[15] Safran Ubisoft 2024 - Liège Bastonne Liège

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Giro d’Italia (les équipes)

Messagepar clemschleck » 22 Jan 2023, 14:24

Giro d’Italia - Les équipes 06/05 - 29/05

« Enfin le premier Grand Tour » diront certains, « déjà … » lâcheront les autres avec un sentiment d’amertume. Le Giro d’Italia offre souvent la course avec le plus de rebondissement même si l’édition 2022 fut largement dominée par Lopez. Le tenant du titre est présent et devra composer face à une horde d’adversaires aux dents longues. On pourrait s’y méprendre mais la startlist, bien que ressemblante à 2022 (7 membres du Top 10), est bien à jour. 33 nationalités sont représentées avec une logique dominante transalpine (37 coureurs italiens).
37
19
14
12
10
9
6
5
3
2
1


Alpecin - Fenix
La formation belge fait l’impasse sur le Giro. Après une brillante moisson de classiques, l’équipe vient sans leader et chassera les étapes. Il est vrai que l’équipe n’a aucun leader pour le général mais Merlier ou Boasson Hagen n’auraient pas été de trop pour avoir un atout sur les étapes de plaine. C’est donc Jans qui tentera de bien figurer sur les sprints. Siskevicius, Aerts, Pearson et Costa joueront les baroudeurs sur différents terrains mais la concurrence risque de les empêcher de lever les bras. Wait and see.

Jans
Aerts
Costa
Joseph
Pauwels
Pearson
Planckaert
Siskevicius

Groupama - FDJ
Au même titre qu’Alpecin-Fenix, Groupama-FDJ met au repos ses atouts principaux. La doublette Pinot-Hirschi qui ont enflammé les Ardennaises ont déjà les yeux tourné vers la suite de la saison tout comme Sarreau pour les sprints massifs. Reichenbach étant blessé, l’équipe manque de profondeur en montagne cette saison pour jouer le classement général et sera tournée vers les étapes en baroudeurs. Cela avait fonctionné l’an dernier avec Geniets. Le Luxembourgeois est avec Ludvigsson et Storer, l’une des trois cartes principales pour remplir l’objectif d’une victoire d’étape.

Ludvigsson
Brunel
Cabot
Geniets
Lemoine
Pellaud
Storer
Vichot

BORA - hansgrohe
A quoi joue la formation Allemande ? Très mal embarquée pour le maintien en World Tour à la fin de l’année, les stars de l’équipe délaissent le Tour d’Italie. A force de vouloir se confronter aux meilleurs mondiaux, Buchmann et Konrad rentrent bredouilles et perdent totalement confiance en eux. En participant au Giro, ils avaient une occasion de se refaire la cerise et motiver les troupes pour le reste de la saison. A la place, les cartes lorsque la pente s’élèvera se nomment Zaccanti et Schonberger, autant dire le néant ! C’est sur les sprints qu’une éclaircie peut apparaitre avec Zabel qui aura Selig en poisson-pilote. Pour Bodnar, le poids des années et la concurrence joueront contre lui pour espérer un résultat sur l’effort individuel.

Zabel
Beyer
Bodnar
Knees
Pakalski
Schonberger
Selig
Zaccanti

Israel Premier Tech
Pour l’équipe Allemande, ce qui est rassurant est qu’un des concurrents directs pour le maintien ne devrait pas beaucoup creuser l’écart au cours des trois prochaines semaines. En effet, Israel Premier Tech n’amène Soler ni Hindley pour briller en montagne. Tout reposera sur les épaules de Raileanu qui voudra démontrer que sa place à Tirreno n’est pas que le fruit du hasard. Il aura Areruya pour l’épauler. Sur les sprints, Halvorsen absent, Barbier est le numéro 1 avec Boivin et Van Asbroeck pour le suppléer. Enfin, Dowsett espère briller dès le premier jour avec l’effort solitaire. Une équipe homogène qui fait avec les moyens du bord.

Barbier
Areruya
Boivin
Dowsett
Duchesne
Raileanu
Van Asbroeck
Weening

Androni – Giocattoli Sidermec
Première équipe invitée, Androni – Giocattoli mérite totalement sa présence sur son tour national. Après avoir été brillant sur les Ardennaises, Wellens prend le temps de souffler et laisse les grimpeurs en tête d’affiche. L’absence de Rivera peut surprendre mais le début de saison donne raison à ses dirigeants qui lui ont préféré une triplette colombienne qui se verra offensive lorsque la pente s’élèvera. Aucun doute qu’au-delà de 2000m, Anacona, Munoz et Restrepo seront à l’aise. Avec Giurato et Ravasi, Androni présent une des plus grosses densités en montagne sans pour autant avoir un coureur capable de rentrer dans le Top 10. Suffisant pour décrocher un succès d’étape ? Rien n’est moins sûr face à l’adversité. La lumière viendra peut-être de l’expérimenté Trentin à l’aise sur plusieurs profils.

Trentin
Anacona
Basso
Frapporti
Giuriato
Munoz
Ravasi
Restrepo

Vini Zabù - KTM
Seconde équipe invitée, Vini Zabu est un niveau en dessous que son homologue transalpin. Les espoirs se tournent vers Cataldo, récent vainqueur du Tour de Turquie et Dayer Quintana, les deux leaders en montagne. Les deux chances principales pour un succès viendront de Battaglin et Riesebeek sur les terrains vallonnées. Si le premier a l’expérience et connu le succès par le passé sur le Giro, Riesebeek, prolifique à l’échelon inférieur, n’a jamais eu l’occasion de briller sur un Grand Tour. Pour le reste, Van Schip proposera quelques barouds d’honneurs pour montrer le maillot en plaine.

Van Schip
Battaglin
Busato
Cataldo
De Kleijn
D. Quintana
Riesebeek
Salvietti

Bardiani – CSF Faizanè
Les organisateurs ont été chauvins en décernant la troisième et dernière invitation. Vlasov et Russian Federation, Sivakov et Mitchelton ainsi que D. Martinez (vainqueur en 2021) et Coca-Cola restent à quai pour les potentiels prétendants à une victoire sur le Giro. Pourtant, Bardiani mérite totalement d’être là. Avec Groenewegen en chef de ligne en début de saison pour obtenir le précieux sésame. Malgré le départ sur ses terres, le néerlandais n’est pas dans la starlist finale. L’équipe s’articulera donc autour de 3 leaders. Conti et Kudus en montagne avec l’espoir d’un fond de Top 10 et Consonni pour les emballages massifs. Les autres membres devraient compter parmi les échappées publicitaires.

Consonni
Bais
Conti
Di Felice
Kudus
Marengo
Palini
Raggio

Omega Pharma
Numéro 1 mondial actuellement, les belges ne seront pas si bien classés au cours de ce Giro. Les classicsmens sont tous au repos et laissent une équipe bis prendre leurs responsabilités pendant 3 semaines. C’est peut-être l’année de l’éclosion d’Almeida ? Le portugais aura un rôle de leader avec Cras et Vansevenant pour l’épauler en montagne. Malgré tout, la densité au plus haut niveau risque de le limiter aux portes du Top 10. Capiot sera le second leader en ayant la confiance de ses dirigeants dans les sprints avec Theuns en poisson-pilote. Enfin, Molard aura des libertés qu’il n’a pas connu depuis son transfert en début de saison. A lui de flairer le bon coup pour lever les bras.

Capiot
Almeida
Cras
Molard
Steimle
Theuns
Vansevenant
Vernon

Safran - Ubisoft
Ne pas placer un coureur dans le Top 10 serait synonyme d’échec pour la formation française. Grandissante d’années en années, l’équipe est maintenant la plus performante de l’hexagone et vient avec deux grimpeurs avec de réelles ambitions. Il faudra gérer les égos internes. D’un côté Champoussin pour qui ce Giro s’annonce comme celui de la dernière chance en tant que leader, après une édition 2022 décevante où il est tombé dans l’anonymat à cause de son coéquipier Brenner (victoire d’étape + meilleur grimpeur). De l’autre Pidcock qui revient cette saison sur les classements généraux avec une belle réussite (4 du Tour d’Oman et 5ème de Tirreno). Une hiérarchie qui pourrait se dessiner sur les 10 premiers jours à l’avantage du britannique. Ils auront Quinn et Mancini pour les épauler le plus loin possible. L’objectif minimal d’une victoire d’étape pourra être atteint par Rodriguez qui monte en puissance depuis plusieurs semaines. Enfin les sprinteurs voudront montrer qu’ils ne sont plus les mauvais élèves, eux qui ont scorer sur le Tour de Turquie. Hendriksen et Markl se partageront les lignes droites avec Sheffield pour les épauler. Une équipe cosmopolite qui a tout pour réussir.

