| | Liste des étapes | |
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1ère étape | | Florence | 9 km |
2ème étape | | Sienne > Montalcino | 191 km |
3ème étape | | Pise > Gênes | 198 km |
4ème étape | | Savone > Briançon | 231 km |
5ème étape | | Briançon > Bourgoin-Jallieu | 201 km |
6ème étape | | Mâcon > Château-Chinon | 165 km |
7ème étape | | Nevers > Sens | 183 km |
8ème étape | | Fontainebleau > Compiègne | 141 km |
9ème étape | | Chauny > Saint-Amand-les-Eaux | 183 km |
Journée de repos | | département du Nord | |
10ème étape | | Lille > Roubaix | 22 km |
11ème étape | | Arras > Dieppe | 196 km |
12ème étape | | Étretat > Caen | 187 km |
13ème étape | | Bayeux > Saint-Hilaire-du-Harcouët | 162 km |
14ème étape | | Dinan > Plouay | 272 km |
15ème étape | | Châteaulin > Plougastel-Daoulas | 55 km |
Journée de repos | | transfert aérien de Brest à Pau | |
16ème étape | | Pau > Lac de Payolle | 187 km |
17ème étape | | Saint-Gaudens > Carcassonne | 177 km |
18ème étape | | Carcassonne > Montpellier | 144 km |
19ème étape | | Nîmes > Mont Ventoux | 112 km |
20ème étape | | Digne-les-Bains > Pra-Loup | 148 km |
21ème étape | | Jausiers > Nice | 222 km |
Distance totale : 3 386 km
7 étapes de plaine (3 en première semaine, 2 dans les deux autres)
6 étapes "accidentées" (accidentées, aux chemins blancs ou aux pavés)
5 étapes de haute montagne (1 le quatrième jour, les autres en dernière semaine, dont les 3 dernières étapes)
3 étapes contre-la-montre individuel (prologue, moyen et long, cumulant 86 kilomètres)
Moyenne journalière de 183,3 km pour les étapes en ligne.
6 étapes en ligne de moins de 170 km, dont 4 de moins de 150 km
4 étapes de plus de 200 kilomètres, dont un maximum de 272 km et 222 km le dernier jour.
18 cols (dont 8 "hors catégorie") sont répertoriés au classement de la montagne.
Ils sont répartis sur 8 étapes, mais la moitié d'entre eux sont lors du dernier weekend.
En plus de cela, 43 côtes sont répertoriées pour ce classement.
Un seul pays étranger est visité : l'Italie pendant les 4 premières étapes, avec les régions Toscane, Ligurie et Piémont.
30 départements Français seront visités : Hautes-Alpes, Isère, Saône-et-Loire, Nièvre, Yonne, Seine-et-Marne, Oise, Aisne, Nord, Pas-de-Calais, Somme, Seine-Maritime, Eure, Calvados, Manche, Côtes-d'Armor, Ille-et-Vilaine, Morbihan, Finistère, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Ariège, Aude, Hérault, Gard, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes.
Le Tour passera par les régions Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Île-de-France, Hauts-de-France, Normandie, Bretagne, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et reviendra en Provence-Alpes-Côte-d'Azur, soit 9 des 12 régions administratives continentales, tout en passant à seulement kilomètres des 3 autres régions.
Le tracé général a été voulu pour être assez atypique. Profiter de la montagne avec le départ d'Italie pour mettre des grands cols très tôt, avant d'attendre longuement pour revenir à la montagne.
Cette montagne est moins nombreuse, mais plus concentrée, afin de s'assurer que celles-ci soient plus belles.
La part du contre-la-montre est revue à la hausse. Après tout, ces dernières années ont montré que les grimpeurs savaient creuser beaucoup en montagne, donc il n'y a pas de raison de rester à des distances de juniors.
Par ailleurs, l'endurance est redevenu un critère de choix, avec une étape très longue en cours de Tour et une ultime étape également longue.
Étape par étapehttps://ridewithgps.com/routes/41344012 Le Tour s'ouvre par un contre-la-montre inaugural mettant en avant le patrimoine de Florence. Le côté sportif n'est pas mis de côté pour autant avec un passage au sud de l'Arno vers le fort du Belvedere et un passage bien raide (avec 250 mètres à plus de 10 %) et une descente avec quelques larges lacets. Le tout entre quelques portions plus roulantes, un grand rouleur devrait prendre la tête du général.
