Entendu pour l'E4, Bird
Proposition de Tour de France pour Bilbao 2023 avec une trame différente de celui qui j'ai évoqué dans la partie Etapes de Montagne.
En 6-9-6 aussi, avec encore peu de montagne et un final dans le Nord. Un bloc de 6 étapes en crescendo avec une élimination progressive et les premiers écarts entre tout meilleurs à Mende. Une première hiérarchie établie au début du deuxième bloc avec le Ventoux, qui pourra être chamboulée toute la deuxième semaine jusqu'aux Vosges. Dernière semaine, où on teste la résilience des favoris.
Bilbao - Bilbao, 150 kilomètres, Plat : Pour sprinteurs, un 3C et deux 4C pour les pois.
Bilbao - Vitoria-Gasteiz, 210 kilomètres, Accidenté : 70 derniers kilomètres plats, mais durcie en amont, possibilité d'éliminer quelques sprinteurs.
Pampelune - Laruns, 200 kilomètres, Montagne : Les contreforts pyrénéens pour s'échauffer, la PSM pour rentrer en France et enfin les terribles % de Marie-Blanque et la vallée vers Laruns.
Pau - Lac de Payolle, 175 kilomètres, Montagne : Assez classique avec Soulor, Tourmalet, Aspin et la Hourquette d'Ancizan à 10 kilomètres de l'arrivée.
Lannemezan - Castres, 210 kilomètres, Accidenté : A première vue pour sprinteurs mais assez vallonnée à la mi-course au sud de Toulouse, final plus plat mais un petit coup de cul <1km à 5 kilomètres de l'arrivée.
Albi - Mende, 215 kilomètres, Moyenne Montagne : Encore une longue étape, accidentée quasiment toute la journée avec un final Col de Sauveterre-Aérodrome. Passage sous le Viaduc de Millau et par les Gorges du Tarn.
ReposNimes - Nimes, 175 kilomètres, Plat : Comme en 2019.
Nimes - Mont Ventoux, 235 kilomètres, Montagne : On passe par toutes les plus belles villes de Provence pour faire durer le plat au maximum avant l'ascension finale. Seule CC du genre sur le parcours.
Carpentras - Tallard, 185 kilomètres, Plat : Légèrement accidenté dans le Luberon mais on retrouve vite le plat et la vallée de la Durance.
Gap - Saint-Martin-de-Belleville, 220 kilomètres, Montagne : Longue étape avec le Bayard à froid puis des routes casses-pattes jusqu'au Bourg d'Oisans. Viendra ensuite l'irrégulier Glandon Sud puis la Madelaine par Montgellafrey avant la montée finale. Gros D+, grosse distance, ça laissera des traces.
Albertville - Albertville, 135 kilomètres, Montagne : Enchaînement étape longue - étape courte difficile à gérer, d'où la relative densité de cette étape avec le Tamié à froid, PlanBois - CroixFry - Aravis à la mi-course, redescente vers Ugine, Forclaz de Queige et Vorger dans le final. Ces "petits" cols autour d'Alberville me font de l'oeil depuis un moment, je serais étonné qu'ils ne proposent pas de l'animation.
Annecy - Lons-le-Saunier, 160 kilomètres, Accidenté : Pour baroudeurs ou sprinteurs costauds, le Cuvery aura éliminé les moins bons grimpeurs, la reste de l'étape est assez peu vallonné, la lutte pour le maillot vert conditionnera l'étape.
Nuits-Saint-Georges - Dijon, 50 kilomètres, ITT : ITT accidenté au Sud-Ouest de Dijon qui rabattra les cartes une dernière fois.
Dijon - Luxeuil-les-Bains, 155 kilomètres, Plat : RAS, mais attention au vent qui peut souffler très fort dans ce secteur.
Remiremont - Le Hohneck, 185 kilomètres, Montagne : Dans les cartons depuis un bon moment, j'attendais le bon moment pour la placer. Montée progressive vers le Col de la Schlucht, PetitBallon-Platzerwasel en pivot et 50 derniers kilomètres composés du Grand Ballon par Saint-Amarin, le Col de Herrenberg et ses deux derniers kilomètres NG et enfin sans transition 10 kilomètres sur le plateau jusqu'au sommet du Hohneck. Dernière étape de montagne, isolée à la fin d'un bloc de 9 jours, le placement me semblait idéal.
ReposGérardmer - Metz, 170 kilomètres, Accidenté : Etape piège, toute plate à l'exception de deux murs dans les 40 derniers kilomètres, la Butte de Mousson et la côte des Anciennes Carrières à Arry. Cette dernière se trouve à 20 kilomètres de l'arrivée. A voir ce que ça peut donner.
Metz - Sedan, 195 kilomètres, Plat : On varie encore ces étapes dites pour sprinteurs avec ici 15 premiers kilomètres composés de 3 côtes autour de Metz. Ca reste casse-patte ensuite avec le Fort de Douaumont, les routes le long de la Meuse ou les routes étroites près du Mont Saint-Walfroy. Il faut attendre le KM180 pour retrouver des routes favorables au peloton.
Charleville-Mézières - Citadelle de Namur, 240 kilomètres, Accidenté : Classique franco-belge, premier mouvement du triptyque final, via notamment le mur d'Huy et le Triple Mur de Monty.
Charleroi - Lille-Stade Pierre Mauroy, 185 kilomètres, Accidenté : L'étape des pavés, pas de grandes originalités, ni de pavés excessivement difficiles mais les classicmens s'en donneront à coeur joie.
Béthune - Calais, 175 kilomètres, Accidenté : Dernier acte de ce Tour, d'abord les monts du Boulonnais et leurs routes étroites puis le littoral et le vent via le Cap Blanc Nez avant l'arrivée à Calais.
Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines - Paris 2024-Champs-Elysées, +/-120 kilomètres, Plat : Mise en valeur des sites de Paris 2024. Boucle en vallée de Cheuvreuse pour lancer les derniers attaquants puis la Colline d'Elancourt, Versailles, Parc des Princes, Rolland Garros, Porte de Versailles, Invalides, Champ de Mars, Pont d'Iena, Grand Palais et enfin le circuit final.
PCM France
Je comprend la volonté de tapponne mais Azet et Superbagnères sont en trop. Arriver à Luchon ou à Peyragudes me semble plus réaliste, mais 5 cols c'est déjà énorme.