Pidcock
Champoussin
Hendriksen
Mancini
Markl
Quinn
Rodriguez
Sheffield

Lotto Soudal
Les médias parlent beaucoup de la Yates’s dépendance chez Astana, ils oublient Lotto Soudal. La formation belge doit son salut à la recrue Teuns. En effet, derrière lui, c’est le néant ou presque. Le manque de profondeur de l’effectif est mis en avant avec le vieillissant De Gendt en leader qui cherchera une victoire d’étape en baroudeur. Le vétéran Porte et De Tier seront surement ses acolytes cherchant l’offensive constamment à défaut de jouer la gagne à la pédale. Les progrès de De Buyst laisse espérer que la lumière viendra d’un sprint massif avec le belge et son poisson-pilote Dewulf.

De Gendt
De Buyst
De Tier
Dewulf
Kluge
Porte
Van Goethem
Vandenbergh

Team Bianchi
On monte d’un cran avec les Italiens de la Bianchi. Les maillots verts devraient être visibles tout au long des 3 semaines. D’abord en montagne, malgré l’absence de Mas qui se tourne vers le Tour de France cette saison, Padun et Bennett sont deux atouts pour un bon classement général. Les deux hommes sont tout de même dans l’inconnu après des débuts de saison discrets. Caruso et Buitrago seront leurs lieutenants en montagne. Ensuite, sur les profils tout terrain, Mohoric sera la pièce maitresse pour décrocher la victoire d’étape. Le slovène, vainqueur d’étape sur le Tour d’Espagne voudra continuer sur sa lancée. Enfin, Affini annonce clairement ses ambitions pour revêtir le premier maillot rose sur le contre-la-montre inaugural.

Mohoric
Affini
G. Bennett
Buitrago
Caruso
Kuznetsov
Oss
Padun

Astana Pro Team
Simon Yates prend un peu de repos et il sera excusé après son impressionnant début de saison. On pensait que Sosa assumerait son rôle de leader mais il n’est pas du déplacement néerlandais tout comme Izagirre. L’idée d’un classement général s’éloigne pour la formation kazakhe puisque les leaders Rodriguez et Carretero sont un ton en dessous et ont surtout l’habitude d’écrémer le peloton avant de s’écarter. A voir s’ils ont les capacités de résister aux rouleaux compresseurs adverses. Les kazakhs Pronskiy et Zeits seront d’autres atouts en montagne tandis que l’attrait principal de cette équipe sera Kragh Andersen. Le Danois sera un danger systématique en cas de présence sur les étapes accidentées. Finalement, la formation est complète, certes en second rideau, car Dainese apportera une présence dans les sprints.

Kragh Andersen
Carretero
Dainese
Fuglsang
Kirsch
Pronskiy
O. Rodriguez
Zeits

Team DSM
Sam Oomen a franchi un palier cette année et compte le prouver sur les trois prochaines semaines. Très à l’aise sur les étapes de montagne cette année, le grimpeur néerlandais a les attributs pour prétendre au podium avec Higuita et Hamilton pour l’épauler en montagne. Le colombien aura peut-être certaines libertés sur les étapes vallonnées à moins qu’il ne soit le leader de rechange. La formation DSM articule une seconde partie de l’équipe autour de Bauhaus pour accrocher un succès d’étape au sprint avec Wippert et Vermeltfoort. Langeveld et Holler seront les baroudeurs éventuels sur les étapes de transition puisque l’équipe laisse les flandriens pour un repos bien mérité !

Bauhaus
C. Hamilton
Higuita
Holler
Langeveld
Oomen
Vermeltfoort
Wippert

Team Jumbo - Visma
Est-ce enfin l’année de Kuss ? L’américain n’a jamais été aussi haut dans la hiérarchie chez Jumbo et se retrouve co-leader sur ce Giro. Certainement le meilleur grimpeur sur le papier, a lui de démontrer qu’il a les épaules pour jouer les premiers rôles sur un Grand Tour. De Plus sera le second leader de l’équipe. Plus limité que son coéquipier en haute montagne, le belge est beaucoup plus complet et comptera peut-être quelques minutes d’avance en abordant les étapes décisives. L’équipe est axée autour de ses deux leaders pour rapporter un podium à Turin. Bouwman et Bol seront les équipiers lorsque la route s’élèvera au même titre que Postlberger et Van Der Kooij en plaine. Eekhoff et Thijssen tenteront d’exister sur les emballages massifs mais l’inexpérience risque de pêcher pour s’approcher du graal.

De Plus
J. Bol
Bouwman
Eekhoff
Kuss
Postlberger
Thijssen
Van Der Kooij

Trek - Segafredo
Nouvelle équipe venant avec deux atouts pour le général. Ciccone revient sur son tour national avec le couteau entre les dents. L’Italien vainqueur de 2 étapes et maillot rose pendant 9 jours a craqué dans le dernier contre-la-montre pour rétrograder au 7ème rang final. Cette année, il vise clairement un podium. A ses côtés, il aura un des meilleurs grimpeurs du circuit qui peine a démontré ses qualités dans ce domaine depuis 2 ans : B. Hermans. Et si le belge parvenait enfin a prouvé que son standing n’est pas surcoté ? Toujours est-il que ce duo fait parti des plus costauds sur la ligne de départ. Avec Pozzovivo, 10ème l’an dernier, ils ont un lieutenant de luxe, certes vieillissant, pour les mener au sommet. Sur les étapes vallonnées, l’équipe n’est pas en reste avec Canola, Kamp, Velasco et N. Bagioli pouvant décrocher une étape. Même sur les sprints, malgré l’absence de Bonifazio et Nizzolo, l’équipe aura Moschetti et Canola pour jouer des coudes. Trek présente certainement un des effectifs les plus solides de cette 106ème édition.

Ciccone
N. Bagioli
Canola
B.Hermans
Kamp
Moschetti
Pozzovivo
Velasco

CCC - Gucci
Très grosse armada ramenée par l’équipe CCC-Gucci. Tout d’abord, un trio Masnada-Polanc-Carthy qui se doit se faire de gros dégâts lorsque la pente s’élèvera. Avec le second et la quatrième du Giro 2022, l’équipe met le paquet pour atteindre le maillot rose final. Masnada s’est montré à son avantage sur les étapes de montagne cette année et jouera à domicile. Polanc était la surprise UAE l’an dernier en passant à travers les gouttes sur les premiers jours de course. Malgré une équipe dévouée, il avait lâché le podium final pour 11 secondes. Difficile de le voir récidiver mais prouve qu’il saura assumer son rôle en cas de défaillance de Masnada. Pour Carthy, il pourrait être le numéro 1 dans d’autres équipes mais il préfère être le rouleau-compresseur au service d’un leader. Comme l’an dernier, l’équipe joue sur les deux tableaux avec Sam Bennett pour les sprints massifs. Koch, Kittel et Sajnok sont ses poissons-pilotes pour faire au moins aussi bien que l’an dernier (2 victoires d’étape). Enfin, Gradek vise le premier maillot rose avant de se mettre au service de l’équipe en tant que protecteur.

S. Bennett
Carthy
Gradek
Kittel
Koch
Masnada
Polanc
Sajnok

Ag2r La Mondiale - Citroen
Quel constraste par rapport aux formations précédentes. Ag2r mise tout sur un seul homme : Coquard. Le français arrivé à l’intersaison, est à son apogée à 31 ans et a su faire oublier la blessure du sprinteur numéro 1 : Démare. Avec son train Godon-Russo-Bouhanni, il n’a rien à envier à Bennett ou encore Gaviria et se doit de ramener le minimum syndical, à savoir une victoire d’étape. En l’absence de coureurs pour le général, Bouchard, Warbasse et Bonnamour auront des libertés pour s’immiscer dans les échappées et s’offrir leurs plus beaux succès.