La distance reste limitée et les écarts ne seront pas très grands, mais il y aura déjà une première hiérarchie établie. Peut-être qu'un favori sera déjà en jaune.
RAS.
Pour la forme, la côte du Belvedere est répertoriée. Elle est très courte, mais cela offrira un premier maillot à pois.
https://ridewithgps.com/routes/41344013 Première étape en ligne et déjà un très gros morceau, avec près de 70 kilomètres de chemins blancs empruntés par la classique éponyme pour par le Giro en 2011. Le placement sera primordial tout au long de l'étape. L'ordre des voiture déterminé par le contre-la-montre la veille aura son importance. La tension et l'élimination par l'arrière auront un rôle crucial tout au long de la journée. Par l'avant, le secteur de Castiglion del Bosco, le plus long et le plus difficile par sa pente dans la première partie, pourra offrir un grand dénouement à cette étape.
L'adage "le Tour ne se gagnera pas, mais il peut se perdre" a toute sa place ici. Il faudra être serein et bien entouré chez les leaders tout au long de la journée. L'importance d'une équipe solide devrait se faire ressentir. Un puncheur-grimpeur pourrait tenter sa chance pour prendre un petit avantage dans le dernier secteur.
RAS, si ce n'est le sprint intermédiaire placé très tôt.
Même si quelques petites côtes auraient pu être listée, la catégorisation unique dans le dernier secteur permettra au coureur y passant en tête d'avoir le maillot à pois à l'issue de l'étape.
https://ridewithgps.com/routes/41344014 Par la carte, on a l'impression d'une balade le long de la Méditerranée. Cependant, la côte Ligurienne très escarpée proposera à plusieurs reprises des passages au-delà de 10 %. De quoi mettre un peu le bazar dans le peloton. Pas de quoi chambouler le classement général, mais certains sprinteurs pourraient manquer à l'arrivée. Par ailleurs, quelques baroudeurs pourraient essayer de profiter du terrain pour aller se jouer l'étape, très indécise avec des équipiers encore globalement frais.
Mise à part la vigilence dans les descente, pas de problème à prévoir ici. Sauf échappée laissée à l'avant, le maillot jaune ne devrait pas changer d'épaules.
Certains coureurs complets auront déjà des points. Comme la veille, le sprint intermédiaire est placé très tôt. Les purs sprinteurs pourraient y prendre des points. À l'arrivée, il y a plus de quoi ravir les sprinteurs plus complets qui auront moins subi la journée.
Avec la multitude de petits cols, de côtes et et de capi en tout genre, les baroudeurs du jour auront l'occasion de se jouer le port du maillot à pois.
https://ridewithgps.com/routes/41344015 Entrée en France sur une étape de montagne marathon, avec une longue vallée au départ bien accidenté pour lancer une belle échappée devant, puis la vallée avant l'interminable Agnel. Les chiffres sur le profil peuvent être différents selon où on place le pied. En gardant la fin, on a un terrible 10 km à 10 %. En voulant mettre en avant la longueur, on a 50 km à 5 %. Si cela fera déjà un gros ménage, on aura ensuite l'Izoard à gravir, par son mythique versant de la Casse Déserte. Et comme si cela ne suffisait pas, après 230 kilomètres de course, l'arrivée est située au sommet d'une bosse de 1,8 km à 6 %, via des passages à plus de 13 % au niveau de la flamme rouge. Bref, un énorme morceau de montagne, très tôt dans la course.
Il sera impossible de se cacher ici. On perdra à coup sûr quelques favoris annoncés à coup de défaillance. Les deux passages très haut en altitude pourront se faire sentir, dans une étape à environ 4 800 mètres de dénivelé positif dans une journée aux très longues heures de selle, où l'endurance sera importante. Pas forcément le terrain aux grandes offensives aussi tôt dans la course, mais de quoi faire de gros écarts pour les perdants.
Toujours pas de grand cadeau pour les sprinteurs en ce début de Tour pour le maillot vert. Il faudrait réussir à accrocher l'échappée pour marquer des points en milieu d'étape.
Avec deux cols hors catégorie, de très gros points sont à distribuer ici et un baroudeur-grimpeur a de quoi faire un gros coup dans l'optique du Grand Prix de la Montagne, dès cette 4ème étape.
https://ridewithgps.com/routes/41344016 Sortie de massif pour baroudeurs, avec le départ assez particulier par le Lautaret, avant un passage par quelques côtes. On ne cherche pas à avoir un tracé trop dur, ni trop facile pour autant. De quoi laisser filer et récupérer après une journée éprouvante. Pour les baroudeurs à l'avant, il faudra avoir grimper, passer les côtes plus raides, être rapide et surtout intelligent, dans une étape au final assez rapide et aux côtes assez loin de l'arrivée.
