- Commencer par la semaine la plus montagneuse afin que les grimpeurs puissent s'exprimer sans avoir été usés avant, puis finir avec une semaine accidentée pour que les baroudeurs puissent mettre la pagaille le plus possible, et laisser plus de place à la tactique dans la lutte pour le maillot jaune.
- Une alternance marquée de la longueur des étapes, une étape sur deux longue voire très longue, et une sur deux courte, afin de bousculer les coureurs en changeant chaque jour le rythme de la course.
- Aucun transfert en avion.
- De nombreux cols inédits.
- Permettre aux sprinteurs d'avoir des étapes à leur portée mais sans trop les leur "offrir".
- Redonner la place qu'il mérite à l'exercice du contre-la-montre individuel.
- Monter au moins une fois à plus de 2500 m d'altitude.
Que ce soit en cours de journée ou aux arrivées des étapes, aucune bonification ne sera attribuée sur ce Tour, vu qu'elles ne serviront quasiment à rien après les premières étapes (elles pourraient même avoir un effet pervers comme ce qu'on a vu à Sappada par exemple).
Sans oublier, bien évidemment, une mise en valeur des paysages et du patrimoine français, car le Tour de France c'est aussi le tour de LA France
N° | Date | Profil | Étape | KM | D+ |
---|---|---|---|---|---|
1 | Samedi 27 Juin | Nice > Nice | 124.5 | 2660 m | |
2 | Dimanche 28 Juin | Nice > Isola 2000 | 242 | 6996 m | |
3 | Lundi 29 Juin | Barcelonette > Grenoble | 170.5 | 2161 m | |
4 | Mardi 30 Juin | Grenoble > Chambéry | 55 | 457 m | |
5 | Mercredi 1er Juillet | Chambéry > Vienne | 196.5 | 2108 m | |
6 | Jeudi 2 Juillet | Tournon-sur-Rhône > Saint-Agrève | 101.5 | 3060 m | |
7 | Vendredi 3 Juillet | Valence > Carpentras | 212 | 3747 m | |
8 | Samedi 4 Juillet | Avignon > Le Cap-d'Agde | 163 | 410 m | |
9 | Dimanche 5 Juillet | Perpignan > Ax 3 Domaines | 208.5 | 5539 m | |
- | Lundi 6 Juillet | Ax-les-Thermes > La Massana | 118.5 | 4223 | |
10 | Mardi 7 Juillet | Ariège | 0 | 0 | |
11 | Mercredi 8 Juillet | Tarascon-sur-Ariège > Villeneuve-sur-Lot | 227 | 2741 m | |
12 | Jeudi 9 Juillet | Bergerac > Donzenac | 148 | 1866 m | |
13 | Vendredi 10 Juillet | Tulle > Clermont-Ferrand | 207.5 | 3697 m | |
14 | Samedi 11 Juillet | Vichy > Mâcon | 143.5 | 1442 m | |
15 | Dimanche 12 Juillet | Louhans > Pontarlier | 226 | 4458 m | |
- | Lundi 13 Juillet | Besançon | 0 | 0 | |
16 | Mardi 14 Juillet | Dijon > Autun | 149.5 | 2257 m | |
17 | Mercredi 15 Juillet | Avallon > Orléans | 203.5 | 1507 m | |
18 | Jeudi 16 Juillet | Orléans > Tours | 151 | 678 m | |
19 | Vendredi 17 Juillet | Le Mans > Caen | 241 | 2897 m | |
20 | Samedi 18 Juillet | Elbeuf > Les Andelys | 105.5 | 1517 m | |
21 | Dimanche 19 Juillet | Versailles > Paris (Champs-Élysées) | 77 | 965 m |
Distance totale du parcours : 3471.5 km
Répartition des étapes
- 6 étapes de plaine
- 8 étapes accidentées
- 6 étapes de montagne
- 1 contre-la-montre individuels
Les cols
- 21 montées classées en 2e, 1re et Hors catégorie, dont 8 HC.
