Modérateur: Animateurs sports
didou18 a écrit:@darth et @vino
Il y a un projet de « ligue des nations du rugby » à là place des tournées.
Un bon compromis peut-être. Même s’il faut certainement quelques éditions afin que les petits en tirent des bénéfices.
stidpmi a écrit:Il y a 41 nations en Europe. Voici mon idée. 8 nations en 1re, 2e, 3e et 4e divisions. 9 en 5e division. Dans chaque division, deux poules de quatre. Les deux premières en demi-finales, les deux autres en play-downs. En 1re division, une seule relégation. Le vainqueur de la 2e division le remplace. Dans les autres divisions, deux relégations par championnat. Et pourquoi pas faire chaque tournoi dans un pays unique. On rammasserait le tout sur six week-end (poules, repos, phases finales). Mais bon, ça ne se fera jamais.
vino_93 a écrit:https://m.lequipe.fr/Rugby/Article/Rugby-mondial-des-desequilibres-criants-entre-nations/967228?xtref=https:%2F%2Fwww.googleapis.com%2Fauth%2Fchrome-content-suggestions
Est ce que quelqu'un a accès à l'article complet svp ?
Deux semaines après les tests de novembre, le vice-président de World Rugby, l'Argentin Agustin Pichot, qui ne s'est pas déplacé en Europe pour y assister, souligne, une fois encore, la nécessité de changer le système du rugby mondial en profondeur. Alors qu'il porte un projet de réforme économique - pour un partage plus équitable de l'argent généré par le rugby -, qui prendrait la forme d'une Ligue des Nations à trois divisions et 36 équipes, il révèle la résistance de grosses nations qui, pour l'instant, ne veulent entendre parler ni de relégation, ni de céder une partie des recettes. « Il me reste un an et demi de mandat, je me battrai de toutes mes forces », lâche l'ancien demi de mêlée (71 sél.), conscient que la prochaine réunion à Dublin, en janvier, sera décisive.
«World Rugby travaille sur un projet de nouvelle compétition, une Ligue des Nations, pour remplacer les tests de juin et de novembre. Quel a été le point de départ ?
Le constat que le rugby international de novembre, ou celui de juin, n'intéresse plus, à part en Angleterre et en Irlande, quand il y a les All Blacks. En France, les matches contre l'Afrique du Sud et les Fidji n'ont pas réussi, et de loin, à remplir le Stade de France. Et puis, cela saute aux yeux depuis quelques années, le monde du rugby n'est pas équitable. Les grands pays profitent des petits. Il n'y a aucune solidarité.
Par exemple ?
Les injustices sont permanentes, financières quand les nations du Tiers 2 (2e niveau) ne perçoivent aucune part des bénéfices générés par les matches contre les grosses équipes qui sont seules organisatrices, ou sportives quand les joueurs de ces mêmes pays ne sont pas libérés par leurs clubs - sous peine de gagner moins d'argent - pour aller représenter leur équipe nationale.
Comment en est-on arrivé là ?
Lentement mais sûrement. La structure du rugby amateur tout entière a été pensée pour profiter aux nations historiques, en particulier celles de l'hémisphère Nord. Il y a eu des investissements, des retombées qui n'ont jamais été répartis. Aujourd'hui, on se retrouve avec des Fédérations très puissantes qui font des bénéfices sur le dos des petits. Cela n'est plus possible. L'article 9 (qui régule la libération des joueurs internationaux), par exemple n'est absolument pas contraignant. Récemment, certains Fidjiens n'ont pas pu honorer leur sélection à cause de cela. Et ceux qu'on laisse aller avec leur sélection ne touchent rien quand leurs adversaires français, anglais, irlandais, empochent des milliers d'euros à chaque match.
Le projet de nouvelle compétition que vous portez est censé remédier à cela ?
Le but serait d'améliorer la situation des pays émergents, en répartissant mieux les bénéfices, et de relancer l'intérêt du public en proposant de l'enjeu. Nous avons lancé des études de marché (qui font état d'une hausse globale des recettes de 40%) et, parmi tous les nouveaux médias qui naissent dans le monde, certains se montrent très intéressés.
