Klira a écrit:Une épreuve de plus de 10 jours n'est pas un GT. Pour l'équilibre, c'est plus tendancieux et subjectif, il est vrai qu'à la réflexion en mettant le doigt sur le sujet on aurait pu ajouter une ligne "pas plus de 10 jours de course consécutifs pour la première semaine ou 7 jours pour les deuxième et troisième semaines", néanmoins on ne va pas changer maintenant.
Techniquement (et être dans le très pointillisme) c'est indiqué dans la consigne qu'il faut se conformer aux règles de l'UCI pour les points de règlements non-explicités.
Klira a écrit:Concernant les circuits et autres points de règlement, vous devez vous conformer aux règles UCI.
Klira a écrit:Une épreuve de plus de 10 jours n'est pas un GT. Pour l'équilibre, c'est plus tendancieux et subjectif, il est vrai qu'à la réflexion en mettant le doigt sur le sujet on aurait pu ajouter une ligne "pas plus de 10 jours de course consécutifs pour la première semaine ou 7 jours pour les deuxième et troisième semaines", néanmoins on ne va pas changer maintenant.
Techniquement (et être dans le très pointillisme) c'est indiqué dans la consigne qu'il faut se conformer aux règles de l'UCI pour les points de règlements non-explicités.
Klira a écrit:Concernant les circuits et autres points de règlement, vous devez vous conformer aux règles UCI.
Au sens didactique , je crois ne pas être en dehors des règles (même si je vais opérer à un léger rééquilibrage)
CiJiEF a écrit:[ Au stricto sensu, "au moins un jour de repos après le 5eme jour", je suis dans les clous avec mon deuxième repos Et "réparti de façon équilibré", bon... rien ne précise que selon l'UCI ma répartition n'est pas équilibré (même si en effet ça ne l'est pas, mais ça passait pour moi).
Le Tour en chiffres : - kilométrage total : 3421 - 5 étapes de plaine - 6 étapes accidentées, dont 1 arrivée en bosse - 8 étapes de moyenne et haute montagne, dont 2 arrivées au sommet - 2 CLM (équipe et individuel)
Nombre de cols : : 6 : 9 : 15
Bonifications : Dans ce Tour, on trouvera les bonifications habituelles 10/6/4 aux arrivées d'étapes (hors CLM). Mais pas convaincu par l'apport des bonus en cours d'étape lors des derniers Tours, j'ai décidé de ne pas reconduire ce point là du règlement qui n'apporte rien au niveau du spectacle.
Philosophie générale de ce Tour : Un Tour en 3 temps, répartis sur les 3 semaines. D'abord, la 1ere semaine difficile, sans temps mort, avec tous les terrains imaginables : du relief, des chemins blancs, du plat. Même les étapes de plaine ne seront pas de tout repos. La 2e semaine sera différente. On est plus sur un passage de transition où il peut ne rien y avoir à gagner mais beaucoup à perdre. Ces étapes seront variées mais finalement peu destinées à la lutte pour le CG. Sur la fin de semaine, le spectacle pourrait être au rendez-vous, avec un terrain taillé pour ceux qui aime se battre. Baroudeurs vers Montceau-les-Mines, puncheurs vers Château-Thierry, et le feu d'artifice du 14 juillet avec cette étape très courte mais dynamique, sans répits, où le vainqueur sera forcément un grand parmi les grands !! Pour la 3e semaine, on retombe sur du classique Tour de France. De la moyenne et haute montagne pour finaliser le classement général et faire briller ceux qui auront su le mieux gérer leurs forces.
Tout au long de ce tracé, j'ai essayé de garder comme philosophie de raccourcir au maximum les moments sans intérêt, tant pour les coureurs que pour les téléspectateurs. C'est dans ce but que les étapes de plaine sont majoritairement courtes. si c'est pour avoir une échappée publicitaire qui sort au km 10 et qui se fait reprendre à 10 bornes de l'arrivée, autant réduire la distance à parcourir. Toutefois, j'ai essayé d'avoir des étapes de plaine diversifiées et qui propose un terrain de jeu susceptible d'offrir de quoi faire la différence à ceux qui souhaitent prendre les devants.
Pour cette 1ere étape, pour ce Grand Départ de Florence, on reprend le schéma du Tour 2023 dans le Pays Basque : on attaque direct par du difficile, du concret. Un mix de terrain accidenté et de chemins blancs. On devrait déjà avoir un aperçu des forces en présence pour les 3 prochaines semaines.
