Epilogue: France - Sous le Soleil de l'Aigle
+ Etats Ouest-Allemands
Alors que des nations avaient des problemes de reconstruction, le principal soucis de la France a l'issue du traité de Copenhague n'était pas de cet ordre. En effet, le territoire francais n'a été que peu touché (seul le nord fut brievement occupé durant l'offensive belge) et les frappes de bombardements allemandes et soviétiques étaient surtout dirigées vers le Royaume-Uni et l'Italie, respectivement. Le soucis francais était surtout d'ordre politique, alors que la guerre contre le Japon faisait toujours rage (la reconquete des territoires francais dans le Pacifique était prioritaire).
En effet, apres la prise de pouvoir des Bonapartistes de Napoléon VI, il était clair que la constitution ne pouvait tenir sur son modele actuel, et les partisans socialistes, syndicalistes et communistes étaient encore bien présents. Avec la guerre, cependant, cette avenue ne fut pas explorée. Cependant, la fin des hostilités en Europe rammena les hostilités politiques a la maison. Les socialistes avaient cru que la prise de pouvoir de Napoléon ne serait que temporaire, et que la guerre aurait vite fait de déboulonner la popularité du monarque francais.
Malheureusement, ils ne seront pas récompensés. L'Empereur Napoléon VI s'est révélé non seulement un fin politicien, mais un chef d'état charismatique. L'Empereur voudra toujours se mettre en danger et aller a la rencontre des soldats de tous les fronts. Ainsi, Napoléon VI visitera notamment Minsk lors de l'offensive fatidique des soviétiques, et, s'il n'en avait pas été empeché par ses conseillers, s'était porté volontaire pour des missions de bombardement des lignes ennemies.
Cela lui vaudra une énorme popularité au sein de l'armée, notamment des généraux Giraud, Juin, De Gaulle ou encore Noguès. Le nouvel empereur ne pouvait donc pas etre déposé, surtout avec la présence japonaise. Il a donc fallu revoir la constitution, et si l'Empereur n'en voulait pas, il a bien fallu le convaincre que cela était nécessaire car il fallait éviter une guerre civile! La constitution du Troisieme Empire Francais fut donc basée sur le modele anglais, avec le monarque bonapartiste comme figure uniquement symbolique.
Les élections de 1941 vont rammener le SFIO, et proclamer Léon Blum en premier ministre. La cohabitation sera dure, cependant, puisque les élections ont vu une victoire tres marginale face a l'Alliance Démocratique. Et le premier ministre Blum aura du boulot devant lui. Les issues politiques ayant été plus ou moins réglées (seul le PCF résiste encore, mais Maurice Thorez a perdu toute sa crédibilité en fuyant a Moscou lors de la guerre contre l'Allemagne). Le premier ordre du jour était: que faire des territoires occupés non-francophones (Rhénanie et Flandre). Si le SFIO pronait l'indépendance, il était hors de question pour l'AD et l'Empereur de voir ces territoires ailleurs que sous la tutuelle francaise. A contre-coeur, Léon Blum devra proposer aux habitants flamands et allemands de se relocaliser en Algérie (autour d'Oran notamment) s'ils ne voulaient pas d'une administration directe francophone.
La situation des états ex-allemands sera également dans la balance. La plupart des juifs encore présents en Allemagne choisiront d'émigrer vers l'Algérie ou la Rhénanie, tandis que beaucoup d'allemands prendront l'offre francaise d'émigrer a moindre cout vers l'Algérie francaise. Le reste des états allemands se verra garantir l'indépendance, avec interdiction d'avoir une armée autre qu'une gendarmerie mobile. La défense des états allemands sera assurée par la France, et pour la plupart, cela les arrange bien. Sans avoir a dépenser des fortunes dans un budget militaire, les états allemands seront laissés en paix par les francais tant qu'ils n'avaient pas l'idée de reformer un état allemand uni tel qu'il soit. Ainsi, les états allemands (Holstein, Hambourg, Hanovre, Oldenburg, Ostfriesland, Westfalen, Nassau, Hessen-Kassel, Wurzburg, Baden, Wurtemberg, Mainz-Rhein, Nord-Bayern, Bamberg, Weimar-Gotha et Braunschweig) vont jouir d'une administration par les allemands, pour les allemands, avec des opportunités en France, et plus tard, dans le sein du Triomvirat. Et si l'administration francaise poussera pour l'enseignement obligatoire du francais, ils ne vont pas abuser de leur position en forcant les traditions francaises sur ces états, au contraire du régime polonais.
