1ère étape : NICE – NICE (130km)Pour débuter ce Tour, une courte et dynamique étape le long des côtes de la Méditerranée, avec, à noter, un triple passage sur la promenade des anglais !!
L’étape se déroulera comme suit : départ de la promenade des Anglais, direction Roque-Brune où on fait demi-tour direction Nice et sa promenade des Anglais. Mais on prolonge jusqu’à Antibes où on fait demi-tour jusqu’à Nice pour l’arrivée sur la promenade des Anglais. A noter qu’à part la longue avenue de la promenade des Anglais, aucune route ne sera prise en double sens.
Première partie d’étape légèrement accidentée, avec la montée de la Turbie classée en 4e catégorie. Puis la 2e partie d’étape sera entièrement plane.
Sprint massif en vue.
2e étape : NICE – ISOLA 2000 (140km)2e jour et on attaque la haute montagne. Les alpes du sud souvent oubliées sont mises à l’honneur. Pour ce 1er jour, on aura probablement une course de côte dans la montée d’Isola. Mais celle-ci peut suffire à créer les premiers écarts entre les leaders.
3e etape : JAUSIERS – MENTON (182km)Suite de la haute montagne dans les Alpes du sud. On commence par le toit de la France avec la cime de la Bonette. Mais la différence se fera surement plus tard, dans le difficile col de Turini, dont la descente est coupée en 2 par le petit col de castillon
4e étape : CANNES – MARSEILLE (176km)Voilà, les Alpes sont finies. Cette étape traversera l’arrière-pays provençal et devrait se jouer au sprint. Les derniers kilomètres passeront sur la route des calanques pour un peu de tourisme télévisuel. Et les petites bosses devraient permettre à des courageux de tenter leur chance en échappés
5e étape : MARTIGUES – MONTPELLIER (185km)Etape de transition s’il en est, où on n’a pas grand-chose à attendre … sauf si le vent est de la partie. Et là, attention aux bordures !! Sinon, sprint massif en vue.
Les 185km sont atteint grâce à un détour jusqu’à Marignane en début d’étape pour visiter les bords de mer et de l’étang de Berre.
6e étape : LUNEL – MILLAU (200km)Etape promise aux baroudeurs dans les jolies Cévennes.
J’avoue ne pas avoir la connaissance suffisante pour tracer une étape qui reprend les cols les plus intéressants de cette région. J’ai donc tracé un profil « pour l’exemple » mais bien des personnes sont capables de mieux !!
7e étape : CASTRES – AUCH (170km)Etape casse-pattes qui traverse le midi d’Est en Ouest. Pas de difficulté majeur toutefois, la victoire du jour devrait donc se disputer au sprint.
8e étape : PAU – HAUTACAM (146km)On attaque les Pyrénées par un grand classique, le départ de Pau. Puis un passage par le Tourmalet pour arriver au sommet d’Hautacam. Etape courte, inutile d’ajouter des km pour rien puisque tout se jouera dans la montée finale. On a quand même 2 cols HC au programme, ce n’est pas rien.
9e étape : PAU – St JEAN PIED DE PORT (213km)La voilà la grande et belle étape de montagne de l’année. 213 km de montées et descentes dans des cols très peu vus, surtout les derniers dans le Pays-Basque. Du pourcentage, des petites routes, des enchaînements de cols, il y a tout ce qu’il faut pour avoir du spectacle.
Par contre, là aussi, j’avoue ne pas bien maîtriser la géographie des cols basques. J’ai essayé de tracer une belle étape avec les cols importants à ne pas rater mais je sais qu’il est possible de faire encore mieux. N’hésitez pas à me dire ce que j’ai pu louper de beau (- ; Je sais aussi qu’il peut y avoir des cols que je n’ai pas pris du meilleur coté mais ça peut aussi être un choix par rapport à la globalité de l’étape
10e étape : ROYAN – NIORT (165km)Après un transfert le long de l’atlantique et une journée de repos en Charente-Maritime, on repart sur une étape plate, d’abord à découvert le long des bords de mer puis qui retrouve de la végétation dans le marais poitevin.
Un sprint massif semble inévitable
11e étape : CLM : PARTHENAY – BRESSUIRE (42km)Un CLM mal plat, des faux-plats montants et descendants mais pas de vraies cotes, de longues lignes droites, il va falloir de la puissance pour s’imposer. Les grimpeurs vont prendre chers.
Après, je vous avoue, je me suis fait plaisir avec ce CLM puisqu’il relie les 2 villes où j’ai passé ma scolarité. Je voulais même le faire passer dans la commune où j’ai vécu pendant 20 ans mais ça obligeait à couper la route nationale et donc à bloquer la circulation de toute la région (- ;
12e étape : CHATELLERAULT – MONTLUCON (185km)Rien de particulier à signaler. Un sprint massif en vue. Ce n’est pas le petit relief de l’allier qui va me faire mentir.
A moins que le vent nous offre une ré-édition du Tours/St Amand de 2013…
13e étape : MONTMARAULT – AMBERT (204km)Ici commence ce que j’appelle les étapes de la dernière chance. Ce ne sont pas des étapes avec des difficultés exceptionnelles mais ça offre quand même un terrain de jeu propice aux attaques et aux tactiques d’équipe pour ceux qui voudraient renverser le général, ou tout au moins faire un rapproché.
