La saison de Formula-E reprend ce week-end, à suivre sur C+ sport ou Eurosport. C'est donc l'occasion de faire une petite présentation de cette cuvée 2020.
Formula-E 2019-20201 HistoriqueLes premières réflexions pour la création d'un championnat de véhicules électriques démarrent en 2011 entre Jean Todt, le président de la FIA et Alejandro Agag, actuel patron de la Formula-E. Une formule monoplace voit finalement le jour en septembre 2014 pour une première course disputée à Beijing. La formule se distingue par des tracés urbains au cœur des villes et un plateau prestigieux où se côtoient anciens pilotes de F1, pilotes de WEC ou autres pilotes de formules monoplaces d'accession n'ayant pas réussi à grimper la dernière marche. La première saison s'achève à Londres en juillet 2015. Depuis, la Formula-E a posé ses roues dans quelques-unes des plus grandes villes du monde. On peut ainsi citer Paris, Rome, Berlin, New York, Monaco, Hong Kong, Buenos Aires, Mexico City... Elle attire également de plus en plus de constructeurs à l'aube de la révolution électrique qui s'annonce dans l'industrie automobile.
2 La voitureLa Formula-E est une formule monotype où toutes les équipes roulent avec un châssis unique, la Spark SRT05e également baptisée Gen2. Le châssis est développé par la société française Spark, créée en même temps que le championnat pour en être le fournisseur unique, avec le support de Dallara. Les batteries sont également standardisées et fournies par Mc Laren, de même que les pneumatiques fournis par Michelin. Le groupe moto-propulseur est quant à lui à la charge des constructeurs, permettant à chacun d'y injecter sa technologie et de faire la différence sur ses concurrents. La précédente génération standardisait également le moteur lors de la première saison, avant qu'une différenciation ne soit introduite. La possibilité d'utiliser un moteur client est également offerte.
Caractéristiques :Poids : 900 kg dont environ 385 kg de batteries
Puissance : 250 kW soit 335 ch, réduit à 200kW/270ch en course
Longueur : 5,16 m
Largeur : 1,77 m
La Gen2 se distingue de la génération précédente par des performances supérieures de 50 kW et une autonomie accrue. Les batteries lui permettent de tenir une course complète de 45 minutes, mettant ainsi fin aux changements de voiture à mi-course que l'on pouvait voir jusqu'en 2018. Les pilotes n'ont ainsi plus besoin de repasser par les stands et de bondir dans leur voiture de réserve. La gestion de l'énergie au fil de la course reste cependant primordiale, obligeant le pilote à utiliser au mieux le freinage régénératif tout en essayant de conserver un rythme de course rapide.
Côté design, la deuxième génération a été l'occasion d'une profonde refonte. Là, où la première génération ressemblait à une monoplace assez classique, celle-ci adopte un look croisé entre monoplace et LMP, marqué par ses roues couvertes, son nez large et l'absence d'aileron arrière. Si le style peut diviser, cela lui donne un côté unique reconnaissable au premier coup d’œil. Ce design devrait subir une retouche pour la saison prochaine, comme la précédente génération qui avait connu une première évolution au bout de deux ans. On parle notamment de fragiliser un peu la monoplace pour réduire la conduite agressive des pilotes en amplifiant les conséquences des contacts.
3 RèglesUn week-end de course se décompose en quatre sessions : shakedown, essais libres, qualifications et course.
Shakedown Le shakedown se déroule le vendredi, veille de la course, si le tracé l'autorise. Cette session est un parcours à faible vitesse de la piste à but de reconnaissance du tracé et de sa sécurité, la puissance étant limitée à 110 kW.
Essais libresLes pilotes découvrent la piste en configuration course lors des essais libres à travers deux sessions d'une durée respective de 45 min et de 30 min. La puissance autorisée est maximale, à 250 kW, permettant aux pilotes d'affiner leurs réglages.