Ces états allemands vont donc coopérer sans s'unir, ce qui serait une sentance de mise a mort par l'état francais, mais vont pouvoir s'en sortir avec de nombreux avantages: meilleurs hopitaux, sécurité sociale, écoles, parcs... Sans avoir besoin de dépenser gros au niveau de leur sécurité nationale, prise en charge par la France. Et pour les militaires de carriere, eh bien la France propose de rejoindre l'armée francaise, une offre qui sera vite acceptée par de nombreuses familles de tradition militaire (meme si les officiers de la Wehrmacht se verront refuser l'entrée, a quelques exceptions pres). Pour les états allemands de ce coté-ci de l'Elbe, la vie est donc tranquille.
En France, c'est plus difficile. Avec l'autorité du SFIO, les "radicaux" ont été écartés. Laval, Flandin, Déat entre autres ont été soit forcés de se retirer de la vie politique, soit ont pris des positions mineures dans leurs groupes politiques. Quant au maréchal Pétain, grand rassembleur des groupes de droite opposés au SFIO, il va s'éteindre en 1942, la guerre et le fait d'etre tombé en défaveur par rapport a l'Empereur, l'ayant épuisé. Mais les collaborations avec d'autres groupes, notamment pour la gestion de la guerre avec les alliés du Front au Pacifique.
La Conférence de Rome, en 1943, aura fini de mettre les limites des zones d'influence en Europe, et la France peut ainsi se concentrer sur le Pacifique. La victoire lors de la Bataille de la Mer de Corail aura vite fait d'enterriner les espoirs japonais, et les territoires francais du Pacifique seront libérés les uns apres les autres.
En attendant, le programme nucléaire conjoint avancait quant a lui a grand pas dans le désert Libyen, avec la confirmation du succes des premiers tests. Ceux-ci verront donc la bombe atomique etre larguée sur U-Tapao via un bombardier italien. Mais la réponse japonaise horrifiera la France avec le bombardement de Trincomalee. Celui-ci sonnera la fin du gouvernement Blum, qui démissionne apres avoir proné une approche non-aggressive et plus prudente par rapport au Japon.
C'est donc Georges Mandel qui va lui succéder, et qui signera les accords de l'Alliance Latine a Turin, en 1947. Mandel agrumentera également pour un dévelopement plus socio-économique de cette alliance, qui sera un grand pas en avant pour l'ouverture des frontieres en Europe, ainsi qu'un carrefour de libre-échange, notamment grace a la monnaie commune, la Latia, instaurée en 1985.
Mandel sera succédé par Malraux, plus modéré, et qui refusera d'intervenir dans le conflit israelo-arabe, au contraire des italiens. Les francais vont surtout s'organiser avec les leaders africains en vue de la décolonisation, quelque chose qui était prévu depuis le gouvernement Blum. Et si c'est le gouvernement Malraux qui en jetera les bases, c'est celui de Maurice Schumann qui fera finalement le travail. Malheureusement, les africains et les francais ne s'accordaient pas sur grand chose, et la gestion, jugée trop pro-africaine, du gouvernement Schumann, aura fini de son cabinet. En 1957, celui-ci tombe a la faveur du gouvernement du premier ministre Charles de Gaulle.
