PCM France
Vuelta a España
Semaine 2
Semaine 2
Le deuxième week-end est placé sous le signe du vent. D’abord en plaine et de face, il désavantage un groupe de 11 coureurs qui s’est engagé dans un bras de fer contre l’équipe UAE de Démare. La bagarre fait rage toute l’étape, jusqu’à un changement de direction à 30 kms de l’arrivée qui morcelle aussitôt le peloton. Une trentaine de coureurs seulement composent le premier groupe, dont Haig est le seul membre du top 10 absent après avoir beaucoup travaillé pour son sprinter. À 11 kms du but et alors que les forces manquent, Sagan attaque en personne pour rejoindre l’échappée. Costaud, le slovaque parvient à faire la jonction mais désorganise ce groupe qui ne veut pas collaborer avec lui. Un regroupement général s’opère donc aux 6 kms, puis Hathaway sent le bon coup en attaquant à son tour, à 4 kms de la ligne. Le maillot vert a eu raison d’anticiper le sprint car il décroche sa deuxième victoire ! Loin derrière, Koning, qui subit toujours les conséquences de sa chute, s’est fait distancer dans la seule difficulté du jour. Ratonné par Kjaergaard pendant 80 kms puis flingué par le danois dans le final, notre néerlandais finit hors-délais. Pas Kjaergaard, rageant. Le lendemain, une longue ascension de 15 kms à 7,2% décide du sort de l’étape. Les quatre rescapés de l’échappée l’abordent avec 6 minutes d’avance et peuvent envisager la victoire. Cependant Barguil augmente rapidement le rythme du peloton en attaquant, puis Soler se dévoile sous l’arche des 10 kms. Les Lotto font alors étalage de leur force puisque Martinez et Vervaeke ramènent López sur le duo franco-espagnol… En revanche absolument tous leurs adversaires ont été distancés ! Gesink mène le second groupe devant Padun, Acedo, Yates et Latour. Aux 5 kms, Soler attaque de nouveau mais López maitrise le coureur Movistar. Les deux meilleurs grimpeurs de cette Vuelta reviennent sur Machado, Nafti et Craddock à 1500 mètres du sommet… Ou presque, car le portugais attaque juste avant la jonction. Machado en avait gardé suffisamment pour remporter la victoire ! Revenu sur Barguil dans le final, Padun et le français terminent à 1’32’’ du maillot rouge, 21’’ devant Yates et Acedo. En revanche, Latour a complètement explosé après s’être accroché au second groupe jusqu’à mi-pente. Il échoue au 28e rang à 4’28’’ du vainqueur, une minute devant un Quintana lui aussi hors du coup.
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La dixième étape amène les coureurs en France lors d’une étape en montagnes russes. Alors que Gesink, à 12 minutes au général, tente de se glisser dans l’échappée, ce sont les Education First et les Orica qui empêchent le néerlandais de prendre le large. Gesink insiste jusqu’au sommet du premier col avant de se résoudre à se relever. Les Lotto reprennent alors la main, sans vraiment ralentir le rythme. Frank passe en tête des deuxième et troisième sommets puis se fait reprendre au pied de Peyresourde. Là, et pour la première fois sur cette Vuelta, les Jumbo prennent les commandes du peloton. Goos, Ruijgh et Gesink se sacrifient dans la première moitié du col pour préparer une offensive d’Acedo. Celle-ci est uniquement suivie par Barguil, Soler et López. Lorsque Soler contre même à 4 kms du sommet, López est en difficulté pour la première fois de cette Vuelta ! Le colombien s’accroche à Barguil et Acedo, qui le font craquer au train, ou plutôt exploser, à 500 mètres du sommet. Soler s’impose finalement avec 38’’ d’avance sur le duo et 1’26’’ sur López. Ce dernier conserve son maillot rouge pour 18’’ mais la Vuelta est relancée ! Acedo possède quant à lui 1’45’’ de marge en vue du podium car Padun a craqué, dans un gros groupe à 3’05’’.