Coquard
Bonnamour
Bouchard
Bouchard
Carisey
Godon
Russo
Warbasse

Dimension Data
La faiblesse de l’effectif peut s’oublier dès le contre-la-montre inaugural avec le champion du monde Campenaerts qui en a fait son objectif principal ! S’il se rate, les Sud-africains risquent de trouver les trois semaines longues. Schachmann, Eiking et Hagen aspirent à d’autres objectifs et laissent De Bod isolé en montagne. Ce dernier devra surement anticiper s’il veut lever les bras face à l’adversité tout comme Barbero sur les étapes accidentées. Pour le reste, les pré-retraités Impey et Kreuziger n’ont plus les jambes d’antan et vont animer les échappées matinales en compagnie de Tesfom ou encore Gogl.

Campenaerts
Barbero
De Bod
Gogl
Impey
Kreuziger
Tesfom
J. Van Rensburg

EF Pro Cycling
Impérial l’an dernier avec trois victoires d’étapes et deux maillots distinctifs, le tenant du titre vient défendre sa couronne ! Malgré un début de saison discret en étant au service de ses coéquipiers, Lopez a la confiance de ses dirigeants en étant leader unique. Habituée à présenter des effectifs impressionnants sur chaque course, l’équipe parait friable en l’absence de tête d’affiche supplémentaire comme Van der Poel, Dumoulin, Roglic, Kwiatkowski, Martin ou encore Haig. Pourtant, Lopez pourra compter sur Van Garderen, Craddock, Guerreiro, Eisenhart et Andreas Johannessen en montagne. Des équipiers solides mais qui disparaitront certainement dans le dernier col. McCarthy sera le puncheur de l’équipe pour apporter une densité supplémentaire sur les étapes vallonnées. Enfin, Owen aura un rôle de porteur de bidon, premier maillon de la chaine permettant à Lopez de réaliser le doublé.

Lopez
Craddock
Eisenhart
Guerreiro
A. Johannessen
McCarthy
Owen
Van Garderen

Team Ineos
Il est temps de se ressaisir pour Ineos. Le déclin est visible depuis quelques années mais rien ne laissait penser que l’équipe jouerait le maintien à la mi-saison 2023 quand on a encore Bernal, Carapaz, Ganna, Knox ou encore Froome dans l’effectif. Hormis le colombien, les membres principaux d’Ineos sont en mission pour redonner des couleurs à leur équipe. Dans ces conditions, difficile de voir le maillot rose revenir dans l’équipe à Turin malgré la densité. En effet, Froome a le poids des âges et paie son irrégularité. Knox n’a pas la caisse d’un futur vainqueur de Grand Tour mais peut jouer un éventuel Top 10. Enfin, Carapaz n’est que l’ombre de lui-même depuis 2 saisons. Ses qualités de grimpeur sont toujours là, à lui de retrouver la confiance qui manque pour les exprimer. Le maillot rose pourrait malgré tout être revêtue le premier jour par Ganna qui se doit d’être impérial sur son Tour. Pour les sprints, Lawless n’est pas le plus rapide mais arrive toujours à se placer grâce à Richeze, Connor Swift ou encore Thwaites. Sur un alignement des planètes, il pourrait s’imposer.

Carapaz
Froome
Ganna
Knox
Lawless
Richeze
C. Swift
Thwaites

Movistar Team
Avant-dernière équipe à se présenter sur l’estrade, Movistar. Ils viennent avec 4 leaders mais aucun espagnol parmi eux ! Gaviria est l’atout numéro pour ramener une victoire d’étape mais présente le train le plus faible avec le seul Cullaigh pour l’amener dans les meilleures dispositions. Ensuite, naturellement les autres leaders sont des grimpeurs. Après une année blanche, Nibali a certainement une dernière chance de bien figurer sur son tour national. Encore faudra-t-il être le leader ? En effet, Quintana voudra se refaire ! Une chute dans l’étape reine lui coute le podium l’an dernier (5ème au final) et il aspire à revenir à ce niveau. Avec le jeune Rubio, Movistar présente 3 cartouches pour fusiller Lopez.
A défaut de maillot rose, l’équipe sera surement proche du maillot blanc avec le plus jeune colombien. Progressant de manière discrète, Rubio pourrait profiter que les adversaires soient focalisés sur ses leaders expérimentés pour déjouer les pronostics. Avec le jeune Jhojan Garcia en supplément, l’équipe présente une des plus grosses densités en montagne. Les deux seuls espagnols de la bande (Prades et Gonzalez) tenteront un coup d’éclat sur les étapes vallonnées.

Gaviria
Cullaigh
J. Garcia
Gonzalez
Nibali
Prades
Quintana
Rubio

UAE Team Emirates
Jouer sur les deux tableaux est à double tranchant lorsqu’on vise la victoire finale. L’équation est simple chez UAE, Ewan en leader pour les sprints et Carboni pour le général avec chacun 3 équipiers pour atteindre les sommets. L’australien d’abord, veut conquérir le maillot cyclamen et vient avec Doull, Mareczko et Ballerini pour l’épauler. Les deux Italiens pouvant remplacer Ewan en cas d’aléas sur les terrains plats pour le premier et les arrivées plus difficiles pour le second. Ensuite, Carboni, certainement le plus costaud en montagne derrière Lopez l'an dernier (6ème après une chute en première semaine lui faisant perdre 3’), annonce jouer la victoire finale. Pourtant discret cette année, il a su convaincre les dirigeants avec McNulty, Aru et Formolo pour le soutenir. Ce dernier visera aussi les étapes vallonnées et pourraient jouer les troubles fêtes avec une première moitié de Giro correspondant parfaitement à ses critères.

Ewan
Aru
Ballerini
Carboni
Doull
Formolo
Mareczko
McNulty




Pronostics basés sur le début de saison et la densité des équipiers autour des leaders et pas uniquement en fonction des notes.

Parmi les prétendants au maillot rose 2023, personne n’émerge d’un point de vue résultats bruts en ce début de saison. Par conséquent, il est difficile de sortir un favori. Naturellement, Lopez est légitime pour sa propre succession. En effet, même s’il n’a aucun résultat valable, il a été capable de finir 9ème du Tour de Catalogne, 11ème du Tour du Pays Basque et 11ème de la Flèche Wallonne en étant équipier à chaque fois. Le colombien semble avoir préparé son affaire sans faire de bruit. Ensuite, son dauphin de l’an dernier, Masnada s’est montré offensif cette saison tout en tombant sur plus fort à chaque fois (4ème du Tour d’Oman, 8ème du Tour de Catalogne ou encore 10ème du Romandie en roulant pour Jungels). Il a surtout l’avantage d’avoir Polanc à ses côtés qui monte en puissance après sa 5ème place sur le Tour du Trentin. Même chose chez Ineos, Carapaz a été costaud en début de saison (2 étapes sur le Tour de San Luis ainsi que le général) puis le néant avec des anonymes places dans le Top 20. C’est quitte ou double avec l’équatorien, soit il a parfaitement planifié son pic de forme, soit il passe de nouveau au travers. En ce sens, son coéquipier Knox, 3ème du Tour du Trentin, présente de meilleures garanties pour un résultat. Même Froome (9ème de Paris-Nice avec un raid victorieux le dernier jour et 7ème du Tour du Trentin) parait plus solide et plus régulier que Carapaz pour le général De là à le voir en rose...

