PCM France
Tour de France 2021 - Catégorie Junior
Par Allwatcher
I. Les chiffres importants
II. Récapitulatif des étapes
III. Aperçu général de la difficulté des étapes
IV. Présentation générale
Ce 108ème Tour de France s'élancera de Copenhague, capitale du Danemark, pour un total de trois jours passés sur le sol danois. Ensuite, les coureurs reviendront dans le Nord de la France, puis effectueront une traversée vers l'Est en direction des Vosges. Après un passage en Suisse, direction les Alpes, pour une première visite. Puis, le peloton longera la côte d'Azur, avant de visiter les Alpes une nouvelle fois. La fin de la deuxième semaine sera concentrée dans les alentours de Montpellier et des Cévennes, avant d'aller en direction des Pyrénées, après une traversée de l'Aveyron et du Tarn. Là, les coureurs affronteront des cols mythiques, avant d'aller se frotter à des cols inédits au Pays-Basque. Enfin, ils visiteront le Gers avant l'arrivée exceptionnelle sur les Champs-Élysées.
Au programme, du vent, des pavés, cinq massifs montagneux visités, et un spectacle que l'on espère de tous les instants. Afin de pouvoir profiter au mieux du parcours, nous vous invitons à le découvrir en détails dans les lignes qui suivent, à travers les profils des étapes, des commentaires de l'organisateur, et des avis des plus grands cyclistes du peloton, ainsi que d'anciennes gloires du vélo. Bonne lecture !
NB : Tout autre élément que le profil, la description de l'étape, et L'oeil de l'expert sera à retrouver dans les parties annexes de chaque étape. Seront donc inclus dans les annexes : photos, infos touristiques, infos pratiques (praticabilité des routes, logement, etc.), profils de cols, profils des derniers KM, justification des secteurs NG.
Au programme, du vent, des pavés, cinq massifs montagneux visités, et un spectacle que l'on espère de tous les instants. Afin de pouvoir profiter au mieux du parcours, nous vous invitons à le découvrir en détails dans les lignes qui suivent, à travers les profils des étapes, des commentaires de l'organisateur, et des avis des plus grands cyclistes du peloton, ainsi que d'anciennes gloires du vélo. Bonne lecture !
NB : Tout autre élément que le profil, la description de l'étape, et L'oeil de l'expert sera à retrouver dans les parties annexes de chaque étape. Seront donc inclus dans les annexes : photos, infos touristiques, infos pratiques (praticabilité des routes, logement, etc.), profils de cols, profils des derniers KM, justification des secteurs NG.
V. Les lignes directrices
Le tracé de ce Tour de France 2021 a été guidé par le choix de plusieurs lignes directrices. Les voici :
- Mise en avant de Copenhague, l'une des villes les plus cyclables au monde, avec deux étapes partant et arrivant dans la capitale
- L'envie d'avoir de nombreux porteurs du maillot jaune en première semaine : sprint le 1er jour et CLM le 2e / pavés / montagne rapidement
- Le retour du Contre-la-montre dans des proportions décentes (soixantaine de kilomètres en deux chronos)
- Peu d'arrivées en altitude : seulement 2 véritables, toutes en première semaine
- Des étapes de plaines variées, que ce soit dans le profil (bord de mer, côte dans le final, début vallonné, col de catégorie 2 d'entrée) ou dans le final (rectiligne ou tortueux, faux plat montant)
- La présence d'une véritable tappone : plus de 220 kilomètres approchant les 6000m de dénivelé positif
- Paradoxalement, peu de très grosses étapes de montagne, et beaucoup de moyenne montagne qui sera déterminante
- Deux premières semaines destinées à dessiner une hiérarchie très claire, qui sera à renverser en troisième semaine
- Une troisième semaine, conçue de manière à voir un chamboulement du classement général et des attaques (très) lointaines
- Des distances variant beaucoup : nombreuses étapes usantes (6 étapes de plus de 220 km) mais aussi du format sprint (2 étapes de haute montagne de moins de 130 km)
- L'étranger mis à l'honneur, avec trois pays visités en plus de la France (Danemark, Belgique et Suisse)
Présentation de l'étape | GPX
La première étape de ce Tour de France sera promise aux sprinteurs. Départ depuis la Rådhuspladsen (place de l'Hotel de ville) de Copenhague, boucle en passant par Roskilde et son fameux musée des bateaux vikings, et retour dans la capitale danoise avec une arrivée sur l'une des grandes avenues du quartier d'Osterbrø. Attention tout de même aux bordures, le Danemark étant très venteux et les 70 derniers kilomètres entièrement courus en bord de mer.