QualificationsLes qualifications se disputent également en deux sessions. La première session se compose de 4 groupes contenant jusqu'à 6 pilotes. Les groupes sont remplis selon l'ordre du classement du championnat à l'issue de la course précédente. Chaque groupe dispose d'une fenêtre de 6 minutes où les pilotes sont libres de s'élancer comme ils veulent pour établir leur meilleur temps. A la fin de la session, les 6 premiers sont qualifiés pour la suivante, la super pole. Les autres, du 7ème au dernier, conservent leur place acquise pour la grille de départ de la course.
En super pole, les pilotes s'élancent un par un, pour un seul tour lancé, dans l'ordre inverse du classement de la première session. Les temps sont remis à zéro entre les deux séances et le classement de celle-ci détermine les trois premières lignes de la grille.
La piste se gommant au fur et à mesure de la séance de qualifications, ce système tend à avantager les pilotes partant en fin de séance, qui sont les moins bien classés au général. Cela permet de rebattre en partie les cartes en limitant la domination de certaines équipes par rapport à des séances au format plus classique, ce qui n'est pas sans soulever quelques critiques dans le paddock.
La puissance est bien entendue maximale, à 250 kW, pour les qualifications.
CourseLa course se déroule en une seule manche selon un format de 45 minutes + 1 tour. Lorsque les 45 minutes sont écoulées et que le leader franchit la ligne d'arrivée, il lui reste alors un tour à boucler. La course étant une épreuve de gestion, la puissance est limitée à seulement 200 kW. Les pilotes ont néanmoins la possibilité de l'augmenter au travers du mode attaque et du fanboost.
Dorénavant, la réserve de la batterie est également diminuée lors des phases de course effectuées à vitesse réduite, derrière safety car ou en cas de full course yellow. Ces phases sont très courantes compte tenu de la nature urbaine des circuits qui empêche toute évacuation rapide des débris, à part peut-être pour les commissaires monégasques. Cela force ainsi les pilotes à gérer encore plus leur consommation d'énergie, ne pouvant plus parier sur ces phases pour réguler une conduite excessivement énergivore.
Attack ModeLe mode attaque permet un gain de puissance de 25 kW pendant 4 minutes. L'activation de ce mode se fait en passant dans une zone délimitée par deux bandes de couleur. Cette zone se situant hors trajectoire, la franchir constitue un désavantage plus ou moins grand selon la configuration du circit. Ceci oblige les pilotes et les ingénieurs à réfléchir à une stratégie pour les utiliser. Deux activations sont possibles et obligatoires.
Ce mode instauré la saison précédente est cependant décrié sur certains circuits, lors des courses disputées sous un climat chaud. L'excès de puissance apporté est accusé de faire surchauffer les batteries diminuant drastiquement leur efficacité. Il n'était pas rare de voir les pilotes activer ce mode sous safety car ou full course yellow pour le liquider sans impacter la batterie. Ceci n'est plus possible cette saison. Le mode doit impérativement être activé sous drapeau vert, mais il n'est pas interrompu si la course vient à être neutralisée.
FanBoostLe fanboost se veut quant à lui le reflet de l'interactivité de la discipline. Les fans peuvent voter par Internet pour leur pilote favori et les cinq pilotes recueillant le plus de voix remportent ce fanboost. Celui-ci leur permet d'utiliser toute la puissance de leur voiture sur une courte fenêtre de 5 secondes, ce qui peut être utile pour un dépassement.
PointsLes points attribués sont identiques au barème en vigueur dans les championnats du monde FIA, de 25 points pour le vainqueur à un point pour le 10ème. Des bonus s'ajoutent, 1 point pour le meilleur tour, à condition de figurer parmi les 10 premiers, 1 point pour le meilleur temps de la séance principale de qualification et 3 points pour l'auteur de la pole position.