Finalement les deux coureurs qui ont brillé cette saison sont des révélations et pourraient créer la sensation en ce mois de mai. Attendus au plus haut niveau via leurs classes sur les catégories inférieures, Oomen et Pidcock semblent arriver à maturité. Le néerlandais (4ème du Tour de Catalogne, 4ème du Tour de Trentin avec 1 étape, 8ème du Tour d’Oman et 9ème du Tour du Pays Basque) a l’avantage d’être un bon rouleur et compter sur une ossature en montagne pour limiter les dégâts. Le britannique (4ème des Strade Bianche, 4ème de Tirreno-Adriatico, 5ème du Tour d’Oman et meilleur grimpeur du Tour de Romandie) a l’avantage d’être polyvalent et peut creuser des écarts sur les étapes vallonnées. Enfin, le meilleur grimpeur sur le papier, Kuss à l’occasion d’une vie. 9ème à Oman et meilleur grimpeur au Pays Basque, l’américain a fait de belles intensités pour être prêt sur ce Giro. En cas de défaillance de leurs leaders, De Plus, Champoussin, Hermans, Guerreiro, Rubio ou encore Quintana peuvent prétendre à un classement final sans pour autant remporter le Giro … normalement, au même titre que la doublette Bennett-Padun de Bianchi.

Les espoirs des italiens ne reposent pas uniquement sur Masnada. 5 hommes veulent conquérir le cœur des tifosis. Ciccone, tout d’abord qui annonce viser le podium alors qu’il n’a aucun résultat notable cette saison. A domicile, il retrouvera peut-être la socquette légère. Ensuite, Nibali. Le veteran italien est régulier (11ème du Tour de Catalogne et 9ème du Tour de Romandie) et devra monter d’un cran pour remporter un troisième Tour d’Italie, 10 ans après sa première victoire. Enfin une triplette venant d’UAE : Carboni-Formolo-Aru. Carboni a axé sa preparation spécialement pour le Giro avec une montée en puissance entrevue sur le Tour du Trentin (2ème et une victoire d’étape). Formolo est moins bon grimpeur mais le meilleur puncheur de la start-list. Il peut bénéficier d’une première moitié à son aise pour continuer son joli printemps (3ème du Pays Basque, 4ème de Liège-Bastonne-Liège et 8ème de la Flèche Wallonne). Aru, dernier italien vainqueur du Giro (en 2020) croit à un retour au premier plan après deux saisons blanches. Sa 7ème place sur le Tour de Romandie est un signal positif.


A vos pronostics !

★★★★★
Lopez
★★★★☆
Oomen, Masnada, Carapaz
★★★☆☆
Kuss, Pidcock, Carboni, Nibali, Ciccone 
★★☆☆☆
Knox, Polanc, De Plus, Bennett, Formolo, Champoussin, Quintana, Hermans 
★☆☆☆☆
Froome, Raileanu, Padun, Higuita, Aru, Guerreiro, Almeida, Conti, O. Rodriguez, McNulty, Carthy, Cataldo, Muinoz,



Avec la réevaluation des étapes de plaine, les sprinteurs devraient remettre la main sur le maillot cyclamen. Après son début de saison, Coquard semble être le plus complet pour l’emporter. Ewan et Gaviria seront ses adversaires principaux. Néanmoins, il ne serait pas surprenant de voir Bennett lever les bras à plusieurs reprises. Ses limites en montagne peuvent lui porter préjudice pour rallier l’arrivée à Turin néanmoins. Bauhaus et Moschetti peuvent également prétendre à ce maillot tandis que les autres sont un cran en dessous sur le papier

★★★★★
Coquard
★★★★☆
Ewan, Gaviria 
★★★☆☆
S. Bennett, Bauhaus, Moschetti
★★☆☆☆
Capiot, Hendriksen, Marezcko, Lawless, Canola
★☆☆☆☆
Sajnok, Markl, De Buyst, Barbier, Zabel



Comme chaque année, le classement du meilleur grimpeur est le plus difficile à pronostiquer. Ce maillot sera forcément pour un pur grimpeur mais sera-t-il pour un baroudeur ou un prétendant au général, that is the question.

★★★
Lopez, Kuss, Masnada 
★★☆
Pidcock, Oomen, Carboni, Ciccone 
★ ☆☆
Champoussin, Padun, Aru, Nibali, Quintana, un autre grimpeur …



A la différence de leurs adversaires Rubio et McNulty, un coureur de Safran, Pidcock ou Champoussin, sera leader et jouera le classement général. En ce sens, ils sont favoris pour le maillot blanc avec un avantage pour Pidcock après ce qu’il a montré cette année.

★★★★★
Pidcock
★★★★☆
Rubio, McNulty, Champoussin
★★★☆☆
Garcia, Almeida
★★☆☆☆
Quinn, Pronskiy
★☆☆☆☆
Giuriato, Buitrago, Vansevenant

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Giro d’Italia (les équipes)

Messagepar Nico32 » 23 Jan 2023, 07:58

Ça en fait du monde qui vise le premier maillot rose !
J'espère que Oomen va réussir de belles choses :love:
Movistar a le potentiel pour proposer le même divertissement qu'irl :noel:
Faut que je regarde la startlist plus calmement pour faire un prono, mais prono il y a aura ;) Tu offres une part de ton intéressement au vainqueur ? :angel

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Giro d’Italia (les équipes)

Messagepar PinkertonW » 23 Jan 2023, 09:40

Super présentation des forces en présence!

Nico32 a écrit:Faut que je regarde la startlist plus calmement pour faire un prono, mais prono il y a aura ;)

Pareil pour moi! ;)

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Giro d’Italia (les équipes)

Messagepar Eliteam » 23 Jan 2023, 17:54

Magnifique présentation :love: .
C'est parti pour mon premier prono :ok:

Maillot rose
1 Oomen
2 Lopez
3 Carboni
4 Pidcock
5 Masnada
6 Kuss
7 Knox
8 Ciccone
9 Champoussin
10 Muñoz
Pas de Carapaz car il abandonnera ;)
Maillot cyclamen
Ewan

Maillot azzurro

Champoussin

Maillot blanc

Pidcock

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Giro d’Italia (les équipes)

Messagepar Nico32 » 23 Jan 2023, 22:50

Allez, je me mouille et je tente un petit pari pour la victoire :

1. G.Carboni
2. MA.López
3. F.Masnada
4. G.Ciccone (j'ai hésité entre lui et Masnada)
5. C.Champoussin (j'espère que tu apprécies mon retournement de veste 8) )
6. R.Carapaz
7. N.Quintana
8. S.Kuss (je ne m'attendais pas à ce que tu le présentes comme, peut-être le meilleur grimpeur)
9. M.Padun
10. S.Oomen

bonus : Au moins une victoire pour Kuss et Ciccone.

Pas de Nibali évidemment, les fossiles ça reste dans le petit bain.

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Giro d’Italia (les équipes)

Messagepar PinkertonW » 24 Jan 2023, 09:44

Allez je me lance:

1. Masnada
2. López
3. Oomen
4. Carboni
5. Pidcock
6. Kuss
7. Carapaz
8. Ciccone
9. Almeida
10. Polanc

Gaviria pour le cyclamen
Padun pour le grimpeur
et logiquement Pidcock pour le jeune

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Giro d’Italia (les équipes)

Messagepar clemschleck » 25 Jan 2023, 07:46

Merci à vous 3 pour vos paris :love:
Il y a du bon et du moins bon dans vos pronostics :mrgreen:

Non Mr Nico32, pas de prime d’intéressement en jeu sinon je t’aurais déplumer de nombreuses fois ces dernières années dans ton récit :lol: Mais l’opportunité de booster des coureurs (sauf les miens). Si certains sont déçus qu’un Vingegaard ou Hindley soient transparents dans cette partie, ils auront l’opportunité de remonter leurs notes. Avec des critères que je donnerais en privé au vainqueur :ok:


Si certains veulent encore tenter leur chance, qu’ils n’hésitent pas, les premières étapes arriveront demain ;)

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Giro d’Italia (les équipes)

Messagepar Nico32 » 25 Jan 2023, 08:06

clemschleck a écrit:Merci à vous 3 pour vos paris :love:
Il y a du bon et du moins bon dans vos pronostics :mrgreen:

Non Mr Nico32, pas de prime d’intéressement en jeu sinon je t’aurais déplumer de nombreuses fois ces dernières années dans ton récit :lol: Mais l’opportunité de booster des coureurs (sauf les miens). Si certains sont déçus qu’un Vingegaard ou Hindley soient transparents dans cette partie, ils auront l’opportunité de remonter leurs notes. Avec des critères que je donnerais en privé au vainqueur :ok:


Si certains veulent encore tenter leur chance, qu’ils n’hésitent pas, les premières étapes arriveront demain ;)

Encore aurait-il fallu que je bosse à un endroit où j'ai une prime ces dernières années :P Intéressant comme proposition, et curieux de voir comment tu comptes gérer ça :o

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Re: [15] Safran - Ubisoft 2023 - Giro d'Italia Etapes 1 à 6

Messagepar clemschleck » 26 Jan 2023, 07:23

Giro d'Italia [1/5] 06/05 - 29/05
Membres Safran - Ubisoft : Pidcock - Champoussin - Quinn - Mancini – Rodriguez – Sheffield – Markl - Hendriksen

Apeldoorn est le théâtre du contre-la-montre inaugural du Tour d’Italie 2023. Siskevicius ouvre la route à ses 175 compères de galère et réalise le premier temps de référence en 14’15. Ce temps sera très rapidement battu et même explosé par Van Garderen qui va chauffer le siège un long moment avec une marque abaissée à 13’22. Lorsque Gradek se rapproche à 6 secondes, l’américain comprend que le maillot rose ne sera pas sur ses épaules ce soir. En effet, Ganna arrive dans les minutes qui suivent pour passer sous les 13’ et réalise le meilleur temps provisoire pour 27 secondes ! Craddock devient le dauphin de Ganna tout en restant à distance respectable (23 secondes) puis Dowsett s’intercale entre les deux américains pour monter sur le podium provisoire. Il n’y restera pas longtemps puisqu’Affini parvient à se rapprocher à 7 secondes de son compatriote. Il reste le passage du dernier coureur de chaque équipe et les yeux sont tournés vers Campenaerts. Le champion du monde préfère les efforts solitaires plus longs et le prouve en échouant dans le même temps que Van Garderen. Ganna l’a bien compris, le premier maillot rose est pour lui en étant le seul à franchir la barre des 13’. La seule modification parmi le haut du classement est le temps de Kragh Andersen qui éjecte Craddock du podium.

Parmi les favoris, le local Oomen est survolté par la foule et réalise le 9ème temps sur la ligne (à 33’’ de Ganna) et surtout le contre-la-montre le plus rapide face à ses adversaires. Carapaz affiche une forme remarquable en complétant le Top 10 juste derrière le leader de DSM. Cataldo, De Plus et Lopez limitent l’écart à 5 secondes qui seront certainement négligeable dans 3 semaines. Aru, Nibali et Pidcock sont à 15 secondes d’Oomen juste devant un paquet d’outsiders (Knox, Carthy, Formolo, Carboni, Almeida) qui reste à moins de 20 secondes. Polanc et Masnada déboursent quelques secondes supplémentaires mais le slovène prend un léger ascendant psychologique sur son coéquipier. Tous ces coureurs finissent dans les 50 premiers du jour. Si on regarde les déceptions du jour, au-delà de la 100ème place, nous retrouvons surtout Kuss (+ 1’16 par rapport à Ganna) et Ciccone (+1’21). Rubio et Champoussin lâchent du lest dans la course au maillot blanc en terminant encore plus loin. Pidcock l’endosse déjà.


Ganna premier maillot rose, Oomen premier des favoris.

PlaceNomPaysEquipeTemps
1Filippo GannaTeam Ineos12'55
2Edoardo AffiniTeam Bianchi+ 7
3Søren Kragh AndersenAstana Pro Team+ 19
4Lawson CraddockEF Pro Cycling+ 23
5Alex DowsettIsrael Premier Tech+ 24
............
26Thomas PidcockSafran - Ubisoft+ 49

Premier coup de tonnerre avec l’abandon de Caleb Ewan ce matin. L’australien a chuté sur le contre-la-montre de la veille et le dos ne supportera pas plusieurs heures de secousse sur un vélo. UAE va pouvoir se consacrer uniquement au classement général.

Le Grand Départ ne propose pas un relief accidenté mais le vent peut souffler sur les plaines néerlandaises. En ce sens, les coureurs sont vigilants et ils ne sont que 3 à former l’échappée du jour. Pellaud, Bagioli et surtout Affini. L’Italien lorgne sur le maillot rose et parvient à prendre des bonifications le rapprochant à 3 secondes de Ganna. Sa journée à l’avant ne sera pas vaine puisqu’il prend le meilleur sur Bagioli dans l’unique montée répertoriée et endosse le premier maillot bleu de meilleur grimpeur. Evidemment le trio est revu et une première chute met au sol Campenaerts (7ème du général), les grimpeurs Munoz et Restrepo pour Androni ainsi que le jeune sprinteur Vernon. Tout le monde se relève mais le débours sera lourd à l’arrivée (8’). La tension est palpable associée au vent, des cassures ont lieu en queue de peloton piégeant une trentaine d’hommes supplémentaires. Dowsett (5ème du général) est la principale victime. Le train CCC domine les débats mais Bennett est incapable de dépasser son poisson-pilote Sajnok. Coquard est le plus vif mais Moschetti l'aligne en beauté dans les 30 derniers mètres ! Ganna conserve le maillot rose.


Moschetti ouvre le bal des sprinteurs !

PlaceNomPaysEquipeTemps
1Matteo MoschettiTrek - Segafredo4h06’38
2Bryan CoquardAg2r La Mondiale - Citroens.t.
3Szymon SajnokCCC - Guccis.t.
4Phil BauhausTeam DSMs.t.
5Sam BennettCCC - Guccis.t.
............
14Niklas MärklSafran - Ubisofts.t.

Après une étape allant d’Arnhem à Nijmegen, la dernière étape néerlandaise fait le chemin inverse pour rester exclusivement dans la province de Gueldre. Comme la veille, le vent est présent mais soufflera exclusivement de face. En ce sens, les coureurs préfèrent s’économiser et trois coureurs partent affronter Éole. Beyer, Kluge et le meilleur grimpeur Affini ! L’italien lorgne sur le maillot rose à seulement trois secondes. La journée du rouleur de la Bianchi va être très frustrante puisqu’il sera battu sur les deux sprints intermédiaires, synonyme d’échec dans la conquête de la tunique rose pour virtuellement une seconde. Sur l’ascension répertoriée, il est également battu par Beyer et Kluge. S’il conserve le maillot, il ne creuse pas l’écart sur ses poursuivants et vivra certainement sa dernière journée en bleu lors du retour en Italie. Pour finir sa journée morose, lors du regroupement, Affini sera pris dans une des deux chutes intervenant dans le peloton et finira à plusieurs minutes du vainqueur du jour…

Hamilton, précieux équipier d’Oomen, Porte (bien que vieillissant reste un coureur de renom) et Carretero, grimpeur d’Astana sont contraints à l’abandon après avoir gouté le bitume. Pour les 23 autres coureurs piégés, le tarif est de 4’ sur la ligne en plus des pépins éventuels. Rubio, Cataldo, Pozzovivo et Anacona sont les outsiders retardés. Les favoris de leurs côtés passent entre les gouttes. Dans les 10 derniers kilomètres, CCC et Safran sont en tête de peloton pour leurs sprinteurs respectifs. Sheffield met un coup d’accélérateur pour qu’Hendriksen lance le sprint. Markl dans sa roue se déporte en même temps que Lawless et Bauhaus. L’allemand de DSM prend le dessus mais se fait dépasser dans les 30 derniers mètres par le maillot cyclamen. Moschetti double la mise et conforte son maillot. Sajnok est encore une fois devant son sprinteur qui inquiète... Les italiens réalisent un 3/3 avant même d’arriver sur leurs terres !


Le gratin du sprint mondial, aux fraises pour le moment !

PlaceNomPaysEquipeTemps
1Matteo MoschettiTrek - Segafredo3h59’32
2Phil BauhausTeam DSMs.t.
3Christopher LawlessTeam Ineoss.t.
4Niklas MärklSafran - Ubisofts.t.
5Szymon SajnokCCC - Guccis.t.
............
6Thomas PidcockSafran - Ubisofts.t.