Vous avez eu une première réunion, fin septembre à Sydney, où en est le projet aujourd'hui ?
Un deuxième rendez-vous est programmé en janvier. L'idée est d'intéresser 36 pays en constituant trois divisions de douze équipes chacune avec, tous les ans, la possibilité d'accéder à l'étage supérieur. Le problème, c'est que certains veulent continuer à fonctionner en vase clos. Le Nord ne veut pas du système de relégations.
Quels seraient les critères pour constituer les poules ? Le classement World Rugby ? Les premiers échos faisaient état des dix nations les plus puissantes, celles du Tournoi et du Rugby Championship, et deux autres pays. Pourtant, l'Italie (qui dispute le Tournoi) se situe seulement au 15e rang mondial...
C'est un aspect qui fera l'objet de négociations compliquées, politiques. Mais, au fond, peu importe la façon de constituer les groupes de départ. Ce qui compte, c'est la montée-descente. Et si l'Italie ou l'Argentine, par exemple, ne sont pas capables de se maintenir, elles devront descendre.
Ne craignez-vous pas que cela concurrence la Coupe du monde ?
Mais non ! Une Coupe du monde, c'est une célébration du rugby sur sept semaines, au même endroit, avec 20 ou 24 équipes. C'est une autre philosophie, comme un festival. Je ne pense pas que cela ferait du tort à une Ligue qui se jouerait au long cours, avec des matches en juillet, puis en novembre.
Y a-t-il beaucoup de monde qui soutient ce projet avec vous ?
J'espère, oui. Malheureusement, en général, ceux qui sont derrière moi sont les plus petits, ceux qui possèdent le moins de voix au comité directeur !
En 2017, World Rugby avait déjà redessiné le calendrier international, pour offrir plus de plages de repos aux joueurs et pour augmenter le nombre de matches entre nations Tier 1 (1er niveau, nations majeures) et Tier 2 de 39 % (sur la période 2020-2032)...
C'est un premier pas mais il faut aller plus loin car, à l'échelle de chaque pays, ces 39 % ne sont pas suffisants. Notre objectif, à terme, est d'arriver à accueillir 24 équipes (contre 20 actuellement) à la Coupe du monde. Si les nations comme la Roumanie, la Géorgie, l'Uruguay, le Brésil, les Tonga... jouent toujours entre elles, elles ne pourront jamais inquiéter l'Angleterre, par exemple, lors d'une grande compétition. Il y aura toujours cinquante points d'écart. Le but, c'est quand même d'élever le niveau.
Pourquoi les choses n'avancent pas plus vite ?
Personnellement, j'estime que c'est notre rôle, à World Rugby, d'établir un calendrier plus juste, de mieux répartir l'argent. Sinon, on ne sert à rien. Mais c'est très difficile de faire entendre ce discours, encore plus de le transformer en actes.
Certains de ceux pour qui vous vous battez vous reprochent de beaucoup parler mais de ne pas assez agir...
Depuis deux ans, je dis qu'on doit changer le rugby et je fais tout ce que je peux pour ne pas que ce sport reste dans le statu quo. Il me reste un an et demi et je vais pousser de toutes mes forces. Si les partisans de ne rien changer gagnent, je rentrerai chez moi. Je ne rêve pas d'être dirigeant à vie. Seulement, en deux ans, il y a quand même eu des avancées : la santé des joueurs, le changement de calendrier et en particulier à 7 pour qu'il soit plus juste pour les petites nations, le développement du rugby féminin, le passage de trois à cinq ans de la période de résidence (pour qu'un joueur ait le droit de représenter un autre pays que le sien). Ce dernier point n'a pas été facile à défendre...
Pourquoi ?
Les Écossais, les Irlandais, les Anglais m'ont accusé de faire cela contre eux. Cela les gênait dans leur course aux project players (*), ils n'étaient pas contents. Chacun défend son petit intérêt. Moi, je voulais surtout qu'on se pose la question de la nationalité.On vous a taxé de protectionnisme...