- Parmi ces ascensions, 9 sont inédites : le Col de la Mure et la Côte de Saint-Jean-Roure (étape 6), le Col de la Perche et Err-Puigmal (étape 9), le col de la Gallina (étape 10), le Plateau de Gergovie (étape 13), le col de l'Aiguillon, le Mont Soliat et les Bans (étape 15).
Les dix cols les plus durs de ce Tour selon le catégorisateur de Linkinito :
1. Mont Ventoux (étape 7) : 1301.3 pts
2. Cime de la Bonette (étape 2) : 1289.6 pts
3. Isola 2000 (étape 2) : 926.1 pts
4. Port de Pailhères (étape 9) : 1024.9 pts
5. Mont Soliat (étape 15) : 972.7 pts
6. Port d'Envalira (étape 10) : 891 pts
7. Col de la Cayolle (étape 2) : 878.6 pts
8. Col de la Gallina (étape 10) : 869.4 pts
9. Col de l'Aiguillon (étape 15) : 569.8 pts
10. Ax 3 Domaines (étape 9) : 551.4 pts
NB : Je n'ai pas pris en compte le fait qu'on arrive au sommet ou non pour ce classement.
Les villes-étapes inédites et site-étapes inédits
- Vienne (arrivée étape 5)
- Tournon-sur-Rhône (départ étape 6)
- Saint-Agrève (arrivée étape 6)
- La Massana (arrivée étape 10)
- Donzenac (arrivée étape 12)
- Louhans (départ étape 15)
- Avallon (départ étape 17)
- Elbeuf (départ étape 20)
- Les Andelys (arrivée étape 20)
Soit un total de 9 villes-étapes inédites.
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Description de l'étape
On commence avec une étape très ouverte, presque tous les coureurs présents au départ pourront espérer revêtir le maillot jaune, et les leaders devront être vigilants toute la journée car, entre les petites routes de l'arrière pays niçois et les fortes pentes proposées, le tout sur une distance assez courtes et avec des baroudeurs qui seront certainement très motivés par ce profil, des cassures pourraient survenir n'importe où.
Le commentaire de JPO
39 ans après le prologue remporté par Bernard Hinault et 11 ans après le contre-la-montre inaugural remporté par Cancellara autour de Monaco, le Tour part à nouveau de la côte d'Azur pour une première journée qui promet d'être de toute beauté, avec notamment le passage à Grasse, bien connue pour ses parfums, puis une magnifique traversée de l'arrière pays niçois avant une arrivée sur la Promenade des anglais, où s'achève traditionnellement Paris-Nice.
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Description de l'étape
Depuis plusieurs années, il n'a échappé à personne que les écarts sont faibles sur la première étape de montagne d'un grand tour. Alors cette fois, on entre directement dans le dur, avec l'étape reine placée dès le premier Dimanche, de quoi faire monter les audiences. Trois cols hors catégorie, tous à plus de 2000 m d'altitude, l'écrémage devrait être très important dans les deux premières ascensions avant une première explication entre leaders dans l'ascenson finale vers Isola 2000.
Le commentaire de JPO
Les coureurs seront confrontés à une étape de montagne de plus de 240 km pour la première fois depuis 20 ans et l'étape remportée par Botero à Briançon. Ils retrouveront également l'enchaînement du col de la Bonette et de la montée d'Isola 2000, qui est en fait une partie de la montée du col de la Lombarde où Nibali s'était envolé vers le maillot rose lors du Giro 2016. Ils retrouvent donc cet enchaînement déjà vu en 1993, cette année-là Robert Millar passait seul en tête au sommet de la Bonette après avoir lâché son compagnon d'échappée Delgado avant de se présenter avec 42'' d'avance au pied de la montée finale sur une dizaine de favoris. Ce sera trop peu pour résister à leur retour, et il devra laisser la victoire à Tony Rominger, vainqueur de Miguel Indurain après un sprint guère disputé. Le Suisse devenait tout de même cette année-là Le premier coureur depuis Zoetemelk en 1976 à remporter deux étapes de montagne consécutives.