Celui-ci, plus ferme, accordera tout d'abord l'indépendance au Maroc (en tant que royaume indépendant) et a la Tunisie (en tant que protectorat, les Tunisiens ayant peur de l'influence italienne dans la région, notons que Bizerte restera francaise jusqu'a aujourd'hui, de fait de sa base navale). Devant la peur du fascisme, et voulant s'aligner a la France qui saura contenir les ardeurs de Mussolini, la plupart des pays africains vont s'organiser en fédérations. L'AOF devient ainsi la Fédération d'Afrique de l'Ouest et l'AEF devient la Fédération d'Afrique Equatoriale.
Madagascar prendra son indépendance plus tard, en 1965, tandis que les Comores seront la derniere possession francaise a devenir indépendants, en 1975 (bien que sans Mayotte ni Anjouan, ayant tous deux voté de rester francais). Le Gabon sera l'exception, puisque par référundum, il choisira de rester sous la tutuelle francaise, ce qui sera accepté par le gouvernement. Djibouti, de part sa proximité a l'Afrique Italienne, et sa position stratégique, restera une possession francaise jusqu'a aujourd'hui.
Le gouvernement de Gaulle aura cependant des problemes en Algérie. En effet, celle-ci est considérée comme francaise et ne dispose pas de référundum pour son indépendance. L'Algérie est, et restera, francaise. Cela cause donc bien des soucis, et de nombreux groupes de résistance se forment. Le gouvernement francais doit intervenir militairement. C'est le début de la guerre d'Algérie.
Celle-ci sera tres compliquée, et tres sale. En effet, la torture et les attentats y sont fréquents, et toute la zone (sauf les zones majoritairement européennes autour d'Oran) s'embrase. Le FLN algérien multiplie les barouds, grace a l'assistance marocaine. Cependant, les francais sont impitoyables, et militairement, le FLN est battu des la fin 1961. Cependant, ils vont se retrouver en situation de victoire politique assez rapidement. Malgré cela, ils perdront bataille en bataille, ainsi que leurs alliés marocains, que les troupes franco-espagnoles envahissent en 1961 a la suite d'un ultimatum francais.
Mais qu'a cela ne tienne, le FLN est proche, et de nombreux parlementaires offrent des ouvertures de paix en Algérie, si tant est que la France puisse garder Oran et sa région, Mers-el-Kébir, et les régions marocaines annexées. Et si ces offres ont été entendues et meme acceptés par les modérés du FLN, l'aile radicale n'est pas de cet avis. Le 11 Février 1962, le FLN attend le premier ministre de Gaulle, venu rendre visite a Alger pour une premiere conférence de paix. A l'entrée du palais du gouverneur, De Gaulle est abattu de cinq balles. Il est immédiatement envoyé a l'Hopital Mustapha Pasha, mais décede dans la nuit.
Son assassin est arreté, torturé, et jugé puis executé. Il révelera etre un partisan des radicaux du FLN voulant l'indépendance de l'Algérie dans son intégralité. Malheureusement, si les radicaux avaient espoir que cela mette fin aux discussions et feraient voir aux francais que les algériens étaient déterminés a libérer tout le pays, cela aura fait tout l'inverse. La branche radicale de l'UNR remporte les élections, et voient Paul Aussaresses, ex-général, l'emporter. Celui-ci fera le serment de venger de Gaulle et l'honneur de la France. Garder l'Algérie devient ainsi une priorité nationale.
Le "général borgne" va ainsi annuler les discussions avec le FLN et continuer la guerre. Battus militairement et ayant souffert un revers politique considérable avec cet assassinat lors d'une conférence de paix, le FLN aura perdu leurs avantages. Et si l'aile radicale monte en puissance, cela n'aidera pas leur cause. Avec les gouvernements Aussaresses puis Pompidou, les francais vont réussir a virer le FLN des régions cotieres en 1965, et repousser les radicaux ne voulant pas accepter la nationalité francaise (tous les algériens ont eu le choix d'accepter la nationalité francaise et de preter serment a l'Empire) furent virés dans les "Territoires du Sahara". La menace militaire et politique du FLN sera anéantie d'ici 1968.
