
Le Tour de France 2027, étant le dernier Tour de France en tant que directeur pour Christian Prudhomme, j’ai donc décidé de tracer un parcours original, mais surtout qui varie entre les premiers parcours de Christian Prudhomme et les plus récents. Cette 114ème édition comprendra un premier long bloc de « plaine » et se terminera par ce qu’il sait faire de mieux : exploiter les massifs intermédiaires. Ce Tour de France s’achèvera donc par de la moyenne montagne.
Ce Tour de France se construit par blocs. Le premier sera le Grand Départ britannique. Dans ce Grand Départ, les coureurs devront affronter des éléments typiquement britanniques : des petites routes, des côtes souvent très pentues et parfois pavées, de la pluie et du vent. Un Grand Départ pour les gaziers. La première étape, sillonnant à travers les petites routes vallonnées de la campagne écossaise, devrait offrir une belle étape très ouverte, car malgré ses 2700 m de dénivelé positif, elle ne comporte vraiment aucune ascension insurmontable pour la majorité du peloton. Sprint en petit comité ? Échappées de baroudeurs ? Folle inspiration d’un favori ? Le suspense sera entier pour savoir qui portera le Maillot Jaune. Pour la seconde étape en terre anglaise, il m’a paru logique de tracer une étape dans les abruptes collines du Yorkshire. Le dernier passage du Tour dans cette région avait suscité un engagement populaire impressionnant. Cette seconde étape devrait davantage intéresser les favoris que la première, car même si les côtes sont courtes (pas plus de 3 km au maximum), les pourcentages pourront atteindre jusqu’à 20 % par endroits. Sans compter que la plupart des montées les plus difficiles sont pavées. Une étape à ne pas manquer assurément, avec près de 4200 m de dénivelé positif. La dernière étape de ce triptyque se déroulera en terre galloise avec une arrivée dans la ville portuaire de Newport. Cette troisième étape verra normalement les coureurs les plus véloces s’imposer, même si ces derniers devront se méfier du vent, car pendant les 80 derniers kilomètres, les coureurs longeront la côte. Ce Grand Départ mettra l’accent sur l’endurance, car toutes les étapes dépasseront 200 km, dont 230 pour la seconde.
Après un transfert vers la France, les coureurs entameront le deuxième bloc de ce Tour de France. Il s’agit du bloc de « plaine ». Mais attention ! Il n’y aura pas que des étapes de plaine. Je dis plaine car il n’y aura pas de montagne. Ce bloc commencera par une étape marathon de 290 km entre le Mont St Michel et Angers. Une vraie étape pour gazier où seul les plus endurants pourront espérer gagner. Les 80 derniers kilomètres seront marqués par la traversée du Layon. Les côtes ne seront jamais très dures mais elles s'enchaînent. C'est typiquement une étape où une échappée fleuve va au bout. On peut donc s'attendre à un changement de leader au cassement général. Viendra ensuite une étape de transition, assez courte avec une arrivée à Orléans. Lors de la 6ème étape, les coureurs devront affronter les chemins blancs de Troyes avec le même final qu'en 2024. cette étape sera très longue mais celle d'après elle, sera plutôt, courte avec une arrivée pour puncheur à Langres. Un final d'étape qui devrait ressembler aux étapes de Boulogne sur Mer et de Rouen du Tour de France 2025. Ensuite viendra la celle et unique course de côte de ce Tour de France. Mais pas n'importe la quelle : l'arrivée sera jugée à la Super Planche des Belles Filles. C'est ainsi que se termine le bloc plaine de ce Tour. Un bloc qui aura surement vu plusieurs maillot jaune ainsi que plusieurs vainqueurs différents. Ce bloc est également très piégeux pour les favoris avec du vent, des petites routes, des longues distances ainsi que des chemins blancs.