4 PalmaresSaison | Champion | Pts | Equipe | 2ème | Pts | Equipe | 3ème | Pts | Equipe | Constructeur | Pts |
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2014-2015 | Nelson PIQUET Jr | 144 | NEXTEV TCR | Sebastian BUEMI | 143 | Renault e.Dams | Lucas DI GRASSI | 133 | Audi Sport ABT | Renault e.Dams | 232 |
2015-2016 | Sebastian BUEMI | 155 | Renault e.Dams | Lucas DI GRASSI | 153 | ABT Schaeffler Audi Sport | Nicolas PROST | 115 | Renault e.Dams | Renault e.dams | 270 |
2016-2017 | Lucas DI GRASSI | 181 | ABT Schaeffler Audi Sport | Sebastian BUEMI | 157 | Renault e.Dams | Felix ROSENQVIST | 127 | Mahindra Racing | Renault e.dams | 268 |
2017-2018 | Jean-Eric VERGNE | 198 | Techeetah | Lucas DI GRASSI | 144 | ABT Schaeffler Audi Sport | Sam BIRD | 143 | DS Virgin Racing | ABT Schaeffler Audi Sport | 264 |
2018-2019 | Jean-Eric VERGNE | 136 | DS Techeetah | Sebastian BUEMI | 119 | Nissan e.Dams | Lucas DI GRASSI | 108 | ABT Schaeffler Audi Sport | DS Techeetah | 222 |
5 Quelques recordsDéparts | Lucas Di Grassi, Sam Bird, Daniel Abt | 60 |
Plus jeune partant | Matthew Brabham | 20 ans |
Plus vieux partant | Jacques Villeneuve | 44 ans |
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Victoires | Sebastian Buemi | 13 |
Victoires consécutives | Sebastian Buemi | 3 |
Courses avant la 1ère victoire | Daniel Abt | 38 |
Courses sans victoire | Oliver Turvey | 49 |
Plus jeune vainqueur | Antonio Felix da Costa | 23 ans |
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Poles position | Sebastian Buemi | 14 |
Poles positions consécutives | Alexander Sims | 3 |
Courses sans pole | Nick Heidfeld | 44 |
Plus jeune poleman | Daniel Abt | 22 ans |
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Meilleurs tours | Sebastian Buemi, Daniel Abt | 7 |
Meilleurs tours consécutifs | Sebastian Buemi | 3 |
Plus jeune recordman | Daniel Abt | 22 ans |
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Podiums | Lucas di Grassi | 31 |
Podiums consécutifs | Lucas di Grassi | 7 |
Courses avant podium | Oliver Turvey | 24 |
Plus jeune podium | Daniel Abt | 22 ans |
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Points | Lucas di Grassi | 737 |
Courses dans les points | Sebastian Buemi | 46 |
Courses consécutives dans les points | Sebastian Buemi | 22 |
Tours menés | Sebastian Buemi | 444 |
Courses menées | Sebastian Buemi | 19 |
Courses menées de bout en bout | Sebastian Buemi | 3 |
6 Les engagés Audi Sport ABT SchaefflerDéparts | Victoires | Podiums |
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60 | 12 | 41 |
Audi est présente depuis le début de la Formula-E par l'intermédiaire de la structure Abt, habituée à engager des Audi dans divers championnats. Elle constitue une référence en Formula-E, se battant régulièrement pour les pilotes titres et constructeurs. A l'image de la Team Joest en endurance, Audi a fini par en faire son équipe d'usine à partir de la saison 2018, marquée par l'arrivée d'Allan McNish aux commandes. Cette saison coïncide avec un premier titre constructeur, en dominant la fin de saison après un début difficile. Une saison auparavant, Lucas di Grassi apportait le titre pilote. Celui-ci forme la même paire depuis 6 saisons avec Daniel Abt, le "fils du patron".
