Tour de Vénétie
Vicenza - Verona : 240 km
4500 mètres de dénivelé positif
La première moitié de course est faite pour animer l'échappée, taper dans les jambes et déjà dégager des équipiers pas en forme en fin de saison, via notamment un début de première montée très violent.
Une partie plus plane à la mi-course amène les coureurs vers le Lac de Garde. On sort du rivage pour aller chercher une montée au début très violent, pour reprendre l'écrémage, avant d'aller vers la montée de Punta Veleno, dont la pente suffira à en mettre de partout (le Tour du Trentin y était déjà arrivé).
Au bas de la descente, il reste encore près de 60 kilomètres, mais une pente si brutale pendant si longtemps aura fait de gros écart et une course de gestion tactique commencera alors, dans une section plus ou moins plate.
Dans le final, deux dernières côtes permettront aux puncheurs d'attaquer. Cependant, tout n'est pas fait pour leur assurer la gagne, puisque la course s'achève sur une ligne droite de 3 kilomètres.
Pour s'imposer, il faudrait donc cumuler des aptitudes de grimpeur (Punta Veleno), de puncheur (côtes courtes du final), de rouleur (longues portions de transition et final), voire de sprinteur. Bref, c'est l'homme le plus fort du peloton en fin de saison qui devrait s'imposer.
Tour de Ligurie
Genova - Imperia : 250 km
4000 mètres de dénivelé positif
Course plus longue et moins pour grimpeurs que la première. Jusqu'à 60 kilomètres de l'arrivée, sauf la Manie, ce sont des cols plutôt roulants, mais assez longs. A noter que la première moitié du premier col coïncide avec le Turchino, pris dans l'autre sens que dans la Primavera.
Ici, moins une course d'usure et un profil plus contemporain, avec des grandes difficultés situées à 50 et 35 kilomètres de l'arrivée. C'est tôt et tard à la fois, mais la fatigue cumulée de la saison et la course y assure des défaillances, avec éventuellement quelques surprises.
Il faudrait y attaquer absolument pour les puncheurs, car on ne retrouve plus de portions aussi difficile dans le final.
Ce final est une autre protion de la Primavera, celle des Capi. Mele, Cervo et Berta sont empruntés et évitent d'avoir une route vraiment plate. Le Capo Berta est le plus difficile et le dernier sur le parcours. Un homme seul pourrait y peiner face au retour d'un groupe et s'il sont plusieurs en tête, qu'il y en ait 2 ou 20, on y aurait des attaques. Il permet ainsi d'assurer un final à suspense.
Ce parcours peut paraître plus facile, mais il propose quand même 250 kilomètres et 4000 mètres de dénivelé et il ne faudrait pas négliger les efforts cumulés de la saison, avantageant grandement les attaquants sur des coureurs rapides et attentistes, du fait de l'usure rapide de leurs équipiers dans ces courses de fin de saison.