Une journée de repos fut obligatoire pour le transfert jusqu’en Calabre mais fait le bonheur de nombreux coureurs après un départ nerveux. Les premiers reliefs sont à l’ordre du jour et les baroudeurs ont des idées derrière la tête. Pendant 60 kilomètres, les groupes alternent à l’avant de la course sans parvenir à prendre une marge supérieure à 30 secondes. Ceci ne fait pas les affaires de Conti qui a chuté tout seul et impose un contre-la-montre collectif à ses équipiers. Il faut attendre la sortie du sprint intermédiaire pour que 6 coureurs sortent et faire le bonheur des Bardiani pour réintégrer le peloton lors de la temporisation du peloton. Dans le groupe de tête, on retrouve Affini, encore lui, qui compte défendre son maillot. Il aura fort à faire face à Kreuziger, Sheffield, Aerts, Zeits et Cataldo. La présence de l’américain de Safran est gênante puisqu’il est le seul à ne pas avoir perdu de temps sur les deux étapes en ligne et le peloton ne laisse jamais plus de 3 minutes. Dès la première difficulté, bien que roulante, Kreuziger et Affini lâchent du lest. Le maillot bleu changera d’épaule et se jouera entre Aerts, Cataldo et Zeits. Le kazakh prend le dessus sur la première ascension avant que le belge s’isole dans la seconde ascension. A chaque fois, Sheffield revient dans la descente pour reformer le quatuor. Il reste 20 kilomètres et l’écart est toujours supérieur à 2’ sur un peloton groupé où Movistar et Ineos se partagent les relais tandis que Bouwman, malade, met pied à terre laissant la Jumbo-Visma à 7.

Les favoris s’observent et tout le monde attend la dernière ascension. A l'avant, Aerts attaque dès le pied et s’envole rapidement. Derrière Safran se place en tête et dans les pourcentages les plus raides, Champoussin durcit le rythme. Sheffield, un fois repris, apporte un court relais avant que le français continue son travail de sape pour réduire le peloton. Ganna, lui, est passé par la fenêtre et rendra son maillot de leader alors son coéquipier Carapaz accélère ! Son attaque réduit à 14 hommes le groupe des favoris ! Au sommet, Aerts bascule avec 40 secondes sur ces 14 hommes où Masnada et Ciccone sont les principaux absents ! Les deux hommes pointent dans un peloton d’une quarantaine de coureurs 30 secondes plus loin où Conti, bien remis de sa chute, prend tous les risques pour ramener le groupe « Masnada-Ciccone ». Champoussin fait la même chose devant pour reprendre Aerts qui se consolera avec le maillot de meilleur grimpeur. C’est le moment choisi par Pidcock pour faire parler ses talents de descendeurs et prendre la poudre d’escampette. Le maillot blanc fait rapidement le trou tandis que le peloton reprend les autres favoris sonnant comme une simple première alerte pour Masnada et Ciccone. UAE en surnombre joue la carte Ballerini et fonce vers la ligne d’arrivée mais Pidcock est déjà trop loin. Le maillot blanc s’offre l’étape en solitaire 16 secondes devant un peloton réglé par Coquard devant Ballerini. Le britannique reprend ainsi 26 secondes (avec les bonifications) sur ses adversaires où Froome est le seul absent. Il coupe la ligne à 2’02 en compagnie notamment de Ganna. Son dauphin au général, Kragh Andersen, bien que discret est dans le premier groupe et prend le maillot rose pour 4 secondes devant le vainqueur du jour et Craddock.


Pidcock en spécialiste tout-terrain !

PlaceNomPaysEquipeTemps
1Thomas PidcockSafran - Ubisoft4h31’05
2Bryan CoquardAg2r La Mondiale - Citroen+ 16
3Davide BalleriniUAE Team Emiratess.t.
4Richard CarapazTeam Ineoss.t.
5Sam OomenTeam DSMs.t.
............
20Clément ChampoussinSafran - Ubisofts.t.

Le Giro continue sa remontée de la Botte par une étape marathon (230 kilomètres) reliant Praia a Mare à Benevento pour une journée loin d’être plate. Comme la veille, l’échappée met près d’une heure à se dessiner et il faut une grosse accélération de Sheffield pour retrouver 6 hommes en tête. Rapidement, le groupe se réduit à 4 dans la première ascension sous l’impulsion du maillot bleu Aerts qui fait les points au sommet. Le belge et l’américain sont accompagnés par De Gendt et Ludvigsson pour un périple de quelques heures à travers les reliefs de la Campanie. Derrière, Astana assume la poursuite pour défendre le bien de Kragh Andersen.

Dans chaque ascension, Carapaz et Lopez se comportent en patrons vigilants en se postant à l’avant du peloton avec un équipier pour les protéger. Dans les 40 derniers kilomètres, le quatuor de tête se disloque et Aerts est encore le plus costaud.. La difficulté du parcours élimine les sprinteurs les plus faibles dont le maillot cyclamen Moschetti. Trek croit en son suppléant, Canola dans le final et emmène un peloton réduit qui reprend Aerts à 6 kilomètres du terme. Safran veut continuer sur sa lancée et vient placer un second train à l’avant du peloton. Malgré tout, la pointe de vitesse de Pidcock lui fait défaut et il rate les bonifications qui lui aurait apporter le maillot rose (5ème). Les purs sprinteurs aussi ont eu les jambes dures dans le final puisque Bauhaus et Gaviria entourent le britannique. Canola est parfaitement emmené mais ne peut rien faire face à la puissance de son compatriote Ballerini qui apporte un premier succès d’étape à l’équipe UAE. Coquard complète le podium et se rapproche au classement par points. 57 coureurs passent la ligne dans le premier peloton dont Kragh Andersen qui reste en rose. Almedia, Raileanu, Kudus, O. Rodriguez et Froome sont les principaux absents et perdent 1’22. Les favoris ont passé sans encombre les premiers jours de course et vont pouvoir s’expliquer demain à l’occasion de la première arrivée au sommet.


Ballerini poursuite les moissons des transalpins !

PlaceNomPaysEquipeTemps
1Davide BalleriniUAE Team Emirates5h18’47
2Marco CanolaTrek - Segafredos.t.
3Bryan CoquardAg2r La Mondiale - Citroens.t.
4Phil BauhausTeam DSMs.t.
5Thomas PidcockSafran - Ubisofts.t.
............
12Carlos RodriguezSafran - Ubisofts.t.

La tension se lit sur le visage de certains coureurs. Le premier moment de vérité va intervenir au sommet du Roccaraso et les états de forme seront affichés au goût du jour. Les grimpeurs, loin au classement général, harcèlent le peloton en début de journée pour obtenir un bon de sortie mais il faut attendre le Bocca della Selva pour qu’ils fassent une différence. Cataldo, Mancini, Schonberger, Giuriato, Tesfom et Munoz forment le coup du jour qui durera … 5 kilomètres. En effet, Munoz fait tout péter et part en solitaire. Une action suicidaire de sa part à moins que son objectif soit le maillot bleu. Le colombien n’aura jamais plus de 2 minutes, la faute aux équipes CCC, Astana et Safran qui se relaient et réduisent le peloton à 70 unités. Le Giro s’annonce très long pour les plus faibles en montagne. Dans la descente, Bianchi se place aux commandes et Munoz est déjà revu, c’est donc groupé que le peloton se dirige vers l’ascension finale.

Coquard n’en demandait pas tant avec l’absence de ses principaux adversaires, il fait le plein dans le sprint intermédiaire et se rapproche à deux points de Moschetti pour le maillot cyclamen. La montée vers Roccaraso est roulante (18km à 4,9%) avant un dernier kilomètre plus pentu. Carthy fait le pied pour CCC et l’écrémage commence. A 13 kilomètres du sommet, Craddock (3ème du général) disparait logiquement. Quelques kilomètres plus loin, le maillot rose en fait de même alors qu’il reste toujours 35 unités. La première partie est la plus pentue mais le rythme de Carthy dissuade toute attaque. Lorsque le britannique s’écarte, son compatriote Knox prend le relais et affiche les ambitions de Carapaz avec son leader dans sa roue prêt à dégainer. La première brindille viendra d’Hermans avec Lopez dans sa roue mais Knox veille au grain et ramène une vingtaine d’unités. Cette accélération dévoile l’état de forme de certains. Ciccone est distancé et laisse le leadership à son coéquipier Hermans qui lui a porté le coup de grâce ! Aru, McNulty, et Van Garderen parmi le Top 15 sont également annoncés dépassés par le rythme d’Ineos mais ne sont pas des leaders d'équipe à l'origine. Sous l’arche des 5 kilomètres, Kuss attaque à son tour ! L’accélération est plus tranchante et seulement Hermans, Carapaz et Lopez sautent dans la roue avant que le tenant du titre ne se rassoit ! Ce coup tactique de l’américain est intéressant puisqu’un replat se présente quelques hectomètres plus loin et le trio file vers la rampe finale. Derrière, ils sont 8 à une vingtaine de secondes : Lopez, Carboni, Oomen, deux Safran (Champoussin et Pidcock), deux CCC (Masnada et Polanc) ainsi que la surprise Conti. Notons l’absence des Bianchi (Padun et Bennett) qui ont fait roulé leurs équipiers toute la journée ! Mais également aucun Movistar (Nibali et Quintana). Ces hommes sont dans un groupe de 12 à 40 secondes de la tête de course.

