CSC_3187 a écrit:Il y a une part de gestion de l'énergie et de stratégie en cyclisme, mais j'aurais tendance à penser qu'on est plus dans les marginal gains. Ça fait une différence certaine parmi les tous meilleurs, entre profils équivalents quand la victoire vient se jouer dans les détails. S'il suffisait de se doper mieux que les autres, n'importe quel quidam pourrait sortir du lot du jour au lendemain. Ce n'est pas le seul facteur, mais il y a des sports où il pèse naturellement plus, où quelques watts de moins peuvent être quasiment rédhibitoires.
Dans le creux du peloton, si un coureur prend 40/50W de PMA avec un bon programme de dopage, on aura beau gérer finement sa course, il finira par en doubler pas mal. A l'inverse, si un joueur de tennis met 30/40 km/h de plus dans ses premières, mais qu'il continue d'en mettre 9 sur 10 hors du carré de service, la progression paraitra moins spectaculaire.
Le plus grande comète du tennis, c'est un hollandais, MV, finaliste de GC, mais parti aussi vite qu'il est apparu. Pas sûr que ce ne soit qu'une question de dopage par contre.
On peut citer MP aussi, finaliste de RG. Il frappait bien plus fort que dans n'importe quel autre tournoi, avant ou après...
En plus de cela, il avait une technique assez spéciale, avec un gros stop dans son geste (que ce soit au service, en coup droit ou en revers), mais malgré tout il envoyait des parpaings aux quatre coins du court
Mais bon c'était trop gros
il s'était déjà fait chopper quelques années avant et il s'est refait chopper sur ce tournoi