Sauf coureur qui reprendrait une dizaine de minutes pour se replacer, rien de particulier ici.
Toujours pas un moment pour les sprinteurs, sauf pour ceux qui parviendraient à se glisser dans l'échappée.
Total assez bas par rapport à la veille, mais si le classement est serré, l'étape du jour pourrait relancer un concurrent.
https://ridewithgps.com/routes/41344017 On continue avec les étapes accidentées, mais dans un autre style. Ici, l'étape n'est pas assurée aux baroudeurs et un puncheur pourrait bien la vouloir. L'étape est plus courte, donc a priori plus nerveuse. Le passage dans le Haut-Folin, sommet du Morvan, pourra permettre de rouler vite sur une longue montée, avant le final proposant un sprint en bosse. Cela ne monte pas énormément, mais sur suffisamment de distance pour écarter les purs sprinteurs.
Le général ne sera pas chamboulé, mais des cassures pourraient avoir lieu dans la côte finale, selon les attaques.
De quoi encore favoriser les coureurs complets sur les sprinteurs. Le sprint intermédiaire est placé tôt, après une heure de course et les deux premières côtes. L'échappée serait donc a priori déjà devant, sauf si ça part dans tous les sens et que de ce fait ça ne part pas.
Quelques côtes au cas où, mais on se lance vers une transition où le maillot à pois ne devrait pas bouger pendant une semaine et demi.
https://ridewithgps.com/routes/41344018 Fausse étape de plaine si on regarde la carte. C'est plat toute la journée, ou presque, sauf une côte au lancement pour l'échappée et dans le final. Saur les hauteurs de Paron, il y aura de quoi bien animer le final, sur un enchaînant de route tournicotant dans tous les sens et développant jusqu'à respectivement 9 %, 14 % et 10 %. De quoi bien animer le final, avant seulement 2,5 kilomètres plats en fin d'étape.
L'étape propose un final où il sera possible d'attaquer. Pas de grand chamboulement à prévoir, mais pourquoi pas un coup de folie d'un bon puncheur.
De quoi continuer à lancer le match entre sprinteurs et coureurs complets. Certains sprinteurs passeront les bosses. Certains pas. Il y aura peut-être encore des coureurs devant après les bosses. Il y aura peut-être peu d'échappés au sprint intermédiaire. Bref, de quoi permettre à certains sprinteurs de combler un manque, tout en laissant les coureurs complets gérer leur avance cumulée depuis le début.
RAS, la première côte sert juste à lancer l'échappée si ce n'est pas déjà le cas et les dernières serviront plus au gain de l'étape.
https://ridewithgps.com/routes/41344019 Cette fois on a une vraie étape de transition sans difficulté. Les passages boisés dans l'étape annihilent même la possibilité de bordure. C'est plat, sans difficulté et assez court : enfin une étape pour les purs sprinteurs. À noter que c'est l'occasion de passer par l'Île-de-France, à défaut de pouvoir rouler dans Paris cette année.
Un virage en descente à 17 km de l'arrivée, sinon globalement longiligne, sauf un virage serré à 1,8 kilomètres de l'arrivée. Tels sont les seuls pièges de l'étape.
Entre le sprint intermédiaire derrière a priori peu d'échappés et un sprint impérial après une très longue ligne droite finale, les purs sprinteurs auront de quoi revenir dans le match pour le maillot vert.
RAS, les côtes ne sont là que pour quelques primes afin de motiver quelques petites équipes à aller devant.
https://ridewithgps.com/routes/41344020 17 secteurs et près de 35 kilomètres de pavés : on a un vrai petit Paris-Roubaix dans cette dernière étape avant la première journée de repos. La tension sera à son paroxysme pendant une centaine de kilomètres de course, sur des secteurs tous empruntés ces dernières années par la reine des classiques (à l'exception du pavé d'Haspres, mis de côté depuis 2004, mais emprunté par le GP de Denain et cellui de Millonfosse, emprunté sur le Tour 2022). L'étape pourrait presque être un morceaux de la classique de Troisvilles à Sars-et-Rosières, avant de bifurquer vers la droite pour aller chercher un ultime pavé dans cette étape. Si les pavés d'Haveluy et de Sars-et-Rosières pourront être les juges de paix, la fin de course gardera une saveur particulière avec 6 derniers kilomètres asphaltés sur une zone avec une vingtaine de virages, de quoi ne pas avantager du tout un peloton face à quelques coureurs offensifs.