L'oeil de l'expert - Mads Pedersen
Un grand départ depuis le Danemark, j'adore ! Ce devrait être une belle vitrine pour le Tour, car ici, les habitants vivent vélo, mangent vélo, dorment vélo. Tout est vraiment fait pour les cyclistes, et je suis persuadé que la quantité de personne sur les bords de la route sera incroyable. Le premier maillot jaune reviendra à un sprinteur, mais il ne serait pas étonnant de voir le peloton se scinder avant l'arrivée. La fin de parcours longe vraiment le bord de mer, il n'y a aucun abri, et le vent souffle souvent fort ! J'ai en plus remarqué que le sprint intermédiaire se situe en fin d'étape. Gare aux accélérations des équipes de sprinteurs.
Annexe 1
Présentation de l'étape | GPX
Deuxième jour et deuxième étape centrée sur Copenhague. Pour trancher avec l'habituel chrono d'ouverture, le premier CLM de ce Tour aura lieu lors de la 2ème étape. Une manière surtout d'avoir un deuxième porteur du maillot jaune en deux jours. Le tracé en lui-même sera entièrement plat, court, et favorable aux purs rouleurs. Un premier rendez-vous important pour les leaders donc.
L'oeil de l'expert - Fabian Cancellara
Christian Prudhomme m'a contacté il y a quelques semaines pour que j'aille reconnaître le tracé. J'ai souvent été habitué aux chronos d'ouverture, et cette année, placé ainsi, ça changera légèrement... ça fera un beau spectacle pour le deuxième maillot jaune. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les téléspectateurs en prendront plein la vue ! Avec un départ devant le Château de Rosenborg et une arrivée à Nyhavn et ses façades multicolores(mon coup de coeur durant ce court séjour), les plus beaux endroits de la capitale seront mis à l'honneur. Sans oublier la place de Kongens Nytorv, le Château de Christiansborg, les jardins de Tivoli, le palais de Frederiksberg, les quais, et le Kastellet... un beau moyen de découvrir la ville !
Annexe 2
Présentation de l'étape | GPX
Troisième jour de course et troisième étape 100% danoise. Avant le retour en France, une étape courte a été privilégiée en vue du transfert par avion. Étape courte mais pas facile pour autant. Après un départ d'Odense, quatrième plus grande ville du pays, et un passage par le pont reliant l'île de Fionie à celle de Jutland, les coureurs emprunteront plusieurs côtes dans les environs de Vejle. Enfin, ils parcourront quatre tours d'un circuit vallonné de 6,5 km, avant de terminer par une arrivée en bosse qui fera la part belle aux meilleurs puncheurs de la planète. Il ne sera donc pas impossible de voir un troisième porteur du maillot jaune en trois jours.
L'oeil de l'expert - Michael Valgren
L'étape sera courte mais assez accidentée. Pour le Danemark, c'est même sacrément montagneux ! Je me rappelle avoir gagné une étape du Tour du Danemark ici à Vejle. Les alentours comportent de belles bosses, et le circuit de cette troisième étape n'est pas en reste ! 6.5 km à parcourir quatre fois, avec deux principales bosses : la première de 500m à 7% de moyenne, la deuxième de 400m à 8% de moyenne. Trop dur pour que les sprinteurs puissent empocher la mise. La route étant assez sinueuse, un petit coup pourrait l'emporter en anticipant. Mais je parierais plus sur un Alaphilippe ou un Sagan... le final est taillé pour eux !
Annexe 3
Présentation de l'étape | GPX
Après le chrono de la deuxième étape, déjà un autre moment fort pour les favoris de ce Tour de France. Absents en 2019 et 2020, les pavés sont ainsi de retour, pour une étape qui aura l'air d'un mini Paris-Roubaix. Au programme donc, 225 kilomètres dont 19,6 d'entre eux seront pavés. Après trois premiers secteurs qui devraient déjà fatiguer le peloton, l'enchainement d'Orchies à Haveluy (5 secteurs difficiles en l'espace de 27km) pourrait permettre de belles manoeuvres, que ce soit de la part d'équipes de favoris ou de flandriens cherchant à aller chercher le maillot jaune. Les trente derniers kilomètres permettraient alors une belle partie de manivelles entre lâchés et attaquants.