Les chemins n°1, 2 et 3 sont régulièrement empruntés par la classique des strade bianche. Pour le chemin n°4, le street view est disponible sur presque toute la section.
2e journée dans le centre de l'Italie et 2e journée difficile. Pas de chemin blanc mais des cotes plus prononcées. Notamment la dernière qui devrait être le lieu de quelques escarmouches, voir d'une franche bataille, avant de plonger sur Pise.
Après un départ le long des côtes liguriennes et ses magnifiques paysages, le tracé du jour rattrape la route mythique du San Remo avec son final classique : "Capo Berta, Cipressa, Poggio". Certes une étape du Tour n'a pas tout à fait la même saveur qu'un monument, mais lever les bras sur la Via Roma reste un moment fort dans une carrière. La victoire du jour sera surement un objectif pour beaucoup de coureurs.
Pour ce retour en France, c'est en équipe que les coureurs vont s'affronter, chacun leur tour, dans une épreuve trop peu souvent mise à l'honneur : un contre-la-montre par équipe. Le tracé entre Fréjus et St Tropez ne comporte pas de difficulté majeure. Par contre, les images se focaliseront certainement beaucoup sur les merveilleux paysages du bord de mer.
Cette étape est la 1ère où on peut dire avec certitude qu'il y aura un sprint massif. Certes, le parcours est jalonné de difficultés, référencées ou non, mais il n'y a rien d'insurmontable pour des sprinteurs qui auront su se réserver pour les étapes clés de ce début de Tour.
Etape de moyenne montagne à travers les Cévennes. Moyenne montagne par l'altitude mais il faudra quand même avoir de vraies qualités de grimpeur pour s'imposer aujourd'hui après avoir monté notament le long et difficile col de la Lusette !!
Au départ de Muret, les 100 premiers km seront réservés aux sprinteurs qui souhaitent lutter pour le maillot vert. Ensuite, on attaquera le tryptique habituel Latrape/Agnès/Lers qui devraient voir des grimpeurs tenter de prendre les devant, ou de rejoindre l'échappée matinale puis on descendra jusqu'au pied de plateau de Beille où les favoris pour le CG trouveront un terrain de jeu qui leur permettra de se mesurer sur les rampes de la 1ère arrivée en altitude.
Après la course de cote de la veille, l'étape du jour à un profil bien différent. Après à peine 20 km de mise en jambe, on attaquera l'interminable Port de Balès. Et à partir de là, il n'y aura plus un mètre de plat. Une vraie étape de montagnes russes comme on en voit plus beaucoup depuis les années 90/2000. Rien de très original, les cols sont tous parfaitement connus mais l'enchainement est juste parfait pour finir cette 1ère semaine. A coup sûr, il s'agit là de l'étape reine de ce Tour pour la lutte pour le CG.
Reprise en douceur sur les routes plates du centre de la France. 2 petites bosses en début de journée devrait permettre de faire la sélection pour l'échappée du jour. Même si le risque est faible, attention aux possibilités de bordure en cas de vent. Ce ne serait pas la 1ère fois que cette région offre les conditions nécessaires à la créations d'éventails.
Le seul CLM individuel de ce Tour mais les organisateurs n'y sont pas aller de main morte. 41km. C'est moins que ce qu'on a pu connaitre il y a 20 ans mais c'est clairement un cran au-dessus des années précédentes. Surtout que le tracé sera très rectiligne. Juste 2 ou 3 virages sans danger. A part ça, les grosses cuisses pourront s'exprimer à plein régime. Attention les poids plume, vous allez souffrir !!
Une étape probablement attendue par certains baroudeurs. Surtout que les enchainements proposés sont maintenus connus étant donné qu'il s'agit quasi de la réplique de l'étape du Creusot de 2021. Sauf que cette fois, l'arrivée sera dans la ville voisine de Montceau-les-Mines, avec plus de plat pour finir. Peu de chance que ça se termine en peloton groupé et peu de chance que les favoris soient intéressés pour bouger. Une étape ouverte pour les audacieux.
Aujourd'hui, on remonte la Bourgogne du Sud vers le Nord. D'abord à travers les célèbres vignobles de la cote de Nuits, puis on trouvera un peu plus de vallon en milieu de journée, avant une arrivée sans difficulté du coté d'Auxerre. Si le relief pourrait retardé quelques sprinteurs, ceux-ci seront quand même tentés de s'accrocher car les possibilités de victoire pour eux vont devenir rare. Une balle partie de manivelle en perspective entre les grosses équipes du peloton et le groupe qui aura su prendre les devants.