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Description de l'étape
On retrouve une étape beaucoup moins difficile pour rallier Grenoble, mais loin d'être offerte aux sprinteurs puisqu'il faudra tout de même gravir plusieurs ascensions en milieu d'étape, et la descente de Laffrey placée non loin de l'arrivée pourrait permettre à une échappée de bien résister. En fonction de la motivation des baroudeurs, on pourrait donc assister à une étape indécise ou un sprint massif.
Le commentaire de JPO
Le début d'étape sera magnifique avec un passage proche du lac de Serre-Ponçon, autour duquel s'était déroulé le chrono remporté par Froome lors du Tour 2013. Les coureurs emprunteront ensuite des routes classiques du Tour de France, avec un passage à Gap puis sur la route Napoléon, et enfin la célèbre côte de Laffrey, empruntée dès 1905 et où Bahamontès et Ocana, entre autres, ont écrit leur légende. Mais cette année, les coureurs l'emprunteront en descente avant de filer vers Grenoble, qui n'a plus accueilli d'arrivée depuis 1998, le organisateurs préférant la station de Chamrousse où Armstrong et Nibali ont en partie forgé leurs succès en 2001 et 2014.
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Description de l'étape
Voilà un exercice solitaire qui devrait creuser de vrais écarts, et ce dès le début du Tour, ce qui forcera les grimpeurs à profiter de toutes les opportunités qui leur seront offertes pour la suite. En effet, avec 55 km vallonnés et de longues lignes droites, certains pourront être repoussés très loin !
Le commentaire de JPO
On retrouve enfin un véritable exercice chronométré sur le Tour de France, comme on n'en avait plus vu depuis 2014 et le contre-la-montre remporté par Tony Martin dans les côteaux de Dordogne. Cette distance reste toutefois dérisoire quand on songe aux chronos des années 1960, qui avec leurs distances longues de plus de 70 km permettaient à Anquetil de creuser un fossé parfois infranchissable entre lui et ses adversaires. Mais Jacques était loin d'être invincible sur les efforts solitaires : il connut par exemple l'une des plus grandes désillusions de sa carrière sur la Vuelta 1962 entre Bayonne et Saint-Sébastien sur 82 km, où il fut batttu par son équipier Rudi Altig. Il abandonnera de dépit, laissant à l'allemand la voie libre vers la victoire finale.
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Description de l'étape
Nouvelle étape de plaine, mais encore une fois loin d'être gagnée pour les sprinteurs. La courte ascension du col du Chat en début de journée pourrait permettre à un groupe un peu trop conséquent de se détacher, ce qui rendrait la tâche des équipes de sprinteurs difficile. Et la côte placée à une quinzaine de kilomètres de l'arrivée ne les condamnera pas, mais elle leur donnera tout de même du fil à retordre, en fonction de l'attitude des puncheurs et des sprinteurs complets les plus grosses cuisses pourraient bien passer à la trappe. Le sprint en faux plat montant prononcé pourrait aussi avantager les sprinteurs complets. Bref, on a une étape favorable aux sprinteurs mais ouverte.
Le commentaire de JPO
L'ascension du Col du Chat dès le début de l'étape permettra de profiter d'une magnifique vue sur le lac du Bourget, le plus grand lac naturel de France. Les coureurs passeront notamment à Lyon, qui n'a plus accueilli le Tour depuis 2013 et la victoire de Matteo Trentin, alors qu'elle est pourtant l'une des villes historiques de la grande boucle, celle où Maurice Garin est devenu pour l'éternité le premier vainqueur d'étape de l'épreuve. La dernière côte de l'étape se trouve d'ailleurs proche de Givors, d'où était donné le départ de l'étape qui avait suivi celle remportée par Trentin en 2013.