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La remise en route après le repos n’est pas des plus tranquilles au travers des petits cols basques. On comprend d’ailleurs dès le début d’étape que les Sky ne comptent pas laisser l’échappée se disputer la victoire. Dans l’avant-dernier col, celle-ci est reprise et Gesink contre. Le néerlandais prend jusqu’à 1’10’’ d’avance mais se fait reprendre au pied de la dernière difficulté, toujours par les Sky qui continuent d’imposer un gros tempo. On remarque d’ailleurs que Froome apparait pour la première fois de cette Vuelta aux avant-postes. Le kényan blanc étire le peloton jusqu’à 1 km du dernier sommet. Là, ce n’est pas Barguil qui attaque mais Acedo ! López, Soler, Dyke et Barguil sont les plus prompts à réagir, mais personne ne revient sur Acedo avant le sommet. Le basque à un capital d’une quinzaine de secondes avant ces derniers kms qu’il connait par cœur. Ses poursuivants se regroupent et reçoivent même le renfort de Power et Yates. Acedo parvient cependant à conserver 7’’ sur la ligne pour s’imposer ! Latour, Padun et Rolland complètent le top 10 à 51’’.
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Les sprinters reprennent leurs aises à l’occasion de la 12e étape courue majoritairement vent de face. Cette donnée est fatale aux échappés et à la force de frappe des Jumbo, qui changent donc de stratégie dans le final. Le commandement est laissé aux UAE, et ce n’est que dans les 4 derniers kms que Gerts et Modolo remontent Hathaway. Démare est dépassé, Malnero scotché dans la roue du maillot vert, et Hathaway remporte sa troisième victoire d’étape sur cette Vuelta ! Les Jumbo ne feront pas le triplé le lendemain. Une échappée de 10 coureurs se développe avec le maillot à pois Machado, le maillot vert Hathaway qui grappille 4 points au premier sprint, et le malchanceux Chaves. Le colombien chute dans l’approche du premier col. Lorsqu’il se relève, il est plus près du peloton que de ses anciens compagnons. Mais Chaves ne baisse pas pour autant les bras, revient à l’avant, et se montre même le plus costaud aux différents sommets ! Las, ce bel effort sera vain car la montée finale vers les lacs noirs de Neila n’est abordée en compagnie de Brkic, Machado et Pacher qu’avec 3’30’’ d’avance sur le peloton. Barguil allume la première mèche que les Jumbo et les Lotto tentent d’éteindre. Le français est toutefois plus costaud et creuse l’écart, donnant des idées à ses compatriotes Latour et Rolland qui attaquent à leur tour. Yates et Acedo s’accrochent, mais pas López ni Soler ! Les deux premiers du général sont en difficulté, l’espagnol d’ailleurs plus que le colombien. Devant, Barguil reprend Chaves à 1500 mètres du sommet, et le crucifie pour remporter l’étape. Le leader des Sky revient à seulement une minute d’Acedo au général. Les deux autres français Latour et Rolland sont les premiers des outsiders. Soler perd près d’une minute sur López et plus de deux sur Barguil. Lors de la 14e étape, un long bras de fer s’engage dans la première heure de course entre les Jumbo et l’échappée. Celui-ci ne laisse que Gilbert, Stüssi, Holt et Leone en tête de course. Après avoir beaucoup donné pour limiter le contingent de l’échappée, les Jumbo laissent la chasse aux UAE. L’équipe émiratie a toutefois des difficultés à réduire l’écart dans les 20 derniers kms, ce qui pousse les Jumbo à revenir rouler. Gesink lui-même prend le vent pour favoriser une arrivée massive. Une quarantaine de secondes devant, l’italien Leone prend le risque de désorganiser l’échappée sous l’arche des 5 kms. Le jeune coureur d’Ag2r a bien fait : il résiste jusqu’au bout ! Démare peut se mordre les doigts de ne remporter que le sprint du peloton. Hathaway est 5e, Sagan pas dans les 10.
La dixième étape amène les coureurs en France lors d’une étape en montagnes russes. Alors que Gesink, à 12 minutes au général, tente de se glisser dans l’échappée, ce sont les Education First et les Orica qui empêchent le néerlandais de prendre le large. Gesink insiste jusqu’au sommet du premier col avant de se résoudre à se relever. Les Lotto reprennent alors la main, sans vraiment ralentir le rythme. Frank passe en tête des deuxième et troisième sommets puis se fait reprendre au pied de Peyresourde. Là, et pour la première fois sur cette Vuelta, les Jumbo prennent les commandes du peloton. Goos, Ruijgh et Gesink se sacrifient dans la première moitié du col pour préparer une offensive d’Acedo. Celle-ci est uniquement suivie par Barguil, Soler et López. Lorsque Soler contre même à 4 kms du sommet, López est en difficulté pour la première fois de cette Vuelta ! Le colombien s’accroche à Barguil et Acedo, qui le font craquer au train, ou plutôt exploser, à 500 mètres du sommet. Soler s’impose finalement avec 38’’ d’avance sur le duo et 1’26’’ sur López. Ce dernier conserve son maillot rouge pour 18’’ mais la Vuelta est relancée ! Acedo possède quant à lui 1’45’’ de marge en vue du podium car Padun a craqué, dans un gros groupe à 3’05’’.