Pour ce 3e week-end, le Tour s'installe en vallée de la Marne où un joli terrain de jeu attend les coureurs. Pour ce samedi, on reste sur du classique, du facile. Un départ plat, des difficultés à l'approche de l'arrivée et un final en bosse bien difficile sur la montée interminable de l'Avenue de Soisson à Château-Thierry. Quasi tout droit. Plus on monte, plus ça monte. Il faudra savoir gérer son effort !!
14 juillet. Feu d'artifice. Pour ce dimanche, le tracé se veut dynamique et spectaculaire. Seulement 100 bornes, pas de temps mort, des cotes qui s'enchainent du début à la fin. Tous les scénarios sont possibles. Surtout celui d'une étape incontrôlable, où tout le monde voudra sa part du gâteau et où on pourrait bien avoir des surprises. En tout cas, les favoris du jour sont déjà connus : Alaphilippe, MVdP, WVA, Pitcock, Biniam,...
Pour commencer cette 3e semaine, il ne faudra pas avoir du retard à l'allumage. Cette étape à travers les Vosges et le terrible enchaînement "Petit Ballon" / "Platzerwasel" n'est pas à prendre à la légère. Que ce soit un coureur échappé ou un membre du groupe des favoris, le vainqueur du jour ne sera pas un rigolo.
Qui dit étape de plaine ne dit pas forcément étape facile. Celle du jour sera usante, avec son profil escarpé sur les routes granuleuse du Jura. Toutefois, ce qu'il reste de sprinters ne devrait pas vouloir laisser passer cette presque dernière chance de scores.
Milieu de 3e semaine et voilà l'étape la plus longue de ce Tour. Plus de 240km à travers le Jura puis la Chartreuse, avant la terrible montée finale vers Chamrousse. Ce soir, il devrait y avoir un très gros tri de fait au CG.
Petit répit dans cette traversée des Alpes. Mais ça ne sera pas une étape facile pour autant. L'enchaînement de ces petits cols sera encore usant et les coureurs devront commencer à puiser dans leurs réserves pour rallier l'arrivée parmi les meilleurs.
Dernière étape de montagne. Dernière étape décisive. C'est le moment où jamais pour ceux qui veulent tenter d'inverser une situation qui semble figée. L'étape est difficile, usante, beaucoup de dénivelé. Mais la fin ne permettra pas de faire la différence. Il va falloir anticiper, envoyer des équipiers à l'avant. La stratégie sera primordiale. On lance des flèches à l'avant dans la Bonnette, écrémage de ce qu'il reste du peloton dans la Colmiane et passage à l'offensive dans le Turini. Sur le papier, l'histoire peut être belle. Qui osera l'écrire ?
Après 3 semaines de baston, voici venue l'étape qui répugne certains suiveurs. Le traditionnel défilé des coupes de champagne du début de la dernière étape en choque certains. Soit. Pas moi. Parce que ça n'empêche pas d'avoir les 80 ou 100 derniers km à bloc. Parce que ça n'empêche pas d'avoir une étape toujours spectaculaire, avec des attaques et toujours un sprint final parmi les plus beaux de l'année. Donc oui, on change d'avenue, on change de décor mais ma dernière étape reste traditionnelle, comme je l'aime.
Modifié en dernier par Denis71 le 21 Déc 2022, 23:03, modifié 20 fois.
Ma dernière version de mon étape des chemins blancs en Champagne : https://ridewithgps.com/routes/41542310 En fin de 1e semaine, l'étape des chemins blancs, depuis la Bourgogne. Au kilomètre 7, j'ai mis un court passage (500m) de chemin entre les vignes. C'est le plus limite je crois mais ce n'est que 500m au départ. Sur le final, j'ai enlevé les secteurs en descente avec gros virages, je crois que ça passe. Est-ce qu'un expert du coin peut revérifier?
nico941571 a écrit:Ma dernière version de mon étape des chemins blancs en Champagne : https://ridewithgps.com/routes/41542310 En fin de 1e semaine, l'étape des chemins blancs, depuis la Bourgogne. Au kilomètre 7, j'ai mis un court passage (500m) de chemin entre les vignes. C'est le plus limite je crois mais ce n'est que 500m au départ. Sur le final, j'ai enlevé les secteurs en descente avec gros virages, je crois que ça passe. Est-ce qu'un expert du coin peut revérifier?