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Description de l'étape
Une étape courte mais très intense, qui exploite les plus difficiles reliefs de l'Ardèche. Le départ sur un col plutôt roulant devrait donner une belle lutte pour l'échappée, la côte du val d'Enfer et le Serre de la Mure feront ensuite l'écrémage avant les 30 derniers km qui se feront sur des petites routes. La terrible côté de Saint-Jean-Roure sera probablement le théâtre d'une belle partie de manivelles pour la victoire d'étape comme pour le classement général. Mais attention, après le sommet on aura une petite portion de plat où la tactique pourrait revêtir une importance capitale !
Le commentaire de JPO
La vallée du Rhône est un grand classique des dernières années. Après Valence, Bourg de péage, Bourg-lès-Valence ou encore Romans-sur-Isère, c'est donc au tour de Tournon-sur-Rhône d'accueillir la grande boucle pour une étape qui sera totalement inédite, puisque Saint-Agrève accueillera pour la première fois une arrivée d'étape du Tour et les cols empruntés seront tous inédits. Les organisateurs font un petit clin d'œil à la Classic Sud-Ardèche avec un passage avant tout symbolique par la côte du Val d'Enfer, qui est la dernière difficulté de l'épreuve ardéchoise.
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Description de l'étape
Encore une fois, les favoris ne pourront pas se cacher. Si le vent est présent en début d'étape, il sera très probablement de dos donc favorisera la formation de l'échappée, qui pourrait tout de même prendre un moment sans difficulté pour faire la différence. On aura ensuite la course pour l'étape et celle pour le général, avec le Ventoux escaladé pour le versant irrégulier de Malaucène et placé à 30 km de l'arrivée. Avec les quelques km de plat qui suivent la descente, il pourrait être très utile d'avoir des équipiers à l'avant.
Le commentaire de JPO
Après les inédits de la veille, on retrouve un classique avec Valence en ville départ. Les coureurs escaladeront ensuite le Géant de Provence, mais en cours d'étape, pour la première fois depuis 1994, lors d'une étape qui, déjà, arrivait à Carpentras. Ce sera également la première fois depuis la victoire de Bernard Thévenet en 1972 que les coureurs grimperont le mont chauve par son versant ouest et non le classique versant sud.
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Description de l'étape
On retrouve de la plaine, mais encore une fois ce n'est pas offert aux sprinteurs ! L'ascension du Mont Saint-Clair, qui présente une forte pente sur une route étroite, pourrait bien en faire passer quelques uns à la trappe. Et tout le reste de ma journée, il faudra être vigilant (du côté des favoris aussi d'ailleurs) car entre la traversée de la Camargue, les routes entre mers et étang qui mènent jusqu'à Sète puis la longue digue de Thau, une bordure pourrait survenir à tout instant.
Le commentaire de JPO
Ces étapes de plaine propices à la formation d'éventails sont typiques de la région. On passera d'ailleurs à la Grande-Motte, où Contador s'était laissé surprendre en 2009, puis on reprend le même final que celui de l'étape du 14 Juillet en 2012, où les favoris avaient accéléré l'allure dans le Mont Saint-Clair par peur d'être piégés dans une cassure, avant que Greipel ne règle un peloton réduit une demi-heure plus tard. La traversée de la Camargue offrira quant à elle de superbes images.
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Description de l'étape
Un Dimanche de feu au programme, avec un départ en long faux plat montant où l'échappée aura probablement du mal à se détacher, puis le col de la Perche pour permettre à quelques coureurs ayant loupé le bon wagon de tenter leur chance. Les petits cols qui suivent farigueront les coureurs avant l'enchaînement final du terrible Port de Pailhères et du Plateau de Bonascre, où les favoris pourront s'expliquer.