#66 - Daniel ABT | #11 - Lucas DI GRASSI |
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Départs : 60 | Départs : 60 |
Victoires : 2 | Victoires : 10 |
Podiums : 10 | Podiums : 31 |
Vice-champion GP3 2012 | Vice-champion GP2 2007 |
| 18 GP en Formule 1 |
| 2ème de 24h du Mans 2014 |
BMW i Andretti MotorsportDéparts | Victoires | Podiums |
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60 | 2 | 11 |
La célèbre écurie américaine Andretti s'est engagée en Formula-E dès la première saison. Son début de carrière comme indépendant n'aura été couronné que de quelques podiums, mais d'aucune victoire, ni de classements probants au championnat. Andretti aura su attirer BMW pour l'arrivée de la Gen2 en 2019. Les progrès furent spectaculaires avec la première victoire de la saison à mettre au crédit d'Antonio Felix da Costa. BMW reste depuis un solide prétendant, bien que manquant de régularité au plus haut niveau.
#28 - Maximilian GÜNTHER | #27 - Alexander SIMS |
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Départs : 12 | Départs : 15 |
Victoires : 0 | Victoires : 1 |
Podiums : 0 | Podiums : 2 |
Vice-champion F3 Euro 2016 | Vice-champion British GT 2015 |
| Vice-champion IMSA GT 2017 |
DS TecheetahDéparts | Victoires | Podiums |
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39 | 8 | 22 |
L'équipe chinoise est apparue en 2017, sur les ruines de la Team Aguri, avec Jean-Eric Vergne en leader. Après une première saison d'apprentissage marquée par une victoire sur la manche finale, l'équipe a rapidement progressé. Vergne a reçu le support de l'expérimenté André Lotterer pour remporter son premier titre pilote en 2018. En 2019, au passage en Gen2, Techeetah reçoit le support de DS qui abandonne Virgin. La nouvelle association conquiert un deuxième titre pilote avec Vergne et son premier titre constructeur. Cette saison, Antonio Felix da Costa remplace Lotterer dans une équipe devenue l'épouvantail de la discipline.
#25 - Jean-Eric VERGNE | #13 - Antonio Felix DA COSTA |
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Départs : 58 | Départs : 56 |
Victoires : 8 | Victoires : 2 |
Podiums : 20 | Podiums : 5 |
Vice-champion F.Renault 3.5 2011 | 3ème GP3 2012 |
58 GP en Formule 1 | 3ème F.Renault 3.5 2013 |
Envision Virgin RacingDéparts | Victoires | Podiums |
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60 | 11 | 26 |
L'équipe britannique fait aussi partie des structures présentes dès la première course. Elle a reçu au départ le soutien de DS, avant de le perdre au profit de Techeetah l'an dernier. Depuis, Virgin est devenue cliente Audi pour son bloc moteur. Avec le fidèle Sam Bird en particulier, Virgin s'est souvent battu pour les places d'honneurs, décrochant plusieurs succès tout en restant cependant un cran en-dessous des meilleures équipes de la discipline au championnat, Audi Abt et Renault Dams, puis maintenant DS Techeetah.
#2 - Sam BIRD | #4 - Robin FRIJNS |
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Départs : 60 | Départs : 37 |
Victoires : 9 | Victoires : 2 |
Podiums : 18 | Podiums : 5 |
Vice-champion GP2 2013 | Champion F.Renault 3.5 2012 |
Champion WEC LMP2 2015 | Champion GT Series 2015 |
Vice-champion WEC LMGTE Pro 2016 | GT Series Sprint Cup 2017 |
GEOX DragonDéparts | Victoires | Podiums |
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60 | 2 | 9 |
Dragon cache le nom plus célèbre de Penske. Présente depuis les débuts, Dragon a remporté ses deux succès par l'intermédiaire de Jérôme d'Ambrosio, en 2015 puis 2016, terminant même la saison inaugurale en dauphin de Dams. Depuis, l'équipe glisse doucement vers les profondeurs du classement, à mesure que les constructeurs augmentent leurs investissements. Pour cette saison, Dragon a fait le choix de s'appuyer sur deux rookies pour redorer son blason.