Certains ont même parlé de xénophobie. Mais ce que je défends n'est pas tourné contre les joueurs. Moi, je ne sais pas quels sont les bons critères pour avoir le droit de représenter un pays... Est-ce un passeport, un grand-père, une scolarité ? Tout ce dont je suis sûr, c'est que le critère ne peut pas être l'argent. Ce qui me gêne, c'est qu'à cause de notre système, des joueurs choisissent par défaut, et pour de l'argent, de représenter un autre pays que le leur. Et ça, c'est terrible car c'est le résultat des inégalités que le rugby creuse depuis des années.»
(*) Certaines nations vont chercher des jeunes joueurs étrangers qui n'ont pas de cape dans leur pays d'origine, dans l'optique de les naturaliser et les sélectionner.
stidpmi a écrit:A suivre (https://www.rugbyrama.fr/rugby/internat ... tory.shtml).
vino_93 a écrit:stidpmi a écrit:A suivre (https://www.rugbyrama.fr/rugby/internat ... tory.shtml).
Relégation refusée par les 6 Nations (sans surprise; une relégation, ce serait la mort annoncée de la fédération reléguée) : https://www.bbc.co.uk/sport/rugby-union/47085363
Ce qui a le don d'énerver les australiens : https://www.foxsports.com.au/rugby/brin ... 1549193505
https://www.smh.com.au/sport/rugby-unio ... 50v9f.html
Une des solutions serait de simplement ouvrir le Super Rugby au REC aussi. La promotion/relégation ne se ferait que là bas, et l'éventuelle nation européenne qualifiée jouerait là bas ... bonjour les voyages, mais si WR veut une compétition ouverte, c'est la seule solution.
Geraldinho a écrit:vino_93 a écrit:stidpmi a écrit:A suivre (https://www.rugbyrama.fr/rugby/internat ... tory.shtml).
Relégation refusée par les 6 Nations (sans surprise; une relégation, ce serait la mort annoncée de la fédération reléguée) : https://www.bbc.co.uk/sport/rugby-union/47085363
Ce qui a le don d'énerver les australiens : https://www.foxsports.com.au/rugby/brin ... 1549193505
https://www.smh.com.au/sport/rugby-unio ... 50v9f.html
Une des solutions serait de simplement ouvrir le Super Rugby au REC aussi. La promotion/relégation ne se ferait que là bas, et l'éventuelle nation européenne qualifiée jouerait là bas ... bonjour les voyages, mais si WR veut une compétition ouverte, c'est la seule solution.
Une autre idée aurait pu être d'ouvrir le tournoi des VI nations à une autre nation tous les 2 ou 4 ans via un match de barrage entre la meilleure nation du tournoi B contre la pire nation du tournoi A sur la période concernée (2 ou 4 ans donc). Sans doute que les Italiens conserveraient toujours leur place (et tant mieux pour eux) mais ce match de barrage légitimerait peut-être plus leur place aux yeux de ... tout le monde
vino_93 a écrit: 16-14 - Défaite surprenante de la Russie. Enfin à demi surprenante : le premier match est tjrs dur pour eux, après sortie d'hibernation Sur la philosophie du match, les Russes dominaient. De belles attaques tranchantes, mais trop rarement conclus. Les Espagnols qui faisaient tourner se sont accrochés, ne refusant pas le jeu, et étant solidaire en défense. Ils sont allés chercher un beau succès, presque inespéré. A noter que ceux-ci déclarent avoir tourner la page de l'an passé ... mais vont aligner leur équipe complète face à la Roumanie et la Belgique
Dugarry a écrit:vino_93 a écrit: 16-14 - Défaite surprenante de la Russie. Enfin à demi surprenante : le premier match est tjrs dur pour eux, après sortie d'hibernation Sur la philosophie du match, les Russes dominaient. De belles attaques tranchantes, mais trop rarement conclus. Les Espagnols qui faisaient tourner se sont accrochés, ne refusant pas le jeu, et étant solidaire en défense. Ils sont allés chercher un beau succès, presque inespéré. A noter que ceux-ci déclarent avoir tourner la page de l'an passé ... mais vont aligner leur équipe complète face à la Roumanie et la Belgique
C'est quand même risible ce calendrier qui empêche les équipes nationales d'avoir leur meilleurs éléments pour les matchs les plus importants. On se fout complètement des petites nations.
vino_93 a écrit:C'est du Moscato ça non ?
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