Le commentaire de JPO
Le Tour n'avait plus visité les Pyrénées orientales depuis 2009 et l'étape qui arrivait à Perpignan. Ce jour-là, Thomas Voeckler résistait au retour des sprinteurs pour décrocher la première victoire de sa carrière sur le Tour. On passera ensuite proche de Bourg-Madame, qui est avec Gex et Malo-les-Bains une des rares villes à avoir été ville-étape du Tour uniquement avant-Guerre. Quant à l'enchaînement final, il est désormais connu puisque, depuis sa première apparition en 2003 à l'occasion du Tour du centenaire, on l'a revu plusieurs fois et notamment lors du centième Tour en 2013, où Froome avait "matraqué le Tour de France" pour reprendre les paroles de Thierry Adam.
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Description de l'étape
Après la longue étape de la veille, on a cette fois droit à un format sprint qui promet du spectacle à la veille du repos ! Dès le départ, l'interminable ascension de l'Envalira permettra à un groupe de costauds de se détacher, et fera progressivement l'écrémage. Les fortes pentes du col de Beixalis permettront de poursuivre cet écrémage, voire d'offrir une opportunité à des leaders qui souhaiteraient anticiper la montée finale, puis le difficile col de la Gallina sera le théâtre d'une belle partie de manivelles entre les favoris, surtout que la descente qui suit est technique. Il faudra ensuite courir intelligemment dans le final irrégulier vers la Massana, tant pour gagner l'étape que pour récupérer le plus de temps possible au général.
Le commentaire de JPO
Ces étapes de montagne courtes sont de plus en plus à la mode depuis les réussites qu'ont été l'étape l'étape de l'Alpe d'Huez en 2011 et l'étape de Formigal sur la Vuelta 2016 notamment. Mais ce n'est rien comparé à ce qui était parfois proposé sous l'ère Merckx : en 1972, Cyrille Guimard devançait le cannibale au sommet du Mont Revard après... 28 km de course ! L'année précédente, la 15e étape du Tour était l'étape en ligne la plus courte de l'histoire de l'épreuve, avec seulement 17.5 km au programme entre Luchon et la station de Superbagnères. Le fantastique grimpeur espagnol Manuel Fuente, qui avait déjà relégué tout le monde à plus de six minutes la veille, s'imposait à nouveau devant van Impe et Thévenet.
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Description de l'étape
Bon, cette fois il n'y a quasiment aucune chance que l'étape échappé aux sprinteurs, d'autant plus qu'au lendemain de la journée de repos, leurs équipiers auront en plus eu le temps de se ressourcer.
Le commentaire de JPO
Après le départ, les coureurs traverseront rapidement Foix, théâtre de nombreuses arrivées du Tour, la dernière en date étant celle au sommet du Prat d'Albis sur les hauteurs de la ville. L'étape servira ensuite de transition vers le massif central. On attend un sprint à Villeneuve-sur-Lot, mais en 2000 c'était bien en baroudeur qu'Erik Dekker y avait décroché la première de ses trois victoires sur le Tour cette année-là. Il remportera ensuite la Clasica San Sebastian, réalisant ainsi un mois quasi parfait.
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Description de l'étape
Il fallait une vraie étape pour puncheurs, une étape tortemueuse avec un final délicat puis une arrivée en côte. Mais pour se jouer la victoire ils devront contrôler les échappés, et après un repos et une étape de plaine ils seront certainement nombreux à tenter leur chance, le début d'étape risque d'être très rapide. Dans le final, les favoris devront également être à l'affût car que ces petites routes une cassure et vite arrivée, et la bosse finale, si on compte la première partie non répertoriée, est quand même longue de 4 km.
Le commentaire de JPO
Après 2014 et 2017, Bergerac accueille à nouveau le Tour de France. On pourra ensuite profiter des magnifiques paysages de la Dordogne et du Lot tout en profitant du relief, ce que les organisateurs n'avaient pas fait en 2017. La côte finale s'inscrit quant à elle dans cette tendance actuelle qu'à le Tour à aller chercher des arrivées en côte sur les hauteurs d'une ville, comme ça a été fait au Mont des Alouettes, à Mûr-de-Bretagne et à Cherbourg par exemple.