La France, ne voulant pas que cet évenement entache leur position par rapport a leurs alliés africains, vont tout faire pour déveloper leurs territoires africains, mais aussi leurs ex-colonies (FAO, FAE), dans le but de montrer au monde qu'ils n'étaient ni des villains colonisateurs, ni des monstres comme les italiens. Au final, cela importera peu dans l'immédiat, mais aura ses effets dans les années 2000.
C'est sur ce postulat que la France enverra bon nombre de troupes au Biafra en 1968 pour soutenir le mouvement indépendantiste, qui réussira, forcant le Nigeria a reconnaitre l'indépendance du Biafra et du Bénin (Bénin Nigerian, le Bénin francais étant un état de la FAO). En parallele, la France va investir avec ses alliés dans un programme spatial visant a battre les soviétiques pour la conquete lunaire. Chose faite en 1971.
La France va également se détourner des partis de droite des 1970. Avec le FLN vaincu et la paix revenue relativement en France, les élections vont donner la majorité au parti Socialiste francais de Francois Mittérand, qui succede ainsi a Georges Pompidou au poste de premier ministre. Mittérand fera six ans en poste, ou la France va s'affirmer en tant que puissance économique numéro une en Europe, profitant des déboires de leurs "amis" italiens et espagnols. Les six ans de la premiership de Mittérand seront surnommées la "seconde belle époque". Mittérand sera succédé a son poste par Pierre Mauroy, qui donnera trois ans de plus au pouvoir au PSF.
Les années socialistes s'acheveront en 1979, avec la prise de pouvoir du RPR, menés par le "vieil homme", Michel Debré. Celui-ci s'accrochera a la premiership pendant onze années, durant lesquelles il parviendra a maintenir le status-quo francais, et a faire face a la chute des états fascistes espagnols, portugais et italiens. Ce sera un grand avocat d'un rapprochement franco-portugais apres leur révolution, et de leur inclusion a l'Alliance Latine et a l'instauration de la monnaie commune, la Latia, principalement pour renflouer une économie portugaise dévastée. Ce sera également le premier PM a faire face au FLN en tant que groupe terroriste, qui va faire parler de lui et rammener la question des territoires du Sahara. Ce sera également sous son mandat que la France remportera sa premiere Coupe du Monde, en 1986 aux Etats-Unis.
Jacques Chirac lui succedera, et continuera la politique francaise d'etre le coeur battant de l'économie européenne, ainsi qu'oeuvrant au rapprochement avec les démocracies italiennes et espagnoles. C'est également sous son mandat que l'Alliance Latine incluera les Pays-Bas, en 1995. Son mandat marquera la fin du regne RPR, qui rendra les renes du pouvoir au PSF de Lionel Jospin en 1997.
Jospin jouiera d'une amitié forte avec le nouvel empereur, Napoléon VII. En effet, celui-ci avait presque été radié de la succession par son pere, qui le pensait trop proche des idéaux républicains et des socialistes en particulier! Seul une indignation générale aura raison de cette décision. C'est donc en 1997 que Charles, Prince Napoléon, succede a son pere, décédé a 83 ans au Palais de Fontainebleau, la résidence impériale. Il prend ainsi le nom régnal de Napoléon VII, et sera proche des socialistes au pouvoir durant les premieres années de son regne.
Cependant, le 11 Septembre 2001, le calme est interrompu par les fameux attentats. Le FLN avait déja tenté de détourner des avions par le passé (en 1994 notamment, ou un avion assurant la liaison Alger-Paris fut pris d'assaut a Marseille par le GIGN), mais c'est en 2001 que tout bascule. Huit avions sont pris pour cible, et cinq d'entre eux réussiront leur coup. Ils ont pour but d'attaquer les pays que le FLN juge comme alliés des francais, ou leur posant une menace conséquente, ainsi que la France elle-meme. Le premier vol détourné est un A300 d'Air France assurant la ligne Paris-Dakar, qui est détourné et vient s'écraser dans le Sacré-Coeur. Un deuxieme avion d'Air France (un A320) qui part d'Alger pour Paris, est également détourné et va s'écraser dans le palais du gouverneur d'Alger. Le troisieme avion, un A300 également, assurant la ligne Paris-Tel Aviv, est détourné et s'écrase dans la Tour Montparnasse. Enfin, un quatrieme avion (encore un A300) faisant la ligne Paris-Varsovie est détourné pour s'écraser dans la Tour Eiffel, mais celui-ci rate puisque les passagers reprennent le controle de l'appareil qui se pose en urgence a Strasbourg.