La portion plate ne va faire qu’accentuer les écarts entre les deux groupes principaux. Devant Champoussin se sacrifie pour Pidcock et permet au groupe de revenir sur Carapaz-Kuss-Hermans au pied de la rampe finale. Polanc tente d’imposer le rythme pour Masnada mais sous la flamme rouge Hermans place sa troisième attaque du jour ! Personne ne peut répondre au belge qui s’envole vers un succès de prestige et déjà la troisième victoire d’étape pour Trek ! Dans les 500 derniers mètres, Carapaz, Pidcock et Oomen attaquent avec le maillot rose en ligne de mire. Les 3 hommes se tiennent en 10 secondes au général ! Devant Hermans n’a pas la force de lever les bras mais s’offre sa plus belle victoire à près de 37 ans ! Il prouve enfin que ses qualités de grimpeur ne sont pas usurpées. Il coupe la ligne 17 secondes devant … Carapaz. L’équatorien a distancé ses adversaires sur la fin et leur reprend 8 secondes + les bonifications dont sera privé Pidcock par Oomen. Kuss auteur d’un gros finish ramène Carboni, Masnada, Lopez et Conti dans le même temps qu’Oomen et Pidcock. Polanc et Champoussin ont craqué après leurs travails d’équipiers et déboursent respectivement 1’07 et 1’24 sur la ligne. Le groupe de 12 se disloque également dans la rampe finale avec Almeida, Raileanu et Quintana pour les plus forts mais à près de 2’ du vainqueur du jour. Pour Ciccone, la messe semble dite avec 3’53 de retard sur la ligne. Pour la lanterne rouge Bodnar, Palini, Pellaud, Siskevicius et Vandenbergh, le Tour d’Italie s’arrête là, ils sont hors-délais.

Au classement général, les 4 premiers du jour se tiennent en 9 secondes mais c’est bien Carapaz qui s’empare du maillot rose pour 3 secondes devant Pidcock. Attention la vérité de la première arrivée au sommet est rarement celle de la troisième surtout sur une arrivée ne dépassant par 1400 mètres d’altitude. Avec 9 coureurs sous la minute et 19 sous les 3 minutes, tout est encore possible.


Hermans, la surprise du jour !

PlaceNomPaysEquipeTemps
1Ben HermansTrek - Segafredo3h53’09
2Richard CarapazTeam Ineos+ 17
3Sam OomenTeam DSM+ 25
4Thomas PidcockSafran - Ubisofts.t.
5Sepp KussTeam Jumbo - Vismas.t.
............
11Clément ChampoussinSafran - Ubisoft+ 1’24


Classement Général Provisoire :
PlaceNomPaysEquipeTemps
1Richard CarapazTeam Ineos22h03’07
2Thomas PidcockSafran - Ubisoft+ 3
3Ben HermansTrek - Segafredo+ 5
4Sam OomenTeam DSM+ 9
5Miguel Ángel LópezEF Pro Cycling+ 18
6Giovanni CarboniUAE Team Emirates+ 33
7Valerio ContiBardiani – CSF - Faizanè+ 39
8Fausto MasnadaCCC - Gucci+ 40
9Sepp KussTeam Jumbo - Visma+ 56
10Jan PolancCCC - Gucci+ 1'18
............
11Clément ChampoussinSafran - Ubisoft+ 2’01

Classement par points :
PlaceNomPaysEquipePoints
1Matteo MoschettiTrek - Segafredo100
2Bryan CoquardAg2r La Mondiale - Citroen98
3Phil BauhausTeam DSM73
............
5Thomas PidcockSafran - Ubisoft58

Classement du meilleur grimpeur :
PlaceNomPaysEquipePoints
1Toon AertsAlpecin - Fenix18
2Ben HermansTrek - Segafredo15
3Daniel MuñozAndroni Giocattoli - Sidermec15
............
5Thomas PidcockSafran - Ubisoft8

Classement du meilleur jeune :
PlaceNomPaysEquipeTemps
1Thomas PidcockSafran - Ubisoft22h03’10
2Clément ChampoussinSafran - Ubisoft+ 1'58
3João AmeidaOmega Pharma+ 3'11

Classement par équipes :
PlaceEquipePaysTemps
1CCC - Gucci66h13’22
2Team Ineos+ 2'26
2Safran - Ubisoft+ 3’54
Modifié en dernier par clemschleck le 27 Jan 2023, 07:33, modifié 3 fois.

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Giro d’Italia [1/5]

Messagepar Nico32 » 26 Jan 2023, 08:29

Les italiens en feu !
Champoussin très décevant sur le chrono d'ouverture :diantre: Forme du jour négative ? Mais il reste placé au général :ok:
Belle victoire avec Pidcock en attendant 8) Mais je ne le vois pas tenir en haute montagne. Comme Oomen d'ailleurs.
edit : ah du coup je me suis fait piéger par le classement de l'étape où tu annonces Champoussin dans le même temps. En fait il perd une minute et s'est sacrifié pour Pidcock... Visiblement tu as choisi ton leader.
Belle inspiration d'Eliteam sur Ewan maillot cyclamen :mrgreen:
Hermans toujours pas mort, Carapaz qui tient mieux les étapes vallonnées que l'an dernier, Ciccone et Quintana aux fraises... il y a déjà des choses qui font peur pour les pronos :niais:

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Giro d’Italia [1/5]

Messagepar PinkertonW » 26 Jan 2023, 09:20

Nico32 a écrit: ... il y a déjà des choses qui font peur pour les pronos :niais:
Au niveau des noms j'ai un 8/10 pour l'instant... après l'ordre... c'est pas ce qui compte, non? :mrgreen:
Mais bon, il reste un tas d'étapes pour que tout ça change!

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Giro d’Italia [1/5]

Messagepar Eliteam » 26 Jan 2023, 17:33

Nico32 a écrit:Les italiens en feu !
Champoussin très décevant sur le chrono d'ouverture :diantre: Forme du jour négative ? Mais il reste placé au général :ok:
Belle victoire avec Pidcock en attendant 8) Mais je ne le vois pas tenir en haute montagne. Comme Oomen d'ailleurs.
edit : ah du coup je me suis fait piéger par le classement de l'étape où tu annonces Champoussin dans le même temps. En fait il perd une minute et s'est sacrifié pour Pidcock... Visiblement tu as choisi ton leader.
Belle inspiration d'Eliteam sur Ewan maillot cyclamen :mrgreen:
Hermans toujours pas mort, Carapaz qui tient mieux les étapes vallonnées que l'an dernier, Ciccone et Quintana aux fraises... il y a déjà des choses qui font peur pour les pronos :niais:

C'est toujours ća avec caleb je lui fait confiance et il abandonne. J'étais certain que merci en irl était pour il se chopé un virus :cry:

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Giro d’Italia [1/5]

Messagepar Loiloi29 » 26 Jan 2023, 18:28

Pidcock déjà très chaud 8)

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Giro d’Italia [1/5]

Messagepar clemschleck » 27 Jan 2023, 10:06

Nico32 a écrit:Les italiens en feu !
Champoussin très décevant sur le chrono d'ouverture :diantre: Forme du jour négative ? Mais il reste placé au général :ok:
Belle victoire avec Pidcock en attendant 8) Mais je ne le vois pas tenir en haute montagne. Comme Oomen d'ailleurs.
edit : ah du coup je me suis fait piéger par le classement de l'étape où tu annonces Champoussin dans le même temps. En fait il perd une minute et s'est sacrifié pour Pidcock... Visiblement tu as choisi ton leader.
Belle inspiration d'Eliteam sur Ewan maillot cyclamen :mrgreen:
Hermans toujours pas mort, Carapaz qui tient mieux les étapes vallonnées que l'an dernier, Ciccone et Quintana aux fraises... il y a déjà des choses qui font peur pour les pronos :niais:


Champoussin n’est pas un bon rouleur, ce qui explique l’éclat sur le prologue. De plus, il est encore en recherche de forme pour la troisième semaine. Pour l’instant Pidcock prend l’ascendant mais les écarts sont infimes (et tu connais les écarts que cet opus peut provoquer ;)).