#6 - Brendon HARTLEY | #7 - Nico MÜLLER |
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Départs : 2 | Départs : 1 |
Victoires : 0 | Victoires : 0 |
Podiums : 0 | Podiums : 0 |
Vainqueur 24h du Mans 2017 | 3ème GP3 2010 |
Champion WEC LMP1 2015, 2017 | Vice-champion DTM 2019 |
25 GP en Formule 1 | |
Mahindra RacingDéparts | Victoires | Podiums |
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60 | 4 | 18 |
Le constructeur indien Mahindra a rejoint lui aussi la Formula-E depuis la saison inaugurale. Après des débuts difficiles, l'arrivée de Felix Rosenqvist en 2017 aura permis à Mahindra d'accéder à la victoire et même de rêver au titre. Néanmoins, le Suédois avait quelques difficultés à ménager la mécanique. Jérôme d'Ambrosio a depuis repris le flambeau en apportant le dernier succès l'an passé. L'équipe semble trop irrégulière pour prétendre au titre mais reste néanmoins candidate à la victoire sur n'impote quelle manche.
#64 - Jérôme D'AMBROSIO | #94 - Pascal WEHRLEIN |
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Départs : 59 | Départs : 14 |
Victoires : 3 | Victoires : 0 |
Podiums : 9 | Podiums : 1 |
Vice-champion GP2 Asia 2019 | Vice-champion F3 Euro 2012 |
20 GP en Formule 1 | Champion DTM 2015 |
| 39 GP en Formule 1 |
Mercedes-Benz EQDéparts | Victoires | Podiums |
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15 | 0 | 3 |
Mercedes franchit le pas en Formula-E, exerçant jusqu'ici son ultra-domination en Formule 1 uniquement. HWA est arrivé en éclaireur la saison passée, avec le pilote le plus populaire de la série, Stoffel Vandoorne, en leader et l'expérimenté Paffett en soutien. Les débuts auront été difficiles avec néanmoins un podium pour Vandoorne. Vandoorne a été reconduit cette saison, rejoint par le champion de F2 sortant, Nyck de Vries, pour une saison qui devrait être plus aboutie que la précédente.
#5 - Stoffel VANDOORNE | #17 - Nyck DE VRIES |
| |
Départs : 15 | Départs : 2 |
Victoires : 0 | Victoires : 0 |
Podiums : 3 | Podiums : 0 |
Champion GP2 2015 | 3ème F.Renault 3.5 2015 |
3ème 24h du Mans 2019 | Champion F2 2019 |
41 GP en Formule 1 | |
NIO 333Départs | Victoires | Podiums |
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60 | 2 | 6 |
Le constructeur chinois, spécialiste de l'électrique, est présent lui aussi depuis l'origine. Connu sous le nom de Nextev, il a remporté le premier championnat de l'histoire avec Nelsinho Piquet. L'équipe a depuis plongé dans le classement, touchant le fond avec seulement 7 points inscrits l'an passé. Le groupe motopropulseur chinois fait difficilement le poids face à ses rivaux européens. Pour cette saison, Oliver Turvey arrivée en fin de première saison, est rejoint par le pilote local Ma Qinghua, avec la difficile de marquer des points face à ce plateau relevé.
#3 - Oliver TURVEY | #33 - MA Qinghua |
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Départs : 49 | Départs : 11 |
Victoires : 0 | Victoires : 0 |
Podiums : 1 | Podiums : 0 |
Champion British F3 2008 | 4ème WTCC 2015 |
Vainqueur LMP2 24h du Mans 2014 | |
Nissan e.DamsDéparts | Victoires | Podiums |
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60 | 16 | 32 |
Dams au départ associé à Renault a dominé les premières saisons de la discipline, avec la paire Buemi-Prost. Celle-ci aura remporté 3 titres constructeurs de 2015 à 2017 et un titre pilote en 2016 pour le Suisse. En 2018, Renault a laissé la place à son partenaire de l'Alliance, Nissan. Le constructeur japonais n'a pas encore réussi à atteindre le même niveau de performance, bien que l'expérimenté Buemi reste un pilote redoutable à chaque manche, accompagné depuis par Oliver Rowland.