Pour moi le tout premier ne. passe en aucun cas et il n'a pas d'intérêt pour la course
nico941571 a écrit:Ma dernière version de mon étape des chemins blancs en Champagne : https://ridewithgps.com/routes/41542310 En fin de 1e semaine, l'étape des chemins blancs, depuis la Bourgogne. Au kilomètre 7, j'ai mis un court passage (500m) de chemin entre les vignes. C'est le plus limite je crois mais ce n'est que 500m au départ. Sur le final, j'ai enlevé les secteurs en descente avec gros virages, je crois que ça passe. Est-ce qu'un expert du coin peut revérifier?
Pour moi le tout premier ne. passe en aucun cas et il n'a pas d'intérêt pour la course
nico941571 a écrit:Ma dernière version de mon étape des chemins blancs en Champagne : https://ridewithgps.com/routes/41542310 En fin de 1e semaine, l'étape des chemins blancs, depuis la Bourgogne. Au kilomètre 7, j'ai mis un court passage (500m) de chemin entre les vignes. C'est le plus limite je crois mais ce n'est que 500m au départ. Sur le final, j'ai enlevé les secteurs en descente avec gros virages, je crois que ça passe. Est-ce qu'un expert du coin peut revérifier?
Pour moi le tout premier ne. passe en aucun cas et il n'a pas d'intérêt pour la course
En plus, il fait un peu piste de VTT.
Merci. Tant que les autres passent ça me va. Je vais enlever le premier au km 7 et pars en quête d'un montée asphaltée pentue dans la zone de départ et je poursuis ma recherche d'un secteur supplémentaire au sud est de Bar-sur-Aube pour rallonger la partie chemins blancs à son début.
• Faire le tour de la France après l'affreuse diagonale tournicotante (si si ce mot existe) proposée par ASO en 2023 • Jouer sur les pics de forme avec 2 blocs de montagne très espacés E3-E7 puis E15-E18 • Offrir des respirations, que ce soit via les jours de repos ou les étapes « off » : elles sont essentielles à la bagarre sur le reste des étapes, que ce soit au CG, entre baroudeurs, etc... • des pièges pour les sprinteurs on a quand même 9 sprints potentiels mais pas question de leur servir sur un plateau : il faudra aller se les chercher
Au fil des jours
• Les strade d'entrée de jeu • 3 arrivées au sommet en première semaine (Superga, Izoard, Ax 3 Domaines) pour décanter le général • Un CLM en lendemain de repos pour rebattre les cartes • Une S2 ouverte et variée : de nombreux profils de coureurs récompensés, des pièges à exploiter pour les leaders avec un CG qui aura déja été bien éclairci • Un diptyque alpin qui peut tout changer • Quelques dernières opportunités en redescendant vers Nice (Ardèche, Var)
Scénario attendu : Quand on a un mythe comme les strade, on ne tergiverse pas : on le pose d'entrée de jeu ! On empruntera donc les 70 derniers kms de la classique italienne, dont 25 de chemins blancs. On aura une magnifique bagarre pour l'étape et le jaune, et des premiers perdants/gagnants au CG. En début d'étape, le passage dans le chianti offrira une belle bagarre pour le premier maillot de meilleur grimpeur
Description détaillée :
On attaque par du relief dès la sortie de Florence : cela aura son importance, on pourrait avoir une belle échappée qui ira loin. Plus probablement, elle se disputera les pois. Le Valico del Morelino, seul 2C du jour, sera décisif mais la bataille pourrait bien se poursuivre jusqu'au dernier grimpeur, au km 110.
Viennent ensuite les strade. J'ai essayé de trouver un équilibre entre mettre un gros morceau de la course - je ne voulais pas un passage a minima - et réalisme vis-à-vis du tour et des risques en première étape. Je pense être parvenu à un certain équilibre en évitant notamment les secteurs en descente. Ces 70 derniers km de la classique s'ouvrent par 2 gros secteurs de 10 km chacun avant le final plus rythmé qu'on connait. Bien sûr il y'a le risque que sur une course comme le tour, les coureurs soient plus frileux, mais avec des WVA, MVDP, Pogacar... cette étape ne se résumera certainement pas au dernier km vers la Piazza del Campo
Scénario attendu : Une nouvelle bataille pour les pois dans le 1C de l'étape, un passage cocorico à la Cima Galisterna avant un sprint au grand complet à Bologne
Descriptif détaillé :
Le genre d'étape typique du Giro : dédiée au sprinteur mais avec un vrai col au milieu du parcours, apportant juste ce qu'il faut d'incertitude. Certains sprinteurs pourraient décrocher mais je pense que leurs adversaires n'en tireront pas parti : la première semaine s'annonce longue et difficile, le tour est encore très long !