L'oeil de l'expert - Peter Sagan
Euh… Qu’est ce que vous voulez que je vous dise ? Le profil parle de lui-même non ? […] Un tout petit commentaire sur la difficulté de l’étape ? Bon d’accord… Le départ sera ennuyant, comme d’habitude. Il y a pas mal de pavés pour une étape du Tour, ça risque de frotter beaucoup entre les équipes de leader. J’espère que l’on aura une équipe homogène pour faire des différences. La décision se fera surement sur les secteurs 6 et 5 (je me souviens plus des noms), ils sont longs et avec des pavés abimés. Il faudra porter ses ******** ça c’est sûr.
Annexe 4
Présentation de l'étape | GPX
La 5ème étape permettra aux coureurs de poursuivre leur traversée du Nord de la France. Le départ sera donné devant la cathédrale de Reims, monument historique et haut lieu de la royauté française. Le tracé pour arriver jusqu'à Metz ne comportera lui aucune difficulté. Après un premier passage sur la ligne, les coureurs emprunteront en revanche la côte de Saulny (2,5 km à 6,4%), dont le sommet est situé à 19km de l'arrivée. L'occasion d'avoir une belle poursuite entre sprinteurs lâchés et ceux passant bien les bosses.
L'oeil de l'expert - Caleb Ewan
Ce ne sera que notre deuxième occasion pour nous les sprinteurs. Cependant, il y a cette bosse dans le final. Elle est assez pentue, avec des passages à plus de 8% par endroits. Une équipe avec un sprinteur passant bien les bosses pourrait mettre un coup de vis. Il restera quand même une quinzaine de kilomètres derrière pour rentrer pour les potentiels lâchés. Je parie sur un sprint massif, mais amputé de quelques unités. J'espère pouvoir me mêler à la bataille pour la gagne !
Présentation de l'étape | GPX
Entrée dans les Vosges pour ce sixième jour de course et un premier rendez-vous en altitude pour les leaders. Les arrivées au sommet se feront rares dans ce Tour, il ne faudra donc pas passer à côté de cette occasion pour les meilleurs grimpeurs. Si le Breitfirst et le col du Hundsruck devraient uniquement faire diminuer la taille du peloton, l'arrivée au sommet du Ballon d'Alsace pourrait créer de beaux écarts à ce moment de la course.
L'oeil de l'expert - Thibaut Pinot
On sera sur des routes que je connais bien pour cette première étape de montagne. Ça sera un premier test important, avec l’une des rares arrivées au sommet de ce Tour. Le Breitfirst via le Pltazerwasel propose de beaux pourcentages mais il ne faudra pas s’attendre à des attaques dedans, de part sa position dans l’étape et dans le Tour en lui-même. L’ascension du Ballon d’Alsace par Sewen est très particulière : une première partie très difficile où la pente est à plus de 8% sur 5 kilomètres, puis quatre derniers kilomètres en faut plat montant. Il faudra donc attaquer tôt pour créer des écarts. Je verrais bien un second couteau s’échapper dans la partie finale plus facile et aller gagner, pendant que les meilleurs grimpeurs se regardent un peu.
Annexe 6
Présentation de l'étape | GPX
Après une première arrivée au sommet, les coureurs continueront à grimper lors de cette 7ème étape. Départ en France et arrivée en Suisse pour un final qui promet de créer des différences. Après 150 premiers kilomètres éreintants, tout en faux plats montants et petits cols, l'enchainement col du Chasseral - Mont Soleil se dressera sur la route des coureurs. Deux montées aux pourcentages très élevés qui s'enchaineront sans temps mort, avant une dernière difficulté mois difficile pour atteindre la Chaux-de-Fonds. Le Tour ne se gagnera pas ici, mais pourrait déjà s'y perdre.
L'oeil de l'expert - Tony Rominger
Le Tour ne fait pas les choses à moitié avec ce passage en Suisse ! Toute la première partie de l'étape sera très fatigante, avec de très longs faux plats montants. Ensuite, le col du Chasseral risque de mettre le peloton en pièces détachées. La pente moyenne est trompeuse car il y a un replat à mi pente... quand ça monte, ça monte toujours à plus de 9% de moyenne ! Le Mont-Soleil est lui aussi très raide. Je vois un échappé aller s'imposer, mais aussi un leader faire rouler son équipe dans le Chasseral pour éliminer les équipiers, et ensuite porter l'estocade dans la difficulté suivante. Un beau final à prévoir donc.
Annexe 7
Présentation de l'étape | GPX
Les sprinteurs à l'honneur en ce huitième jour de course. Si la victoire ne devrait pas leur échapper, le début d'étape vallonné pourrait permettre à une échappée de costauds de prendre de l'avance et d'ajouter un peu d'incertitude à cette étape.
