wawan a écrit:Nifa a écrit:wawan a écrit:Nifa a écrit:Norway a écrit:
Après c'est toute l'hypocrisie du milieu. Est ce qu'un Lopez est vraiment moins propre qu'un mec qui roule pour Pat Lef ou qu'un Pogi/Vingo par exemple ?
Il y a des chances que tu te doutes de la réponse à ta question. Hypocrisie oui, omerta etc. Cependant, les mecs qui se font prendre (Quintana, Mal etc.) doivent être écartés, dans l espoir que ça calme les autres. C'est l'espoir qu ont les instances, en plus de se targuer d avoir une politique anti dopage efficace...
Il faut être lucide, si MAL était juste louche il aurait trouvé un point de chute facilement. Sauf qu'il apparait en plus comme un coureur ingérable aux patrons d'équipe, et ça joue autant sinon plus dans les réticences à l'engager.
Oui ça joue aussi évidemment.
Mais le cas Quintana ne confirme pas forcément cela.
A mon sens les 2 cas sont un peu différent dans le sens où NQ n'est pas juste louche, il a été contrôlé pendant le Tour. Même si ce n'est pas officiellment considéré comme du dopage au moment du controle (on est un peu dans une situation à la Delgado 88), ça la fou mal vis à vis d'ASO. Je pense que les équipe de cricri n'ont même pas eu besoin de faire pression pour que toutes les équipes aient bien compris que NQ était radioactif
D'autant que c'était le même coureur qui était impliqué dans la descente de flics du Tour 2020. 2 affaires pour le même individu, c'est lourd. ASO est trés soucieux de son image de marque, les brigands y sont assez mal vus.
On peut comprendre qu'ils veuillent que NQ rentre chez lui du côté de Combita.
Au final, je pense que la peur du flic joue pour beaucoup dans le fait que les 2 colombiens ne trouvent aucune équipe. Un sponsor peut-il se permettre de voir sa marque entachée par un scandale ? Même si les directions sportives peuvent voir un réel intérêt sportif à recruter un Lopez ou un Quintana , il m'étonnerait que les sponsors prennent le moindre risque avec un gars qui a une affaire policière aux fesses. Certes, Movistar n'avait pas hésité à garder sa confiance en Valverde, malgré l'affaire Puerto, mais c'était différent. Le coureur avait réglé sa dette, il avait été suspendu, il pouvait repartir à zéro, au moins dans l'esprit du sponsor.