On aura en revanche une nouvelle belle bataille pour le maillot à pois : ce sera tactique lors de l'ascension du Passo della Sambuca. Ensuite, je n'attends rien de la Cima Galisterna : le final est tellement plat et rectiligne, et les puncheurs auront déja bien ferraillé la veille et il ferrailleront à nouveau dans les prochains jours ! Ce sera donc un passage purement symbolique.
A Imola, on tourne à gauche pour prendre une ligne droite de... 30 km (!) amenant à l'entrée de Bologne. Les trains auront le temps de se mettre en place
Scénario attendu : Un changement de braquet brutal après 190km archi plats. Un concours de watts sur Superga
Descriptif détaillé :
Rien à ajouter sur les 190 premiers kms
Je voulais profiter du départ de ce tour pour placer une arrivée au sommet en Italie... sans pour autant passer trop de temps en Italie pour ne pas trop impacter la suite de mon tour Superga s'est imposé comme un choix assez naturel, une montée courte mais violente (un effort assez atypique par rapport à ce qu'on peut trouver en France, je trouve).
PS : petite confidence pour vous dire que j'ai hésité entre Superga et... Prato Nevoso ! Puis j'ai changé d'avis, par respect pour Denis Menchov
Scénario attendu : Un écremage naturel dans le col Agnel avant la grande explication sur les pentes de l'Izoard
Descriptif détaillé :
Mon étape de haute altitude ! Je ne pense pas que l'Agnel fasse débat sur ce parcours
L'arrivée au sommet de l'Izoard fera sans doute débat. Je ne suis pas un fan de ce type d'arrivée en sommet de cols mythiques, moi non plus. Mais j'ai étudié les arrivées au sommet des alpes du sud et le fait est que très peu sont des HC (je voulais un HC). Dans ce secteur, les arrivées à Reallon, les Orres, Risoul ou encore Vars... ne me convenaient pas. D'où ce choix, qui n'est pas par défaut car c'est un enchaînement mythique et surtout, je trouve le profil de l'Izoard très intéressant pour une première étape de montagne avec son final terrible.
En tout cas son utilisation à ce stade de la course sera toujours meilleure que celle faite en 2017
Scénario attendu : Un beau bordel dans le col de Vars, le peloton se relève en bas, une échappée de seconds couteaux prend le large et on assiste à une course à 2 échelons - échappée et CG - dans le final St-Apo/Rochette
Descriptif détaillé :
Je voulais une sortie de massif qui puisse provoquer de beaux mouvements de course chez les favoris... sans pour autant être bloquant vis-à-vis de mon arrivée de la veille. La courte distance présente aussi cet intérêt "non bloquant" (en plus de "permettre" le gros transfert vers les Bouches du Rhône le soir même)
Dans cette perspective, le départ en col était obligatoire. J'ai choisi le col de Vars : d'habitude pur col d'usure, il jouera cette fois-ci les premiers rôles en semant la zizanie dans le peloton. Les premiers kms sont les plus difficiles, pourquoi pas envisager un favori en difficulté ? On partirait alors sur une étape de folie, mais le scénario le plus probable est que ça se calme dans la partie finale plus roulante de Vars, ou qu'on se relève dans la descente. Une échappée de seconds couteaux prendra alors le large dans les 40 km de vallée.
Pour le final, les demoiselles coiffées sont anecdotiques. je me suis ensuite appuyé sur une valeur sûre et un peu rétro (=tour 2003 ) avec l'enchaînement St-Apollinaire (en usure, rien de plus) Rochette (pour une petite passe d'armes dans la côte et le frisson de la descente bien sûr !)