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Description de l'étape
Une étape bien compliquée, le départ accidenté devrait accoucher d'une grosse bagarre pour l'échappée et fatiguera les organismes. Après le sprint intermédiaire, on montera quasiment sans cesse jusqu'au col de la Croix Saint-Robert où, vu la très nlongue descente qui suit, certains coureurs pourraient être tentés d'anticiper la bagarre pour l'étape. Un favori pourrait également attaquer et profiter de l'appui d'un équipier placé à l'avant sur ces longues portions favorables. Quant à l'enchaînement final, il sera forcément spectaculaire, que ce soit pour l'étape ou pour le général, vu les pentes proposées et l'étroitesse des rues clermontoise empruntées.
Le commentaire de JPO
Oublié depuis 2011, voilà enfin de nouveau le département du Puy-de-Dôme sur la carte du Tour de France, qui plus est avec une très belle étape. Le col de la Croix Saint-Robert figurait d'ailleurs sur l'étape de 2011 remportée ar Rui Costa. Mais l'arrivée était placée 15 km plus loin à Superbesse, tandis que cette année les coureurs redescendront jusqu'à la plaine pour arriver chez Raphaël Géminiani après avoir notamment grimpé le célèbre Plateau de Gergovie.
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Description de l'étape
Les sprinteurs retrouvent un terrain à leur convenance, quelques difficultés sont placées tout au long de la journée mais ne devraient pas réellement les gêner.
Le commentaire de JPO
Nous avons là une étape qui emprunte des routes peu connues du milieu cycliste, bien que Paris-Nice y passe régulièrement. La course Paris-Vichy fut toutefois une course d'un jour importante lors de ses rares années d'existence, puisque des coureurs comme Félicien Vervaecke, André Leducq, Antonin Magne ou Roger Lapébie ont terminé sur le podium. Mâcon a accueilli à plusieurs reprises le Tour de France, le dernier passage datant de 2012, avec un départ pour une étape remportée par Thomas Voeckler qui, pour la première fois dans l'histoire de la grande boucle, empruntait le col du Grand Colombier.
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Description de l'étape
La dernière étape de montagne du Tour, et qu'elle étape ! La première partie relativement plate sera propice à une grosse lutte pour l'échappée. Le col de l'Aiguillon viendra ensuite fatiguer les coureurs, avec un pourcentage moyen trompeur puisqu'il cache une portion de 6 km à 10%. Viendra ensuite le Mont Salève et ses terribles pentes, qui feront littéralement exploser le peloton avant un final très accidenté vers Pontarlier. Pour l'étape comme le général, les écarts et le spectacle nserint au rendez-vous !
Le commentaire de JPO
Face au Zoncolan et à l'Angliru, devenus des mythes du Giro et de la Vuelta, le Tour de France cherche un col aux pentes hallucinantes, un col capable d'entrer dans la légende en seulement quelques passages. Pour cela, les organisateurs ont choisi de réaliser un crochet par la Suisse, un pays régulièrement visité par le Tour, et ce depuis l'avant-guerre puisque Genève était à l'époque régulièrement ville-étape. D'ailleurs, la dernière fois que le Tour est passé à Pontarlier, il s'agissait du départ de l'étape qui menait les coureurs vers les pentes de la station Suisse de Verbier où Contador avait maté la concurrence.
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Description de l'étape
Sur les derniers Tour de France, c'est toujours au lendemain du second repos que la bagarre pour l'échappée a été la plus violente quand on y repense. Alors on propose ici un départ sur une longue montée peu pentue, pour bien faire mal à tout le monde sans pour autant que les plus costauds se détachent, puis 100 km un peu accidentés qui devraient donner une lutte intense et assez longue pour former l'échappée. Puis voilà qu'arriveront déjà les dernières difficultés de la journée, dont le Mont Beuvray et ses terribles pentes. Les puncheurs souhaitant gagner devront attaquer ici, et certains leaders pourraient également profiter de cette côte très difficile puisque le final sera très rapide.
