiter les attaques, c’est
Martinez en personne qui régule le tempo de la montée. Le leader de la course fait notamment craquer
Buchmann (BORA) et
Soler (INEOS) avant que
Freije n’attaque. Le porteur du maillot blanc s’assoit vite quand il voit les Jumbo qui le retiennent. L’équipe du dauphin de la course fait exploser les derniers Quick Step. Sous la flamme rouge, ils ne sont plus que 6 dans le groupe des favoris :
Martinez,
Champoussin,
Moscon (Bapco),
Kwiatkowski (Tinkoff),
Oomen et son coéquipier
Valgren. En force, les Jumbo lancent le sprint pour permettre à
Oomen d’aller chercher la victoire. Suivant le Néerlandais comme son ombre,
Martinez prive la Jumbo d’un doublé. Avec les bonifications,
Oomen reprend donc 4 secondes sur le Colombien. Pour la dernière marche du podium,
Champoussin s’éloigne un peu plus de
Freeman (Quick Step) qui en grande souffrance. Il n’a plus qu’une minute d’avance sur
Freije. Avec cette arrivée,
Xiajin est désormais mathématiquement vainqueur du maillot vert. Il n’a plus qu’à franchir la ligne du contre-la-montre final pour remporter son défi fou.
C’est la dernière étape pour jouer le maillot à pois. Avec ses 6 ascensions dont une qui mène à l’arrivée, les grimpeurs auront de quoi se disputer la tunique comme il faut. Ce qui est certains, c’est que les principaux seront tous à l’avant. On y trouve le porteur du maillot à pois,
Lambrecht, son dauphin,
Latour, le troisième,
Almeida et il y a même le 5ème,
Lutsenko (Astana). Le mieux classé de cette échappée, c’est
Moscon, 7ème du général avec 12’21 de retard sur le maillot rouge.
Avec les premiers pourcentages du
Puerto de Navacerrada, une cassure se produit dans le peloton. 26 hommes se retrouvent à l’avant avec la plupart des favoris dans la première partie. Parmi les hommes du top 20, seuls
Kwiatkowski et
Jasaitis (BORA) sont dans la seconde partie du peloton. Cette seconde partie s’arrête complètement et l’écart grandit avec le reste du peloton, mené par l’équipe Air China. D’ailleurs, toute l’équipe chinoise se trouve dans cette première partie. C’est la seule formation qui n’a pas le moindre représentant à l’arrière. L’ascension se poursuit et l’écart grandit. On se demande si les 130 coureurs de cette seconde partie du peloton ne vont pas finir hors délais. A l’avant, les échappés atteignent le sommet avec 2’11 d’avance sur la première partie du peloton.
Lambrecht passe devant
Latour et
Almeida. Le Belge compte désormais 7 points d’avance sur le Français. La seconde partie du peloton passe à ce premier sommet avec 7 minutes de retard sur le groupe maillot rouge.
Au premier sprint intermédiaire, ce retard atteint déjà les 11 minutes. Les sprinteurs de la deuxième partie du peloton ne vont certainement pas survivre à cette étape. L’équipe Tinkoff commence à se rendre compte de son erreur et essaie de réduire un peu le gouffre. Dans le
Puerto de Navafria, un groupe de 17 hommes parvient à revenir à moins de 3 minutes du groupe maillot rouge. Dans ce groupe, on trouve notamment
Kwiatkowski,
Jasaitis,
Ewan (Quick Step) ou les 6 Jumbo manquant à l’appel dans le groupe maillot rouge. Dans l’échappée,
Lambrecht domine encore l’ascension, portant son avance à 13 points par rapport à
Latour. Il reste 35 points à prendre. Au pied du
Puerto de Canencia, le groupe
Kwiatkowski n’a plus que 1’40 de retard sur le groupe maillot rouge.
Latour continue d’y croire à l’avant mais
Lambrecht continue de dominer son domaine. Il passe son avance à 15 points par rapport au Français. Il reste 30 points à prendre. Avec ses 27 points de retard,
Almeida ne semble plus en mesure de jouer le maillot.
Sur l’ascension suivante,
Lambrecht domine encore l’affaire. Avec 19 points d’avance et 20 points restant à prendre, le Belge ne semble plus rattrapable. Le groupe maillot rouge est réduit à 18. Concernant le groupe
Kwiatkowski, il ne reviendra pas. En remportant le GPM se trouvant à 12 km de l’arrivée,
Lambrecht scelle sa victoire sur le maillot à pois.