Certains perdront peut-être le Tour ici. D'autres sauront être offensifs au bout moment et tirer avantage de ce parcours si particulier. Après déjà de la montagne, certains grimpeurs ne seront plus là pour se battre et la sélection s'opérera différemment des derniers pavés sur le Tour. Mais comme toujours, on devrait avoir une étape grandiose.
Même si ce n'est pas pour les purs sprinteurs, les plus flahutes d'entre eux marqueront des points à l'arrivée. Par ailleurs, le sprint intermédiaire est placé tôt, avant les pavés, là où se situe la ligne d'arrivée à Saint-Quentin en cas d'arrivée, après un petit faux-plat montant.
RAS. La côte est juste là pour la forme, pour jouer sur le placement à proximité du premier pavé.
https://ridewithgps.com/routes/41344021 La course reprend par un contre-la-montre individuel globalement plat (même s'il y a le faux-plat montant du Boulevard Clémenceau dans les rues d'Hem en fin de course). C'est globalement court, mais suffisant pour envoyer les Watt. À noter un final atypique avec un demi-tour de piste sur le mythique vélodrome de Roubaix.
Après le repos, de quoi lancer la deuxième semaine. Ce n'est a priori pas celle des favoris du général, mais il y a de quoi faire quelques écarts ici, dans un chrono pour purs rouleurs, entre relances et lignes droites sans dénivelé.
RAS.
RAS.
https://ridewithgps.com/routes/41344022 La transition vers les Pyrénées se lance par la Normandie avec une étape bien accidentée. À noter que les dernières bosses ne sont pas référencées, ne faisant que 1,7 km à 4,4 %, 700 mètres à 5,2 % et 1 km à 5 %, mais elles développent toutes des pentes à plus de 7 % (voire près de 10 %). Un beau terrain d'offensive. Reste à voir si cela sera juste pour les baroudeurs ou si quelques puncheurs sont motivés dans le peloton.
RAS, sauf si ça bouge un peu dans le final.
RAS, sauf présence dans l'échappée ou si l'équipe d'un sprinteur complet cadenasse.
RAS, les côtes répertoriées sont là pour offrir des primes aux baroudeurs.
https://ridewithgps.com/routes/41344024 Simple transition pour sprinteurs et pour téléspectateurs, avec l'occasion de voir le pont de Tancarville, le pays d'Auge et les plages du débarquement en fin d'étape. Côté sprotif, on évite les côtes et on cherche une approche pour sprinteurs. Si l'étape est une comparaison naturelle avec Compiègne, le final est cette fois bien plus tortueux, avec plusieurs virages et ronds-points. Ils restent cependant prenables à haute vitesse (via leur angle, leur courbure et la largeur de la route), mais le placement y sera très important, avant une ligne droite finale de seulement 300 mètres (à noter un danger un peu limité par un dernier kilomètres en léger faux-plat montant, du plat au 2 %, réduisant de peu la vitesse au niveau des courbes, entre les relances).
RAS.
De quoi bien bouger le classement en continuant d'offrir aux sprinteurs l'occasion de remonter.
RAS, sauf une petite 4ème catégorie pour une prime.
https://ridewithgps.com/routes/41344025 La transition Normande continue avec une nouvelle journée touristique, via Coutances et le Contentin, avec une vue sur la baie du Mont-Saint-Michel. Sportivement, on a de nouveau une étape pour sprinteurs, mais avec une côte dans le final sur les terres de Daniel Meangeas, puis une approche tortueuse de la ville d'arrivée, avant de mener à une ligne droite finale de plus de 3 kilomètres, d'abord rapide en descente, necessitant un bon placement dans les rues plus étroites auparavant, avant sur le plat un rond-point menant à une portion plus plate avant de remonter légèrement dans le dernier kilomètre : 500 mètres à 3 % avant un replat de 200 mètres.
RAS, sauf la tension dans le final.
Troisième étape pour sprinteurs et une troisième approche différente. Après l'absence de piège et une longue ligne droite dans le final, puis une plus belle approche avant des derniers kilomètres techniques, on a cette fois une approche bien technique avant une longue ligne droite finale. De quoi en proposer pour tous les types de sprinteurs et de trains.