#23 - Sebastian BUEMI | #22 - Oliver ROWLAND |
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Départs : 58 | Départs : 16 |
Victoires : 13 | Victoires : 0 |
Podiums : 25 | Podiums : 2 |
Vainqueur 24h du Mans 2018, 2019 | Champion F.Renault 3.5 2015 |
Champion WEC LMP1 2014, 2019 | 3ème F2 2017 |
55 GP en Formule 1 | |
Panasonic Jaguar RacingDéparts | Victoires | Podiums |
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39 | 1 | 4 |
Jaguar a rejoint le championnat à sa troisième édition en 2017 pour des débuts difficiles en fond de grille. La venue du premier champion de la série, Nelsinho Piquet, la saison suivante, aura permis à l'équipe de progresser, même si le premier podium est à mettre au crédit de Mitch Evans, présent depuis le début. Celui-ci poursuit sur sa lancée avec une première victoire la saison passée. Il sera épaulé par le rookie, James Calado, Jaguar n'ayant pas encore réussi à stabiliser sa paire de pilotes. Jaguar propulse également le I-Pace eTrophy, série support apparue l'an dernier
#20 - Mitch EVANS | #51 - James CALADO |
| |
Départs : 39 | Départs : 2 |
Victoires : 1 | Victoires : 0 |
Podiums : 4 | Podiums : 0 |
Champion GP3 2012 | 3ème GP2 2013 |
2ème LMP2 24h du Mans 2015 | Champion WEC LMGTE Pro 2017 |
| Vainqueur LMGTE Pro 24h du Mans 2019 |
TAG-Heuer PorscheDéparts | Victoires | Podiums |
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2 | 0 | 1 |
L'équipe Porsche est la petite dernière à rejoindre le plateau de la Formula-E. Celle-ci sera scrutée avec une attention toute particulière tant les succès sportifs de la marque sont nombreux. Pour mener sa mission à bien, Porsche pourra compter sur une recrue de choix en la personne d'André Lotterer, ancien pilote de la marque. Il est rejoint par Neel Jani avec qui il avait partagé son baquet dans la 919 en 2017. Le Suisse n'est pas totalement débutant en Formula-E, ayant effectué une courte pige pour Dragon en 2018.
#36 - André LOTTERER | #18 - Neel JANI |
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Départs : 27 | Départs : 4 |
Victoires : 0 | Victoires : 0 |
Podiums : 5 | Podiums : 0 |
Vainqueur 24h du Mans 2011, 2012, 2014 | Vainqueur 24h du Mans 2016 |
Champion WEC LMP1 2012 | Champion WEC LMP1 2016 |
1 GP en Formule 1 | Champion A1 GP 2008 |
ROKiT Venturi RacingDéparts | Victoires | Podiums |
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60 | 1 | 6 |
Le constructeur monégasque fait lui aussi partie des participants inauguraux. Venturi a connu une lente progression, avec tout d'abord un premier podium de Nick Heidfeld en 2015. Il leur a fallu cepdendant attendre la cinquième saison pour enfin accéder à la victoire, par l'intermédiaire d'Edoardo Mortara. Le Suisse est arrivé en 2018, rejoint l'an passé par le vétéran de la F1, Felipe Massa. La paire s'apprête à franchir un palier cette année, Venturi étant devenue cliente Mercedes, abandonnant son propre moteur, une transition sûrement facilitée par la présence de Susie Wolff à la tête de l'équipe depuis 2018.