Le troisième bloc sera le bloc montagneux. Le bloc décisif pour la victoire finale à Paris. Il commencera par une étape de montagne dans les Vosges avec notamment le Col du Haag et l'enchaînement Col du Petit Ballon Col du Platzerwasel. Ce sera la première étape clé pour la lutte au podium et au maillot car à pois. Viendra ensuite le deuxième jour de repos. Les coureurs devront bien profiter de cette journée de repos, car ensuite les grosses étapes s’enchaîneront. La troisième semaine commencera par un long contre-la-montre autour de Fribourg. Ce long chrono de 55 km devrait permettre aux rouleurs de prendre de l’avance sur les meilleurs grimpeurs. Le programme du 14 juillet sera très pimenté, car le parcours enchaîne des murs très pentus dans les contreforts des Vosges. Viendra ensuite une étape très difficile dans le Jura suisse. Après cette étape, qui sera à coup sûr riche en émotions, il y aura une étape de transition 100 % suisse avec une arrivée à Aigle, la ville qui accueille le siège de l’Union Cycliste Internationale (UCI). Ensuite, les coureurs entameront le troisième week-end avec une étape très courte, avec comme seule ascension le Passo di San Bernardino. Une étape à coup sûr explosive et dynamique qui promet une intensité élevée sans le moindre répit. La troisième semaine se terminera par une taponne ! D’Aoste au splendide lac du Mont-Cenis, en passant par le Petit Saint Bernard et l’Iseran. Après une journée de repos bien méritée, les coureurs devront affronter les terribles pourcentages du Mont du Chat dans une étape reliant Grenoble à Aix-les-Bains.
Le dernier bloc de ce Tour de France sera un bloc qui permettra aux attaquants de se faire plaisir avec un terrain de jeu à leur convenance. Ce sera donc un bloc de moyenne montagne. Il commencera par une étape entre Chambéry et Valence où les coureurs les plus rapides devraient avoir leur mot à dire, même s’ils ne devraient pas laisser trop d’avance aux baroudeurs. Attention également au vent qui peut souffler dans la vallée du Rhône. Commencera ensuite le triptyque de moyenne montagne. Il débutera par une étape de mur avec une arrivée à Voiron. Ensuite, il y aura une étape super courte qui consistera en la traversée du Pilat. La 20ème étape sera une étape dans les Monts du Lyonnais de plus de 200 km avec 4800 m de dénivelé positif. L’occasion rêvée pour renverser le classement général. La dernière étape parisienne sera classique, sans le passage sur la Butte de Montmartre, car je voulais préserver un sprint massif sur la plus belle avenue du monde. Le traditionnel sprint qui fait tant rêver les sprinteurs.
Pour chaque étape, j’ai essayé de tracer en sorte que l’étape propose le plus de scénarios possibles. Je voulais des étapes ouvertes à plusieurs types de coureurs à chaque fois. Notamment pour les étapes de plaine, j’ai volontairement placé des petites côtes ou des routes très exposées au vent pour ouvrir le scénario. J’ai également voulu tracer de manière à ce que toutes les étapes se suivent sans être identiques, afin de ne pas avoir plusieurs fois de suite la même étape.
Tracer un Grand Tour reste un plaisir, donc j’ai décidé de proposer beaucoup d’étapes de moyenne montagne/vallon, car, je ne sais pas vous, mais je m’amuse plus à tracer une étape de moyenne montagne avec plein de possibilités de routes et de montées qu’une étape de montagne.
Limiter également les étapes de haute montagne peut ouvrir la porte à un top 10 pour d’autres coureurs. Je me dis que plus il y a d’étapes de montagne, plus elles seront toutes décisives, alors que s’il y en a beaucoup, il y a de grands risques d’avoir les mêmes étapes et surtout des étapes où il ne se passe rien.
C’est donc un Tour de France qui devrait sacrer un coureur complet ainsi qu’un coureur très endurant, car il y aura de nombreuses étapes de plus de 200 km, dont une de 270 km.
Etape 1 - ven. 2 Juillet- Edimbourg < Dumfries | 211,1km
GPX | **
Ligne d'arrivée : White Sand, ligne droite final de 575m
Dénivelé positif : 2739m, 7 difficultés répertoriées
Gabi Locicliste a écrit :
Il est difficile de prédire qui sera le porteur du maillot jaune lors de cette 114ème édition du Tour de France. S’agir a-t-il d’un sprinteur, d’un baroudeur ou d’un puncheur ? Bien que cette étape en terre Écossaise ne présente pas de difficultés insurmontables pour la plupart des coureurs du peloton, l’enchaînement des kilomètres et les 2700 mètres de dénivelé positif risquent de laisser des traces dans les jambes. S’il y a un sprint, il ne sera probablement pas massif. Cette étape semble idéale pour un coureur comme Mads Pedersen, tout en offrant de belles opportunités aux attaquants. La distance, les petites routes, les différentes montées et peut-être même la pluie joueront un rôle crucial dans un final qui s’annonce très tactique. Un sprint bonifié, situé au sommet d’un faux plat montant à 17 km de l’arrivée, pourrait pimenter la fin de la course, surtout si certains favoris décident de lancer des attaques. Par ailleurs, plusieurs côtes ont été catégorisées pour le maillot à pois, ajoutant une autre lutte en dehors de celle pour le classement général.