RAS, encore juste des primes pour les baroudeurs.
https://ridewithgps.com/routes/41344026 Vers la Bretagne à présent et on rend ses lettres de noblesses à l'endurance dans le Tour de France : plus de 270 kilomètres dans une étape de la deuxième semaine. L'étape en elle-même n'est pas forcément insurmontable, mais il faudra affronter de très longues heures de selle. Pour la forme, le patrimoine cycliste Breton est mis à l'honneur, avec la ville de Louison Bobet et les côtes de Cadoudal et de Mûr-de-Bretagne. Après ce qui aurait déjà été une longueur record sur 235 kilomètres, les coureurs font une boucle au nord de Plouay, via la bien connue côte du Lézot (non-répertoriée), avant deux côtes plus raides et longues au nord de Plouay, pour revenir sur une route plus large vers Plouay avec la célèbre Ty Marec. Rien ici n'est insurmontable, mais il y aura énormément de fatigue et il faudra résister à tout cela pour aller gagner l'étape.
RAS a priori, mais certains endurants pourraient peut-être aller secouer la course dans le final, même si cela reste improbable
Le sprint intermédiaire pourra être l'occasion pour certains de prendre des points. Sinon, il faudra résister aux bosses, aux kilomètres et éventuellement aux baroudeurs pour aller marquer des points sur la ligne, où tout type de final est envisageable.
Beaucoup de côtes, mais a priori pas ce qui relancera la course aux pois.
https://ridewithgps.com/routes/41344027 Dernière étape avant le repos (transfert aérien de Brest à Pau) et troisième contre-la-montre de la course. Cette fois c'est long et c'est bien accidenté, de quoi offrir aux rouleurs un exercice solitaire d'un peu plus d'une heure, ce qui est devenu trop rare dans le cyclisme moderne. À noter le départ dans la longue côte en ligne droite de Stang ar Garront. De quoi se mettre tout de suite dans le bain.
La semaine a pu être relativement tranquille pour les favoris du général, mais là, il faudra être à 100 % sur un terrain pas facile, long, avec quelques passages techniques et d'autres plus bourrin, avec du dénivelé et un peu de pente.
RAS.
RAS.
https://ridewithgps.com/routes/41344029 Le transfert aérien classique de la première journée de repos a cette fois eu lieu dans la deuxième et on reprend avec de la montagne. Pas le temps de se trélasser dans une étape cumulant les deux grands cols des Pyrénées, avec Marie-Blanque comme hors d'oeuvre avant l'enchaînement Aubisque-Tourmalet. Les purs grimpeurs auront l'occasion de revenir sur le devant de la scène, notamment par le Tourmalet. À noter qu'après la descente de ce dernier, les 8 kilomètres de Sainte-Marie-de-Campan au Lac de Payolle proposent une pente moyenne de plus de 3 %. Tout ne se limitera donc pas aux cols.
La lutte pour la victoire finale n'est pas encore dans la dernière ligne droite à proprement parler, mais les grimpeurs ne devront pas manquer cette occasion de briller, comme celles-ci sont volontairement rares dans ce Tour de France. Cependant, lorsqu'elles sont là, elles sont belles et le Tourmalet est tout à fait approprié aux luttes épiques.
Le sprint intermédiaire est volontairement placé après Marie-Blanque, pour ne laisser que des coureurs intéressés et complets aller prendre un maximum de points via l'échappée, alors que les purs sprinteurs auront les journées suivantes.
Le maillot à pois reviendra au centre des attentions dans cette étape, avec beaucoup de points à pourvoir, avec une semaine où les grimpeurs ont pu se sentir en disette.
https://ridewithgps.com/routes/41344030 Le milieu de la semaine va offrir deux dernières étapes aux sprinteurs. L'occasion pour les favoris du général de récupérer avant leurs derniers efforts. Celle-ci, en pure transition vers les Alpes, amènera les coureurs à Carcassonne avec le même final que ces dernières années, avec le passage très technique à 4 kilomètres de l'arrivée au niveau de ronds-points, avant un ensemble gérable plus facilement vers la ligne d'arrivée et juste un dernier virage serré dans le final, mais suffisamment large pour ne pas poser de problème.
RAS.
La dernière ligne droite pour le maillot vert avec de précieux points pour les sprinteurs.
RAS.
https://ridewithgps.com/routes/41344031 L'enchaînement en transition continue. Une journée courte et un nouveau sprint en perspective, avec un final identique à celui des dernières arrivées à Montpellier.