Scénario attendu : Des bordures, Groenewegen laché dans le mont Saint-Clair
Descriptif détaillé :
Le risque de bordures sera omniprésent, du départ à l'arrivée. Le Mont Saint-Clair rajoutera encore une couche de difficulté pour certains sprinteurs, même à 50 km de l'arrivée. Et à la fin, ce sera un sprint, mais sans doute pas au complet
Scénario attendu : Feu d'artifice pour cette seule étape pyrénéenne avec un enchaînement sans répit. A ce stade de la course, avec un général bien décanté et 2 étapes de plaine avant le repos, on peut envisager que ça pète dès Pailhères
Descriptif détaillé :
Attention au départ avec la zone à bordures de Leucate à Barcarès qui pourrait mettre le bazar.
Ensuite je poursuis sur ma "nostalgie" 2003 avec l'enchaînement Pailhères Ax 3 Domaines. Sauf qu'au vu du scénario de ce tour - général déja bien ouvert - étape pyrénéenne isolée - et de l'étape - avec Jau-Garabeil en usure - on pourrait bien avoir des attaques de favoris dès Pailhères. Ce magnifique tremplin deviendrait alors réalité !
Notons enfin qu'il s'agit de la dernière opportunité pour les hommes en forme de cette première semaine de creuser l'écart. Ils ne seront peut-être plus aussi souverains en 3ème semaine, alors autant en profiter maintenant !
Scénario attendu : Les baroudeurs seront de sortie et on voit mal comment les sprinteurs pourront les tenir durant ces 229km cabossés et torturés de Causse en Causse
Descriptif détaillé :
J'aime bien profiter de la fatigue de fin de première semaine pour positionner une étape de baroudeurs ... qui s'adresse à tous les types de baroudeurs (ce qui se fait de plus en plus rare dans les parcours du tour !).
J'ai exploré cette région de bout de massif central en m'imposant un thème particulier : toutes les côtes doivent être suivis d'un passage en plateau. Challenge qui, à 1 ou 2 exceptions près, est réussi. J'aime bien la dimension tactique que ça peut donner tant dans l'échappée que le peloton
La dimension usante du parcours sera prépondérante dans le choix du vainqueur : il faudra être résistant. Les plus "puncheurs" devront prendre leur chance de loin car le final est assez favorable au regroupement et à un sprint en petit comitéenterrement de première classe sur la première attaque de tartampion
Scénario attendu : Une échappée publicitaire pour occuper l'antenne, un sprint non conventionnel au Mont des Avaloirs en conclusion
Descriptif détaillé :
On met le cap au nord pour cette étape avec un passage par les Alpes mancelles qui restera de l'ordre du symbolique.
Le mont des Avaloirs offre un beau profil pour un sprint original, assez typé Giro en fait, après quasiment 5km à 4%. Il faudra de la force et de la résistance pour s'imposer !
Scénario attendu : On profite des reliefs autour d'Alençon pour propulser un groupe de gaziers à l'avant. Le peloton aura 4h pour rétablir la situation... avant de potentiellement se faire piéger par un puncheurs sorti en contre dans les petits reliefs du val de Seine.
Descriptif détaillé :
Pas grand chose à ajouter : il s'agit sans doute de mon étape la plus équilibrée entre baroudeurs/sprinteurs/puncheurs et rien que pour ça, c'est une étape qui vaut le coup d'être vu !
Scénario attendu : Avec un petit vent d'ouest, ça peut sérieusement bordurer entre Seine et Marne et Aube. En tout cas, on aura un beau sprint, le dernier avant un bout de temps !
Descriptif détaillé :
Pas grand chose à ajouter : on est dans un secteur bien connu pour ses bordures, sur Paris-Nice notamment. Le temps de juillet n'étant pas celui de mars, le scénario le plus probable est de ne pas avoir de bordures. Ce sera alors un sprint royal
Scénario attendu : Prenez des puncheurs. Offrez leur 165km usants avant l'enchainement côte de Savigny/côte de Blaisy comprenant chacun 1km à 10% pour décanter la course. Rajoutez 2 petites couches supplémentaires avant dijon et vous obtenez une bagarre pour l'étape comme on les aime !
Descriptif détaillé :
On commence à retrouver les reliefs avec cette étape en direction de la Côte d'Or. Les 100 premiers km sont plats, l'échappée sera facile à contrôler. Une fois passé Montbard, on retrouve un parcours bien cassant avec plusieurs côtes aux pentes prononcées sur des routes de classique.