L'oeil de l'expert - Dylan Groenewegen
Sur ce Tour, les organisateurs ne nous ont pas fait de cadeau. Il y a toujours une ou plusieurs difficultés. Ici, deux belles bosses en début d'étape. Il faudra monter à son rythme, en espérant que l'échappée ne soit pas trop conséquente. L'arrivée se fera sur un superbe boulevard en faux-plat montant. Si il y a un sprint massif, c'est typiquement le genre d'arrivée qui me convient à merveille, où je peux faire parler au mieux ma puissance.
Présentation de l'étape | GPX
Une course de côte de costaud pour conclure cette première semaine ! La transition entre 170 premiers kilomètres tout plats et la très difficile montée de Chamrousse par le col du Luitel risque de mettre le peloton en pièces détachées. Avec la fatigue accumulée lors des huit premiers jours de course, ce sera à n'en pas douter l'un des moments clefs de ce Tour de France.
L'oeil de l'expert - Christopher Froome
Une étape qui me rappelle celle de la Pierre-Saint-Martin en 2015. A la différence près que celle de cette année intervient la veille du jour de repos. Autant dire que la fatigue sera déjà très présente, et qu'avec une telle ascension, les écarts seront très importants. Les meilleurs grimpeurs devraient attaquer dans la première partie très raide, pour ensuite creuser dans des pourcentages légèrement moins durs. Ce sera surtout la dernière arrivée au sommet du Tour... je ne vois pas comment elle pourrait échapper à l'un des favoris à la victoire finale.
Annexe 9
Présentation de l'étape | GPX
Une reprise en douceur dans le Sud de la France. A moins que certaines équipes mettent à profit les routes sinueuses qui longent le bord de la mer Méditerranée pour créer des cassures. Arrivée au sprint donc, mais avec un peloton potentiellement amputé de quelques unités.
L'oeil de l'expert - Mario Cipollini
Vous me demandez de donner mon avis sur une étape d'une deuxième semaine de Grand Tour ? Je ne suis pas sûr d'être le mieux placé pour en parler ahahah [...] Bon, à propos du profil, c'est tout plat... j'aurais bien aimé quand même. Attention tout de même au bord de mer et aux risques de bordures. Les derniers kilomètres sont très sinueux. On aura donc droit à un sprint court. A ce petit jeu là, Caleb Ewan me semble le meilleur au monde à l'heure actuelle.
Présentation de l'étape | GPX
Feu d'artifice en ce 14 juillet ! L'étape reine de ce 108ème Tour de France promet un grand spectacle. Plus de 220 kilomètres, quasiment 6000m de dénivelé positif, trois cols hors-catégorie, et le toit du Tour en la personne du col de la Bonette, qui culmine à 2802m d'altitude. L'étape sera placée sous le sceau de l'usure et de l'endurance, et sera en mesure de créer de grands écarts au classement général.
L'oeil de l'expert - Egan Bernal
De la longueur, de l'altitude, de nombreux cols... c'est clairement l'étape reine de ce Tour de France ! Tout se jouera dans la Bonette. Les deux ascensions précédentes ne devraient servir qu'à fatiguer le peloton et éliminer des équipiers. Mais les dégâts n'en seront que plus grands dans le dernier col. Il est interminable et l'oxygène manque au fur et à mesure. Il faudra faire attention à la descente derrière, à ne pas se mettre dans le rouge durant la montée, pour ne pas commettre une erreur fatale.
Annexe 11
Présentation de l'étape | GPX
Après l'étape longue et usante, le format court et dynamique ! Six difficultés ramassées en à peine 107 kilomètres, cette douzième étape (la plus courte de l'édition) promet d'être explosive si les leaders s'en donnent la peine. Si le départ à côté du Lac de Serre-Ponçon réservera de superbes images télévisées, la suite de l'étape ne sera pas non plus en reste. Arrivée à Veynes, après 17 kilomètres d'une descente assez facile, qui forcera donc les grimpeurs à attaquer de loin.
L'oeil de l'expert - Alberto Contador
L'étape pour mettre le bazar par excellence. Un départ par un col raide à froid pourrait déjà mettre le peloton en miettes. Les difficultés s'enchaineront ensuite sans temps mort, et les attaques lointaines pourraient bien être récompensées. D'une manière générale, les difficultés sont courtes et très pentues. Une certitude : il faudra attaquer au plus tard dans le col du Noyer... ensuite ce ne sera plus assez dur. Les moins rouleurs du classement général ne devront pas se poser de questions. Surtout après l'étape de la veille qui aura énormément marquée les organismes. Parole de pistolero. Bangbang ! Bangbang !