RAS.
Ultime occasion pour les sprinteurs. La première semaine n'était pas pour eux. Là, ils ont deux journées consécutives. La suite sera à la défense contre des coureurs plus complets ou aux sprints intermédiaires.
RAS. Pas même une côte pour la forme comme la veille tellement c'est plat.
https://ridewithgps.com/routes/41344032 C'est la seule course de côte de l'épreuve (et la seule arrivée en haute altitude), mais quelle course de côte. Sur une étape très courte, le peloton mettra à peine plus de 2 heures à arriver au pied du Ventoux, pour lancer le triptyque final des Alpes et du Tour de la plus belle des manières.
La course de l'étape et du général sera la même ici. Match violent entre les purs grimpeurs sur une des montées les plus difficiles de France. Un terrain parfait pour que les purs grimpeurs prennent du temps à leurs adversaires.
Le sprint intermédiaire est placé très tôt dans l'étape. S'il y a encore match pour le maillot vert, cela pourra tendre un peu plus le début d'étape.
Les baroudeurs-grimpeurs seront a priori bien placés avant cette étape. Ici, les favoris du général marqueront de gros points et certains d'entre eux viendront se placer ou se replacer comme candidats potentiels.
https://ridewithgps.com/routes/41344034 La distance augmente un peu et la difficulté aussi, avec le col de Corobin quasiment à froid, avant un crescendo par plusieurs petits cols assez roulants, dont le col de La Colle-Saint-Michel sur la route du col d'Allos, après une interminable vallée en faux-plat montant. Sa descente piégeuse aura surement un rôle à jouer, avant de remonter quelques kilomètres vers Pra-Loup. Un grand col et une arrivée en montée, mais pas du tout la même configuration que la veille.
Il faudra anticiper pour prendre du temps, la montée finale ne suffisant pas. La descente d'Allos pourra avoir son importance, un bon descendeur pouvant y faire de gros écarts. De quoi dynamiser un peu plus la lutte pour le maillot jaune, le podium et toutes les places d'honneurs, selon ce qu'il y a encore à jouer.
Au cas où, le sprint intermédiaire est assez tôt, mais il faudra avoir passé les premiers cols pour cela. Attention aux délais dans une étape de montagne assez courte.
Beaucoup de points à pourvoir. Les baroudeurs pourront prendre les premiers. Peut-être même Allos si les favoris laissent filer l'étape. Sinon, ces mêmes favoris auront de précieux points à prendre en fin d'étape.
https://ridewithgps.com/routes/41344035 Il n'y avait plus eu d'étape de plus de 200 kilomètres depuis une semaine et là, on repasse cette barre. Jamais une dernière étape n'avait été aussi difficile, avec 6 cols au programme et près de 5 000 mètres de dénivelé positif. Le Tour ne s'achèvera pas par un défilé cette année et tout est fait pour pouvoir renverser la course. Ainsi, l'étape est un grand decrescendo, avec les cols difficiles tôt, mais on garde un terrain d'attaque potentiellement n'importe quand, tant pour l'étape que le jaune ou les autres classements. Quiconque a quelque chose à jouer pourra le jouer ou défendre sa position ici, sur un terrain où les offensives au long court ont souvent eu lieu lors de Paris-Nice.
Après des étapes alpines plus "basiques", une grande part de stratégie aura sa place ici. Les équipiers partis tôt à l'avant pourraient servir à de nombreux endroits, tant dans des passages roulants de cols que dans les vallées. On pourra sortir du peloton et se faire reprendre potentiellement n'importe où selon le déroulemement de la course. Les défaillances pourraient être terribles après 3 semaines. Tout est fait pour avoir une dernière étape de montagne assez ouverte, en ne laissant pas de place possible à l'attentisme, sauf pour ceux s'avouant vaincus.
Là, probablement peu à jouer, sauf coureur complet dans le coup pour reprendre des points aux purs sprinteurs via l'échappée.
C'est l'étape qui apporte le plus de points. Le toit du Tour à gravir dès le kilomètre zéro permettra aux baroudeurs d'aller commencer leur match. Ensuite, les favoris du général apparaîtront probablement, selon les circonstances de course. Quoiqu'il en soit, une belle occasion pour conclure le Tour avec un match pour le maillot à pois en guise de conclusion, alors que la dernière étape était traditionnellement la clotûre de la bataille pour le maillot vert.