Pour cette première étape de la dernière chance, on a le col du Béal au menu par son côté le plus difficile, suivi de 3 petits cols pour rejoindre la ligne d’arrivée sans perdre le bénéfice d’une éventuelle attaque.
14e étape : MONTBRISON – VILLEFRANCHE/SAONE (189km)Une étape volontairement allégée par rapport à ce que la région offre de difficultés. Au départ, je voulais tracer un petit LBL sauce beaujolais. Mais je me suis ravisé, pour laisser souffler les concurrents en vue du lendemain, ou plutôt parce que je sais que l’étape du lendemain aurait de toute façon bloqué toute motivation des coureurs de se lancer à l’offensive. Avis aux baroudeurs d’en profiter.
15e étape : VILLEFRANCHE/SAONE – LE BOURGET DU LAC (179km)Le retour du Mont du Chat. Mais j’ai essayé de le placer de manière à ce qu’il soit considéré comme inévitable par les concurrents, c’est-à-dire après les Alpes et Pyrénées. Cette fois, il est le dernier gros col du Tour, donc c’est la dernière vraie chance pour les grimpeurs de faire la différence à la pédale, d’homme à homme.
J’ai placé avant ça un premier col 1ere caté histoire de s’échauffer, puis un 2e caté juste avant le Chat, si jamais des gars ne voulaient pas attendre le pied du monstre.
Et cette fois, pas de plat après la descente, Bardet ne se fera pas rattraper lol
16e étape : NANTUA – METABIEF MONT D’OR (171km)Après une journée de repos bien méritée, les coureurs reprennent la route pour traverser le Jura. Si le départ et l’arrivée sont en France, une grosse partie de l’étape se fera en Suisse.
Une première partie d’étape plutôt plate, puis l’enchainement des 2 cols de 2e caté pour lancer les stratégies et la montée finale pour achever la bête. Cette montée finale est courte mais raide. C’est un peu une copie de la PDBF. Mais placée en 3e semaine, les écarts peuvent être importants. Surtout que derrière ça, les possibilités de reprendre du temps ne sont plus nombreuses. Il va falloir aller au mastic.
17e étape : CHAMPAGNOLE – VESOUL (157km)Etape de transition entre le Jura et les Vosges, toute plate, promise aux sprinteurs. Enfin, ce qu’il en reste….
Le but de cette étape plate est d’avoir un jour de repos après chaque étape potentiellement décisive. Pour que les coureurs ne se pose pas trop la question du lendemain quand il s’agit de passer à l’offensive : étape light de Villefranche après le Béal, journée de repos après le Mont du Chat et là, journée de transition après le Jura et avant les Vosges. Aucune excuse ne sera permise !!
18e étape : MONTBELIARD – St DIE DES VOSGES (193km)Les Vosges. 5 cols de 2e catégorie. Certains très pentus. D’autres en enchainement. Un terrain de jeu idéal pour les grandes offensives. Surtout que pour le coup, on est vraiment à l’étape de la dernière chance. Ça ne bougera peut-être pas dès le Grand Ballon mais les enchainements qui suivent peuvent/doivent faire très mal. Si ce n’est pas pour la victoire finale, que ça le soit au moins pour un podium.
19e étape : TOUL – CHATEAU-THIERRY (214km)On approche de la fin du Tour. Cette longue étape sans difficulté va mettre à rude épreuve les nerfs des coureurs qui n’ont surement pas envie de faire plus de 5h de selle à ce moment-là. Et que dire des nerfs des téléspectateurs … lol
Mais c’est le but du jour, trouver de la difficulté par le kilométrage.
Et puis l’intérêt de cette étape réside dans son final puisque la ligne d’arrivée sera placée en haut de l’avenue de Soissons, après une montée quasi rectiligne de 1,8km à 7,3% et des passages à plus de 10%. Il faudra être costaud pour gagner l’étape. Et ce genre de sprint au bout de 3 semaines peut aussi créer des écarts chez les leaders. Il ne faudra pas être dans un jour sans !!
20e étape : SOISSONS– ROUBAIX (190km)Je vous ai vendu l’étape des Vosges comme dernière étape de la dernière chance. Je vous ai un peu menti… La voilà la dernière chance. Une étape de pavés le dernier samedi du Tour. Avec, comme en 2018, beaucoup de pavés. Le but est simple et clair : offrir aux coureurs la possibilité de faire des écarts. Quand les pavés ont lieu en première semaine, les gars sont toujours sur la défensive, à plutôt chercher à éviter les chutes et les crevaisons plutôt qu’à gagner du temps. Ici, pas de question à se poser. C’est la dernière chance. Ça passe ou ça casse. Que faire pour le maillot jaune si ses adversaires attaquent : rouler au risque de tomber ou les laisser partir pour mieux gérer ? Cruel dilemme !!
Je n’ai pas tracé l’étape, je ne maitrise pas du tout la géographie des secteurs pavés. Mais j’ai en tête une étape similaire à cette année avec 20 à 25 kms de pavés répartis en 10 ou 12 secteurs, en évitant les secteurs « meurtriers » comme la tranchée d’Arenberg par exemple. Le Tour, c’est le Tour. Paris-Roubaix, c’est Paris-Roubaix (-;
21e étape : PONTOISE-PARIS CHAMPS-ELYSEES (130km)Je n’ai jamais été fan de cette dernière étape du Tour. Mais le Tour ne serait pas le Tour sans ses boucles finales sur les Champs.
Bilan : 3560kms, 29 cols (6HC, 11 de 1ere, 12 de 2e)