Mais c'est bien à Savigny que j'attends une explosion de la course : les rampes y sont très sèches et on enchaîne directement avec un autre mur à Blaisy. Même si on est encore loin de l'arrivée, les puncheurs les plus à l'aise dans les gros pourcentages devront y faire parler leur kick pour écrémer à minima car les 2 dernières côtes sont plus roulantes et favorables à des puncheurs plus lourds.
Celui qui passera au sommet de la côte de Plombières, s'il est seul, devra être solide car les 8 derniers kms sont en faux plats descendants tout en lignes droites et peu techniques malgré ce final urbain. On peut même envisager un sprint en petit comité, au final.
Scénario attendu : Un mix entre le dôle-Les Rousses et la victoire du légendaire Lilian Calmejane et le Oyonnax 2014 et la victoire du non moins légendaire Tony Gallopin : ça devrait forcément inspirer les baroudeurs français. Au milieu de ce beau tableau, un épouvantail inédit : la montée des Avalanches et ses 5 km à 10% que les favoris pourraient exploiter à la veille du repos
Descriptif détaillé :
ça grimpe dès la sortie de Lons le Saunier, en pente relativement douce jusqu'au pied de la combe de Laisia : il va falloir se faire mal pour intégrer l'échappée qui mettra probablement du temps à partir avec beaucoup de candidats en veille de repos.
A peine l'échappée formée qu'elle devrait vite exploser avec l'ascension de la combe de Laisia. Je m'attends toutefois à ce que ça temporise autant dans l'échappée que le peloton avec ce départ musclé et cette fin d'étape qui l'est tout autant !
Puis voici ma prise de risque du tour (niveau réalisme) : la montée des Avalanches, une petite nouveauté découverte sur cycling cols que je ne crois pas avoir jamais vu sur le forum. En tout cas, le profil est plutôt séducteur, vous en conviendrez ? La petite section gravel n'a pas l'air si pire non plus.
Et tant qu'à faire, j'enchaîne avec une route bien étroite sur un plateau forestier splendide : 5km qui nécessiteront un dispositif particulier tout comme la montée des Avalanches d'ailleurs. J'ai souhaité rester sur le plateau pour l'aspect tactique côté CG : avec un relai bien senti récupéré par un leader au sommet, on peut avoir de gros écarts à l'arrivée. La veille de repos se prête à ce genre de manœuvre !
Le final sera majoritairement descendant avec 2 petites relances de 1.2km et 700m à 6% chacune
Scénario attendu : Un d+ équivalent à l'altitude du Mont-Blanc : pas de doute, vous êtes sur l'étape reine ! La Forclaz de Montmin, vulgaire amuse bouche, aura le mérite d'éviter une échappée trop merguez. Puis on passe aux 2 plats de résistance : Madeleine nord puis Cx de Fer par le Glandon. Très peu pourront digérer cette enchaînement qui se poursuivra par le col du Mollard, ses 5km de montée et ses quasi 50 lacets en descente Bref, on part sur de la légende
Descriptif détaillé :
Pas grand chose à ajouter, vous connaissez ces cols
Scénario attendu : La der des étapes de haute montagne : un format concentré pour s'offrir 2h30 de bagarre entre les meilleurs. Comme la veille, chacun sera à sa place.
Descriptif détaillé :
La trilogie de Chartreuse est une pépite qu'on a tous envie de voir en étape décisive d'un tour (déja là voir sur une étape du tour serait pas mal, mais bref..).
J'ai cherché à la bonifier en ajoutant un petit extra : les cols de Belledonne auraient pu jouer ce rôle mais la traversée de la vallée de l'Isère prends en général 5km... et c'était déja trop à mon goût ! Avec Marocaz, je suis tombé à 3km en s'offrant un 1C court mais dynamique comme je le souhaitai pour cette étape.
On récupère ensuite le Granier via St-Baldoph. Moins dur que le versant Chapareillan, il présente tout de même 5km à 9% en milieu d'ascension, l'endroit idéal pour faire exploser la course qui ne débranchera pas ensuite dans Cucheron et Porte
Profil
à partir de Saint-Pierre d'Entremont : à partir de St Hugues en Chartreuse :
Scénario attendu : Les hommes en forme de cette fin de tour auront une nouvelle occasion de reprendre du temps sur leurs adversaires sur ce parcours usant en Ardèche, que ce soit en se glissant dans l'échappée matinale - koudfoly ++ - en faisant tout péter dans Saint-Jean Roure à 60km de l'arrivée - koudfoly + - ou en profitant du final cabossé autour de la Croix de Peccata - Valverde -
Descriptif détaillé :
200 bornes, 7 montées répertoriées, 35°... bref, l'Ardèche qu'on aimerait voir sur le Tour ! En dernière opportunité dite "de montagne", elle a tout pour la grande bagarre !
