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Roulibre a écrit:Bardet parle à son tour de la zone grise
"Tant que les règles sont trop permissives... C'est le problème", a expliqué Bardet à Cyclingnews. "On parle des cétones depuis deux ou trois ans et le MPCC pousse pour que ce soit interdit mais d'autres équipes continuent à dire qu'elles en utilisent. C'est aux autorités antidopage de décider s'il faut les bannir ou pas et c'est le problème car on est dans une zone grise. Les lois sont trop laxistes. On parle énormément de ces substances alors qu'on a juste besoin de les interdire. C'est bien d'en parler, et c'est bien aussi que les médias en parlent. Pour moi, ça prend toujours trop de temps pour réaliser qu'on a besoin d'être strict sur certains points. Ça a été le cas avec le Tramadol (qui a finalement été placé sur la liste des produits interdits en 2019)", a ajouté le Français.
"Le nombre de contrôles a dramatiquement chuté"
Romain Bardet a aussi exprimé son inquiétude quant au nombre de tests qui sont pratiqués hors compétition, nombre qui a drastiquement diminué avec la pandémie. "Il y a du travail à faire. Surtout sur les contrôles, ça a dramatiquement chuté avec le Covid, même si je parle de ma propre expérience. S'il s'est passé la même chose pour tout le monde alors notre sport doit passer un cap. Avec toute la suspicion qui a toujours été dans le cyclisme, on doit faire plus pour rendre le sport plus propre avec notamment plus de contrôles et plus de tests. Hors compétition, je n'ai eu que trois ou quatre tests maximum. J'ai passé trois ou quatre semaines en entraînement à Teide sans qu'on vienne me tester et il y avait 25 autres gars comme moi. Je sais que ça coûte beaucoup d'argent mais le cyclisme en a besoin. J'ai confiance en ceux qui gèrent la lutte contre le dopage, je me dis qu'ils sont toujours impliqués et qu'ils surveillent bien les choses. Mais globalement, le niveau de contrôles a baissé", a conclu le Français.
Karl Merckx a écrit:Y a des équipes qui ne performent pas du tout et qui en prennent... donc oui le doute est permis sur leur efficacité...
ElRojo a écrit:Karl Merckx a écrit:Y a des équipes qui ne performent pas du tout et qui en prennent... donc oui le doute est permis sur leur efficacité...
Vraie question, lesquelles ?
Et surtout si ce que tu dis est vrai : est-ce que du coup les cétones ne seraient pas "l'excuse" pas immorale pour expliquer des perfs permises par un dopage potentiellement plus lourd ?
ElRojo a écrit:Karl Merckx a écrit:Y a des équipes qui ne performent pas du tout et qui en prennent... donc oui le doute est permis sur leur efficacité...
Vraie question, lesquelles ?
Et surtout si ce que tu dis est vrai : est-ce que du coup les cétones ne seraient pas "l'excuse" pas immorale pour expliquer des perfs permises par un dopage potentiellement plus lourd ?
XanaxGreenEdge a écrit:Par contre, l'accumulation physiologique des corps cétoniques est elle particulièrement dangereuse...
Karl Merckx a écrit:Chez Lotto ils en prennent aussi.
Tekrunner a écrit:XanaxGreenEdge a écrit:Par contre, l'accumulation physiologique des corps cétoniques est elle particulièrement dangereuse...
Tu entends quoi par là? Une telle accumulation se produit dans quels cas? Et ça produit quels effets dangereux? Je n'avais pas entendu parler de ce phénomène jusqu'à maintenant.
Tekrunner a écrit:XanaxGreenEdge a écrit:Par contre, l'accumulation physiologique des corps cétoniques est elle particulièrement dangereuse...
Tu entends quoi par là? Une telle accumulation se produit dans quels cas? Et ça produit quels effets dangereux? Je n'avais pas entendu parler de ce phénomène jusqu'à maintenant.
Sinon moi non plus ça ne m'étonnerait pas tant que ça que la prise de cétones n'ait finalement pas tellement d'effet pour des cyclistes pro, l'entrainement des sportifs pro c'est une combinaison assez étrange de pratiques étudiées scientifiquement de manière très pointue et de trucs très empiriques qui essaient de combler l'incomplétude de la science et peuvent tout à fait n'être que du placebo.
Aucun coureur n’a accepté de commenter à visage découvert, les performances exceptionnelles de l’équipe Bahrain. « Si je te parle, tu peux être sûr que je ne prendrai plus jamais une échappée, explique ainsi un coureur français d’envergure. Mais si on croit qu’il n’y a que la Bahrain qui joue avec le feu, on se trompe. Ce qui se dit dans le peloton, c’est que le confinement en 2020 a permis à pas mal de coureurs de bricoler sans être vraiment contrôlé. En tout cas, lors du dernier Tour, j’ai vu des mecs filer comme des avions. Ce n’était pas aussi flagrant ces dernières années. »
Sans compter qu’une autre rumeur se susurre, cette fois sans la moindre preuve ni le moindre contrôle, dans les bus d’équipe. Le dopage mécanique serait de retour. Il a été longtemps pris pour un fantasme avant de réaliser, avec effroi que, oui, des moteurs avaient pu être utilisés lors des années de plomb de la décennie Lance Armstrong. On le croyait disparu depuis que l’UCI est en capacité de les détecter sur les vélos. « Maintenant, on parle de roues avec des aimants et des récupérateurs d’énergie, explique un mécanicien. Et l’UCI ne sait pas les détecter. Je ne sais pas si c’est vrai, mais rien que le fait de douter est une catastrophe ».
« Je refuse de me polluer l’esprit avec tout cela, note Marc Madiot. Sinon, on arrête ce métier. Tout ce qu’on peut faire, c’est être fataliste, bosser avec nos valeurs et être convaincu qu’à la fin, ça paiera. »
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