La remise en route après le repos n’est pas des plus tranquilles au travers des petits cols basques. On comprend d’ailleurs dès le début d’étape que les Sky ne comptent pas laisser l’échappée se disputer la victoire. Dans l’avant-dernier col, celle-ci est reprise et Gesink contre. Le néerlandais prend jusqu’à 1’10’’ d’avance mais se fait reprendre au pied de la dernière difficulté, toujours par les Sky qui continuent d’imposer un gros tempo. On remarque d’ailleurs que Froome apparait pour la première fois de cette Vuelta aux avant-postes. Le kényan blanc étire le peloton jusqu’à 1 km du dernier sommet. Là, ce n’est pas Barguil qui attaque mais Acedo ! López, Soler, Dyke et Barguil sont les plus prompts à réagir, mais personne ne revient sur Acedo avant le sommet. Le basque à un capital d’une quinzaine de secondes avant ces derniers kms qu’il connait par cœur. Ses poursuivants se regroupent et reçoivent même le renfort de Power et Yates. Acedo parvient cependant à conserver 7’’ sur la ligne pour s’imposer ! Latour, Padun et Rolland complètent le top 10 à 51’’.
Les sprinters reprennent leurs aises à l’occasion de la 12e étape courue majoritairement vent de face. Cette donnée est fatale aux échappés et à la force de frappe des Jumbo, qui changent donc de stratégie dans le final. Le commandement est laissé aux UAE, et ce n’est que dans les 4 derniers kms que Gerts et Modolo remontent Hathaway. Démare est dépassé, Malnero scotché dans la roue du maillot vert, et Hathaway remporte sa troisième victoire d’étape sur cette Vuelta ! Les Jumbo ne feront pas le triplé le lendemain. Une échappée de 10 coureurs se développe avec le maillot à pois Machado, le maillot vert Hathaway qui grappille 4 points au premier sprint, et le malchanceux Chaves. Le colombien chute dans l’approche du premier col. Lorsqu’il se relève, il est plus près du peloton que de ses anciens compagnons. Mais Chaves ne baisse pas pour autant les bras, revient à l’avant, et se montre même le plus costaud aux différents sommets ! Las, ce bel effort sera vain car la montée finale vers les lacs noirs de Neila n’est abordée en compagnie de Brkic, Machado et Pacher qu’avec 3’30’’ d’avance sur le peloton. Barguil allume la première mèche que les Jumbo et les Lotto tentent d’éteindre. Le français est toutefois plus costaud et creuse l’écart, donnant des idées à ses compatriotes Latour et Rolland qui attaquent à leur tour. Yates et Acedo s’accrochent, mais pas López ni Soler ! Les deux premiers du général sont en difficulté, l’espagnol d’ailleurs plus que le colombien. Devant, Barguil reprend Chaves à 1500 mètres du sommet, et le crucifie pour remporter l’étape. Le leader des Sky revient à seulement une minute d’Acedo au général. Les deux autres français Latour et Rolland sont les premiers des outsiders. Soler perd près d’une minute sur López et plus de deux sur Barguil. Lors de la 14e étape, un long bras de fer s’engage dans la première heure de course entre les Jumbo et l’échappée. Celui-ci ne laisse que Gilbert, Stüssi, Holt et Leone en tête de course. Après avoir beaucoup donné pour limiter le contingent de l’échappée, les Jumbo laissent la chasse aux UAE. L’équipe émiratie a toutefois des difficultés à réduire l’écart dans les 20 derniers kms, ce qui pousse les Jumbo à revenir rouler. Gesink lui-même prend le vent pour favoriser une arrivée massive. Une quarantaine de secondes devant, l’italien Leone prend le risque de désorganiser l’échappée sous l’arche des 5 kms. Le jeune coureur d’Ag2r a bien fait : il résiste jusqu’au bout ! Démare peut se mordre les doigts de ne remporter que le sprint du peloton. Hathaway est 5e, Sagan pas dans les 10.
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