Le commentaire de JPO
Le Tour 2017 était le premier depuis plus de vingt ans à traverser les cinq massifs français, mais il y a bien plus que cinq massifs en France ! Derrière les deux grands que sont les Alpes et les Pyrénées puis le Massif Central, le Jura et les Vosges que l'on qualifie souvent d'"intermédiaires", le Morvan est un terrain de jeu intéressant, avec des paysages forestiers très appréciables, des petites routes et des montées avec du potentiel. C'est regrettable que le Tour y passe si peu, qu'il ait fallu attendre treize ans depuis l'étape d'Autun en 2007, qui montait notamment au Haut Folin et à la Croix de la Libération.
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Description de l'étape
Avec Paris, c'est l'étape la mieux taillée pour les sprinteurs sur ce Tour. Mais après trois semaines de course leurs équipes contrôler ont-elles si facilement les baroudeurs motivés pour aller chercher l'étape ? Pas sûr, tout dépendra du nombre de coureurs présents à l'avant. Attention également à d'éventuelles bordures si le vent souffle.
Le commentaire de JPO
Après le départ, l'unique côte de la journée nsera avant tout symbolique, mais ce petit crochet par Vézelay sera l'occasion d'offrir de belles images aux téléspectateurs vacant de suivre le cours de la Loire jusqu'à Orléans, où le Tour n'est plus passé depuis bien longtemps. On parle beaucoup d'un sprint, mais n'oublions pas qu'il y a encore dix ans de nombreuses étapes de plaine en troisième semaine étaient remportées par des baroudeurs au cours de ce que l'on appelait la remontée vers Paris. N'oublions pas non plus que la dernière fois qu'une grande course cycliste est arrivée à Orléans, il s'agissait de la première étape de Paris-Nice en 2012, et que Trop Boonen s'était imposé après une journée marquée par de nombreuses bordures.
Description de l'étape
Des secteurs empierrés sur le Tour de France, de surcroît en troisième semaine, c'est rauelaue chose d'original. Le début d'étape sera là pour voir une bagarre pour l'échappée, puis à partir du tiers de l'étape, on alternera entre secteurs non goudronnés et petites routes. Cela fera une belle sélection avant les 25 derniers km, où sont placées plusieurs côtes courtes et bien pentues, souvent précédées de relances, et les deux secteurs les plus difficiles. Ce final permettra de créer des écarts et sera spectaculaire !
Le commentaire de JPO
Malgré sa place historique dans l'histoire du cyclisme, puisqu'elle est la ville arrivée d'une des rares classiques créées au XVIIIe siècle encore existantes, Tours a du attendre l'après-guerre pour accueillir une étape de la grande boucle, avec une victoire de Jean Brankart en 1955. L'arrivée sera d'ailleurs jugée sur l'avenue de Grammont, arrivée historique de Paris-Tours.
Les secteurs 6 et 5 ont été empruntés sur la première étape de Paris-Nice 2016 (lien : https://cyclismepro.com/paris-nice-etape-1-conde-vesgre-vendome-arnaud-demare-remporte-sprint/paris-nice-2016-profil-etape-1), les secteurs 2 et 1 ont été empruntés sur Paris-Tours 2018 (lien : https://www.paris-tours.fr/fr/parcours-general), j'ai volontairement évité les secteurs les moins propres à cause de la polémique qu'ils ont créée, et en n'empruntant que ces deux-là après une étape qui aura fait la sélection normalement il n'y a pas de problème.