NB : St-Jean Roure étant à 60km de l'arrivée, je ne vois pas mon étape ardèchoise "bloquer" celle de la veille
Trêve de bavardages, prenons la route ! Elle commence par 10 km assez exposés entre Romans et Tain : un vent de côté pourrait semer la pagaille dans le peloton... avant que le premier 3c ne rétablisse l'ordre et permette à l'échappée de sortir. Il faudra bien filtrer du côté des leaders car on peut imaginer un all-in d'un coureurs du top 10 qui prendrait l'échappée... potentiellement la bagarre peut se poursuivre sur le plateau jusqu'à Lamastre avant que l'échappée ne soit validée.
On se perd ensuite dans une Ardèche secrète, tortueuse (ce qui avantagera l'échappée). Une phase intermédiaire marquée par l'enchaînement Tauzuc/4 Vios qui rajoutera quand même 1100m de deniv aux coureurs. Une bagatelle ! Puis vient le détonnateur Saint-Jean Roure et ses 5km à 10% attends les coureurs au tournant. On peut espérer une attaque d'un leader qui retrouverait des équipiers à l'avant. A minima, ce sera un gros test qui peut montrer des faiblesses chez certains.
Restera alors 2 cols 2C dont la Croix de Peccata en conclusion, aux confins de l'Ardèche et de la Haute-Loire, entre Mézenc et Gerbier. Un décor splendide avec des pentes roulantes certes mais au bout du bout de l'usure, les différences peuvent se faire. Le final est une succession de 3 petits repeccio sur le plateau : l'étape pourra s'y jouer. Ou bien ce sera un sprint tout en force dans le dernier faux plat !
Scénario attendu : L'E19 qu'on aime : 3h de bagarre entre échappées et équipes de sprinteurs. Et à la fin, Laporte refait le coup du km !
Descriptif détaillé :
Une étape qui n'a rien d'insurmontable : le profil comporte quelques côtes, mais rien d'effrayant. Ce qu'il ne montre pas, ce sont les routes assez tortueuses qui sont empruntées : on alterne tout au long du parcours entre petites départementales et sections plus rectilignes... Qui craquera le premier du peloton ou de l'échappée ? Cette dernière devra en tout cas posséder un matelas correct avant les 20 derniers kms parcourus sur une belle départementale
Scénario attendu : Pogacar attaque dans chaque côte du parcours de la première à la dernière, sans décrocher Vingegaar d. Pogi-Pogi finit par tomber dans la descente du Tanneron et le danois s'impose
Descriptif détaillé :
Une étape à la distance de classique sur les routes de Paris-Nice pour un dernier affrontement à la fois sur l'étape et le CG.
On aura une première longue phase de course - quasiment 160km - d'usure entre Vaucluse, Verdon et haut-Var. Le départ se fait à plat et ils seront nombreux à vouloir prendre l'échappée qui pourrait se dessiner dans le col de la mort d'Imbert. On grimpe ensuite sur le plateau de Valensole pour rejoindre le lac de Sainte-Croix. On y trouvera le premier beau raidard du parcours, la côte de Moustiers Sainte-Marie. Le col de la Bigue sera le point culminant de l'étape, précédent de quelques km la plongée sur draguignan.
Et voici les 2 dernières heures de course, là où la course se jouera. On enchaîne les côtes connues de Paris-Nice : les Tuilières, Fayence, le Tanneron... si la première citée ne devrait servir qu'à écrémer, j'attends en revanche du mur de Fayence qu'il fasse exploser la course. Selon le scénario, on basculera alors dans le tactique ou dans le mythique pour les 3 côtes finales qui sont beaucoup plus roulantes. Et garde à la dernière descente qui possède quelques beaux virages !
Après avoir changer quatre étapes une bonne demi douzaine de fois , j'ai essayé de ne pas avoir les mêmes étapes que certains ici , même si il y aura des similitudes avec certains. Coup de tonnerre seulement 23 cols de hc , 1et 2 c ( je n'ai jamais fait un tour avec moins de 28 cols ) , mais attention il ne sera pas facile ! Reste plus que la présentation à faire