#19 - Felipe MASSA | #48 - Edoardo MORTARA |
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Départs : 15 | Départs : 24 |
Victoires : 0 | Victoires : 1 |
Podiums : 1 | Podiums : 3 |
Vice-champion F1 2008 | Champion F3 Euro 2010 |
269 GP en Formule 1 | Vice-champion DTM 2016 |
11 victoires en F1 | |
7 CalendrierLe calendrier se compose de 14 manches courues entre novembre 2019 et juillet 2020. Elles sont réparties en 12 destinations sur quatre continents. Les week-ends d'ouverture et de fermeture ont la particularité de se dérouler en double-header, avec deux manches sur le même tracé.
# | Date | Ville | Pays |
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R1 | 22 Novembre 2019 | Diriyah | |
R2 | 23 Novembre 2019 | Diriyah | |
R3 | 18 Janvier 2020 | Santiago | |
R4 | 15 Février 2020 | Mexico City | |
R5 | 29 Février 2020 | Marrakech | |
R6 | 21 Mars 2020 | Sanya | |
R7 | 04 Avril 2020 | Rome | |
R8 | 18 Avril 2020 | Paris | |
R9 | 03 Mai 2020 | Séoul | |
R10 | 06 Juin 2020 | Djakarta | |
R11 | 21 Juin 2020 | Berlin | |
R12 | 11 Juillet 2020 | New York | |
R13 | 25 Juillet 2020 | Londres | |
R14 | 26 Juillet 2020 | Londres | |
8 Résultats# | 1er | 2ème | 3ème | Pole Position | Meilleur Tour |
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R1 | Sam BIRD (Virgin) | André LOTTERER (Porsche) | Stoffel VANDOORNE (Mercedes) | Alexander SIMS (BMW) | Daniel ABT (Audi) |
R2 | Alexander SIMS (BMW) | Lucas DI GRASSI (Audi) | Stoffel VANDOORNE (Mercedes) | Alexander SIMS (BMW) | Antonio DA COSTA (DS) |
La première course de la saison aura été marquée par la belle remontée de Sam Bird, parti 5ème et qui aura doublé ses concurrents un à un. Derrière, les deux débutants Porsche et Mercedes, montent sur le podium, grâce à Lotterer et Vandoorne. Ce dernier aura même été leader, doublé par Bird puis contraint de reculer au 3ème rang après avoir déclenché son attaque peu avant l'accident d'Abt et l'entrée de la safety car. Le poleman Sims a vu sa BMW incapable de maintenir un bon niveau de performance, le forçant à reculer au 8ème rang. Dans une course très propre, on notera l'abandon du champion sortant, Jean-Eric Vergne, connaissant des ennuis mécaniques avec sa direction.
La deuxième course aura tout aussi mal commencé pour lui, pénalisé aux essais et contraint de se retrouver dernier. Celle-ci aura par contre été beaucoup plus brouillonne, avec plusieurs manoeuvres limites qui causeront un flot de pénalités et plusieurs safety cars. La victime la plus notable aura été Sam Bird. A l'avant, Alexander Sims aura connu une course presque tranquille, surprenant tout son monde en prenant son attack mode juste avant un restart et semant un peu plus de pagaille. Il a fallu attendre un peu de temps que les commissaires distribuent toutes les pénalités pour connaitre le résultat final. Le podium est complété par Di Grassi et Vandoorne, tandis qu'on observe quelques spectaculaires remontées, Rowland de 16ème à 5ème, Calado de 21ème à 7ème et Vergne de 24ème à 8ème, qui finit son week-end avec quelques points.
Pour ceux qui voudraient revoir tout ça en intégralité.