J’apprécie particulièrement ce genre d’étapes pour une première journée, car elles offrent un champ des possibles très ouvert et permettent à plusieurs coureurs de rêver au premier maillot jaune.
Les difficultés :
Etape 2 - sam. 3 Juillet - Middlesbrough < Bradford | 225,5km
GPX | ****
Ligne d'arrivée : Manchester Road, ligne droite finale de 200m
Dénivelé positif : 4271m, 16 difficultés répertoriées
Gabi Locicliste a écrit :
C’est l’étape phare de ce Grand Départ britannique, un véritable mini Tour des Flandres à la sauce britannique. Cette étape s’annonce décisive pour le classement général, avec près de 4000 mètres de dénivelé positif sur plus de 220 kilomètres. Les favoris s’affronteront dans les pentes abruptes du Yorkshire, parsemées de pavés. Au total, six secteurs seront au programme, tous en montée.
Dès les premiers kilomètres, les coureurs entreront dans le vif du sujet avec l’ascension du Green Bank : 1,8 km à 10 %. Après un départ difficile, une longue transition sur des routes larges et relativement planes donnera un peu de répit. Mais les derniers 100 kilomètres s’annoncent redoutables.
Le parcours débutera par une enchaînement de trois secteurs pavés, courts mais très pentus, qui devraient dynamiser la course et permettre à quelques outsiders de tenter leur chance. Par la suite, quatre côtes asphaltées, bien que difficiles, ajouteront du piment à l’épreuve. Le secteur de Gibb Lane/Mount Tabor, avec un passage à 20 %, devrait être le véritable déclencheur de la course. C’est ici que les premières différences commenceront à se creuser, et les difficultés suivantes ne feront qu’accentuer les écarts.
Si le peloton reste compact jusque-là, il risque d’exploser dans la terrible ascension pavée du Shibden Wall : 1 km à 11,6 % avec des passages atteignant 24 %. Il restera ensuite 22 kilomètres pour rejoindre la ligne d’arrivée à Bradford. Un véritable chantier en perspective, avec des écarts à prévoir. Certaines côtes ont été volontairement sous-classées afin d’éviter qu’un coureur du classement général ne porte le maillot à pois.
les secteurs pavés :
Les Difficultés :
Etape 3 - Dim. 4 Juillet - Birmingham - Newport | 227,8km
GPX | **
Ligne d'arrivée : Usk Way, ligne droite finale de 1,1km
Dénivelé positif : 2360m, 6 difficultés répertoriés
Gabi Locicliste a écrit :
Si la première étape ne s’est pas décidée au sprint, cette étape galloise devrait, en revanche, se conclure par une arrivée groupée. Cependant, les sprinteurs pourraient être mis à l’épreuve, car le milieu de l’étape semble plus favorable aux baroudeurs. J’ai en effet choisi de privilégier des petites routes plutôt que les grands axes et les longues lignes droites.
Il faudra également se méfier du vent sur les 70 derniers kilomètres, qui longeront la côte galloise. Cette configuration pourrait transformer l’étape en une belle course d’attaques. Avec près de 230 kilomètres à parcourir et 2300 mètres de dénivelé positif, la distance pèsera lourd dans les jambes des coureurs. Alors, sprint ?
Mon objectif était de concevoir une étape pensée pour les sprinteurs, tout en offrant des opportunités aux baroudeurs.
Les difficultés :
Etape 4 - mar. 6 Juillet - Le Mont St Michel < Angers | 289,9km
GPX | ***
Ligne d'arrivée : Boulevard Général de Gaulle, ligne droite finale de 464m, en faux plat montant
Dénivelé positif : 2961m, 9 difficultés répertoriées
Gabi Locicliste a écrit
Place à la plus longue étape de ce Tour de France, avec une distance impressionnant de 290 km ! Cette journée s’annonce palpitante, car il est probable qu’une échappée matinale mette beaucoup de temps à se dessiner aura de forte chance d’aller au bout ; difficile d’imaginer une équipe capable de contrôler toutes les attaques pendant près de six heures de course. Les 180 premiers kilomètres seront plutôt plats, empruntant des routes typiques du Maine-et-Loire. En revanche, les 110 derniers kilomètres, à travers le Layon, se révéleront plus exigeants, bien qu’ils ne soient pas insurmontables. Cette étape se jouera à l’usure.
