bleak a écrit:Nifa a écrit:Punaise, j' ai regardé les commentaires d une publication de la musette a propos de pogi sur les pavés du Ronde... Nous on trouve sa comm désastreuse mais en fait ça marche tellement bien sur les crédules, le moindre doute et tu te prends une volée de "en France on aime pas les gagnants" "apportez des preuves". Ils ont tellement bien appris de Non attribué qui renvoyait l'image d' un *** Supprimé par l'équipe de modération ***...
Non attribué était hyper arrogant et sa façon de courir manquait de panache. Malgré les doutes légitimes au sujet des performances de TP, sa façon de courir est plus spectaculaire. On revit avec lui les grand envolées qui ont marqué l'histoire du cyclisme. C'est louche mais c'est du cyclisme à l'ancienne qui ne fait pas de mal après plusieurs années où tout était calculé et où tout se jouer dans les derniers kilomètres.
Je suis (un peu) étonné de la référence à Armstrong.
Si on compare Pogacar à la Sky, oui, indubitablement, c'est plus spectaculaire.
Et le suspens est à peine plus faible aujourd'hui qu'à l'époque des robots noir et bleu ciel.
Cependant, par rapport
aux débuts de l'ère Armstrong, la période actuelle est beaucoup plus pénible à suivre.
De 1999 à 2003, dès le pied de la dernière ascension, les équipiers sautaient (à un Heras près) et on se retrouvait avec les leaders s'expliquant en homme à homme à coup d'attaques... du moins jusqu'à ce que L.A. ne siffle la fin de la récréation et s'en aille gagner. Parfois de loin, parfois dans les 3-4 derniers kilomètres... mais parfois pas du tout, et c'en était d'autres qui en profitaient.
En 2004 et 2005 la physionomie a changé : les leaders étaient globalement plus attentistes (à part Vino 2005, mais il avait accumulé un tel retard que "ça ne compte presque pas"

), et L.A. s'est contenté de les crucifier au sprint (à un Valverde près) quand il ne leur laissait pas la victoire (Basso).
Du coup, si on ne prend que les 6e et 7e
non-attributions d'Armstrong, je comprends que certains puissent préférer l'ère Pogacar.
Mais sur les 5 premiers, pour moi c'est clairement non.
Depuis 4 ans ça ne se résume qu'à deux noms, avec un net avantage à Pogacar si on parle en terme de victoires d'étape*.
Sur 4 éditions et environ 25 étapes de montagne, Rodriguez est le seul coureur à s'être imposé en s'extirpant à la pédale du groupe des leaders... dans des conditions très particulières (épisode du surplace avec les motos).
Pire, le duo comique (ou plus précisément Pogacar) n'a
réellement perdu du temps sur d'autres leaders que lors des défaillances du Slovène au Granon et dans la Loze.
Et pour la Loze, vu les écarts colossaux, la défaillance n'était qu'anecdotique.
Sinon quedalle. Paye ton suspense...
*D'ailleurs, paradoxalement, je trouve que ce sont les fois où l'impopulaire Vingegaard a pris l'initiative que la course a été mémorable / agréable à suivre (Granon 22, Pyrénées 23 + Lioran 24... où il ne prend pas l'initiative, mais s'impose).
Pourtant c'est Pogacar qui est considéré comme spectaculaire et pas le danois.
Comme quoi c'est vraiment à la gueule du client.