Course 1Course 29 ClassementsClassement pilotesRang | Pilote | Equipe | Victoires | Points |
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1 | Alexander SIMS | BMW i Andretti Motorsport | 1 | 35 |
2 | Stoffel VANDOORNE | Mercedes-Benz EQ | 0 | 30 |
3 | Sam BIRD | Envision Virgin Racing | 1 | 26 |
4 | Oliver ROWLAND | Nissan e.Dams | 0 | 22 |
5 | Lucas DI GRASSI | Audi Sport ABT Schaeffler | 0 | 18 |
6 | André LOTTERER | TAG Heuer Porsche | 0 | 18 |
7 | Edoardo MORTARA | ROKiT Venturi Racing | 0 | 18 |
8 | Robin FRIJNS | Envision Virgin Racing | 0 | 10 |
9 | Nyck DE VRIES | Mercedes-Benz EQ | 0 | 8 |
10 | Daniel ABT | Audi Sport ABT Schaeffler | 0 | 8 |
11 | James CALADO | Panasonic Jaguar Racing | 0 | 6 |
12 | Jean-Eric VERGNE | DS Techeetah | 0 | 4 |
13 | Antonio Felix DA COSTA | DS Techeetah | 0 | 3 |
14 | Brendon HARTLEY | GEOX Dragon | 0 | 2 |
15 | Jérôme D'AMBROSIO | Mahindra Racing | 0 | 2 |
16 | Mitch EVANS | Panasonic Jaguar Racing | 0 | 2 |
Classement équipesRang | Equipe | Victoires | Points |
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1 | Mercedes-Benz EQ | 0 | 40 |
2 | Envision Virgin Racing | 1 | 36 |
3 | BMW i Andretti Motorsport | 1 | 35 |
4 | Audi Sport ABT Schaeffler | 0 | 25 |
5 | Nissan e.Dams | 0 | 22 |
6 | TAG Heuer Porsche | 0 | 18 |
7 | ROKiT Venturi Racing | 0 | 18 |
8 | Panasonic Jaguar Racing | 0 | 8 |
9 | DS Techeetah | 0 | 7 |
10 | Mahindra Racing | 0 | 2 |
11 | GEOX Dragon | 0 | 2 |
10 ePrix de ParisL'ePrix de Paris se déroule en plein coeur de la ville, autour des Invalides, depuis la deuxième saison en 2016. Le circuit alterne entre lignes droites et portions plus sinueuses, offrant un tracé sur lequel les dépassements sont réputés difficile. Il est néanmoins entré dans l'histoire de la discipline, lorsque l'ePrix 2019 est devenu la première course à se courir sous la pluie, pluie qui s'est même momentanément transformée en averse de grêle. L'adhérence précaire aura montré les limites d'une course urbaine sous la pluie, avec la multiplication des sorties de piste. Le plus adroit du jour aura été Robin Frijns, vainqueur malgré un aileron endommagé dans un contact avec Buemi.
Edition | 1er | 2ème | 3ème | Pole Position | Meilleur Tour |
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2016 | Lucas DI GRASSI (Audi) | Jean-Eric VERGNE (Virgin) | Sebastian BUEMI (DAMS) | Sam BIRD (Virgin) | Nick HEIDFELD (Mahindra) |
2017 | Sebastian BUEMI (DAMS) | José Maria LOPEZ (Virgin) | Nick HEIDFELD (Mahindra) | Sebastian BUEMI (DAMS) | Sam BIRD (Virgin) |
2018 | Jean-Eric VERGNE (Techeetah) | Lucas DI GRASSI (Audi) | Sam BIRD (Virgin) | Jean-Eric VERGNE (Techeetah) | Lucas DI GRASSI (Audi) |
2019 | Robin FRIJNS (Virgin) | André LOTTERER (Techeetah) | Daniel ABT (Audi) | Oliver ROWLAND (DAMS) | Tom DILLMANN (NIO) |
Pour les curieux qui voudraient y assister, les places sont en vente. L'accès au village, à proximité des stands est lui gratuit, pour prendre un peu la température de la discipline.