Les favoris devront faire preuve de vigilance, car un sprint bonification se tiendra à moins de 5 km de l’arrivée, promettant une finale animée. À noter que le final se déroulera sur un faux plat montant, offrant une vue imprenable sur le magnifique et emblématique château d’Angers. Certaines côtes seront légèrement surclassées pour maintenir la lutte pour le maillot à pois.
J’avais à cœur d’inclure une étape très longue dans mon Tour de France, et j’ai également souhaité qu’elle emprunte des routes que je connais bien.
Les difficultés :
Etape 5 - Mer. 7Juillet - Chinon < Orléans | 164,5km
GPX | *
Ligne d'arrivée : Quai St Laurent, ligne droite finale de 1,2km
Dénivelé positif : 931m, 2 difficultés répertoriées
Gabi Locicliste a écrit :
Aujourd’hui, l’étape vers Orléans s’annonce beaucoup plus tranquille. Elle devrait se conclure par un sprint massif, à moins que le vent ne vienne jouer les trouble-fête. Les favoris devront donc rester vigilants s’ils ne souhaitent pas perdre leur place sur le podium de manière insensée.
Le sprint intermédiaire, situé à seulement 20 km de l’arrivée, risque de compliquer la tâche des sprinteurs : il leur faudra le négocier habilement pour éviter de prendre trop de retard au classement par points, tout en veillant à ne pas s’épuiser inutilement en vue du sprint final.
Quelques côtes, dont la célèbre côte de Chinon (km 1) avec des passages à 15 %, ont été intégrées en début d’étape pour inciter les coureurs audacieux à tenter leur chance en échappée.
J’ai choisi de concevoir cette étape relativement courte pour servir de transition entre deux longues étapes.
Les Difficultés :
Etape 6 - jeu. 8 Juillet - Châteauneuf sur Loire < Troyes | 233,6km
GPX | ***
Gabi Locicliste a écrit :
C’est une étape périlleuse pour les leaders du classement général, l’étape des chemins blancs. Bien qu’elle ne compte que six secteurs, ceux-ci s’enchaînent sur un parcours de 233 km. Ce sera une étape exigeante, où les 35 derniers kilomètres sont identiques à ceux de la neuvième étape du Tour de France 2024, remportée par Anthony Turgis. Le profil du milieu d’étape, plutôt vallonné, devrait favoriser une échappée. À noter qu’un sprint de bonification sera jugé à la fin du dernier secteur.
J’ai particulièrement apprécié l’étape des chemins blancs lors du Tour 2024, ce qui m’a poussé à inclure une étape similaire. J’ai choisi de limiter le nombre de secteurs à seulement six afin qu’ils ne soient pas trop déterminants dans la lutte pour le podium.
Les chemins blancs :
Etape 7 - ven. 9 Juillet - Bar sur Seine < Langres | 125,5km
GPX | ***
Ligne d'arrivée : N19, ligne d'arrivée de 680m
Dénivelé positif : 1558m, 7 difficultés répertoriées
Gabi Locicliste a écrit :
Aujourd’hui, j'ai tracé une étape très courte , avec seulement 125 km à parcourir, mais elle promet un final explosif. Les 100 premiers kilomètres ont été conçus pour être aussi simples que possible afin de rallier Langres, car je souhaitais une étape à la fois courte et dynamique, sans difficulté majeure. En revanche, les 25 derniers kilomètres s’annoncent très exigeants. En effet, six côtes, dont certaines affichent des pourcentages élevés, jalonneront ce final. Les quatre premières côtes s’enchaîneront en moins de huit kilomètres ! S’ensuivra une brève transition sur une petite route, avant d’aborder la côte de Corlée, la difficulté la plus longue de cette dernière partie. À noter qu’un sprint bonification sera disputé au sommet de cette montée. Une nouvelle courte transition précédera la dernière côte de la journée, qui est également la plus redoutable de la course : 800 mètres à une pente moyenne de 12 % et des pourcentages atteignant 16,5 % ! Il restera encore 2 km à parcourir avant l’arrivée. Cette étape est idéale pour les coureurs explosifs. Il est important de souligner que les 25 derniers kilomètres se dérouleront entièrement sur des petites routes, rendant le placement crucial. À ce stade de la course, la fatigue commence à se faire sentir chez les coureurs, et il ne serait pas surprenant de voir l’échappée tenir jusqu’au bout. L’intensité de cette étape sera palpable du début à la fin.