Annexe 12
Présentation de l'étape | GPX
Longue étape de transition pour rejoindre le Sud de la France (deuxième édition) et Montpellier. Si le profil le long des Bouches-du-Rhône est tout plat, le vent souffle souvent fort dans cette région. Arrivée au sprint prévue, mais gare aux bordures.
L'oeil de l'expert - Yves Lampaert
Une étape comme on les aime à la Quick-Step ahah [...] Je sais que ça souffle beaucoup dans la région. Combiné aux routes étroites du final et aux quelques changements de direction soudains, il y a matière à former des bordures ! Ça sera très piégeux pour les favoris du classement général en somme. L'arrivée sera abordée à pleine vitesse, puisque précédée d'un beau faux plat descendant.
Présentation de l'étape | GPX
Nouveau moment clef au sein de cette deuxième semaine ultra dense. Un Contre-la-montre de 41.5 kilomètres, favorable aux purs rouleurs, pour bouleverser le classement général et dessiner une hiérarchie à renverser durant la dernière semaine. Ecarts importants à prévoir.
L'oeil de l'expert - Tony Martin
Ca faisait longtemps qu'on avait pas eu un aussi beau Contre-la-montre sur le Tour. Plus de 40 bornes, tout plat... Große Übersetzung Große Übersetzung ! Il faudra faire attention à ne pas partir trop vite. En effet, le final est en bord de mer et sujet au vent. Une baisse de régime pourrait alors se payer encore plus cher qu'habituellement. Les favoris du classement général qui sont moins à l'aise dans l'exercice solitaire risquent de perdre beaucoup.
Présentation de l'étape | GPX
Cette quinzième étape, à la veille du dernier jour de repos, laissera des traces. La plus longue de ce Tour (241.5 kilomètres), elle sera aussi très montagneuse (4600m de dénivelé positif). Les Cévennes seront visitées de manière variée, avec un long col roulant en milieu d'étape pour fatiguer les organismes, et un enchaînement de côtes aux forts pourcentages dans le final. Avec comme point clef, la côte de la Croix-Neuve, située à 30 kilomètres de l'arrivée et revisitée par un nouveau versant encore plus raide qu'à l'accoutumée.
L'oeil de l'expert - Laurent Jalabert
Après le chrono, les grimpeurs auront sûrement à coeur de reprendre du temps. L'étape du jour est parfaite pour ça. Très longue, elle fatiguera encore un peu plus des organismes déjà usés. Le col du Pré-de-la-Dame devrait juste dégrossir un peu le peloton. Tout devrait exploser dans la côte de la Croix-Neuve. Il est vrai que je la connais bien, mais le versant de cette année est inédit. Encore plus raide que l'habituel, il ne sera en plus pas le lieu de l'arrivée. Ce sera un beau tremplin pour des attaques lointaines. La décision finale se fera dans le col de Goudard, aux pourcentages impressionnants et à la route très étroite.
Annexe 15
Présentation de l'étape | GPX
Les puncheurs à l'honneur ! En ce lendemain de journée de repos, les coureurs reprendront tranquillement la route à travers l'Aveyron et le Tarn, avant un final explosif dans les alentours de Toulouse. Deux côtes très raides dans les 10 derniers kilomètres qui devraient faire voler le peloton en éclats, et consacrer un coureur au sein d'un groupe réduit.
L'oeil de l'expert - Julian Alaphilippe
Dur de dire, à ce moment du Tour de France, si un peloton arrivera groupé au pied des deux bosses finales ou si une échappée se jouera la victoire. Quelque soit le scénario, il y aura danger pour les favoris. Les routes du final seront étroites, et la dernière bosse sera abordée quasiment à l'arrêt, par un passage à quasiment 20% de pente moyenne. C'est en tout cas une étape que j'ai déjà coché, elle me convient à la perfection !
Annexe 16
Présentation de l'étape | GPX
Dix-septième étape et déjà la dernière grande étape de montagne. Ça monte et ça descend sans cesse durant 130 kilomètres. Un mélange d'Histoire (Peyresourde, Tourmalet) et d'inédit, avec cette arrivée à Gavarnie qui promet des images exceptionnelles et une grande bataille dès le géant des Pyrénées. Une étape sprint pour renverser le classement général en somme.