Les Italiens en forme sauf pour le général pour l’instant :mrgreen:

Tu ne crois pas en Pidcock ni Oomen, je note :(

Hermans est la belle surprise. Ça fait deux ans qu’il a de superbes notes dans ma partie mais il ne faisait rien. Enfin, il réalise une performance ! D’ailleurs personne ne l’a placé dans le Top 10 :noel:
Carapaz a l’air d’avoir parfaitement préparé son affaire !

PinkertonW a écrit:
Nico32 a écrit: ... il y a déjà des choses qui font peur pour les pronos :niais:
Au niveau des noms j'ai un 8/10 pour l'instant... après l'ordre... c'est pas ce qui compte, non? :mrgreen:
Mais bon, il reste un tas d'étapes pour que tout ça change!


Le barème n’a pas été dévoilé c’est vrai. Un point un coureur trouvé, 3 points s’il est bien classé :ok:
Comme tu dis, ce n’est que le début, tout peut changer !

Eliteam a écrit:
Nico32 a écrit:Belle inspiration d'Eliteam sur Ewan maillot cyclamen :mrgreen:

C'est toujours ća avec caleb je lui fait confiance et il abandonne. J'étais certain que merci en irl était pour il se chopé un virus :cry:


Il ne faut pas avoir de sentiments lors des pronos :lol:
Si ça peut te rassurer, il y a d’autres prédictions foireuses qui arrivent parmi vos pronostics :mrgreen:

Loiloi29 a écrit:Pidcock déjà très chaud 8)


Oui :love: et je note le « déjà ». Enfin quelqu’un qui croit en mon britannique!

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Communiqué spécial

Messagepar clemschleck » 27 Jan 2023, 15:49


"Communiqué spécial de la direction sportive Safran"


"Suite au comportement tenu par David Gaudu, l'équipe prend la décision de le licencier avec effet immédiat. Safran-Ubisoft ne communiquera pas d'autres informations à ce sujet."



"Article l'équipe du 10 mai 2023"

Hier soir, David Gaudu a tenu des propos sur son Discord qui ne devait pas dépasser le cadre public. Malheureusement pour lui, ils ont fini par être partagés sur la toile. Le désormais ex-leader expose régulièrement ses états d'âmes auprès de sa communauté. A la suite de l'arrivée à Roccaraso, le grimpeur breton s'en est pris à son coéquipier Clément Champoussin. "C'est une charrette !" glisse-t-il dès la fin de l'étape. Dans la suite de la conversation, il ajoute ensuite : "Il veut sa sélection pour la Vuelta, Mais ça c'est pas gagné.". "T'as un avis toi ?" lui demande-t-on. "Ouais. Qu'il reste chez lui".

David Gaudu précise dans la foulée : " On va dire que ça passe pas entre ce tocard et moi", évoquant "un gros manque de respect depuis 2 ans". "Je veux pas qu'il vienne me faire chier sur la Vuelta." Au milieu de cette conversation qui dure près de 2 heures, on peut lire : "L'avantage, c'est qu'on se parle pas, et on roule pas ou presque ensemble." Le français, 3ème mondial et vainqueur de Paris-Nice, se retrouve sans équipe en pleine saison. Nous avons voulu prendre contact avec le directeur sportif, Jérémy Roy, qui n'a pas souhaité donner suite et garder l'équipe entièrement concentrée et soudée sur le Tour d'Italie.

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Communiqué spécial

Messagepar Nico32 » 27 Jan 2023, 16:04

:shock:
L'équipe française va donc compter sur des leaders étrangers pour briller :shock:
Une décision radicale à laquelle je ne m'attendais pas. Je pensais que tu aurais au moins essayé de remporter un grand tour avec lui avant d'être assez confiant pour t'en séparer :mrgreen:

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Communiqué spécial

Messagepar Adramelech » 27 Jan 2023, 16:06

Ah oui ça rigole zéro ici :lol:

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Communiqué spécial

Messagepar Lecyclodudimanche » 27 Jan 2023, 21:32

:moqueur:

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Communiqué spécial

Messagepar Eliteam » 27 Jan 2023, 21:51

C'est peut-être pas la meilleure idée du siècle pour le tdf :louche: . C'est cool ce côté norway de s'inspirer de l irl avec de l'humour j'aime beaucoup ;)

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Re: [15] Safran Ubisoft 2023 - Communiqué spécial

Messagepar clemschleck » 28 Jan 2023, 09:21

Adramelech a écrit:Ah oui ça rigole zéro ici :lol:

Lecyclodudimanche a écrit::moqueur:


On n'est pas dans la vraie vie, ici ce n'est pas le monde des bisounours :lol: Pas de sentiment envers un coureur qui manque de respect à l'équipe publiquement ! Notre direction prend ses responsabilités et les assume complètement. :noel:

Eliteam a écrit:C'est peut-être pas la meilleure idée du siècle pour le tdf :louche: . C'est cool ce côté norway de s'inspirer de l irl avec de l'humour j'aime beaucoup ;)


Gaudu faisait la Vuelta initialement ;) L'équipe jouera les étapes avec Laporte et Kamna sur le Tour de France et pourquoi pas un fond de Top 10 avec Brenner. J'adore ce que fait Norway mais il n'y a aucune inspiration :ok: Je n'ai pas sa qualité d'écriture ni ses talents de création :heureux:

La vraie raison est que les coureurs progressent très vite sur sur opus (que je découvre). L'équipe commence à être très bonne en montagne. Je suis au début du mercato et je cherchais comment gérer mes grimpeurs pour ne pas garder tous les leaders. Cette actualité tombe à pic pour faire un choix :mrgreen: ça n'a aucun impact puisque Gaudu n'a fait aucune course entre le Giro et l'avancement de ma partie.

Nico32 a écrit::shock:
L'équipe française va donc compter sur des leaders étrangers pour briller :shock:
Une décision radicale à laquelle je ne m'attendais pas. Je pensais que tu aurais au moins essayé de remporter un grand tour avec lui avant d'être assez confiant pour t'en séparer :mrgreen:


La première victoire World Tour de l'histoire vient d'un français (Clément Payet) :mrgreen:
Et je vois que la confiance envers Champoussin n'aura duré qu'un temps :cry: Et Laporte ? Il va bien finir par lever les bras ?

J'y pensais aussi remporter la Vuelta et passer à autre chose. Comme expliqué au-dessus, l'équipe commence à être dense en montagne et les puncheurs comme Vermaerke et Rodriguez pourront s'exprimer (avant l'éclosion de Grégoire ?).
Au moins, j'aurais du challenge sur la Vuelta avec del Campo (et Champoussin ?) pour le général. C'est peut-être bête mais je n'aime pas dominé sur PCM :noel: Et vu la gestion de PCM des autres coureurs en fin de saison, il y a de grandes chances que la Vuelta aurait été un jeu d'enfant avec Gaudu préparant spécifiquement ce Grand Tour.

Autre raison, le coureur me déçoit beaucoup IRL par son comportement. Il se prend pour un coureur qu'il n'est pas, une star. J'avais un peu moins de plaisir à l'avoir dans mon effectif. C'était une bonne de s'en séparer :mrgreen: #teamvieuxcon (Pinot :love:)

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