Mon souhait était de créer une étape où seule la dernière demi-heure aurait son importance, avec un final explosif comparable à celui des étapes de Rouen ou de Boulogne-sur-Mer lors du Tour 2025. Ce parcours volontairement court permet d’alterner entre de longues étapes marathon et des tronçons courts, dignes d’une course espoirs très dynamique.
les difficultés :
Etape 8 - Sam. 10 Juillet - Langres < La Super Planches des Belles Filles | 207,1km
GPX ****
Ligne d'arrivée : Route de la Super Planche des Belles Filles, ligne droite finale de 100m, à l'extrémité d'une montée de 6,7km à 8,8%
Dénivelé positif : 3462m, 3 difficultés répertoriées.
Gabi Locicliste a écrit :
Voici la seule et unique course de côte des trois semaines de compétition, et pas n’importe laquelle : l’arrivée sera jugée au sommet de la mythique Super Planches des Belles Filles, avec un passage à 24 % dans le dernier kilomètre. Ces pentes vertigineuses devraient provoquer les premiers écarts significatifs entre les favoris. Le début d’étape, plutôt vallonné, offrira à une échappée audacieuse la possibilité de prendre de l’avance et d’espérer franchir le pied de la montée avec suffisamment d’avance pour envisager la victoire d’étape. J’apprécie particulièrement d’inaugurer un massif montagneux par une course de côte.
Il faudra peut-être s’attendre à un changement de maillot jaune surtout s’il est porté par un rouleur/gazier.
les difficultés répertoriées :
Etape 9 - Dim. 11 Juillet - Le Thillot < Le Hohneck | 176,6km
GPX *****
Ligne d'arrivée : Pâquis des Hautes Fées, ligne droite finale de 70m à l'extrémité d'une montée de 1,3km à 7%.
Dénivelé positif : 4816m, 8 difficultés répertoriées.
Gabi Locicliste à écrit :
Voici la première étape véritablement montagneuse de ce Tour de France. Cette étape vosgienne mettra à l’honneur l’enchaînement du Petit Ballon et du Col du Platzerwasel. La première ascension du jour, le Ballon d’Alsace, se présentera très rapidement, son pied étant situé à seulement 5 km du départ. Cette montée emblématique des Vosges devrait favoriser la formation d’une échappée.
Par la suite, une transition d’une quinzaine de kilomètres en faux plat descendant conduira les coureurs vers le duo Col du Schirm et Col du Hunsrück. Après une courte transition, ils attaqueront le Col du Haag, qui sera la première ascension hors catégorie de ce Tour de France. Ce col pourrait bien être le détonateur de cette étape. Au sommet, les coureurs arriveront sur un plateau avant de descendre puis de remonter à nouveau.
Les coureurs enchaîneront les ascensions du Col de Bramont et du Col de Rothenbach sans aucune descente. Contrairement au Col du Haag, qui est très irrégulier sur une petite route, le Col de Bramont et le Col de Rothenbach se distinguent par leur régularité sur une chaussée plus large.
Ensuite, une longue descente technique mènera à l’enchaînement décisif du Petit Ballon et du Platzerwasel. Au sommet de ce dernier, il restera 20 km avant la ligne d’arrivée, qui sera située au sommet d’une petite côte d’1,3 km à 7 % de moyenne, menant au Hohneck. Il est important de noter que cette montée se déroule sur une petite route, rendant la tâche des coureurs d’autant plus ardue. J’ai voulu situer l’arrivée au sommet de cette côte pour éviter une arrivée groupée et permettre d’éventuels écarts.
Cette étape sera cruciale pour la lutte au classement général ainsi que pour le classement de la montagne, avec de nombreux cols de première catégorie et le premier HC, le Col du Haag.
Une journée à ne pas manquer, assurément !
les difficultés :





PCM France
























pavé
pavé
pavé



pavé

pavé





























































), on est bien d'accord que ça ne compterait pas pour remplir la condition de la ville-étape anglaise (ni, a fortiori, galloise) ?