Lambrecht conclut sa superbe étape en allant chercher la victoire avec une minute d’avance sur
Latour. Chez les favoris,
Freije attaque au pied de l’ultime côte, dans les pourcentages les plus durs. En voyant
Oomen qui traine en queue de groupe,
Martinez accélère à son tour. Le maillot rouge se cale dans la roue du maillot blanc,
Freeman les accompagne.
Champoussin est passé à la trappe,
Pogacar aussi.
Oomen limite la casse mais il n’arrive pas à suivre le rythme.
Martinez continue à produire son effort, s’isolant dans les derniers mètres pour prendre la 4ème place de l’étape. Il récupère 23 secondes sur
Freeman et surtout 2’25 sur
Oomen. Le maillot rouge compte désormais 3’48 d’avance. De son côté,
Freeman reprend 3’28 sur
Champoussin, il récupère ainsi sa 3ème place. Le Français chute même à la 5ème place du général. A la surprise générale, tout le monde parvient à franchir la ligne d'arrivée dans les délais.
Oui, il reste une possibilité de bouger les lignes du classement général sur cette dernière étape. Mais, on ne va pas se mentir, avec 3’48 d’avance alors qu’il avait déjà dominé
Oomen sur le premier chrono individuel,
Martinez semble intouchable. Tous les maillots distinctifs sont joués. Il ne reste que quelques places pour le suspense. Comme par exemple, entre Belges pour la 7ème place.
Teuns (Leopard) devançant en effet
Lambrecht de seulement 9 secondes.
Xiajin franchit la ligne en brandissant le poing, comme s’il avait remporté l’étape. Il est loin en terme de temps mais en passant cette ligne, il valide le fait d’être le premier à avoir remporté tous les classements par points des
Grands Tours la même année.
La bataille entre Belges tourne cours dès le premier secteur,
Teuns a déjà plus d’une minute d’avance sur
Lambrecht. Le premier secteur est remporté par
Freeman.
Martinez est 9ème avec 8 secondes de retard et
Oomen a 5 secondes de retard sur le Colombien. C’est
Talbot (Rally) qui remporte le deuxième secteur avec 4 secondes d’avance sur
Melis (Leopard) et 16 sur
Freeman.
Martinez est 5ème avec 22 secondes de retard sur le Néo-Zélandais.
Oomen est en retard de 14 secondes sur le maillot rouge. Partis trop vite,
Talbot et
Melis craquent dans le dernier secteur, laissant
Freeman remporter l’étape avec 9 secondes d’avance sur
Knowles (Sky).
Martinez aussi a craqué dans ce dernier secteur, il termine avec 51 secondes de retard sur
Freeman. Il devance quand même
Oomen de 20 secondes et remporte donc sa 3ème
Vuelta. Le Colombien quittera donc Air China en ayant gardé sa série de victoires sur les courses par étapes.
Classements d'étapesClassementsRécapRéactions - Liu Xiajin: "Je suis aux anges. Depuis que j'ai commencé ma carrière, je rêve de voir mon nom apparaitre sur des pages de records. Aujourd'hui, c'est chose faite et j'en suis très ému. Je n'ai pas l'intention de m'arrêter demain mais au moins, je sais que j'aurais réussi ça. La pression retombe. J'ai encore les championnats du monde dans quelques jours mais j'y vais complètement décontracté. Peu importe ce que j'y ferais, je serais plus que ravi de ma saison."
- Daniel Martinez: "J'avoue que j'ai un peu perdu le fil de mon chrono sur le dernier secteur. Quand on m'a annoncé les écarts, je n'étais plus vraiment dans mon effort. C'est la joie qui dominait. Quand je vois ce chiffre de 3 Vuelta, je repense à l'équipe EF qui ne m'emmenait pas sur les Grands Tours. Je remercie vraiment Air China de m'avoir fait confiance. Terminer cette histoire avec cette série de victoires sur les courses par étapes, c'est un rêve. Maintenant, je vais essayé d'aller chercher un Tour de Lombardie qui conclure en beauté. Mais avant, on va faire la fête."
- Isaac Charpentier: "Dany a parfaitement géré son affaire. Il se connaissait parfaitement et il savait où il pouvait faire mal à Oomen et aux autres. Oui, quand on voit une telle performance, on peut regretter son départ de l'équipe mais je comprends aussi son envie de partir en laissant une excellente impression à nos fans. Nous allons pouvoir fêter dignement cette Vuelta record. Que ce soit avec la performance de LX ou celle de Dany."