Photos des autres secteurs :
Secteur 8 (entrée et sortie)
Secteur 7 (entrée et un passage pas loin de la fin)
Secteur 4
Secteur 3 (entrée et sortie)
GPX http://www.openrunner.com/index.php?id=9308012 et http://www.openrunner.com/index.php?id=9385078 (GPX en deux parties pour cette étape, impossible de faire autrement avec la limite de points d'OR)
Description de l'étape
Voilà une très longue étape, avec des petites routes tout au long de la journée et un parcours extrêmement malplat en direction de Caen avec notamment la Suisse Normande dans le final. Si le profil ne fait pas si peur sur le papier, l'accumulation de petites côtes, la très probable grosse bagarre pour l'échappée puisque ce sera l'une des dernières occasions pour les baroudeurs et les équipes n'ayant pas encore gagné, et les petites routes où une cassure peut facilement survenir, rendront la journée bien difficile après trois semaines de course.
Le commentaire de JPO
Un peu comme Tours, la ville du Mans à du attendre les années 1950 pour apparaître sur la carte du Tour, en raison du parcours qui pendant plusieurs décennies épousait les frontières nationales pour réaliser un véritable tour du pays. On notera le passage par la Corniche du Pail, où se joue chaque année l'étape décisive du Circuit de la Sarthe, le passage symbolique par le Signal d'Écouves, point culminant de la Normandie, ainsi que le passage par la Suisse Normande qui offrira de belles images et un beau spectacle sportif.
GPX https://www.cronoescalada.com/index.php ... iew/511095
Description de l'étape
Et on termine avec une étape très particulière, un format sprint bien différent de ce qui est proposé habituellement, puisqu'on termine avec une journée très courte et accidentée. Les routes seront un peu plus larges que les jours précédents, même si certaines côtes comme celle d'Anfreville seront très étroites. L'étape peut paraître trop peu difficile sur le papier, mais certaines côtes comme Angerville et Bonsecours présentent des passages a 15%. Et avec le fameux bonus dernière étape (coureurs surmotivés pour gagner la dernière étape à leur portée, leaders n'ayant rien à perdre au général), l'intensité ne devrait jamais retomber.
Le commentaire de JPO
Si l'étape tournera autour de Rouen, avec entre autres le passage par la montée de Bonsecours rendue célèbre par le coup qu'y avait réalisé Robic en 1947, La ville ne sera pas pour autant ville étape. Elle est d'ailleurs relativement boudée par le Tour depuis une quarantaine d'années (elle a tout de même accueilli le grand départ de l'édition 1997 avec une victoire de Chris Boardman), alors qu'elle était un rendez-vous quasiment incontournable dans les années 1950 et 1960. Et n'oublions que Rouen restera à jamais la ville d'arrivée de la première course de fond de l'histoire du cyclisme, Paris-Rouen en 1869, remportée par James Moore.
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Description de l'étape
Comme d'habitude, le Tour s'achèvera avec la traditionnelle étape des Champs-Élysées, où les sprinteurs pourront se disputer le plus beau des sprints... À moins qu'un finisseur ne les surprenne comme plus aucun ne l'a fait depuis Vinokourov en 2005 !
Le commentaire de JPO
Si le départ fictif est donné de Versailles pour cette ultime étape, le départ réel aura lieu à Chaville, qui a accueilli l'arrivée de la classique Blois-Chaville (Il s'agissait en fait de Paris-Tours qui, à l'époque, a connu plusieurs changement de parcours e de nom) dans les années 1980. Laurent Fignon perdit notamment cette course d'une bien triste manière en 1982, alors qu'il était seul en tête sa pédale se brisa net ! On montera ensuite la côte du pavé des Gardes, qui offre un superbe panorama sur Paris. Cette ascension est avant tout symbolique puisque le classement de la montagne sera probablement déjà joué, mais à une époque le haut des Champs-Élysées était parfois répertorié, car les organisateurs s'imposaient la contrainte de placer au moins un GPM sur chaque étape.