La France ne sera pas le seul pays attaqué. Un 747 d'El Al opérant la ligne Tel Aviv-Londres-New York est détourné et va frapper le Knesset. Un autre 747, de la Spantax celui-ci, assurant la ligne Madrid-Bogota via Caracas, est abattu avant d'avoir pu atteindre le Palais Royal espagnol. Enfin, un A300 d'Alitalia est également abattu apres avoir dévié de sa trajectoire apres son décollage de Tripoli pour Rome (sans répondre aux appels radios, sa cible était le palais du Vatican) et un 767 de la British Airways opérant la ligne Londres-Washington ira foncer dans Buckingham Palace, tuant le prince Charles (heureusement la reine Elisabeth II était a Balmoral).
Devant ces actes, la France partira une ultime fois en guerre contre le FLN. Cette fois-ci, il s'agit de s'en débarasser pour de bon. Les territoires du Sahara sont intégrés a la France et son méticuleusement purgés de l'influence du FLN (grace notamment a la totale collaboration des FAO et FAE qui les éliminent également de leurs propres territoires). Des opérations similaires sont faites en Iran contre les islamistes iraniens, au Nigeria contre le groupe Boko Haram, et dans les territoires israeliens.
Le reste du 21e siecle sera meilleur pour la France, meme si ces attentats ont augmenté la ferveur de l'extreme droite qui voient d'un mauvais oeil le traitement offert aux algériens estimant qu'il faut "faire aux algériens ce que les italiens ont fait a l'Ethiopie). Heureusement, cette menace reste lointaine. Seule affaire du 21e siecle, le Liban demandera de redevenir un protectorat francais en 2016, ce qui sera accepté, sous les memes conditions que la Tunisie, dlans un effort de se débarasser d'une pauvreté affreuse et de ses voisins (Israel, Syrie et Turquie), qui semblent tous lui en vouloir. Mais si cette intervention est populaire au Liban, les francais craignent la montée nouvelle du terrorisme et de groupes tels qu'Hezbollah qui n'ont pas été anéantis par Israel. Mais ca, seul le temps nous le dira. Pour le moment, la France reste l'ogre militaire et économique européen, et la principale puissance implantée en Afrique. Cependant, l'URSS se montre ambitieuse et les Etats-Unis commencent a resurgir sur la scene internationale. Et tous deux peuvent marcher sur la chasse gardée francaise en Afrique. La question reste alors: les francais laisseront-ils faire? Et si oui, jusque ou laisseront-ils les deux grands aller?
Carte de la France et de ses territoires d'Outre-Mer en 2022 Premier ministres francais
Sous Napoléon VI (1937 - 1997)
Aucun (1937 - 1941)
Léon Blum (SFIO) (1941 - 1946)
Georges Mandel (AD) (1946 - 1951)
André Malraux (RPF) (1951 - 1955)
Maurice Schumann (MRP) (1955 - 1957)
Charles de Gaulle (UNR) (1957 - 1962)
Paul Aussaresses (UNR) (1962 - 1964)
Georges Pompidou (UNR) (1964 - 1970)
Francois Mittérand (PSF) (1970 - 1976)
Pierre Mauroy (PSF) (1976 - 1979)
Michel Debré (RPR) (1979 - 1990)
Jacques Chirac (RPR) (1990 - 1997)
Lionel Jospin (PSF) (1997)
Sous Napoléon VII (1997 - ?)
Lionel Jospin (PSF) (1997 - 2007)
Laurent Fabius (PSF) (2007 - 2009)
Dominique de Villepin (UMP) (2010 - 2016)
Alain Juppé (UMP) (2016 - 2019)
Anne Hidalgo (PSF) (2019 - ?)