Fatal_Zoncolan a écrit:Oui, je suis au courant concernant sur l'asthme d'effort. Et ça change quoi? Ba rien. On avait pas ce genre de débats avant le délire de Froome lors de la Vuelta 2017. On parle d'une concentration dépassant largement le cadre imposé pour les autorités antidopages, et non de plusieurs bouffées qu'aurait pris un asthmatique "ordinaire".
Ça change que tu disais ne pas comprendre comment on peut être cycliste pro en ayant de l'asthme, et que je t'explique pourquoi c'est non seulement possible, c'est même probable parce que le cyclisme cause cet asthme. Le cas Froome est probablement une recherche de jouer avec les limites des règles qui a un peu trop débordé, et montre effectivement les effets pervers possibles du système. Mais si tu décides d'interdire totalement les bronchodilatateurs dans le sport pro, alors tu mets une bonne partie du peloton (et encore plus de fondeurs et de biathlètes) au chômage du jour au lendemain.
wawan a écrit:Ça pose quand même question parceque certaines personnes sont peu voire pas sensible à ce phénomène, ce qui devrait leur conférer un avantage en compétition, avantage qui disparait du fait que ceux qui devraient être bloqué par ça peuvent y pallier par l'AUT. Et c'est aussi la porte ouverte à la justification de la présence de salbutamol qui ne vient pas vraiment de l’inhalation
Le salbutamol inhalé n'est pas soumis à AUT si je ne dis pas de bêtises, seulement à une limite de concentration maximale. On peut effectivement avoir un débat philosophique sur le sujet, mais d'un point de vue pratique, cela semble juste impossible d'interdire totalement les broncho-dilatateurs. Beaucoup trop de sportifs sont concernés.