L'oeil de l'expert - Vincenzo Nibali
Une très belle étape de montagne au format sprint. Des cols qui s'enchainent sans répit, et une décision qui devrait se faire dans ce col mythique qu'est le Tourmalet. L'enchaînement Tourmalet - Gavarnie me rappelle un peu le Mortirolo - Aprica cher au Giro. Les grimpeurs qui auront du temps à reprendre ne pourront ainsi pas attendre la montée finale. Si je participe au Tour, nul doute que j'aimerais mettre le bazar sur cette étape ahah.
Annexe 17
Présentation de l'étape | GPX
Les prières aideront peut-être les coureurs, qui partent en ce jour de Lourdes. Après une boucle pour aller chercher le col des Bordères, ils repasseront par le haut lieu du pélerinage, avant de prendre la direction d'Orthez pour une suite d'étape toute plate. Sprinteurs ou baroudeurs à l'honneur ? C'est là toute la question.
L'oeil de l'expert - Michael Matthews
Ce col en début d'étape sera le centre de toutes les attentions. Placé en fin de Tour, j'imagine mal les équipes de sprinteurs faire la chasse aux échappés, même si l'ascension n'est pas insurmontable pour eux. Je serais bien tenté par me glisser devant, mais des coureurs comme Sagan auront sûrement aussi la même idée. La tactique sera aussi prépondérante dans le final si une échappée venait à aller au bout.
Présentation de l'étape | GPX
L'étape de toutes les possibilités. Après un début d'étape très calme, les coureurs feront face à l'enchainement Arnosteguy - Asqueta qui proposera des pourcentages inhumains. Au sommet du deuxième cité, il ne restera qu'une seule difficulté (une bosse de 3km à 8%) dans les 80 derniers kilomètres. La hiérarchie pourrait donc totalement basculer si le maillot jaune se retrouve isolé. Attaques lointaines et superbe étape à prévoir si les coureurs s'en donnent la peine.
L'oeil de l'expert - Joaquim Rodriguez
Cette étape m'excite autant qu'elle m'effraie. Les organisateurs ont pris un sacré pari : ce sera soit l'étape de l'année, soit une terrible déception au vu des cols empruntés. Les deux montées basques sont tout simplement terribles. Il ne faudra surtout pas avoir un coup de moins bien. Les grimpeurs qui auront du temps à reprendre devront attaquer de très loin, et ça, ça peut être très intéressant. Un favori qui se retrouve isolé dans la dernière partie pourrait perdre énormément de temps... J'ai en tout cas hâte de la voir, même si une équipe dominante comme l'a pu être la Sky pourrait brider les vélléités offensives.
Annexe 19
Présentation de l'étape | GPX
Une dernière étape avant le traditionnel défilé parisien qui contraste avec les habituels chronos ou étapes de montagne de fin de Tour. Ici, un réel profil de classique à travers les étroites routes du Gers. Plus de 230 kilomètres durant lesquelles les coureurs seront sans cesse en prise, avec pas moins de 13 difficultés répertoriées. Les pièges seront nombreux, et la fatigue accumulée pourrait bien donner lieu à une étape déjantée.
L'oeil de l'expert - Philippe Gilbert
C'est original comme 20ème étape. L'équipe d'un favori voulant encore gagner des places aura un superbe terrain de jeu. Les routes sont étroites, et les bosses comportent toutes des pourcentages élevés par endroits. L'enchainement de côtes entre les kilomètres 130 et 160 est vraiment propice à de belles manoeuvres. Ça monte et ça descend sans arrêt, même si toutes les difficultés ne sont pas répertoriées. On peut avoir un grand spectacle si certaines équipes s'en donnent la peine. Si j'ai la possibilité d'être au départ, c'est une étape sur laquelle il me tiendrait à coeur de briller, elle me rappelle le profil de l'Amstel Gold Race.
Annexe 20
Présentation de l'étape | GPX
La traditionnelle parade de fin de Tour. Après un départ depuis le Château de Versailles que l'on ne présente plus, les coureurs rejoindront l'habituel circuit sur les Champs-Elysées en passant devant la Tour Eiffel. Superbes images au programme, et sprint royal sur la plus belle avenue du monde.
L'oeil de l'expert - Mark Cavendish
Les Champs-Elysées, c'est toujours un grand moment. Encore plus quand vous montez sur le podium à la fin de l'étape [...] Des conseils pour s'y imposer ? Jamais de la vie, je compte bien y lever encore une fois les bras avant la fin de ma carrière ahahah
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